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L'alimentation animale dans la Communauté européenne : structures industrielles et approvisionnement en matières premières. Le Danemark

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européenne : structures industrielles et

approvisionnement en matières premières. Le Danemark

Yves Dronne

To cite this version:

Yves Dronne. L’alimentation animale dans la Communauté européenne : structures industrielles et

approvisionnement en matières premières. Le Danemark. INRA, 186 p., 1992, 2-7380-0465-2. �hal-

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Yves DRONNE

L'ALIMENTATION ANIMALE

DANS LA COMMUNAUTE EUROPEENNE

STRUCTURES INDUSTRIELLES ET APPROVISIONNEMENT EN MATIERES PREMIERES

Décembre 1992

GRENOBLE INRA-IREP BP 47X 38040 CEDEX Tél. 76.82.56.84.

IVRY 63,Bld BRANDEBOURG 94205 CEDEX Tél. 49.59.69.00.

RENNES ENSA 35042 CEDEX Tél. 99.28.54.07.

PARIS INA-PG 75231 CEDEX 05 Tél. 45.35.47.33.

DOCUMENTATION ÉCONOMIE RURALE RENNES

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* 0 1 4 6 1 3 •

(3)

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction réservés pour tous pays

(4)

Dans le secteur de l'alimentation animale, la recherche constante de la minimisation des coûts d'approvisionnement est une nécessité vitale pour les entreprises : les matières premières représentent une part très importante, de l'ordre de 80 à 85 %, du prix de revient de cette industrie à faible valeur ajoutée.

Les entreprises doivent donc avoir une politique particulièrement rigoureuse pour déterminer les produits qui vont rentrer dans la composition des aliments qu'elles fabriquent afin de ne pas se mettre en position défavorable par rapport à la concurrence ou , inversement, afin de tirer elles-mêmes avantage d'une conjonction donnée.

En utilisant les techniques de formulation par programmation linéaire qui leur donnent la possibilité de sélectionner les matières premières les plus intéressantes pour elles, ces firmes se sont donné depuis longtemps les moyens d'être moins dépendantes d'une gamme restreinte et figée de matières premières.

Parallèlement, en tirant parti de l'amélioration des connaissances nutritionnelles et technologiques accumulées sur une vaste gamme de produits, en contribuant elles-mêmes à cette amélioration, en utilisant de nouvelles technologies de transformation des matières premières et de fabrication des aliments, en adaptant ou en modifiant leur mode d'organisation, en faisant jouer la concurrence entre produits et entre fournisseurs (de la CEE et des pays tiers), elles ont encore développé leurs possibilités de diversification de leur approvisionnement.

Cette politique n'a pas été sans effet depuis une quinzaine d'années : des phénomènes de substitution de grande ampleur se sont produits qui ont accompagné (et conforté) les évolutions des marchés mondiaux.

- De nouveaux produits agricoles comme le manioc, les patates douces, et de nouveaux sous-produits (ou co-produits) des industries agroalimentaires comme le corn- gluten-feed, les tourteaux de germes de maïs, les pulpes d'agrumes, ... , sont apparus en quantité notable sur le marché.

- En même temps, l'excès de la production agricole des grands pays exportateurs par rapport à leurs propres débouchés internes et aux capacités de paiement des pays du tiers monde ainsi que les surenchères dans les subventions à l'exportation de différents produits (céréales, tourteaux d'oléagineux) ont conduit à une forte baisse de leur cours mondiaux.

La baisse générale des prix mondiaux libellés en dollars, jointe à une baisse des cours du dollar par rapport aux différentes devises européennes, a rendu, à l'intérieur de la Communauté Européenne, beaucoup plus compétitive l'importation de certaines de ces denrées disponibles sur le marché mondial pour les éleveurs et les firmes de l'alimentation animale.

La "rente de situation" dont bénéficiaient certaines matières premières cultivées dans la

CEE a progressivement disparu. Cela s'est en particulier traduit par une forte baisse des

utilisations de céréales dans l'alimentation des animaux qui représentait et qui représente

encore leur principal débouché. Des efforts financiers supplémentaires ont été nécessaires

(5)

mécanismes de protection des marchés de la Politique Agricole Commune.

Le développement de cette concurrence entre matières premières et le recours à des gammes élargies de produits d'importation sont des phénomènes qui tendent à se généraliser dans la Communauté Européenne. Mais le rythme des substitutions a été très variable d'un bout à l'autre de la Communauté et les situations sont, aujourd'hui encore, extrêmement disparates.

Ces disparités peuvent s'expliquer d'abord parce que les entreprises et les industries sont insérées dans des systèmes nationaux ou régionaux tout à fait dissemblables sur le plan économique, structurel, réglementaire, fiscal... . En amont, elles sont confrontées à des conditions d'approvisionnement particulières. En aval, elles ont à s'adapter à des évolutions quantitatives et qualitatives non seulement du marché des aliments mais aussi de ce lui des produits animaux, qui peuvent être très diverses d'un pays à l'autre, d'une région à l'autre.

Les préoccupations environnementales n'ont pas partout la même intensité ... .

Ces disparités peuvent s'expliquer aussi parce que les entreprises et les industries ont leurs propres spécificités sur le plan organisationnel, technique ... . De ce fait, elles ont des attitudes diverses lorsqu'elles sont confrontées au changement et elles ont réagi de manière très différente face aux évolutions des marchés de matières premières.

C'est en utilisant cette approche qu'une équipe du Département d'Economie et Sociologie Rurales de l'INRA a entrepris d'analyser les systèmes de production d'aliments composés et leur approvisionnement dans les "principaux" pays européens.

Le présent document est consacré au système danois.

C. JANET

(6)

Il a été enrichi par les discussions qui se sont instaurées dans le cadre du groupe "Agro- industries et grandes cultures" réunissant des représentants de :

HEDOUIN),

DELAINE),

la Caisse Nationale de Crédit Agricole (MM. Emmanuel GRAS et Daniel UNIGRAINS (MM. Hervé LE STUM et Bruno JULA),

la Confédération Générale des Planteurs de Betteraves (M. Roland CUNI), SOFIPROTEOL (Mme Fabienne TARDIVON, MM. Philippe DUSSER et Yves la Direction de la Production et des Echanges du Ministère de !'Agriculture (Mme Marianne MONOD),

l'INRA.

Les chercheurs participant au programme ont également été aidés par un comité scientifique mis en place à cet effet. Ce comité est constitué de :

M. Jean DELORT-LAVAL (INRA Nantes), Mme Brigitte DOREAU (INRA Theix) , M. Paul GORSE (Rhône Mérieux), M. Emmanuel GRAS (CNCA), M. Pierre MERLOT (SYNCOPAC), M. Louis LACASSAGNE (INRA Tours), M. Jean-Marc PEREZ (INRA Toulouse), M. Hervé LE STUM (UNIGRAINS) , M. Claude VIAU (INRA-ESR Ivry), M. Jean-Pierre CARLIER (SNIA).

Ce programme a déjà donné lieu à un certain nombre de p ublications : - Italie, Ch . JANET - novembre 1990

- Royaume-Uni , F. NICOLAS - septembre 1991 - Pays-Bas, Y. DRONNE - Décembre 1991

- Belgique, Y. DRONNE, Y. LE PAPE - Février 1993

En outre, un document plus spécifique cen tré sur les bilans et perspectives d'aliments

composés et de leurs débouchés dans la R.F.A. réunifiée paraîtra en janvier 1993.

(7)

- La station d'économie rurale à l'Institut National Agronomique Paris-Grignon : Bernard ROUX;

- La station d'économie et sociologie du CRA à l'INRA de' Rennes: Yves DRONNE.

- Le laboratoire de recherche sur l'économie des industries agricoles et alimentaires d'Ivry: François NICOLAS.

- Le laboratoire d'économie INRA de Grenoble: Yves LE PAPE et Christian JANET qui a assuré la coordination du programme.

Des élèves ingénieurs et des stagiaires de l'ESIPTA, de l'ISAB, de l'IHEDREA, de l'INA-PG ont été associés à ce travail.

La réalisation de ce document a bénéficié de l'aide :

• de Mademoiselle Mireille SIMON qui a contribué à la rédaction de ce rapport

• de Madame Annie LE SOULAIRE ainsi que de Mesdames Renée BOUREL et Renée HARZOT qui ont assuré la dactylographie et la mise en page,

• de Madame Michelle CHEVALIER et de l'équipe documentaire de Rennes,

• des divers responsables d'organismes danois qui ont accepté de nous

recevoir et de nous communiquer des informations.

(8)

AVANT PROPOS Pages

1 - L'EVOLUTION DES PRODUCTIONS D'ALIMENTS COMPOSES

11. La place du Danemark dans la CEE

12. L'evolution de la production globale d' après les statistiques nationales 4 121 . Les statistiques danoises sur la production d'aliments composes

~

origines et caractéristiques principales 4

122. L'evaluation globale des productions d'aliments composes

et de prémélanges 5

123. L'evolution de la production industrielle d'aliments composes 6 13. L'evolution de la répartition par cheptel utilisateur et de la localisation

des productions industrielles d'aliments composes 8

131. La répartition de la production industrielle d'aliments composes

par type de cheptel utilisateur en 1990 8

132. L'evolution de la production par type de cheptel utilisateur depuis 1970 8 133. L'evolution des parts respectives des différents cheptels utilisateurs 11 1 34. La répartition régionale de la production d'aliments composes 13 14. Les perspectives d' évolution des productions d'aliments composés 13 141. Méthode d'analyse : le problème du commerce extérieur 13

142. Le contexte général des productions animales 14

1421. Les consommations globales de produits animaux 18

1422. Les taux de couverture et les exportations 20

143. Les caractéristiques des marchés pour les principales espèces utilisatrices 22

1431 . Les porcins 22

14311. La production de viande de porc 22

14312. La piace des aliments composés 28

1432. Les bovins 33

14321 . La production laitière 33

14322. La production de viande de gros bovins 36

14323. La place des aliments composés 37

1433. Les volailles 41

14331. La production d'oeufs 41

14332. La production de viande de volaille 43

14333. La place des aliments composés 44

144. L'evolution de la demande globale d'aliments composés 48

(9)

21. L'organisation générale du système de production 53

22. La présentation des firmes leaders 56

221. DLG (Danshn Landbrugs) 56

222. KFK (Korn - OG - Foderstaf Kompagniet) 59

223. Les autres entreprises 60

Ill. LE SYSTEME D'APPROVISIONNEMENT EN

MATIERES PREMIERES POUR L'ALIMENTATION ANIMALE 63 31 . L'évolution des consommations des principaux groupes de matières premières 65 311. Les consommations totales en alimentation animale 66

3111 . La situation globale 66

3112. Les consommations de céréales 71

3113. Les consommations de tourteaux 75

312 . La répartition des utilisations de matières premières

entre aliments composés et éleveurs 75

313. La répartition des utilisations de matières premières par cheptel 77

3131. Les utilisations par cheptel 77

3132. La composition moyenne des aliments pour chaque cheptel 79 314. L'évolution de la consommation des matières premières

par le secteur des aliments composés 82

32. Les bilans d'approvisionnement 85

321. Le contexte général 85

322. Le bilan d'approvisionnement en céréales 87

323. Le bilan d'approvisionnement en tourteaux d' oléagineux 91 324. Le bilan d'approvisionnement en produits de substitution des céréales 91 325. Le bilan d'approvisionnement pour les autres matières premières 92 33. L'organisation du système d'approvisionnement en matières premières 93

331 . Le contexte général 93

332. L'organisation de l'approvisionnement en céréales 93 333. L'organisation de l'approvisionnement en tourteaux 94

334. Les autres matières premières 96

34. Le comportement des grands ensembles de fabrication d'aliments composés

en matières d'approvisionnement 99

341. Les particularités dans les consommations de matières premières 99 342. Facteurs de choix et d'évolution des consommations 100

3421 . Localisation des entreprises et accès aux matières premières 1 00

3422. Les moyens de stockage î 00

3423. L'organisation des achats de matières premières 1 00

3424. La formulation 101

IV. CONCLUSION 103

LISTE DES GRAPHIQUES, TABLEAUX, CARTES ET SCHEMAS 109

BIBLIOGRAPHIE 115

(10)

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(12)

D'ALIMENTS COMPOSES

(13)
(14)

L'objet de ce chapitre est de présenter les caractéristiques et l'importance des diverses productions d'aliments composés au Danemark en re-situant ces chiffres et cette évolution dans le contexte communautaire.

Cette description doit permettre, dans la suite de ce document, de mieux analyser les enjeux en termes d'approvisionnement en matières premières et de mettre en évidence les spécificités du Danemark par rapport aux autres états-membres.

Nous traiterons ces données sur des périodes relativement longues pour tenter d'appréhender les tendances profondes qui caractérisent l'industrie de l'alimentation animale dans ce pays, au-delà des éléments conjoncturels qui caractérisent les dernières années et qui sont, pour une bonne part, liés à la situation globale de son agriculture et de ses débouchés extérieurs, en particulier en produits animaux.

11- La place du Danemark dans la CEE

Selon les statistiques de la FEFAC, ce pays a produit 5, 1 millions de tonnes d'aliments composés en 1991 ce qui représente environ 4,7 % du total de la CEE à 12. Ce tonnage situe le Danemark très loin des trois premiers pays producteurs que sont la France (19 millions de tonnes), la RFA (17, 1 millions sans l'ancienne RDA) et les Pays-Bas (15, 7 millions). Ce pays, qui se place en tonnage légèrement derrière la Belgique (5,5 millions de tonnes), précède seulement le Portugal (3,8 millions), l'Irlande (2,5 millions) et la Grèce (1,7 millions).

Pour ces différents pays, l'évolution de la production au cours des 30 dernières années , a

été la suivante :

(15)

Graphique 1 : L'évolution de la production d'aliments composés par Etat-membre dans la Communauté - 1960-1989

18

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ANNEES

Elaboration INRA à partir de3 3tati3tique3 FEFAC

Fra.no•

P1t.711-Bu RFA

Italie

lC•po.pe RQya,.ume-u.ni

Be4ilque-Lux.

De.nomarlc PortU,ieù Irlande

Grllc•

La courbe relative au Danemark montre que l'évolution de la production dans ce pays est assez similaire à celle que l'on peut observer pour la Belgique ou le Royaume-Uni l _ Dans ces trois pays on observe en effet une nette stagnation du tonnage depuis la fin des années 70.

Cette situation est très différente de ce que l'on peut observer pour la France, l'Italie, les Pays-Bas ou la RFA. Dans tous ces cas, l'augmentation du tonnage s'est poursuivie au moins jusqu'au milieu des années 80. Elle a ensuite été suivie d'une nouve lle progress:c n peur la France et l'Italie et au contraire d'un net recul (lié en partie à l'effet des quotas laitiers) pour la RFA et les Pays-Bas.

Si l'en prend comme référence la production des 9 premiers membres de la CE:=, c'est-à- dire que sont exclus la Grèce, l'Espagne et le Portugal, on constate que la part de marché du Danemark qui était de 5,4 % en 1970 est de 5,8 % en 1991. Ainsi, malgré certaines fluctuations annuelles, la production danoise s'est développée à peu près au même rythme.

au cours des vingt dernières années, que celle des autres pays de la CEE. Cependant, comme nous le préciserons par la suite, le fait qu'une grande part de la production de ce pays soit constituée d'aliments complémentaires destinés à être mélangés sur place par les éleveurs avec leurs céréales, alors que dans les autres pays il s'agit surtout d'aliments composés complets, rend les comparaisons internationales plus difficiles .

1

Pour es pays, /ss statistiquss FEFAC doivent être interprétées avec attention : cf "L 1ndustrie des aliments composés au Royaume-Uni. INRA. F.Nico/as, septembre 1991

(16)

Graphique 2 : L'évolution de la production d'aliments composés, au Danemark, dans la CEE à 9, et part du Danemark dans le total

100 ~ - - - . 7 Danemark CE::: 9

- 6,5 Part du Danemark 80 ~

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Elaboration INRA

à

partir des statistiques FEFAC

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- 5,5 0

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4,5

Entre 1970 et 1990, la place du Danemark a évolué dans une fourchette assez étroite qui va de 4, 7 % en 1973 à 6, 7 % en 1980. Il n'apparait aucune tendance de longue période.

On peut cependant distinguer deux phases où la croissance du Danemark a été plus rapide

que celle du reste de la CEE (1973-1980 et 1984-1987) et, au contraire, deux phases où

elle a été plus lente (1970-1973 et 1988-1990). Ces modifications s'expliquer ,t

principalement, comme nous le verrons par la suite, par le rythme de croissance des

fabrications des aliments pour porcs et pour bovins.

(17)

12. L'évolution de la production globale d'après les statistiques nationales 121. Les statistiques danoises sur la production d'aliments composés :

origines et caractéristiques principales

Les chiffres relatifs aux productions industrielles d'aliments composés sont publiés par l'Institut de Statistiques Danois (Danmark Statistik) et correspondent aux tonnages fabriqués par une soixantaine de sociétés (telles que DLG, KFK et Superfos, etc ... ) qui sont recensées en tant que "producteurs" par cet organisme. Ils émanent en fa it de l'organisation professionnelle DAKOFO - BORSEN DK 1217 - Copenhague. Ces statistiques n'incluent donc ni l'activité de "home-mixing" qui est le mélange à la ferme d'aliments composés complémentaires industriels et de céréales locales, ni celle de fabrication d'aliments composés fermiers à partir de prémix et de tourteaux achetés ainsi que de céréales autoconsommées ou achetées.

Ce sont les chiffres de Danmark Statistik qui sont régulièrement repris par la FEFAC dans ses publications.

Depuis 1970, la nomenclature utilisée par Danmark Statistik pour les différentes catégories de produits est la suivante :

- les aliments pour bovins :

. aliments complets à basse teneur en protéine contenant des céréales, dont aliments pour veaux

. aliments complémentaires à haute teneur en protéine contenant des tourteaux dont aliments pour veaux

- les aliments pour porcins :

. aliments complémentaires (ou concentrés) pour porcs à l'engraissement . aliments complémentaires (ou concentrés) pour truies

. aliments complets pour porcs à l'engraissement . aliments complets pour truies

. aliments pour porcelets - les aliments pour volailles :

. aliments complets pour pondeuses . autres aliments pour pondeuses

. aliments pour jeunes volailles non destinées à l'abattage . aliments pour poulets de chair destinés à l'abattage

. aliments pour autres volailles (dindes, canards, pintades, etc .. ).

- les aliments pour autres animaux : . composés minéraux

. aliments divers destinés aux animaux à fourrure (visons, etc .. ), aux chevaux, lapin s etc ...

Cette nomenclature qui est assez différente de celle existant dans d'autres pays

(notamment en France et aux Pays-Bas), présente l'intérêt de distinguer assez clairement

ce qui correspond à des aliments "complémentaires". Par contre elle ne permet pas de

connaître la répartition précise entre aliments destinés aux vaches laitières et aliments

destinés aux autres bovins (hors veaux), ni celle entre aliments destinés aux volailles de

chair et aliments destinés aux pondeuses.

(18)

122. L'évaluation globale des productions d'aliments composés et de prémélanges

Les productions animales sont, de façon générale, très intensives au Danemark. Le recours aux aliments composés est donc extrêmement fréquent mais il s'agit selon les cas d'aliments complets et complémentaires fournis par l'industrie· ou d'aliments composés fa briqués sur l'exploitation.

Les estimations publiées par Danmark Statistik, permettent de situer la place des aliments composés fabriqués par l'industrie dans l'ensemble des matières premières concentrées utilisées en alimentation animale.

Schéma 1. La place des aliments composés industriels dans les matières premières utilisées en alimentation animale - 1989-1990

lll"4)0rtations de produits Production locale de

concentrés produits concentrés

2921 <E> 5983 (E)

1

1

Utilisations intérieures de produits concentrés

8 904 (1:)

10 226 (0)

1

1

Production d'aliments Utilisations directes de

c~sés produits concentrés

4 682 (Q) 5 544 (Q)

1 1

13 928 CE)

Utilisations totales de matières premières en alimentation animale

1

5 024

CE)

fourrages

Source : Calcul3 à partir de3 ch1ffre3 de Danmark Stati3tik

U:ucé : E2 Energ1e : m1ll1on3 d'un1Cé3 fourragère3, Q=quant1Cé3 1!Ullier3 de conne3

(19)

Dans ce schéma, compte tenu des données disponibles, certains chiffres sont ·exprimés en tonnage et d'autres en énergie nette (Unité Fourragère). Ils ne sont donc pas tous directement comparables, cependant, le kilo d'orge correspondant à 1 UF et la plupart des produits concentrés ayant des teneurs approchées (en général dans la fourchette 0,7 à 1,2 UF par kg}, on peut dans une certaine mesure, pour des quantités globales où les écarts se compensent en partie, approximer ces deux séries de chiffres.

Avec cette hypothèse il apparait que les produits concentrés (qui sont importés pour environ un tiers et produits localement pour les deux-tiers) représentent environ 64 % des ressources fourragères utilisées en alimentation animale. Les aliments composés industriels représentent à eux seuls environ 34 %. A ce stade de l'étude, il est imposs ible de préciser sous quelle forme sont employés les 5,5 millions de tonnes de produits concentrés directement utilisés par les éleveurs. Aucune statistique précise n'étant disponible pour 1989/90, ce point sera examiné par la suite, en utilisant des chiffres plus anciens de Oanmark Statistik et dans le cadre d'analyses plus détaillées par espèce animale (porcs, bovins, volailles).

123. L'évolution de la production industrielle d'aliments composés

En utilisant les chiffres publiés par Oanmark Statistik et repris par la FEFAC, on peut étudier l'évolution de la production d'aliments composés au cours des 20 dernières années.

Tableau 1 : L'évolution de la production globale d'aliments composés au Danemark

1970 1975 1980 1985 1986

tonnage 2600 2707 4842 4326 4535

indice 100 104 186 166 174

Source : FEFAC d'après Darunark Statistik Unité : milliers de tonnes et indices

1987 1988 1989 1990 4778 4863 4679 4705

184 187 180 181

Ce tableau ainsi que le graphique 3 montrent qu'après une croissance extrêmement rap ide

de la production entre 1975 et 1980 (+ 80 %}, les tonnages ont ensuite eu tendance à

stagner. De façon plus précise, au cours des dix dernières années, une certaine baisse a

eu lieu entre 1980 et 1984 (- 13 %}, suivie d'une sensible reprise(+ 12 %). Cependant, en

1990, le niveau de la production est légèrement inférieur à celui réalisé en 1980 ( 4. 7

millions de tonnes contre 4,84 millions) mais les chiffres provisoires de 1991 annoncent un

nouveau record situé à 5, 1 millions de tonnes.

(20)

Graphique 3 : L'évolution de la production globale d'aliments composés au Danemark

(./) Q)

C

4

... §3

Q)

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(./)

§2

70 72 74 76 78 80 82

Elaboration INRA à partir des chiffres de Dar.mark Statistik

84 86 88 90

Le rythme de la croissance globale de la production résulte en fait de celui des différents

types d'aliments composés.

(21)

13. L'évolution de la répartition par cheptel utilisateur et de la localisation des productions industrielles d'aliments composés

131. La répartition de la production industrielle d'aliments composés par type de cheptel utilisateur en 1990

En 1990, près de 53 % de la production d'aliments composés correspondait à des aliments pour porcs. Ce taux est, après celui de la Belgique (55 %), le plus élevé de la CEE. Il se situe en particulier devant celui des Pays-Bas (46 %) et de la France (32 %). En fait, dans le cas du Danemark, cet indicateur sous-estime l'importance du secteur porcin po ur l'industrie des aliments composés puisqu'en retenant l'hypothèse très simplificatrice selon laquelle une tonne d'aliments complémentaires est mélangée à 4 tonnes de céréales pour constituer 5 tonnes d'aliments complets, on arrive à une quantité d'aliments "reconstitués"

pour porcs égale à 4,97 millions de tonnes (+ 2,48 million par rapport aux chiffres officiels) qui représente en fait 69 % du total des aliments composés, exprimé en poids reconstitué (7, 19 millions de tonnes).

Les aliments pour bovins arrivent en seconde position avec 33 % du total (exprimé en poids tel quel), ce qui est assez proche de la moyenne communautaire. On est à la fois éloigné de la spécialisation qui règne dans un pays comme l'Irlande (60 % du total) et dans une beaucoup plus faible mesure en Allemagne (42 %) et de la part très faible qui caractérise la France (25 %) et encore plus l'Espagne (19 %).

Avec seulement 11 %, la part des aliments volailles est de loin la plus faible de tous les pays de la CEE. Elle représente moins du tiers de ce que l'on trouve en France, en Italie ou en Espagne. Ainsi, si le Danemark dispose de positions très fortes (à la fois sur son marché intérieur et à l'exportation) pour les produits issus des filières porcines et bovines, ce n'est pas le cas pour la filière des volailles.

132. L'évolution de la production par type de cheptel utilisateur depuis 1970

Les tonnages fabriqués par le secteur industriel des aliments composés ont évo lué de la façon suiv ante :

Tableau 2: L'évolution de la production d'aliments composés par cheptel utilisate ur

porcs volaille bovins autres total pourcentage de variation par

raooort à l'année précédente

1970 1210 570 740 80 2600

1971 1240 560 690 60 2550

.

1, 9 ,:

1972 1170 600 850 120 2740 + 7, 5 ,:

1973 1175 607 857 66 2705 . 1, 2 X

1974 1056 595 962 98 2707

..

1975 1105 549 114 7 75 2876 + 6,2 Z

1976 1198 564 1594 81 3437 + 19,5 ,:

1977 1385 549 1669 87 3690 + 7, 4 ,:

1978 1688 552 1951 26 4217 + 14,3 ,:

1979 1945 573 2127 105 4750 + 12,6 X

1980 2106 546 2088 102 4842 + 1 '9 ,:

1981 2102 543 2005 103 4753 . 1 '8 ,:

1982 1981 567 1957 .104 4609 . 3,0,:

1983 1900 522 1988 118 4528 . 1, 8 ,:

1984 1826 520 1753 116 4215 . 6,9,:

1985 1955 522 1720 129 4326 + 2,6,:

1986 2097 509 1788 141 4535 + 4,8,:

1987 2300 501 1832 145 4TT8 + 5, 4 ,:

1988 2425 502 1797 139 4863 + 1,8 ,:

1989 2401 521 1620 137 4679

.

3,8,:

1990 2493 520 1555 137 4705 + 0 6 ,:

Unite m~lliers de tonnes et pourcentage Source Danmark Statistik.

(22)

Ce tableau montre que, à l'exception de quelques années de très forte croissance comme 1976, 1978 et 1979, les pourcentages de variations du tonnage total d'une année sur l'autre ont été en général assez modérés. On est dans l'ensemble assez loin de la très forte expan sion qui avait été connue au Danemark comme dans la plupart des autr.es pays de la CEE entre 1960 et 1970. Cependant, l'ampleur des variations diverge selon les cheptels utilisateurs.

Ainsi, les aliments pour bovins ont connu une croissance explosive entre 1970 et 1979 avec un tonnage qui est passé de 7 40 000 tonnes à 2, 13 millions de tonnes, soit une multiplication par 2,9. Cette évolution est essentiellement due à l'augmentation de la production laitière et à l'intensification des modes d'alimentation. Par la suite le tonnage a constamment diminué (malgré une reprise passagère en 1986 et 1987) pour revenir à 1, Sô millions de tonnes en 1990, ce qui correspond à une baisse de 27 % par rapport au maximum enregistré en 1979. Cette seconde phase s'explique par une saturation du marché potentiel des aliments composés, par un ralentissement de l'augmentation de la production de lait, suivie d'une chute importante. Ainsi, la crise de la production d'aliments composés pour bovins, bien qu'accélérée par la mise en place des quotas laitiers a précédé cette mesure.

Pour les aliments porcins, même si la tendance générale est très nettement à la hausse ( + 106 % entre 1970 et 1990), il y a cependant eu une succession de périodes de forte croissance et de régression. Les deux grandes phases de progression se situent d'une part entre 197 4 et 1980 (+ 99 %) et d'autre part entre 1984 et 1990 (+ 37 %). Dans la mesure où , dès 1970, le recours aux aliments composés était déjà généralisé, la croissance des tonnages peut essentiellement être attribuée à l'augmentation du cheptel porcin et de la production de viande. Les deux phases de baisse de la production d'aliments composés (1970-1974 d'une part avec - 13 % et 1980-1984 d'autre part avec - 13 % également), d'ampleur beaucoup plus faible que celles de croissance , s'expliquent également par l'évolution du cheptel.

Concernant les volailles, le léger développement de la production d'aliments composés de

1972 à 197 4 a précédé une baisse régulière, particulièrement forte entre 1982 et 1983

(-8 %). Cependant, de légères reprises s'étaient amorcées en 1979 et 1982 puisque le

niveau de production avoisinant l'indice 100 (base 1970). Depuis 1983, la production s'est

stabilisée autour de 500/520 000 tonnes et représente 90 % de celle de 1970.

(23)

Graphique 4 : L'évolution de la production d'aliments composés par cheptel utilisateur (tonnage)

6.---,

5

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0

1-.c ... ....,....-'--':...,.---"---'--..:,...-___.;..~-"--;...;...-:---'-T-'---'-r-"--''----'--r----.---1

70 72 74 76 78 80 82 84 86 88

Elaboration

INRA

à partir des chiffres de Darunark Statistik.

Graphique 5 : L'évolution de la production d'aliments composés par cheptel utilisateur (indice)

90

El

~

~

~

300 , - - - -- -- - - ----,

250

Cl) 200 - 0

v

C

150

100

70

/

...

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.. ·:--- --· :..- =- < _,

72

74

76

I I

I I I

78

/

----

80 82

···

'

/

' -

...

________ ...

84 86 88

Elaboration INRA~ partir des chiffres de Danmark Statistik.

90

Autres Bovins Volailles Porcs

P~rcs

Scw-:s

ÏCtal

(24)

133. L'évolution des parts respectives des différents cheptels utilisateurs Les évolutions de tonnages, très différentes selon les types d'aliments, se sont traduites par de fortes modifications dans la répartition de la production totale.

Q.)

Ol ro

....

C Q.)

ü

....

::J 0

Cl.

Graphique 6 : L'évolution de la part des diverses catégories d'aliments composés dans le total national

60 ~ - - - , Porcs Volailles

50 Bovins

...

Autres

40

···

.. ···

30

20

',

--··

10

- ... - ..

--✓✓',---·

0 l . . . - - - ~ - - - , . - - - - . - - - . . - - - , - - - - , - - - - , - - - . - - . - - - ~ : - - '

70 72

74

76 78 80 82 84 86 88 90

Elaboration INRA à partir des chiffres de Danmark Statistik.

Ce graphique fait apparaitre des comportements très différents pour les aliments volailles, porcs et bovins.

Pour les premiers, le pourcentage qui était d'environ 22 % en 1970 est resté pratiquement stable jusqu'en 197 4, puis a amorcé une lente descente pour venir tendre asymptotiquement vers la barre des 10 %.

Pour les aliments porcs on enregistre deux grandes périodes :

- de 1970 à 1976, la part de ces produits régresse de 47 % à 35 %. En effet, au cours de ces 6 années, alors que la production d'aliments porcs stagne ou régresse même légèrement, celle d'aliments pour bovins est en pleine phase d'expansion (+ 115 %).

- à partir de 1976, la part des aliments pour porcs (à l'exception de l'année 1984) ne cesse

d'augmenter pour atteindre près de 53 % en 1990, soit un taux supérieur de 6 points à celui

(25)

de 1970. Cette très forte poussée relative des aliments porcins, s'explique en partie par l'accroissement des tonnages de ce produit et en partie par la chute de la production des alim ents pour bovins à partir de 1980.

Pour les aliments bovins, l'évolution est pratiquement symétrique. La période 1970-1976 est caractéristique d'une première phase où ce secteur assure l'essentiel de la croissance de la production totale d'aliments composés. La seconde correspond en fait à un recul à la fois relatif et absolu de ce type d'aliment. La croissance du tonnage, jusqu'en 1979, bien qu 'inférieure à celle des aliments pour porcs, se transforme en diminution au cours des 10 dernières années. Or, les aliments porcins continuent à augmenter sur cette période, ce qui accélère le recul relatif des aliments bovins.

La catégorie des "aliments autres" (pour animaux à fourrure, chevaux, lapins, etc .. ) représente un faible tonnage (137 000 tonnes en 1990) et seulement 3 % de la production totale d'aliments composés. Cette part de marché a fluctué d'une année sur l'autre mais est restée voisine de ce chiffre sans qu'apparaisse de véritable tendance. On peut donc dire que le développement de ces produits s'est effectué au même rythme que celui de l'ensemble de l'industrie.

Les évolutions précédentes peuvent être résumées dans le tableau suivant :

Tableau 3 : Les variations annuelles moyennes de la production des différents types d'aliments composés

porcs volailles bovins autres total 1970-1980 + 89,6 · 2,4 + 134,8 + 2,2 + 224 1 2 1980-1990 + 38 7 - 2,6 - 53,3 + 3,5

-

13 7 1970-1990 + 64 2 · 2 5 + 40 8 + 2 9 + 105 3

Unité milliers de tonnes

Source calculs à partir des chiffres de Danmark Statistik.

Bien que le choix de l'année intermédiaire 1980 soit assez arbitraire, le tableau précédent fait bien apparaître la rupture de tendance entre la décennie 70 et la décennie 80.

Durant la première décennie, 60 % de l'augmentation totale de la production d'aliments composés (224 000 tonnes en moyenne par an) émanait de la croissance du secteur bovin et 40 % de celle des aliments porcins . La diminution des aliments pour volailles était , qua nt à elle, compensée par l'accroissement de la production d'aliments pour les "autres animaux".

Durant la seconde décennie, la production totale s'inscrit en baisse moyenne annuelle de près de 14000 tonnes. Ce résultat est la conséquence d'une diminution du tonnage des aliments bovins (- 53000 tonnes par an) nettement plus importante que la progression des aliments pour porcs (+ 39000 tonnes). A nouveau, le recul des aliments pour volailles est à peu près compensé par la progression des aliments "autres".

En 1991, d'après les chiffres provisoires, les différents tonnages sont en hausse par rapport

à 1990. Il conviendra cependant d'examiner plus en détail les perspectives de production et

de consommation de ces différents types d'aliments composés.

(26)

134. La répartition régionale de la production d'aliments composés

Les statistiques publiées ne fournissent aucune information sur la répartition régionale de la production. Cet aspect sera abordé à travers l'analyse de l'activité des deux grands groupes producteurs d'aliments composés : DLG et KFK. En première analyse, il ne semble pas que la localisation à l'intérieur du pays soit un facteur qui ait une influence notable sur le mode d'approvisionnement en matières premières ou sur la composition des différentes formu les.

La carte 1 montre en effet que la plupart des usines sont situées à la périphérie du pays , dans de petit sites portuaires. Ce · type d'implantation leur permet à la fois de s'approvisionner en produits d'importation (en particulier en tourteaux) à partir de Rotterdam ou des pays producteurs et de vendre leurs aliments composés aux élevages situés à l'intérieur du pays qui, dans de nombreux cas, disposent de leurs propres céréales.

14. Les perspectives d'évolution des productions d'aliments composés 141. Méthode d'analyse: le problème du commerce extérieur

Dans ce chapitre, les perspectives d'évolution des productions industrielles d'aliments composés seront examinées en étudiant les deux paramètres suivants :

- l'évolution des différentes productions animales, leur localisation et la nature des produits obtenus,

- les utilisations unitaires d'aliments composés.

Une approche plus classique aurait consisté à examiner les deux paramètres suivants : l'évolution du marché théorique (qui est la quantité maximum d'aliments composés qui serait consommée si tous les animaux étaient nourris de façon rationnelle et intensive) et l'évolution du taux de pénétration qui est le ratio entre la consommation réelle d'aliments composés et le marché théorique. En fait, le premier paramètre s'avère très difficile à calcu ler compte tenu du grand nombre de coefficients techniques dont il faudrait connaitre l'évolution tout au long de la période (indices de consommation des porcs, des porcelets et des truies, nombre de porcelets par truie, poids à l'abattage, etc ... ). Le paramètre de consommation unitaire est quant à lui beaucoup plus facile à calculer puisqu'il suffit de connaitre la consommation totale d'aliments composés pour une espèce donnée et la production de cette catégorie (lait, oeufs, viande). Il est par contre évident que l'évolution de ce paramètre est la résultante d'un très grand nombre de facteurs jouant parfois en sens inverse : augmentation du taux de pénétration, diminution de l'indice de consommation , augmentation de la prolificité des truies , etc... L'extrapolation des tendances récentes constitue cependant un indicateur pour l'avenir.

Pour appliquer cette méthode, il est nécessaire de connaitre pour les différentes années les consommations intérieures d'aliments composés pour les diverses espèces an imales. En fa it, ces chiffres n'étant pas connus directement - par enquête par exemple - il est important d'évaluer le biais que l'on commet en négligeant le commerce extérieur et en assimilant donc les productions et les consommations pour chaque type d'aliment.

Dans ses annuaires, Danmark Statistik ne fournit pas de chiffres sur le commerce extérieur

du Danemark en aliments composés. Ces données peuvent être élaborées à partir des

annuaires statistiques de COMEXT. En 1990, pour les principales nomenclatures, on trouve

les ch iffres suivants :

(27)

Tableau 4 : Le commerce extérieur des aliments composés pour animaux en 1990

Importations

aliments pour chiens et chats aliments cour autres animaux Total

Unité : milliers de tonnes Source : COMEXT.

44,2 25,5 69,7

Exoortations Solde

25,0

.

19,2

52 2 + 26 7

77 2 7 5

Le commerce extérieur s'effectue, pour des tonnages à peu près équivalents, sous forme d'aliments composés pour chiens et chats et sous fo'rme d'aliments composés pour autres animaux (porcs, volailles, bovins.etc ... ). Dans le premier cas, le solde est négatif (environ 19000 tonnes) et l'essentiel des échanges dans les deux sens s'effectue avec les autres pays de la CEE (principalement l'Allemagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni). Pour les autres aliments, le solde est au contraire excédentaire (environ + 27000 tonnes). L'essentiel des exportations est destiné à la Norvège, à la Suède et aux lies Féroé, alors que les importations proviennent surtout des Pays-Bas et d'Allemagne.

Si l'on rapporte ce solde du commerce extérieur (hors aliments pour chiens et chats) à la production intérieure d'aliments composés industriels (4,7 millions de tonnes) , on arrive à un pourcentage de seulement 0,6 %. On peut donc, avec une erreur très faible, assimiler production intérieure et consommation aussi bien pour l'ensemble des aliments composés que pour chacune des trois grandes catégories (porcs, bovins et volailles).

Cette conclusion est valable non seulement pour l'année 1990, mais aussi pour les vingt dernières années. En effet, tout au long de cette période les échanges extérieurs du Danemark en aliments composés sont restés très faibles.

142. Le contexte général des productions animales

L'agriculture danoise n'occupe qu'environ 6 % de la population de ce pays, mais elle produit des quantités de produits alimentaires trois fois supérieures aux besoins de l'ensemble de la population (5, 1 millions d'habitants en 1990). Ainsi 65 à 70 % de la production agrico le est destiné à l'exportation et les exportations agricoles représentent environ 30 % des exportations totales du Danemark. Ces chiffres témoignent d'une efficacité élevée de l' agriculture danoise.

La superficie totale du Danemark est de 4,3 millions d'hectares (contre par exemple 55 pour la France). Sur ce total, la surface agricole représente 65 % et les forêts, jardins et surfaces construites 35 %. Au cours des trente dernières années, la surface agricole a diminué de près de 300 000 hectares pour revenir en 1990 à 2, 79 millions d'hectares.

Depuis le début des années 50, le nombre d'exploitations agricoles a considérablement diminué. Ce phénomène s'est poursuivi entre 1970 et 1990 puisque leur nombre est passé de 149 000 à 79 000 exploitations soit une diminution moyenne annuelle de 3 500 unités.

Ce sont les exploitations de moins de 10 hectares qui ont été les plus touchées avec une baisse de 51 000 à seulement 12 500 unités. Au contraire, le nombre d'exploitations de plus de 50 hectares a été multiplié par deux, il est actuellement de 16 000 (20 % du nombre total) et ces exploitations occupent 1,4 millions d'hectares soit 52 % de la surface totale. La superficie moyenne des exploitations est de 32 hectares ce qui situe le Danemark au 2ème rang de la CEE derrière le Royaume-Uni (64 ha) et légèrement devant la France (28 ha).

De façon générale, selon le Conseil de !'Agriculture du Danemark, les principales

caractéristiques de cette agriculture sont les suivantes :

(28)

Jusqu'aux années 1960, le Danemark a été caractérisé par une agriculture relativement polyvalente. La plupart des exploitations agricoles avaient à la fois une production de fourrages grossiers et de céréales, et par ailleurs un cheptel comportant aussi bien des vaches laitières que des porcs et des volailles. Il y avait cependant certaines différences su ivant la taille des exploitations et suivant les régions. Les petites exploitations utilisaient leur main d'oeuvre en s'adonnant à une production animale importante, basée partiellement sur l'achat des matières fourragères. Les grandes propriétés se consacraient davantage aux récoltes commercialisables. Pour des raisons historiques ou géologiques, les productions de betteraves sucrières, de semences diverses, de pommes de terre et de bovins pour l'embouche étaient concentrées dans certaines régions du pays.

Depuis un certain nombre d'années, il y a eu une tendance très nette vers la simplification et la spécialisation, aussi bien sur le plan régional qu'au niveau des exploitations.

En ce qui concerne la répartition régionale des productions, on constate notamment un transfert du cheptel bovin et par conséquent de la production laitière de l'Est vers l'Ouest du pays. La partie occidentale du Jutland a ainsi vu augmenter son effectif de vaches laitières de 50 % environ en 1960 à 70 % de l'effectif total en 1984. A la même cadence, les superficies consacrées aux céréales et aux récoltes destinées à la commercialisation ont augmenté considérablement dans la partie orientale du pays . Par contre, la production porcine est toujours répartie assez uniformément sur l'ensemble du territoire.

En 1968, 75 % des exploitations avaient à la fois des bovins et des porcs ; ce taux n'était plus que de 33 % en 1980 et il est descendu à 18 % en 1990. Au contraire, le pourcentage des exploitations n'ayant que des bovins (et pas de porcs) est passé de 5 % à 28 % au cours des 22 dernières années alors que celui des exploitations avec des porcs (mais pas de bovins) est passé de 17 % à 20 %. On observe donc un net phénomène de spécialisation pour les exploitations pratiquant l'élevage. Ce phénomène apparaît également pour les exploitations pratiquant les productions végétales puisque seules 1 O % n'avaient ni porcs ni bovins en 1968 alors que ce taux est de 35% en 1990.

En fait, ce schéma a besoin d'être nuancé. Certains agriculteurs se sont spécia lisés dans la production de porcelets ou de porcs de boucherie, d'autres dans la production laiti ère ou l'engraissement du bétail. La production la plus spécialisée est l'aviculture, étant donné que la production commerciale de poulets de chair et d'oeufs de consommation est concentrée sur quelques centaines d'exploitations et celle d'oeufs à couver et de poules pour la ponte sur un nombre d'exploitations encore plus restreint.

Rappelons quelques-unes des formes d'exploitation caractéristiques . Comme il a été dit, 25 % des exploitations n'ont pas de cheptel. Ces exploitations consacrées un iqueme nt à la prod uction végétale utilisent en général 65 à 75 % de leurs superficies à la culture de céré ales. le reste étant par exemple consacré à la culture de semences de graminées, de

co lza , de betteraves sucrières, de pois fourragers ou à des cultures horticoles spéciales .

Notamm ent sur les bonnes terres de la partie orientale du pays, on trouve un nombre important d'exploitations associant les productions de céréales et de porcins. Elles sont consacrées à la culture de céréales et éventuellement de certaines plantes industrielles, et ell es ont en outre une importante production porcine, basée principalement sur l'engraissement à partir de céréales provenant de la ferme, complétées par des fourrages protéiques achetés.

De même, on trouve dans la partie occidentale du pays beaucoup d'explo itations

consacrées principalement à la culture de fourrages grossiers et à l'élevage, l'accent étant

mis sur la production laitière. Ce mode d'exploitation est fréquent sur les terres légères,

associées souvent à des prairies naturelles et comportant des possibilités d'irrigation.

(29)

L'évolution vers un nombre plus limité de troupeaux, comprenant par ailleurs plus de têtes, est mise en lumière par le fait que, depuis 1970, le nombre de troupeaux de vaches est passé de 97 000 à 32 000, tandis que le nombre de vaches par exploitation a augmenté de 12 à 26. Le nombre des troupeaux de porcs est tombé de 120 000 à 30 000, tandis que le nombre de porcs par troupeau a augmenté, quant à lui, de 70 à environ 318.

Pour les dernières campagnes la valeur des ventes de l'agriculture est évaluée de la façon suivante:

Tableau 5: L'évolution entre 1980/81 et 1989/90 des ventes, dépenses et des revenus de l'agriculture

1980/81 1989/90

Valeur des ventes 36,2 55,6

. Produits végétaux dont : 9,8 18, 1

céréales 5,2 7,7

protéagineux

-

0,9

plantes industrielles 0,5 2,4

betteraves à sucre 0,8 1,2

divers 3,3 5,9

. Produits animaux dont : 26,4 37,5

lait 8,8 13,2

porcs 10,8 16,3

bovins 4,6 5,0

volailles 0,7 1, 0

oeufs 0,5 0,6

animaux à fourrure 0,9 1,3

autres 0 1 0, 1

Variations de stocks · 0 2 + 0,3

Dépenses de l'agriculture dont : 21, 1 27,3

alimentation animale 11, 8 12,8

· achats directs · 3,5 3,5

· aliments composés 8,3 9,3

autres (engrais, semences, 9,3 14,5

énergie etc •.. )

taxes et subventions · 0 3 - 0 7

Revenus de l'agriculture 14 6 27 9

Source : Danmark Statistik

Unité : milliards de couronnes danoises.

En 1989/90, plus des deux tiers de la valeur des ventes de l'agriculture correspondent à des produits animaux et moins du tiers à des produits végétaux. Le poids du secteur anima l (et notamment des secteurs porcs et lait) est tout à fait caractéristique de l'agriculture danoise. Il a cependant eu tendance à diminuer légèrement au cours des dix dernières années (sa part était de 73 % en 1980/81).

Cette évolution s'explique par une progression extrêmement rapide de la valeur des ventes

de certains produits végétaux, en particulier des graines de colza (qui constituent l'essentiel

des plantes industrielles) et des protéagineux (en particulier le pois), mais aussi dans une

certaine mesure des céréales (+ 4,8 %) et de la betterave à sucre (+ 50 %). L'ensemble des

ventes des autres produits végétaux, notamment les semences, les légumes et les produits

horticoles connaissent aussi une nette progression (+ 79 %). Avec 42 % en valeur, la

progression des produits animaux a été plus modérée que celle des produits végétaux

(+ 85 %). La viande de porc représente nettement la première activité avec une part de

marché de 43 % en 1989/90 contre 41 % en 1980/81. Le secteur laitier vient en seconde

position avec 35 % du total en 1989/90 et une progression de 50 % par rapport à 1980/81 .

On doit par ailleurs souligner l'importance du secteur des animaux à fourrure qui, en

1980/81 comme en 1989/90, représente une valeur nettement supérieure à celle du secteur

poulets de chair.

(30)

En ce qui concerne les dépenses de l'agriculture, on doit souligner l'importance du poste

"alimentation animale" (47 % en 1989/90) et sa très faible augmentation par rapport à 1980/81 (+ 8 %) grâce à une évolution favorable du prix des matières premières locales et importées. Dans cette rubrique "alimentation animale", les aliments composés indu striels (en hausse de 12 % par rapport à 1980/81) représentent près des trois quarts de la dépense totale. Il existe cependant des achats importants de céréales, de tourteaux et d'autres sous produits d'IAA qui sont effectués directement par les éleveurs (3,5 milliards de couronnes en 1989/ 90).

L'agriculture danoise est, dans une très large mesure, orientée vers l'exportation. Depuis les débuts de l'agriculture au Danemark, les produits agricoles ont été exportés, mais les types de produits et la quantité ont varié considérablement en fonction de facteurs aussi bien économiques que politiques . L'exportation intensive de produits animaux qu i caractérise l'exportation danoise de produits agricoles a commencé vers la fin du siècle dernier. A cette époque, l'évolution du mouvement coopératif, l'apparition de machines de laiteries et d'abattoirs ainsi que l'industrialisation, notamment en Angleterre et en Allemagne, ont créé les bases techniques et économiques d'une industrie de transformation.

C'est en effet sur ces bases qu'une production animale destinée à la transformation a été développée au cours du premier tiers ce ce siècle ; il s'agissait principalement de produits en vrac tels que le beurre en baril et le bacon en demi-carcasses, le bétail vivant et les porcs, exportés notamment vers les marchés allemand et anglais. La dépression mondiale du début des années 1930 a eu pour résultat des restrictions et des limitations de l'importation des produits agricoles dans un grand nombre de pays, mettant fin ainsi à l'expansion de l'exportation agricole.

La deuxième guerre mondiale et les premières années de l'après-guerre créèrent une époque caractérisée par un manque de produits alimentaires tel que la demande fut à peu près illimitée.

Au début des années 1950, la production agricole européenne avait de nouveau augmenté à tel point que de nombreux pays réintroduisirent des restrictions politico-commercia les à l'égard des importations de produits agricoles, créant ainsi des difficultés pour les pays exportateurs.

La libération du commerce des produits industriels réalisée dans les années 50 et au début

des années 60 sous les auspices de l'OCDE n'eut qu'une incidence limitée sur l'exportation des produits alimentaires ; par contre, la création de la Communauté Economique Européenne et des règlements agricoles communautaires entraînèrent des difficultés po ur l'exportation agricole danoise, jusqu'à l'entrée de ce pays dans la CEE.

Depuis son adhésion, le Danemark a considérablement développé ses exportations aussi bien vers les autres membres de la Communauté que vers les pays tiers (grâce en grande partie aux aides du FEOGA). C'est actuellement un des pays de la CEE qui dépend le plus des marchés extra-communautaires pour l'écoulement de sa production agrico le.

L'exportation de produits agricoles porte essentiellement sur la production animale, 80 % des exportations sont constitués par des produits animaux provenant avant tout de l'élevage bovin et porcin.

Depuis un certain nombre d'années, la part de l'exportation dans la production totale s'est

élevée à environ les deux tiers, avec cependant de grandes variations d'un secteur à

l'autre. Le commerce extérieur a été le plus important pour la viande porcine , le moins

important pour les céréales et les pommes de terre.

(31)

L'évolution des structures de l'agriculture et des entreprises agricoles, les modifications survenues dans les échanges commerciaux et dans les habitudes des consommateurs ont amené une évolution constante dans la composition et le degré de transformation de la production agricole danoise, évolution qui se reflète dans la composition de l'exportation des produits agricoles . On peut ainsi distinguer quatre grandes catégories de marchandises :

. Les produits non transformés

Ceux-ci regroupent essentiellement les moyens de production, les animaux reproducteurs , les semences, graines et plants, et dans une moindre mesure, les animaux destinés à être abattus dans d'autres pays. Cette catégorie de marchandises constitue entre 10 et 15 % de l'exportation danoise .

. Les marchandises vendues en vrac

Celles-ci comprennent la viande en carcasses et demi-carcasses, le fromage, le beurre en emballage de gros, les conserves de lait et de viande en emballages de gros ; ces marchandises sont vendues comme des matières premières ou semi-finies aux industries et aux entreprises de transformation d'un grand nombre de pays partout dans le monde. La part de cette catégorie dans l'exportation totale du Danemark a augmenté depuis 1972 .

. Les marchandises vendues sous marque d'origine

Cette catégorie comprend les produits vendus en tant que produits danois et qui sont dans une large mesure conditionnés de façon à permettre aux consommateurs de les identifier comme tels ; il s'agit du bacon, des découpes de viandes au détail, des volailles, du beurre et du fromage en emballage de détail, des fruits et légumes ainsi que des conserves de lait ou de viande en emballage de détail.

. Les produits industriels

Selon la terminologie danoise, un grand nombre de produits est classé dans cette catégorie, même s'ils proviennent initialement de produits agricoles et sont classés dans la plupart des autres pays parmi les prociuits agricoles et alimentaires. A titre d'exemple on pourrait mentionner les produits céréaliers transformés comme les biscuits, le sucre, les produits de confiserie et les boissons de toute nature.

L'exportation de ces produits et des produits agro-industriels augmente considérablement et constitue une part croissante de l'exportation totale des produits agricoles danois.

1421 - Les consommations globales de produits animaux

Avec une consommation moyenne de viande voisine de 105 kg par tête en 1990, le Danemark se situe au second rang des pays consommateurs derrière la France et à peu près à égalité avec la RFA. Cette consommation est constituée pour 61 % de viande de porc qui se révèle être la base de l'alimentation carnée de ce pays. Avec plus de 64 kg de cette viande, le Danemark se présente comme le second consommateur de la CEE:

légèrement derrière la RFA, mais à près de 60 % au-dessus de la moyenne communautaire.

La viande de boeuf, avec un peu moins de 19 kg par tête, est la seconde viande

consommée (18 % du total). Elle est constituée pour plus de 95 % de viande de gros

bovins. Ce niveau situe le Danemark un peu en dessous de la moyenne communautaire (et

très nettement en dessous de pays comme la France, l'Italie ou la RFA) .

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