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Parlez-moi d’ouverture sociale CPGE

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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Supplément au n° 667 du 21 mai 2008

Depuis trois ans, les déclarations officielles et les rapports préconisant une plus grande ouverture sociale des classes préparatoires aux grandes écoles se multiplient.

Hélas, ces bonnes paroles ne sont accompagnées ni de la mise en œuvre concrète des objectifs quantifiés, ni des moyens financiers pour soutenir les élèves qui en auraient besoin.

Le SNES est résolument porteur de cette volonté de démocratisation des CPGE et des grandes écoles. Au-delà de quelques mesures ponctuelles qui trouvent un certain écho dans les lycées, il serait efficace de renforcer les classes préparatoires déjà implantées dans les zones défavorisées et de promouvoir davantage les filières qui recrutent les bacheliers technologiques, comme TSI et ECT, ou les titulaires de BTS (ATS).

À l’heure où les CPGE font leur entrée dans l’espace européen de l’enseignement supérieur, la dimension sociale du processus de Bologne, qui est un axe important de l’action syndicale européenne, doit trouver sa traduction concrète dans nos classes. Le SNES, qui a œuvré pour la reconnaissance de la diversité de notre enseignement supérieur, est bien décidé à y mettre ses forces. Roland Hubert, cosecrétaire général

Jean-Hervé Cohen, responsable national CPGE

S O M M A I R E

PAGES2-3

• 5 %, 6 %, 7 %... un droit d’accès prioritaire dans chaque lycée de France

• Évolution du pourcentage de boursiers en CPGE

• Partenariats : des exemples sur le terrain

• Prépa TSI

• Prépa ECT

• Trois questions à Nadia Nakhili PAGE4

• Au crédit des CPGE

• Classes préparatoires littéraires : une réforme encore floue

• Professeur de prépa en trois points

Pour nous contacter

www.snes.edu

Ont participé à ce supplément : Jean-Hervé Cohen, Armelle Expert, Luc Guénier, Françoise Lachize, Catherine Lefrançois, Thomas Verclytte

Petite chronologie

Janvier 2005 :charte pour l’égalité des chances dans l’accès aux formations d’excellence. A pour but de favoriser toute action permettant l’orientation des jeunes vers l’enseignement supérieur, en mettant l’accent sur les lycées situés en zone urbaine sensible et sur les élèves boursiers des autres lycées.

Novembre 2005 :proposition de loi des députés socialistes visant à donner un droit d’accès prioritaire aux formations sélectives à au moins 6 % d’élèves de Terminale de chaque lycée de France.

Janvier 2006 :déclaration du président de la République Jacques Chirac fixant l’objectif de 30 % d’élèves boursiers en classes préparatoires.

Novembre 2007 :publication par le Sénat d’un rapport d’information sur la diver- sité sociale et l’égalité des chances dans la composition des classes prépas. État des lieux intéressant mais peu de propositions originales. Ce rapport préconise de généraliser le tutorat, de réviser le système des bourses, de multiplier les internats, de restaurer l’équité territoriale en faveur des zones rurales et des banlieues en revoyant l’implan- tation de l’offre des CPGE.

Janvier 2008 :reprise par Valérie Pécresse et Xavier Darcos de l’objectif des 5 % d’élèves de Terminale de chaque lycée qui doivent se voir offrir une CPGE. Promesse d’une circulaire en ce sens… qui n’a jamais vu le jour.

Février 2008 :le plan Espoir Banlieue (Xavier Darcos et Fadela Amara) demande que tous les LEGT proposent systématiquement l’accès aux classes préparatoires à leurs 5 % d’élèves les plus méritants.

Avril 2008 :circulaire de la DGES sur l’admission en CPGE (BOn° 15), contenant un paragraphe consacré à l’ouverture sociale. Elle préconise, dans ce cadre, un accom- pagnement personnalisé des étudiants admis en prépa.

CPGE

Parlez-moi d’ouverture sociale

©DR

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C P G E

5 %, 6%, 7 %...

un droit d’accès prioritaire dans chaque

lycée de France

Patrick Weil lance en 2005 cette pro- position visant à donner un droit d’accès dans les formations sélectives à une certaine proportion d’élèves de Terminale de chaque lycée(1). Dès 1995, aux États-Unis, les états de Californie et du Texas ont adopté des lois per- mettant aux 10 % des meilleurs élèves de chaque lycée d’intégrer les univer- sités d’État, qui sont très sélectives.

« Pourtant, ces États ne sont pas répu- tés pour être progressistes », souligne Patrick Weil, « dix ans plus tard, les résultats sont remarquables en terme de diversité sociale. Alors pourquoi ce qui marche là-bas ne marcherait-il pas chez nous?»Alors que la suppression de la carte scolaire pour l’entrée dans les collèges et les lycées va accroître la concurrence entre les établissements, une telle mesure serait propre à casser les hiérarchies scolaires et les stratégies d’inscription dans les lycées. Elle doit inclure toutes les formations sélectives afin de concerner l’ensemble des bacheliers, généraux et technolo- giques. Et Patrick Weil de conclure

« aucun parti politique sérieux, de droite comme de gauche, ne propose de supprimer les grandes écoles et les prépas. Alors, autant que leur recrute- ment soit égalitaire ! ».

(1) La République et sa diversité. Immi- gration, intégration, discrimination,Paris, Seuil, « La République des Idées », 2005.

http://patrick-weil.com

Nadia Nakhili est doc- teur en sciences de l’éducation. Elle est actuellement chargée d’études au Bureau d’Économie Théorique et Appliquée, dans le cadre du Céreq-Alsace, à l’université Louis-Pasteur de Strasbourg, et cher- cheuse associée à l’Institut de recherche sur l’éducation, université de Bourgogne. Elle y a soutenu sa thèse intitulée «L’environnement sco- laire, quels effets sur les aspirations individuelles ? Le cas de l’entrée dans l’enseignement supérieur » en décembre 2007, qui a été récompen- sée par un prix de l’observatoire de la vie étudiante.

Pouvez-vous nous en dire plus sur le sujet et les résultats de votre thèse ?

N. N. :Il s’agissait de savoir comment les lycéens s’orientent vers les études supérieures. Le système français est basé sur la demande des élèves et des familles, avec de fortes différences selon le milieu social ou le sexe. Je me suis intéressée à l’impact de l’envi- ronnement scolaire sur les choix d’orientation. J’ai prouvé que le fait d’être en Terminale dans un lycée possédant des classes préparatoires augmentait significativement les chances de vouloir intégrer une CPGE, à niveau scolaire et à origine sociale équivalente. Or, cet effet de l’offre de CPGE se cumule à l’effet également significatif de la composition sociale des établissements dès lors que les CPGE sont davantage présentes dans les lycées à recrutement social favo- risé. Dans ce cas, l’effet contexte sco-

P R É P

30 ans d’excellence sc

Créées en 1977 (sup et spé TA à l’époque), les prépas TSI accueillent les bacheliers STI et STL (option physique). Toutes publiques sauf une, les 28 TSI sont réparties sur l’ensemble du territoire. 40 % des étu- diants de TSI sont boursiers, 30 % issus de milieux défavorisés. Ils sont plus en retard scolaire que l’ensemble des étu- diants de prépa. Seuls 2 % des bache- liers STI/STL viennent en prépa TSI, alors que 13 % des bacheliers géné- raux et 20 % des bacheliers S font une prépa, mais les effectifs des TSI sont parmi ceux qui augmentent le plus.

Avec 6 % de filles, la prépa TSI est la championne de la virilité ! Deux concours, réservés aux titulaires d’un bac technologique, ouvrent les portes de la plupart des écoles d’ingénieur :

CCP (ENSI, ENS Cachan...) et Cen- trale-Supélec (Centrale, Supélec, ENSAM, X...). D’autres écoles recrutent

Le lycée Alphonse-Daudet de Nîmes accueille 30 % d’élèves boursiers en hypokhâgne AL depuis trois ans, grâce à un système de bonus au niveau du recru- tement. À l’initiative des professeurs, sont mis en place des modules de remise à niveau et de suivi individualisé pour les élèves les plus fragiles. Le CDI a béné- ficié d’un effort financier important pour renforcer les ouvrages littéraires desti- nés aux prépas. Des conférences, la constitution d’un ciné-club avec un cinéma d’art et essai contribuent à créer un environnement culturel.

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Trois questions à :

Bac STI Bac STG Bac STL

3 482 2 432 580

Nombre d’élèves ayant obtenu une mention TB ou B, session juin 2006

Sources : DEPP

Effectifs 2006-2007 des CPGE ouvertes aux bacheliers technologiques

ECT TSI TPC TB

Première année 611 828 54 83

Deuxième année 486 689 31 63

Pourcentage de filles 53 % 6,5 % 38,5 % 58 %

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2 CPGE • Supplément au no667 de L’US• 21 mai 2008

(3)

C P G E

laire peut s’avérer supérieur à l’effet origine sociale.

Quelle a été est la méthode utilisée ? N. N. : J’ai travaillé essentiellement avec des données de la DEPP, consti- tuées d’un panel d’élèves de Termi- nale des séries générales et technolo- giques, répartis sur tout le territoire et donc scolarisés dans des lycées offrant des caractéristiques différentes.

Ces élèves, qui vont pratiquement tous poursuivre des études supé- rieures, sont interrogés sur leurs vœux d’orientation dont on cherche à connaître les déterminants individuels et contextuels.

Quelle a été votre motivation pour le sujet de cette étude ?

N. N. : Il existait déjà beaucoup de travaux sur l’orientation. Par exemple, à niveau scolaire équivalent un enfant

de cadre a plus de chance d’accéder à l’enseignement supérieur qu’un enfant d’ouvrier ou d’employé. Dans les années 1960 aux États-Unis, des chercheurs ont étudié l’influence de la composition sociale ou ethnique des établissements. En France, on a cette originalité des classes prépara- toires dans les lycées.

C’est en approfondissant les caracté- ristiques des lycées favorisés par rap- port aux lycées défavorisés que j’ai eu l’idée de m’intéresser à ceux qui disposaient de CPGE.

Et c’est ainsi que j’ai pu mettre en évi- dence le caractère significatif de ce paramètre. Ma thèse conclut qu’un développement de l’offre CPGE dans les lycées défavorisés contribuerait à réduire le déséquilibre social des prépas.

A T S I

cientifique et sociale

sur dossier, comme les universités technologiques. Dans la plupart des écoles, la scolarité est commune avec les étudiants provenant d’autres filières.

Les parcours professionnels sont ensuite très divers : R&D, recherche fondamentale, management, finance, enseignement... Environ 65 % des étu- diants passent le cap de la première année (80 % pour les autres prépas scientifiques) et intègrent ensuite une école d’ingénieur. Ceux qui se réorien-

tent le font le plus souvent en BTS ou IUT avec des chances de réussite bien supérieures qu’avec le seul bac, la perte de temps est alors très relative.

La prépa TSI n’attire pas tous les meilleurs bacheliers technologiques, l’autocensure et la peur du risque sont fortes chez ces élèves dont le par- cours scolaire est parfois émaillé d’accrocs. Ils ont tort, ça fonctionne, le devenir et les témoignages des anciens sont éloquents. ■

Le lycée J.-Feyder d’Épi- nay (93) a signé une convention avec l’uni- versité Paris XIII-Villeta- neuse et l’école d’in- génieur, Supméca de Saint-Ouen afin de constituer une classe préparatoire offrant des débouchés privilégiés vers l’institut Galilée de Paris XIII ou Supméca.

Les cours sont partagés entre Feyder et Villeta- neuse avec des ensei- gnants de lycée et des enseignants chercheurs de l’institut Galilée. Le programme est celui d’une PCSI-PSI, les études sont validées par ECTS. En fin de deuxième année, les étudiants ont le choix de présenter les concours ou de suivre des modules complémentaires (essentiellement informatique) qui leur per- mettront d’intégrer Supméca ou une des formations d’ingénieurs de l’institut Galilée.

: N a d i a N a k h i l i

©DR

0 5 10 15 20 25

Pourcentage

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Taux de boursiers sur critères sociaux en 2006/2007 :

• 17,6 % en CPGE,

• 26,5 % à l’université,

• 27,9 % dans l’ensemble de l’enseignement supérieur.

Source : DEPP, ministère de l’Éducation nationale

P R É P A E C T

Pour des écoles de commerce...

équitables

C P G E

Évolution du pourcentage

de boursiers

Vingt-cinq lycées possèdent des prépas ECT réservées aux bache- liers STG. Les étudiants de ces classes sont à plus de 30 % des boursiers, ils intègrent les grandes écoles avec de bons pourcentages de réussite. Il serait souhaitable cependant que des places aux concours soient destinées spéci- fiquement aux bacheliers STG, comme c’est le cas en TSI. ■

Le lycée Saint-Louis de Parisa signé voici un an une convention de partenariat avec six lycées de la banlieue parisienne, sur la demande très médiatisée du ministre Gilles de Robien. Il s’agit essentiellement de privilégier l’information sur les pré- pas sans coup de pouce particulier pour le recrutement. Les quelques élèves recrutés issus des lycées partenaires ont bénéfi- cié d’études dirigées et sont suivis toute l’année par un professeur référent.

Quelques HSE ont été dégagées pour le soutien et des retraités interviennent bénévolement. Bien avant cela, le lycée Saint-Louis a privilégié l’accueil des bour- siers, avec un barème prioritaire et des conditions financières avantageuses pour l’internat et la demi-pension.

CPGE • Supplément au no667 de L’US• 21 mai 2008 3

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C P G E

Au crédit des CPGE

Classes préparatoires littéraires :

une réforme encore floue

La réforme de l’hypokhâgne A/L est entrée en vigueur à la rentrée 2007.

Modification des horaires et introduc- tion d’objectifs de programmes avaient pour but de permettre l’orientation vers les deux khâgnes Ulm et LSH. De plus, la création d’une banque d’épreuves communes aux concours ENS (BEL) devait attirer d’autres écoles et accroître ainsi les débouchés sur concours des khâgnes. L’obligation d’une langue ancienne et le renforcement des heures en LV, en redéfinissant la formation pro- posée, ont sans doute eu des effets sur le recrutement. Des élèves attirés par les IEP et n’ayant plus d’heures spécifi- quement dédiées à la préparation (même s’il existe par ailleurs quelques heures de soutien) ont peut-être fait le choix d’un autre cursus. En langues anciennes, de

fortes disparités existent entre les lycées, où l’on note une augmentation logique des groupes débutants ; il ne s’agit pas d’aboutir à une spécialisation extrême, qui ne serait conforme ni aux débouchés potentiels ni aux préconisations des ENS.

Les horaires de khâgnes viennent d’être aménagés dans les trois disciplines de la BEL, philosophie, LV, histoire avec des objectifs de programmes communs aux ENS ; mais les grilles horaires restent confuses. Pour le moment, peu d’écoles se montrent intéressées par la BEL et l’attitude des IEP est assez floue. Le SNES regrette que cette réforme, dont il sou- tenait au départ les objectifs d’élargisse- ment des débouchés, soit restée essen- tiellement interne aux ENS, qui n’offrent de places aux concours qu’à 8 % des khâgneux.

Le décret inscrivant les classes prépa- ratoires dans l’enseignement supérieur européen a été publié en mai 2007(1). Conformément à la déclaration de Bologne, signée en juin 1999 par les ministres européens de l’Éducation, chaque élément de formation supérieure est validé par l’attribution de points appelés ECTS. La licence (Bachelor), premier niveau de reconnaissance euro- péen, vaut 180 points, le Master 120 points de plus. En 2002, le système LMD est adopté pour les universités fran- çaises, qui reconstruisent alors leurs maquettes de formation, avec indication d’ECTS, sur la base de 30 points par semestre de formation. La FSU a tenu d’emblée à ce que l’ensemble des for- mations supérieures soit concernées par le LMD. Pour les BTS, il a été acquis en 2007 que le diplôme valait 120 crédits, la validation partielle est aisée du fait de

l’utilisation du référentiel de certifica- tion.

Pour les classes préparatoires, cela fut au départ plus difficile : pas de diplôme délivré à l’issue des deux ans, une for- mation annuelle, des universités sou- cieuses de leurs prérogatives mais favo- rables à l’accueil d’étudiants issus de prépas. Après un an de concertation où le SNES a joué pleinement son rôle, on est arrivé à un décret équilibré, dans l’intérêt des étudiants. Le SNES a obtenu que les attestations descriptives de formation soient nationales, afin d’assurer une éga- lité sur tout le territoire. Une première cir- culaire(2)donne des éléments ainsi que l’ensemble des grilles nationales d’ECTS, les détails sont en ligne sur notre site(3). La DGES publiera rapidement les modèles d’attestation pour l’ensemble des forma- tions afin qu’elles soient opérationnelles dès la fin de cette année scolaire, un arrêté suivra. Dans toutes les voies, chaque discipline affiche un nombre de points, en fonction de son importance relative. Les validations partielles sont possibles si l’on estime, cela devrait être exceptionnel, que l’étudiant n’a pas glo- balement acquis le niveau suffisant. Le principe de la compensation permet d’attribuer la totalité des 60 ECTS de l’année, si une discipline n’est pas étudiée

(option facultative) ou si une carence est observée dans une discipline particulière.

L’attribution des ECTS est une décision collective de l’ensemble de l’équipe péda- gogique réunie en commission d’admis- sion et d’évaluation, à la fin de chaque année scolaire.

Les conventions locales gardent toute leur importance, elles permettent notam- ment de régler les validations partielles et le cas des cubes. Elles sont aussi l’occasion de contacts pédagogiques entre les universités et les lycées, ce qui est bénéfique.

(1)http://www.snes.edu/clet/

spip.php?article1704

(2) BOn° 11 du 13 mars 2008.

(3) http://www.snes.edu/clet/

spip.php? article2043

L’entrée dans le système européen pose la question de la notation en classe préparatoire, étant entendu que la validation de l’année d’étude suppose l’obtention de la note moyenne… C’est un débat que beaucoup de lycées ont ouvert et le SNES est favorable à ce que cette réflexion aboutisse à la disparition de pratiques qui ternissent l’image des prépas et découragent les élèves les plus fragiles.

Professeur de prépa en trois points

• Maxima de service.Un professeur don- nant tout son enseignement en CPGE bénéficie des maxima de service spéci- fiques (ORS) prévus par le décret de 1950, quelle que soit la nature de sa nomina- tion. C’est d’autant plus important que les heures supplémentaires sont elles aussi rétribuées selon un taux spéci- fique lié à l’ORS.

• Nomination, mutation.Le mouvement des CPGE est national, en une seule phase. Les élus SNES sont présents aux groupes de travail qui examinent les projets de l’inspection générale et aux commissions paritaires qui entérinent le mouvement. Chaque année les élus SNES contribuent à une meilleure prise en compte des souhaits des collègues et les informent rapidement.

• Chaire supérieure.C’est un corps réservé aux agrégés enseignant en CPGE.

Les 2 250 professeurs de chaires supé- rieures (sur environ 6 500 professeurs de prépa) ont une carrière plus rapide et accès à l’échelle lettre A (comme la hors- classe). Leurs heures supplémentaires et heures de colles sont mieux rétri- buées. On accède généralement à la chaire supérieure après une dizaine d’années minimum d’expérience en prépa (variable selon les disciplines), le SNES est présent à la CAPN d’accès et intervient auprès de l’inspection géné- rale pour que les nominations soient le plus transparentes possible.

Pour tous les syndiqués enseignant en prépa, le SNES possède une liste de diffu- sion. Demandez votre inscription en envoyant un courriel à prepas@snes.edu avec nom, classe et numéro d’adhérent.

L’Université Syndicaliste, suppl. au n°667 du 21 mai 2008, hebdomadaire du Syndicat national des enseignements de second degré (FSU), 46, avenue d’Ivry, 75647 Paris Cedex 13 – Directeurs de la publication: Serge Chatelain, Gérard Anthéaume – Compogravure: CAG, Paris – Imprimerie: SIPE, Paris – N°CP 0108 S 06386 – ISSN n°0751-5839

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