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L'alimentation animale dans la Communauté européenne : structures industrielles et approvisionnement en matières premières. Les Pays-Bas

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Academic year: 2021

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européenne : structures industrielles et

approvisionnement en matières premières. Les Pays-Bas

Yves Dronne

To cite this version:

Yves Dronne. L’alimentation animale dans la Communauté européenne : structures industrielles et

approvisionnement en matières premières. Les Pays-Bas. INRA, 287 p., 1991, 2-7380-0372-9. �hal-

01888278�

(2)

BlDl.lOlH[:J.t.;E

Yv, es DRONNE

L'ALIMENTATIO. N ANIMALE

DANS LA COMMUNAUTE E ' UROPEENNE

STRUCTURES INDUSTRIELLES ET . APPROVISIONNEMENT EN MATIERES PREMIERES

Décembre 1991

GRENOBLE INRA-IREP BP 47X 38040 CEDEX Tél. 76.82.56.84.

lVRY 63,Bld BRANDEBOURG 94205 CEDEX Tél. 49.59.69.00.

RENNES ENSA 35042 CEDEX Tél. · 9,9.28.54.07.

PARIS INA-PG 75231 CEDEX 05 Tél. 45.35.47.33.

(3)

T<>us droits de reproduction, d'adaptation et de traduction réservés pour tous pays

(4)

Dans le secteur de l'al1 imentation animale, lla recherche constante de la minimisation des coûts d'approvisionnement est une nécessité vitale pour les entreprises : les matières premières représentent une part très importante, de l'ordre de 80 à 85 %, du prix de revient de cette industrie à faibl ie val leur ajoutée.

Les entireprises do, ivent donc avoi,r une politique particulièrement rigoureuse pour déterminer les produits qui vont rentrer dans la composition des aliments qu'elles fabriquent afin de ne pas se mett:rn en position défavorable par rapport à la concurrence ou, inversement, afin de tirer elles-mêmes avantage d'une conjonction donnée.

En utilisant les techniques de formulation par programmation linéaire qui leur donnent la possibilité de sélectionner les matières premières les plus intéressantes pour elles, ces firmes se sont: donné depuis longtemps ' les moyens d'être moins dépendantes d'une gamme rest:reint, e et figée de matières premières.

Paral.lèlement, en tirnnt parti de ! l'amélioration des connaissances nutritionnelles et technologiques accumulées sur une vaste gamme de produits, en contribuant elles- mêmes à cette améliorat, ion, en utilisant de nouveUes technologies de transformation des matières prem

1

ières et de fabrication des aliments, en adaptant ou en modifiant leur mode d'organisation, en faisant jouer la concurrence entre produits et entre fournisseurs (de la CEE et des pays tiers), elles ont enco.re développé leurs possibilités de diversification de leur approvisionnement.

Cette politique n'a pas été sans effet depuis Lme quinzaine d'années : des phénomènes de substitut

1

ion de grande ampleur se sont produits qui ont accompagné (et conforté) les évolutions des marchés mondiaux.

- De nouveaux produits agricoles comme le manioc, les patates douces, et de nouveaux sous-produits (ou co-produits) des industries agroalimentaires comme le corn- gluten-feed, les tourteaux de - germes de mails, les pulpes d'agrumes, ... , sont apparus en quantité notable sur le marché.

- En même temps, l'excès de la product· ion agricole des grands pays exportateurs pair rapport à leurs prnpres débouchés internes et aux capacités de paiement des pays du tiers monde ainsi que les suirenchères dans les subventions à l'exportation de différents prnduits (céréales, tourtea

1

ux d'oléagineux) ont conduit à une fo.rte baisse , de leur cours mondiaux.

La baisse générale des prix mondiaux libellés en dollars, jointe à une baisse des cours du dollar par rapport aux différentes devises européennes, a rendu, à l'intérieur de la Communauté Européenne, beaucoup plus compétitive l'importation de certaines de ces denrées disponibles sur le marché mondial pour les éleveurs et les firmes de l'a, limentation animale.

La "rente de situation" dont bénéficiaient certaines matières premières cultivées dans la

CEE a progressivement disparu. Cela s', est en particulier traduit par une forte baisse des

uti: Jisations de céréales dans l'al· iment:ation des animaux qui représentait et qui représente

, encore leur principal débouché. Des efforts financiers supplémentaires ont été

nécessaires pour exporter les excédents communautaires alors que parallèlement s'est

développée l'importation de matières premières qui échappaient en partie ou en totalité

aux mécanismes de protection des marchés de la Politique Agricole Commune.

(5)

général iser dans l.a Communauté Européenne. Mais le rythme des substitutions a été très variabl· e d'un bout à l'autre de la Communauté et les situations sont, aujourd'hui encore, extrêmement disparates.

Ces dispa1 rités peuvent s'expli quer d'abord parçe que les entreprises et les industries sont insérées dans des systèmes nationaux ou régionaux tout à fait dissemblables sur le plan économique, structurel, réglementaiire, fiscal.. . . En amont, elles sont confrontées à des conditiions d'approvisionnement particulièires. En aval, elles ont à s'adapter à des évolutions quant'Ïtatives et qualitatives non seulement du marché des aliments mais aussi de oelui des prod

1

uits animaux, qui peuvent , être très diverses d'un pays à l'autre, d'une région à l'autre. Les préoccupations , environnementales n'ont pas partout la même 1

i ntensité .. . .

Ces disparités peuvent s'expli quer aussi parce que l, es entreprises et les industries ont leurs propres spécifiicités sur le plan organisationne' I, technique .... De ce fait, elles ont des attitudes dive, rses lorsqu'elles sont confrontées au changement et elles ont réagi de manière t,rès différente fac, e aux évolutions des mai rchés de matières premières.

C'est en utilisant cette approche qu'une équipe du Département d'Economie et Sociologie Rurales de l ' I NRA a entrepr , is d'analyser l ies systèmes de production d'aliments composés et leur approvisionnement , dans 1es "principaux" pays européens.

Le présent document est consacré au système néer. landais.

C. JANET

(6)

- La station d'économie rurale à l'Institut National Agronomique Paris-Grignon ; Bernard ROUX.

- La station d'économie et sociologie du CRA à l'INRA de Rennes : Yves DRONNE.

- Le laboratoire de recherche sur l l'économie des industries agricoles et a I limentaires d'Ivry: François NICOLAS.

- Le !laboratoire d'économie INRA-IREIP de Grenoble : Yves LE PAPE et Christian JANET qui a assuré la coordination du programme.

Des élèves ingénieurs et des stagiai:res de l'ESITPA, de l'ISAB, de l'IHEDREA, de l'INAIPG ont été associés à ce travail.

La réalisat1 ion de ce document a bénéficié de l'aide :

* de Madame Annie LIE SOULAIRE ainsi que de Mesdames Renée BOUREL et Renée HARZOT qui ont assuré 1 1.a dactylographie et la mise en page,

* d• e Madame Michelle CHEVALIER et de l'équipe documentaire de Rennes,

* de Monsieur Pascal TRIDEAU, qui a recueil I li aux Pays-Bas et traité une partie

des informati ons nécessaires à cette étude, ·

* des di vers responsables , d'organismes néerlandais qui ont accepté de nous

recevoir et que nous tenons à remercier.

(7)

Il a été enrichi pa:r les discussions qui se sont instaurées dans le cadre du groupe

"Agro-industries et grandes cult:ur, es" , réunissant des représentants de :

HEDOUIN),

la Caisse !Nat· ionale de Crédit Agrico' le (MM. Emmanuel GRAS et Daniel UNIGRAJNS (MM. Hervé LE STUM et Bruno JULA).

la Confédération Génélrale des Planteurs de Betteraves (M. Roland CUNI), SOFI PROTEOL (Mme Fabienne T ARDIVON, MM. Philippe DUS SER et Yves DELAINE,

la Direction de l la 'Production et des Echanges du Ministère de !'Agriculture (Mme Mari an ne MONOD),

l'I INRA.

Les chercheurs ;participant au programme ont également été aidés par un comité scienti fique mis en place à cet effet. Ce comité est constitué de :

M. Jean DELORT-LAVAL 0NRA Nantes), Mme Bri, gitte DOREAU .(INRA Theix), M. Paul GORSE (Rhône Mérîeux), M. Emmanuel GRAS · (CNCAL M. Pie1 rr, e MERLOT (SYNCOPAC), M. Louis LACASSAGNE (IN, RA Tours}, M. Jean-Marc PEREZ (INRA Toulouse), M. Her vé LE STUM (UNIGRAINS), M. Claude VIAU (I NRA ESR Ivry).

M . Jean-Pierre CARLIEI R (SNI A),

(8)

Pages

A VA.NT PROPOS

I. L'EVOLUTION DES PRODUCTIONS D'ALIMENTS COMPOSES

11. La place des Pays-Bas dans la CEE d'après les statistiques

communautaires 1

12. Les productions nationales d'aliments composés 3

121. Les statistiques néerlandaises sur le production d'aliments

composés : origines et caractéristiques principales 3 122. L'évaluation globale des productions d'aliments composés

et de prémélanges 5

123. L'évolution de la pmduction industrieHe d'aliments composés 7

13. L'évolution de la répartition par cheptel utilisateur et de la

localisation des productions industrielles d'aliments composés 8 131. La répartition de la production industridle d'aliments composés

par type de cheptel utilisateur en 1988 8

132. L'évolution de la produotion d'aliments composés par type de

cheptel utilisateur depuis 1959/60 12

133. La répartition régionale de la production d'aliments composés

par type de cheptel utilisateur en 1988 19

134. L'évolution des productions régionales d'aliments composés 27

1341. Analyse par région 29

1342. Analyse par type de cheptel utilisateur 31

13421. Les aliments pour bovins 31

13422. Les aliments pour porcins 34

13423. Les aliments pour volailles 37

14. Les perspectives d'évolution des productions d'aliments composés 39 141. La méthode d'analyse: le problème du commerce extérieur 39

142. Le contexte général des p11oductions animales 43

1421. Les oonsommations global. es de produits animaux 44

1422. Les taux de couverture et les exportations 46

143. Les caractéristiques des marchés pour les principales espèces utilisatrices 49

1431. Les porcins 49

14311. La production de viande porc 49

14312. La place des aliments composés 55

(9)

14322. La production de gros bovjns 14323. La production de veaux

14324. La place des aliments composés 1433. Les volailles

14331. La production d'oeufs

14332. La production de viande de volaille 14333. La place des alimen:ts composés 1434. Les autres espèces animales

144. Les problèmes d'env , ironnement

145. L'évolution de la demande globale d'aliments composés

Il. LE SYSTEME DE PRODUCTION D''ALIMENTS COMPOSF.S

21. L'organisation générale du sytème de production d'aliments 21 L Les différents agents commerciaux

212. Les relations entre acteurs intervenant dans les processus de formulation-prémélange

2121. Les relations structurelles

2122. Les flux de produits (prémélanges) 2123. L'organisation professionnelle

21231. Les organisations strictements professionelles

21232. Les organisations à vocation éçonomique ou administrative 21233. Les organisations à vocation technique

22. Description des différents ensembles d'acteurs 221. Les firmes de prémélanges

222. Les fabricants industriels d'aliments composés 2221. Eléments financiers sur l'ensemble de la branche 2222. La concenitration par classe de taille

22221. La situation actuelle 22222. L'évolution récente

2223. La production et la concentration en fonction du statut juridique

22231. La situation actuelle 22232. L'évolution récente

223. Les éleveurs auto-fabriquant leurs aliments

23. L'activité des principaux groupes industriels 231. La stmctuce globale du secteur

232. Le secteur coopératif

2321. CEBECO HANDELSRAAD 2322. CEHA VE

2323. LANDBOUWBELANG 233. Le sec, teur privé

2331. HENDRJX

2332. UTD-KOOPMANS 2333. KOUDIJS-WOUDA 2334. PROVIMI

234. La place des principales dans l', ensemble du secteur

60 62 63 67 67 69 71 74 75 78

83

83 83 84 84 87 88 90 91 94 97 97 99 99 103 103 106 108 108 114 117

117

118

119

119

122

125

127

127

130

131

132

134

(10)

31. L'évolution des consommations des principaux groupes de

matières premières 145

311. Les consommations totales en alimentation animale 146

3111. La situation globale 146

3112. Les consommations de céréales 153

3113. Les consommations de tourteaux 155

3114. Les consommations de produits de substitution 161

3115. Les consommations des autr,es produits 165

312. La répartition des utilisations en,tre cheptels utilisaiteurs 166

312 l. Les utilisations par cheptel 166

3122. Les compositions moyennes des aliments pour chaque cheptel 173 313. La répartition des utilisations entre fabrications

industrielles et utilisations directes par les éleveurs 179

32. Les bilans d'approvisionnement 186

321. Le contexte général 186

322. Le bilan d 'approvisionnement en céréales 187

323. Le bilan d'approvisionnement en tourteaux d'oléagineux 193 324. Le bi1an d'approvisionnement en produits de substitution

des céréales 196

325. Le bilan d'approvisionnement en protéagineux 200

33. L'organisation du système d'approvisionnement , en matières premières 202

331. Le contexte général 202

332. Le rôle du port de Rotterdam 202

333. L'organisation de l'approvisionnement en céiïéales 205 334. L'organisation de l'approvisionnement en ,tourteaux 209

335. L'organisation de l'approvisionnement en PSC 223

3351. Le manioc et les patates douces 224

3352. Le com-gluten-feed et [es autres dérivés de l'amidonnerie 233

3353. Le tourteau de germe de maïs 237

3354. L'approvisionnement pour les autres PSC (pulpes d'agrumes et de

betteraves, issues de blé et d'autres cér, éales) 240 336. L'organisation de l'approvisionnement en protéagineux 243

34. Le comportement des grands ensembles de fabrication d'aliments

composés en matière d'approvisionnement 245

341. Pq.rticularités dans les consommations de matières premières 246

3411. Aspects généraux 246

3412. Les céréales 247

3413. Les tourteaux 248

3414. Les produits de substitution des céré.ales 248

342. Facteurs de choix des matières premières et d'évolution

des consommations 248

3421. Localisation des entreprises et accès aux matières premières 248

3422. Les moyens de stockage 251

3423. L'organisation des achats de matières premières 252

3424. La formulation 254

(11)

LISTE DES GRAPHIQUES, TABlLEAUX, CARTES ET SCHEMAS 271

BIBLIOGRAPHIE 285.

(12)

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Schi, ermonnikoog 2: Ame/and

3 : T,erschelling 4: Vie/and

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(14)

D ' ' ALIMENTS CO, MPOSES

(15)
(16)

1. L'EVOLUTJON DES PRODUCTIONS O'ALIIMENTS COMPOSES

L'objet de ce chapitre est de présenter les caractéristiques et l'importance des diverses productions d'aliments composés nat1 ionales. H fournira I une première série de données qui permettront dans la suite du document de mieux comprendre les enjeux en terme d'approvisionnement en matières premières pour le pays considéré. li fournira aussi les informations qui permettront de mieux situer l'împortance et la place de chaque pays dans le document de synthèse européen à partir , de données homogènes et cohérentes.

11. LA PLACE DES PA YS-BAS DANS LA CEE D'APRES LES STATISTIQUES COMMUNAUTAIRES

Des statistiques de production industrielle d'aliments composés sont présentées synthétiquement par la Fédération Européenne des Fabricants d'Aliments Composés pour animaux (FEFAC) à partir des données fournies par les différents Etats Membres. Elles permettent de situer !', importance relative de ces différents Etats, même s'il convient d'anailyser de p1 lus près leur signification pays par pays et d'avoir bien conscience qu'elles ne prennent pas en compte des choses comparables : en particulier, quel pourcenta, ge des productions industriellles est réellement pris en compte ? Quelle est la répartition entre espèces et spéculations animales ? Comment est pris en compte l'autofabrication d'aliments composés sur l'exploitation ?

Avec une production qui depuis 1983/, 84 égale ou dépasse les 16 millions de tonnes, les Pays-Bas se trouvent dans le groupe de tête des producteurs d'aliments composés de la CEE à côté de la 1 RFA et de la I France. Après avoir occupé le premier rang de 1986 à 1 988 (à égalité avec la RFA pour la première et la dernière de ces années), les Pays-Bas rétrogradent en seconde position en 1989. lis sont alors nettement dépassés par la France (écart de 1 million de tonnes) mais devancent la RFA (écart de 300 000 tonnes).

Graph, ique 1 : La place des Pays-Bas dans la production d'al• im' ents composés communautaires en 1989

lta1'ie12.2%

Elaboration 1-NRA à partir des statistiques FEFAC.

Danemar~. 7%

BelgiquE5.4%

Pays-Ba::16.3%

(17)

En terme d'évolution, la production néerlandaise a connu une forte croissance jusqu'au délbut d• es années 80, suivie d'une période de progression beaucoup plus lente jusqu'en 1988 et enfin d'un recul sensible en 1989. Ce schéma général est assez proche de celui des pr• incipaux autres producteurs de la CEE, à l'exception du Royaume-Uni et de la Be,lgîqu,e , qui connaissent une quasi sta, gnation de leurs tonnages depuis une période plus ou moins l longue. Le cas de l'Espagne est spécifique compte tenu de la faible longueur de la sér, ie de données et du caractère peu fiabl, e de ces chiffres.

Par rapport à la Firance et à l a RFA, les Pays-Bas ont réussi à maintenir une certaine croissance tout au long de la pér, iode 1980-1988 et à éviter les baisses de tonnages qui ont frappé oes deux pays en 1984 et surtout 198' 5. Alors que le recul s'est poursuivi en RFA au cours des trois dernières années, la reprise a été particulièrement forte en France, ce qui a permis à ce pays, d'occuper , en 1989 la première place dans la CEE devant les Pays-Bas.

L'essoufflement de la production de ce pays apparaît bien dans les chiffres du tableau 1 et s'explique par d,ifférentes diffiicultés que rencontre aujourd'hui son secteur de l'é 1evage.

1

France Pays-Bas

RFA

Italie Espagne Royaume-Uni Belgique-Lux.

D anemark Portugal Irlande Grèce TOTAL E UR12 Source : I FE FAC.

Tableau 1 : L'év, olution de la production d'aliments c, ompos· és

1

par Etat-membre dans la Communauté

1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 14,0 14,7 15,2 15,4 15,2 15, 0 14,7 15,4 15,7 14,0 14,5 14,6 14,7 15,4 16,0 ' 16,2 16,5 16,5 16,4 16,8 17,6 17,2 17,7 17,2 16,7 16,5 16,4 10,0 10,5 11,0 10,9

1

11,3 10,9 10,6 11,0 11,4 8,8 11,2 13, 1 13,2 12,4

ll, 7

11, 7 11,4 11, 1 11 , 6 11 , 1 11,0 11, 8 12,2 10,8 10,4 11,2 1 0,4 5,0 4,9 4,8 5,0 5, 1 5,0 5,0 5,1 5,0 4,8 4,8 4,8 4,6 4,5 4,2 4,3 4,5 4,8 2,8 3,5 3,6 3,0 3,0 2,6 2,6 2,9 3,0 2,0 1,8 1, 9 1,8 2,1 1,9 2,0 2,4 2,1 1,5 1,6 1,5 1,6 1 ,6 1,6 1,

7

1,

7

1, 7 91,0 94,6 94,9 100,5 1 96,9

1

96,0

1

98,5 98, 1 101 , 0 Unité : millions de tonnes.

1988 1989

16,5 17,3

16,8 16,3

16,8 16,0

11,8 12,0

11,3 11, 5

10,7 10,3

5, 1 5,0

4,9 4,7

3,2 3,3

2,2 2,0

1,

7

1,

7

100, 1 100, 1

(18)

Graphique .2 : L'évolution de la production d'aliments composés par Etat-miembrie dans la Communauté - ' 19 '60-1989

2

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ANNEES

Elaboration INRA

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partir des statistiques FEfAC

Franoe Paya-Bu RFA

Italie E•p~e Roye. ume

-uni

B•laique-L\ll.

Danemark Portuaal Irlande Grace

12. LES PRODUCTIONS NATIONALES D'ALIMENTS COMPOSES

121. Les stadsti,ques néerl.andaise. s sur la prnduction d'aliments composés : origines , et caractéristique· s principales

Deux or, ganismes néerlandais élaborent d, es statistiques de production d'aliments composés : le "Produiktshap voor veevoeders" (PVVl) et le "Central Bureau voor de Stntistiek" (CBS) . .

Dans ses publications, la FEFAC reprend les chiffres élaborés et publiés par le PVV qui sont les plus complets et ont un caractère officiel. Ceux-ci sont basés sur les résultats d'une enquête annuelle (la "mengvoederenquête") portant sur la totalité des firmes produisant des aliments composés. Une série homogène de ces productions est disponible depuis 1959/60.

Traditionnern· ement, la période enquêtée concerne une année campagne allant du 1er jui.llet au 30 juin de l'année civile suivante. Ainsi, par exemple, les chiffres repris par la

FEFAC sous le libellé "production de l'an née 1987" corr, espondent en fait à ceux de la période allant du 1er ju, illet 86 au 30 juin 87.

1. Voir chapitre 2 pour une analyse du rôle de cet organisme dans la filière.

(19)

Depuis 1988, le PVV effectue ses enquêtes sur la base de l'année civile, ce qui introduit une certaine rupture dans la série, ma· is rend ces chiffres tout-à-fait comparables avec ceux des autires pays de la CEE.

En ce qui concerne la nomenclatur, e des types d'aliments composés, la désagrégation éta· it à l'origine ext, rêmement faible. On trouvait alors seulement les catégories

suivantes : ·

- aliments composés pour bovins • (,reindveevoeders) - aliments composés pour porcs (vorkensvoeders) - aliments composés pour volailles (pluimvee, rvoeders) - aliments composés divers (diverren veervoeders)

- . aliments d'allaijtement pour veaux et porcelets (kunstmelvoeder).

Depuis 1970-71, les aliments composés pour volailles sont séparés en aliments composés pour volailles de ponte (legpluimveevoeders) et aliments composés pour volailles de chair {mestpluiveevoeders).

A partir de 1988, la nomenclature devient un peu plus détaillée.

chevaux).

Les aliments pour "bovins" sont désagrégés en : - aliments pour vaches l la, itières (melkvee)

- aliments pour bovins à l'engrais (mestvee)

- a, liments pour autres ruminants (y compris les chèvres, les moutons et les (Les aliiments d'allaitement pour veaux ne sont pas inclus).

Les aliments pour "porcs" sont désagré• gés en : - alfiments pour powelets {biggen)

- aliments pour porcs à 11', engrais (mestvorkens)

- aliments pour trui, es et v, errats (forvarkens et beren).

(Les aliments d'allaitement pour porcelets ne sont pas inclus).

La désagrégation de la catégorie "volaille" n'est pas modifiée.

Le contenu de la caté, gorie "divers" est précisé. Elle comprend les aliments pour chiens, chats, p. igeons, etc ....

La publication annuelle du PVV "Mengvoederenquête" fournit de nombreuses informations sur la loca

1

Iisation de la production, la structure de l'industrie, les modes de présentation (farine ou granulé) et d'emballlage (vrac, sacs) des aliments mais n'apporte .aucune i information sur la nature d'aliments complets ou complémentaires de ceux-ci. A l'exclus, ion des aliments bovins, on peut cependant admettre qu'il s'agit presque exclusivement d'aliments complets. En effet, la fabrication de l'aliment à la ferme pour les porcs et les volailles associant un aliment complémentaire acheté à l'industrie et des céréales cultivées sur l'exploitation ou achetées, est pratiquement inconnue aux Pays- Bas.

Les statistiques de production d'aliments composés publiées par le CBS existent à la fois sous une forme annuelle depuis un très grand nombre d'années et sous une forme trimestrielle depuis le début de l'année 1985.

L'enquête annu,e, lle porte uniquement sur les entreprises de plus de 10 salariés {puis 20

salariés à partir de 1986). La nomenclature des types d'aliments est aussi très limitée

(porcs. volai ilfes, bovins, , divers et aliments d'allaitement). Outre les tonnages. est fournie

pour chaque catégor· ie la valeur , des ventes. Par ailleurs l'enquête fournit un ensemble

d'information sur le bilan du secteur {valeur des ventes, décomposition des différents

coûts, marges globales) et, sur les consommations en tonnage et en valeur d'une

vingtaine de matières premières.

(20)

L'enquête trimestrie'lle portait de 1985 à 1 988 sur les entreprises de plus de 10 salariés.

Depuis 1989, elle concerne les entreprises de plus de 20 salariés, mais un recouvrement a été ménagé pour 1988, année pour laquelle les deux séries de chiffres ont été publiées.

Les données publiées ne concernent que les tonnages (et non les valeurs) et sont relatives aux productions , d'aliments composés et aux consommations d'une dizaine de matières premières.

Outre le PVV et le CSS, le "Landbouw Economisch institut" (LEI), publie un rapport annuel intitulé "Jaarstatistieke van de veevoeders" qui reprend certaines statistiques du PVV et les complète de différentes façons en particulier en établissant un bilan fourrager désagrégé par espèce animale pour chaque année campagne.

122. l', évaluat.ion globale des productions d'aliments composés et de prémélanges

Compte tenu de l'intens1 ification des productions animales aux Pays-Sas, les aliments composés industriels occupent une place prépondérante. Les éleveurs sont très généralement convaincus d, e la qualité et de l'efficacité des aliments industriels vendus par les firmes du secteur. De plus, l'essentiel des mat1 ières premières utilisées dans ce secteur étant importé, les éleveurs qui voudra: ient fabriquer leur propre aliment selon les mêmes méthodes se trouveraient fortement pénalisés au niveau des prix d'achat de ceux-ci. Par ailleurs, le nombre l limité de cellules de stockage dont ils pourraient disposer ne leur permettrait pas de réaliser des mélanges aussi diversiifiés que ceux de l'industrie.

Comme nous l'avons dit le phénomène "d'a'l<iment à la ferme" est tout-à-fait marginal en ce qui concerne les porcs et les volailles. Une enquête réalisée il y a quelques années estimait à environ 30 le nombre de ces é

1

leveurs fabriquant leur propre aliment composé.

Gela représente moins de 1 % de la production industrielle. Ce tonnage a certainement encore diminué depuis lors.

En ce qui concerne les ruminants, I les aliments composés occupent aussi une place considérable ; cependant, en dehors des fourrages, certains produits concentrés sont uti ' lisés directement par les éleveurs. Cela concerne principalement de très faibles tonnag, es de céréales, de tourteaux, de luzerne déshydratée, de pulpes de betterave, etc ....

Bien que cela ne rentre pas dans la catégorie des aliments fermiers, on doit cependant noter que , le PVV recense en 1989, 162 "entreprises" d'aliments composés (soit 43 % du total) ayant une production inférieure à 5 000 tonnes par an. L'enquête ne précise pas s'il s'agit d'une production vendue ou autoconsommée (la première hypothèse est la plus probable), mais il s'agit en tout état de cause d'une production tout-à-fait artisanale qui représente globalement durant cette année 233 000 tonnes d'aliments composés soit un peu plus de 1 % de la production totale.

Le schéma 1 réalisé par le LE1 I permet de voir la place des aliments composés industriels

(correspondant aux statistiques de production du PVV) dans l'ensemble de la filière des

aliments concentrés ut'Ïlisés en alimentation animale (donc , en ne prenant pas en compte

les fourrages et les produits grossiers).

(21)

' • Origine

Disponibilité

Desti1 nation

Ut

il i

sati on

Source: !LEI

S,chéma 1 : les utilisations de produits concentrés pour l'alimentation :animale aux P, ays-Bas , ( 1986/871 ·

Pays-Bas Autr. es pays Pays tiers

de la CEE

3 698 4 138 10 375

1

1 1

Disponibilités totales s

18 211

1 1

Aliments composés Aliments silll)les

fabriqués aux Pays-Bas utilisés par les

éleveurs

16 466 1 745

1

1

Illl)ortations Exportations

198 706

1

Al inients composés fabriqués aux Pays-Bas

15 958

1

Utilisations totales de produits concentrés en alimentation animale

17 7.03

Uni té : mi l l

i

ers de tomes de pr. odui ts.

Environ 90 % des produits concentirés dJ sponiibles aux Pays-Bas à partir des ressources locales ou de l'importation sont utilisés par l'industrie des aliments composés. Cette production , représente éga, lement environ '90 % des produits concentrés utilisés par le cheptel néerlandais.

Les statistiques publiées par le PVV et le CBS ne permettent pas d'estimer la production industrielle d'al, iments composés médicamenteux. Selon une enquête assez ancienne ( 1980), ceux-ci représenternient environ 3 % du total , et seraient destinés principalement aux porcs et aux volailles et dans une moindre proportion aux ruminants.

Les deux organismes cités précédemment ne fournissent pas non plus de données sur la product1 ion néerlandaise de "prémix" ou "prémélang, es"

2 •

Ce type de produit correspond à un mé'lange • (selon des spécifications bien précises propres à chaque type d'animal)

2. Dans la suite du document, les mots 'prémix" et "prémélsnges• seront utilisés de façon équivalente.

(22)

d'un certain nombre de "supplémentations" 3 (antibiotiques, facteur de croissance, etc ... ) qui -est fixé sur un certain "support". Ce préméiange est ensuite incorporé de façon aussi homogène que possible dans l'aliment composé à des teneurs allant de 0,25 % à 2 %.

Si l'on retient un pourcentage moyen d'incorporaüon de 1 %, on peut calculer que l'industrie néerlandaise d, es aliments composés a utilisé environ 160 000 tonnes de

"prémélanges'' en 1989. Ceux-ci ont été fabriqués si0it par des grandes firmes intégrées - privées ou coopératives - en vue de !"introduction dans leurs propres aliments composés, soit par des "firmes service" ou "firmes de prémélanges" qui les ont vendu à des entreprises d'aliments composés (généralement de taiHe moyenne ou petite) adhérentes ou clientes. On peut admettre que les ventes de "prémélanges" directement aux éleveurs sont tout-à-fait négligeables compte tenu de l la presque absence d'aliments composés fabriqués à la forme.

'il 23 . . l'évolution de la prnduction : industrielle d' aliments composés

En 1 utilisant l. es chiffres publ1 iés par le PVV, on peut vo, ir l'importance du développement de la production d'aliments composés aux Pays-Bas au cours des 29 dernières années.

Tableau n° 2: la production globale d'aliments composés aux Pays-Bas par anné• e campagne ou civile - 1960/61 - 1989

60/61 65/66 70/71 75/76 80/81 81/82 82/63 83/84 64/85 85/66 86/67 87/66 Production 4,68 6, 17 8,60 11,39,

1

14,57 !4,71 15,42 16,04 16, 16 16, 93 16,47 16,66 1 ndi

ce

Base

lOO

54 72 100 132 169 171 179 187 188 192 192 194 , en 1978

Source PVV.

Unité millions de tonnes.

68 89 17, 00 16,30 198 190

Le tableau montre qu'après une croissance de 82 % entr, e 1960 et 1970, la progression a légèrement fléchi (ma, is est restée très importante) avec un taux de progression de

70 % entre 1970 et 1 9, 80 avant de tomber à 1 2 % entre 1980 et 1989.

3. Ceci concerne notamment la plupart dos supplémentations qui ne se retrouvent qu'à très faible concentration dans le mélang9 final (entre quelques ppm 9t quelques centaines de ppm). En effet, si certaines, thermosensibles, peuvent litre ajoutées notamment par enrobage directement aux produits agglomérés ou extrudés, la plupart sont incorporées aux aliments avant leur mise ,en forme. Dans ce cas, la fabrication d'un prémélange intermédiaire s'avère être une opération techniquement indisp1,nsable afin d'assurer une répartition aussi uniforme que possible des matières actives dans la mass.e de l'aliment final et d'éviter les sous ou les sur-dosages locaux. La directive communautaire du 29 novembr9 1984 vise en outre à imposer réglementairement cette opération pour les facteurs de croissance, los coccidiostetique.s et autres substances médicementeuses, qui devront litre incorporés, lors de le febricetion des aliments, sous forme de prémélanges è des taux au moins égaux à 0,2 %.

Pour que la répartition des différents composants des rations soit effective, il est donc nécessaire d'effectuer une dilution préalable, en incorporant ces éléments dans d,es supports, de telle manière que le taux d'introduction des produits obtenus dans l'aliment complet soit voisÎn de 0,5 à 1 %. Il ne serait toutefois pas intéressant de rajouter, eu moment de la phase finale de fabrication de l'aliment composé, une vingtaine de produits de ce type. C'9sf pourquoi, on procèd9 è cette opération de prémélange.

Il faut noter qu'une telle opération ,concorne (§gaiement les médicaments vétérinaires lorsqu'ils sont distribut§s aux animaux par l'intermédiaire d'aliments médicamenteux. Des prémélanges médicamenteux sont alors réalisés.

Certaines supplémenrations dont le taux d'incorporation dans l'aliment composé est supérieur à 0,5 % peuvent être introduites ,dans cBs prémélanges, bien que, dans ce cas, /'opération de prémélange ne s'impose pas sur le plan technique.

(23)

Sur le grnphique 3, on obse, ve b. ien la forme logisti, que qui caractérise l'évolution de la

production dans de nombreux pays · de la CEE. ·

,(1) (l)

C C

Graphique 3 : l'év, olution de la product, ion globale d'aliments com_posés aux Pays-Bas

17.5

15

1

1. 2.5 ., . ... ~ •·· .. · • ~·· ·· ·· • ··· ... ... , .. , ... ~···

Q 10 ... .. . ... .... .. .... . .... ... . .. ··•··· ····

-a

Q) fJ)

C

.Q 7.5

5

2.5

59 61 63 65 67 69 71 73 75 77 79 81 83 85 87 89

Elabor-ation INRA

à

par-tir- des statistiques du PVV.

Le , rythme de croissance global a, en fait , été la conséquence de ceux des différentes catégorî,es d'aliments composés.

' 13. L'EVOLUTION DE LA REPART, ITI0N PAR CHEPTEL UTILISATEUR ET DE LA LOCALISATION DES PRODUCTIONS INDUSTRIELLES D'ALIMENTS

COMPOSES

131. La répartition de la p, roduction industrielle d'aliments composés par type de , cheptel util, isateur en 1988

Le g,raphique 4 montr, e la répartition des productions d'aliments composés aux Pays-Bas

en 1988.

(24)

Graphique 4 : L'importance 1 relative des différents cheptel'S utilisateurs dans la production 1 industrielle

d'aliments composés ( 1988)

Porcs 46%

Elaboration INRA

à

partir des statistiques PVV.

Allaitement 4%

Le graphique fait nettement ressortir l'importance des aliments pour porcs (46 %) et pour bovins (27 %). Globalement ces deux catégories représentent 73 % du tonnage total. Il y a donc une très nette spécialisation de l'industrie hollandaise sur ces deux spéculations, par contre lie secteur volai'lles est nettement moins développé (en pourcentage et en tonnage) que dans d'autres pays comme la France.

Il est intér, essant de comparer pour cett, e même année 1988, les répartitions de

production d'al1 iments composés dans les trois principaux pays de la CEE que sont, outre

, les Pays-Bas, la IRFA et la France.

(25)

Gra_phiqu, e 5 : la répartition de l la , production d'aliments composés dans les trnis p' rincipaux pays de la CEE

50 . - - - ,

~

france

40

10 ....

1

Porcs Volailles Bovins et allaitemen ': Autres

Elaboration INRA

à

partir ,des statistiques lfE'FAC.

~ Pays-Bas

~ RFA

Dans la mesurn où les trois pays ont eu en 1 ' 988 des productions totales extrêmement voisines (respectivement 1 7 .0 - 1 6 .81 et 1 6. 71), , le graphique 5 est également représentatif des productions de chaque type d'aliment , en valeur absolue.

Il apparaît bien pour les al'Îments "porcs" une nette domination des Pays-Bas, mais on doit garder à l'esprit que les statistiques nationales ne sont pas toutes homogènes. Dans le cas de la RFA, la production industrielle d'aliments composés comporte un pourcentage important d'aliments complémentaires (contrairement à la France et surtout aux Pays-Bas). S'il était possible de convertir ceux-ci , en "équivalent aliments complets reconstitués", on arriverait à un chiffre nettement p: lus élevé (même sans prendre en compte les "aifiments fermiers").

En ce qui concerne l, es , aliments pour bovins, l, es Pays-Bas viennent juste après la RFA et devant la France. Cela correspond à une util.isation par tête très nettement supérieure à celle des deux autres pays dans la mesure où leur cheptel de bovins est très nettement inférieur à celui des deux autres pays.

En ce qui conoerne les aliments pour volailles, les Pays-Bas et la RFA ont des productions

très voisines qui sont i nférieures de presque moitié , à celle de la France qui a acquis une

nette spécialité sur ce secteur.

(26)

Enfin, pour les aliments "autres", les productions des Pays-Bas et de la RFA sont là aussi très voisines et très inférieures à celles de la France. Cela s'explique en grande partie par ' le tonnage important d'aliments lapins fabriqués en France.

Dans la mesure où on dispose pour 1988 et 19'89 avec l, es deux dernières enquêtes du PVV de données plus détaillées sur les productions d'aliments composés, il est intéressant de les examiner et de les comparer aux chiffres correspondant français.

Tableau 3 : Les productions désa, gr, égées d'aliments composés . aux Pays-!Bas et , en France - ' 1988 et 1989

1988 Pays-Bas

Bovins

1

4 607 Vaches laitières 4 145 90 % Bovins viande

1

322 7

%

Autres ruminants 129( 1

>

3 %

, Mon affecté 11

-

Porcs 7 816

Porcelets 968

13

%

Porcs Engrais. 5 154 66 % Truies et verrats 1 641 20 %

Non affecté 53 1 %

Volai Iles 3 449

Chair 1 3'83 40 %

Ponte 2 054 60 %

1

Non

affecté 12 -

ID ivers 485

Chiens 219

Chats 97

Pigeons 43

Autres 126

Aliments

d'allaitement 639

TOTAL 16 996

Unité : milliers de tonnes.

Sources : PVV,

SNIA,

SYNCOPAC.

France 3 275 2 460

815 -

5 127 736

3 488 903 -

6 137 4 220

1 917 -

63( 2) 1 453

1 390<3

>

719 16 711

75 % 25 %

14 %

68

% 18 %

-

69 % 31 %

-

(1)

Inclut les aliments pour ovins, caprins et chevaux.

1989

Pays-Bas France

4 295 3 761

3 813 89 % 2 783

332 8 % 978

135 3 % -

13 - -

7 611 5 134

970 13

%

713

'5 038 66 % 3 502

1 556 20 % 519

32 1 % -

3 266 6 468

1 274 39

%

4 535 1 981 61

%

1 933

11 - -

487 1 453

172 53( 2)

98

-

56 1 401(3 )

160

638 675

16 297 17 493

74

%

26 %

14 % 68 % 18 %

70 % 30 %

(2) Ne correspond qu'à une partie de la production française d'aliments pour chiens et chats (secs, humides et conserves). La plus grande partie est déclarée

à

la FACCO.

(3) Cette rubrique comprend principalement I les aliments pour lapins (711 000 tonnes) et les aliments pour ovins et caprins (421 000 tonnes). Ces chiffres correspondent

à

l'année 1989.

Le tableau 3 montre l'importance considérable des aliments "vaches laitières" aux Pays- Bas dans le total des aliments bovins (89 % contre 74 % en France). Par contre les aliments pour "bovins à l'engraiis" représentent un tonnag, e beaucoup plus faible à la fois en pourcentage et en val leur absolue. La catégorie "autres ruminants" (135 000 tonnes) devrait en fait être rapprochée de la catégorie française "ovins et caprins" qui représente 421 000 tonnes en 1989.

Pour la catégorr ie "aliments porcs", la décomposition entre porcelets, porcs engrais et

reproducteurs est à peu près I 1a même aux Pays-Bas et en France. On observe cependant

dans ce dernier pays un pourcentage plus faible d'aliments pour truies et verrats. Cela

s'explique par le fait qu'en France l ies truies continuent pour une part non négligeable à

être nourries à l'aide d'aliments fermiers alors qu'aux Pays-Bas le taux de pénétration est

beaucoup plus élevé et voisin de celui des porcelets et des porcs à l'engrais.

(27)

Pour la catégorie "vo' lailles", les product

1

ions d'aliments composés destinés aux pondeuses et poul, ettes sont très voisines , en tonnage dans les deux pays, mais représentent ,respectivement 61 % du totalf volailles aux Pays-Bas et 30 % française. En fait, la grande différence de structures dans ce secteur entre les deux pays provient de l'importance de la production en France , d''aliments pour poulets de chair (2,46 millions d, e tonnes), pour dindes (1,2 million de tonnes), mais aussi d'aliments pour pintades, canards et autres volaÏllles (876 000 tonnes).

En ce qui concerne les al1 iments d'a:llaitement, la production française reste légèrement supérieure à la production néerlandaise ( + 6 % en 1989), mais l'écart entre les consommations , intérieures est beaucoup plus fort compte tenu de l'importance des exportations des Pays-Bas.

132. l'évolution de la production par type de cheptel utilisateur depuis 1959/60, .

Le tableau 4 indique l'évolution de cette production au cours des 20 dernières années. Il faut noter la rupture de série dans les chiffres du PVV à partir de 1988 lorsque les stat1 istiques de cet organisme sont passées à l'année civile. Les trois dernières séries de chiffres correspondent donc respectivement aux années 1987/88, 1988 et 1989.

1

!

Table. au 4 : L'évolution des pmductions d'aliments composés par cheptel utilisateur - ' 1969/70 - 1989

Bovins Porcs Volailles

1

1969/70 2 074 3 307 1970/71 2 066 3 833 1971/72 2 374 4 061 1972/73 2 955 4 341 1973/74 3 131 4 515 1974/75 3 334 4 545 1975/76 3 714 4 749 1976/77 4 212

5

047 1977 /78 4 098

5

429 1978/79 4 684 5 966 1979/80 4 642 6 112 1980/81 4 697 6 219 1981/82 4 674 6 222 1982/IB

5

280 6 256 1983/84

5

427 6 580 1984/85

5

120 6 886 1985/86 5 151

7

241

i

1986/87 4 642

7

461 1987/88 4 553

1

7 779

1988

4 607 7 816

1989 4 295 7 611

1

Unité : milliers de tonnes.

Source : PVV.

2 033 2 188 2 162 2 230 2 255 2 184 2 276 2 348 2 497 2 690 2 793 2 972 3 095 3 102 3 212 3 . 300 3 191 3 314 3 273 3 449 3 266

1

i

,J

Aliments Total

Divers d'allai- Pourcentage

tement Tonnage de variation par rapport

à

l'année précédente

103 334 7 851 10,3

146 362 8 595 9,5

120 389 9 126 6,2

123 , 429 10 078 10,4

153 , 458 10 512 4,3

202

1

407 10 672 1,5

184 467 11 390 6,7

194 459 12 260 7,6

189 513 12 726 3,8

186 527 14 057 10,5

197 512 14 456 2,8

182 500 14 570 0,8

195 519 14 705 0,9

238 540 15 416 4,8

250 .572 16 041 4, 1

258 600 16 164 0,8

335 616 16 534 2,3

397 652 16 466 -0,4

405 650 16 660 1,2

485 l 639 16 996 2,0

487 638 16 297 -4, 1

(28)

(/) (l)

C C

15

.8 10

(l)

"O

(/)

C

.Q

Graphique 6 : l'évolution de. s productions d'aliments composés par espèc. e utilisatrke

œJ Allaitement

~ Autres

[3 Volailles

~ Porcs

~ Bovins

59 61 63 65 1 67 69 71 73 75 77 79 81 83 85 87 89

Elaboration .JN,RA à partir des statistiques du PW.

Contrairement à d'autres pays de la CEE, les Pays-Bas n'ont pratiquement jamais

• en,reg, istré d, e baisse de leur production totale d'al l. iments composés (à l'exception de 1962/63 et 198. 6/87 où les reculs ont été malgré tout assez limit és). On voit que la pleine pér, iode de croissance s,e situe de 1963/64 à 1979/80, époque durant laquelle le t,onnage t otal est passé de 4,9 mi llions de tonnes à 14,5 millions de tonnes soit une augmentation moyenne annuelle de 600 000 tonnes.

Même si

If

'on retrouve la même tendance générnl, e pour les trois principales catégories

d'aliments composés {bovins, porcs, volailles), il existe cependant de très nettes

spécificités qui apparaissent sur le graphique s. uivant.

(29)

180

Graphique 7 : L'évolution en indice de la ,production des principaux types d'aliments composés (indice 100 en 1969/70)

160 ··· · · ··· ··· ... .

(/) (1)

0

"O 140

C

120

100

1

1

... - - ., ,

,

'

, '

\

---

, '

, ' '

, .. ,

, .

.,

.... , ....

.,

I

,

"

,,

··'-

, , .,

,

\

\

6: 9 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 Evaliuation INRA

à

partir des chiffres

du

PVV.

Ponte Chair Total

Globalement la courbe de la production totale est durant la plus grande partie de la période très vois, ine de celle des aliments porcs qui correspondent au tonnage le plus important. Les disparités ap1Paraissent en fait à parfü de 1984/85 où la chute de la production d'aliments bovins se fait nettement sentir et n'est plus compensée par la progression des autres catégories (aliments d'aUaitement et "divers").

Ce sont les aliments IPOUr bovins qui ont connu la plus forte croissance sur l'ensemble de la période - en passant , de l'indice 48 en 1959/:60 à l'indice 261, 7 en 1983/84 (soit une multiplication diu tonnage par 5,4). Après les crises conjoncturelles de production enre, gistrées en 1976/77, ainsi qu'en 1980/81 et 1981 /82, le véritable retournement de tendance se situe en 1984/85 à la suite de la mise en place des quotas laitiers dans la CEE. En l'espace de 4 années, '1,e tonnage chute de 874 000 tonnes (16 %) avant de connaîtrn une très légère reprise en 1988 et une chute très marquée en 1989 (- 31 2 000 tonnes).

Pour les aliments "porcs", l', indice est passé de 52,8 en 1959/60 à 236,3 en 1988, soit

une multiplication par 4,5 du tonnage. Il est .remarquable que la production de cette

catégorie d'aliments n'ai jama1 is reculé au cours de toute la période (à l'exception de

1962/63). Durant l'époque récente, après un certa, in iralentissement entre 1978/79 et

1982/83, la croissance repart de façon très forte jusqu'en 1987 /88 avant de connaître

un net railentissement en 1988. Il semble donc que jusqu'à cette date les

réglementations mises en place aux Pays-Bas, pour contrôler la production de lisier et

protéger l l'environnernent, n'aient pas dirnctement ,pénalisé l'industrie des aliments

composés. En 1989, on enregistre au contraire un recul sensible (- 205 000 tonnes).

(30)

L, e s, ecteur des aliments pour vola, illes est celui qui a connu la plus faible croissance au cours de l'ensemble . de la période avec un indice qui est passé de 77, 7 en 1959/60 à

1 · 69, 7 en 1 : 988 (soit une multiplication du tonnage par 2,2). Bien qu'assez faible depuis 1981 /82, la croissanc,e s'est poursuivie jusqu'en 1988, mais de façon relativement irrégulière (chute du tonnage en 19'85/86 et 1987 /88). En 1989, on enregistre la plus forte baisse , des vingt dernières années (- 183 000 tonnes).

Cette catégorie d'aliments , est en fait constituée de deux sous-ensembles (les aliments pour la ponte et les aliments pour volaillles de chai, r) , que les statistiques du PVV peirmettent de séparer depuis 1969/70. Le , graphique suivant montre que les évolutions de production pour ces deux types d'aliments ont été très différentes.

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Grnphique 8 : L'évof, ution en indice de la production des diiffé1 rent:s types d'aliments ,pour v, olailles

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Elaboration liNRA à partir des statistiques du PVV.

Bovins Porcs Volailles

Total

(31)

Pour l'ensemble , de

1

la période, , la piroduction d'aliments pour pondeuses a connu un développement beaucoup plus important que c, elle des aliments pour volailles de chair (essentiellement poulets). On peut distinguer t:rnis phases dans cette évolution : après une croissance très lente de 1969/70 à 1973/74 (14, 1 % en 4 ans, soit + 1 % par an).

Pour les années suivantes, l'évolution est beaucoup plus irrégulière. La production reprend très nettement en 1988 et stagne en 1 989, après trois années où les tonnages ont été en net recul sur 1984/85 . .

En ce qui concerne la production d'aliments pour volai:lle de chair, après quatre années de niveau très élevé (d. e 1970/71 à 1973/74),

1

Ie tonnage revient en 1974/75 à l'indice 1 04,4 (base 100 en 19 69/70). Après cette chute brutale, la progression reprend à un rythme assez soutenu (bien , que nettement inférieur à celui des aliments pour pondeuses , et - a fortiori - des aliments pour bovins et porcs). La hausse est pratiquement ininterrompue de 1975/76 à 1987/88 (à !', exception de la crise de l'année 82/83), mais un plafonnement ap1Paraît en 1988, au moment même où les aliments pour pondeuses .amorcent une nette ireprise. En 1989, le tonnage chute de 8 %.

En ce qui concerne les aUments d'allaitement, la progression entre 1969/70 et 1988 est de 91 % . Malgré les difficultés de c.es dernières années, la production a continué à augmenter depuis la f, in des années 70, grâce en partie au recours à l'exportation.

Pour , les atiments divers, la progression sur l la même période a été considérable puisqu'elle atteint 370 %. En fait, le tonnage prod, uit en 1969/70 était encore très mod, este (103 000 tonnes), et la progression totale ne correspond qu'à 380 000 tonnes en 20 ans . . Dans la mesure où cettie catégorie est extrêmement hétérogène et où on ne dispose d'une désagrégation q. ue pour 1988 et 1989, il est impossible d'analyser plus en détai l cette évolution. On peut cependant noter qu• e contrairement aux autres catégories, la croissance est restée (en pourcientage) extrêmement forte au cours des 9 dernières années ( + 168 %), ce qui s'expl, ique probablement par la recherche de créneaux à plus forte valeur ajoutée (ahments chiens, chats, pig, eons, etc ... ) de la part des fabricants d'a. liments composés qui devaient alors faire face soit à une certaine stagnation soit à une concurrence très vive sur , les grands marchés tmditionnels (porcs, volailles, bovins).

Les rythmes différents dans l'évo' iution de la production des aliments composés pour les

différents types de cheptel, ont eu des conséquences importances sur la place relative

occupée par chacun d'entre eux dans le total de la production.

(32)

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G, r.aphique 9 : L'· évolution d, e la part des trois principales catégor, ies d'aliments composés

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59 61 63 6 ' 5 67 69 71 73 75 77 79 81 83 85 87 89 Elaboration INRA

à

partir des statistiques du PVV.

Bovins Porcs Volailles

Le graphique 9 montre que l'ensemble d, e la période peut être décomposée en cinq phases.

- 1ère phase : 1959/60 - 1963/64 : durant cette phase les aliments pour porcs et pour volailles rnprésentent des pourcentages très voisins (proches de 38 %).

Alors que ces deux productions animales sont déjà très intensives, l'utilisation des aliments composés pa,r l, es vaches laitières est alors plus limitée. Le pourcentage correspondant à ce type d'aliment est seulement de 25 % en 1959/60, mais progresse jusqu'à 26 % en 1963/64, entraînant un recul r relatit des deux autres types d'aliments.

- 2ème phase : 1963/64 - 1970/71 : durant c,ette phase, la part des aliments bovins est pratiquement stable aux environs de 26 % . Le phénomène principal est le recul relatif des aliments pour volailles qui régressent de 36 % à 25 %, alors que les aliments pour porcs connaissent , une évolution œnverse.

- 3ème phase : 1970/71 - 1976/7 7 : alors que le recul des aliments pour volai,JJes se poursuit, cette phase est caractérisée par la croissance relative très forte des aliments pour lbovins qui représentent 34 % en 1976/77 contre seulement 24 % à la fin de la phase précédente.

- 4ème phase ; 1976/77 - 1983/84 : au cours de cette phase, la part de

chacune des trois grandes catégories d' 'aliments reste stable à respectivement 42 %

pour les porcs, 33 % pour les bovins et 19 % pour les volailles. En 1982/83, les

productions d'aliments pour porcs et pour bovins ne diffèrent que de 18 %. Cet écart ne

va par la suite cesser d'augmenter jusqu'en 1987/88.

(33)

- 5ème phase : 1983/'1984 - 1 9'89 : toute cette période est marquée par le recul · relatif de la production d'aliments bovins et la progression des aliments porcs. Ces deux phénomènes se compensant à peu près, la part relative des aliments volailles reste stab' l, . e à environ 20 % .

La même analyse peut être effectuée sur la répartition des différents types d'aliments po

1

ur volailles mais sur une période plus courte a'llant de 1969/70 à 1988.

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Graphique 10 : L'év, olution d, e la plac, e d, es aliments "ponte"

dans l'ensemble de· s a' liments pour volailles

69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89

Elabo,ration 1NRA à partir des statistiques du PVV.

Ce , graphi, que fait d'abord apparaître l'importance des aliments pour pondeuses et poul, ettes q,ui tout au ' long de la période ont représenté entre 52 et 64 % du total. Il fait par ail.leurs ressortir l'existence de deux phases différentes. La première, allant de 1973/7 4 à 1982/83, est caractérisée par une croissance nettement plus rapide des aliments "ponte" que des aliments "chair". A partir , de 1983/84 et jusqu'en 198 7 /88, la tendance s'inverse et les aliments "chair" regagnent des parts de marché.

En uti11sant les cinq phases de l'évolution de la production néerlandaise d'aliments

composés qui ont été définies précédemment, il est possible de voir pour chaque période .

quels ont été les composants de la croissance et leur montant en valeur absolue.

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