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H. LAMB. — On the theorie of electric endosmose and other allied phenomena, and on the existence of a sliding coefficient for a fluid in contact with a solid (Sur la théorie de l'endosmose électrique et d'autres phénomènes analogues et sur l'existence d'u

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00238832

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238832

Submitted on 1 Jan 1888

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phénomènes analogues et sur l’existence d’un coefficient de glissement pour un fluide en contact avec un solide) ; Philosophical Magazine, 5e série, t. XXV, p. 52 ; 1888

L. Poincaré

To cite this version:

L. Poincaré. H. LAMB. - On the theorie of electric endosmose and other allied phenomena, and on the existence of a sliding coefficient for a fluid in contact with a solid (Sur la théorie de l’endosmose électrique et d’autres phénomènes analogues et sur l’existence d’un coefficient de glissement pour un fluide en contact avec un solide) ; Philosophical Magazine, 5e série, t. XXV, p. 52 ; 1888. J. Phys.

Theor. Appl., 1888, 7 (1), pp.258-263. �10.1051/jphystap:018880070025801�. �jpa-00238832�

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Le chiffre obtenu pour le cuivre est un peu trop faible; mais ce

métal contenait probablement un peu d’oxyde. Pour le bismuth le nombre est trop grand ; mais il faut remarquer que ce métal a

toujours une structure cristalline dans les barreaux employés pour l’étude de sa conductibilité, tandis qu’il se trouvait à l’état amorphe dans les minces couches prismatiques utilisées par

M. I~undt. E. BICHAT.

H. L AMB. 2014 On the theorie of electric endosmose and other allied phenomena,

and on the existence of a sliding coefficient for a fluid in contact with a solid

(Sur la théorie de l’endosmose électrique et d’autres phénomènes analogues et

sur l’existence d’un coefficient de glissement pour un fluide en contact avec un

solide) ; Philosophical Magazine, 5e série, t. XXV, p. 52 ; I888.

On connaît depuis longtemps le transport électrique des con-

ducteurs liquides à travers les vases poreux ou le long des tubes capillaires et d’autres faits analogues. Les lois qui régissent ces phénomènes ont été trouvées expérimentalement par divers phy- siciens ; Helmholtz développant par le calcul une idée émise par

Quincke a démontré qu’on pouvait les considérer comme une

conséquence de la différence de potentiel au contact entre le

liquide et le solide qui l’entoure; il conclut incidemment de son

analyse qu’il ne doit pas y avoir, dans les divers cas considérés, glissement sur le solide de la couche liquide en contact avec la paroi.

Dans son Mémoire le professeur Lamb suppose au contraire que la résistance opposée par le solide à l’écoulement du liquide n’est

pas infinie, mais très grande; il en résulte un glissement de la

couche liquide extérieure qui, complètement insensible dans les

expériences ordinaires d’écoulement, telles que celles de Poiseuille donne, dans le cas du transport électrique, des effets très appré-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018880070025801

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façon peut problème, plus simple, celui d’un tube droit de section uniforme fait de matière

isolante, contenant un liquide traversé par un courant électrique.

Soient u la vitesse du fluide en un point quelconque, p le coefficient de frottement intérieur, et j3 le coeffici ent de fro ttem en t du fluide

sur la paroi du tube. Considérons les forces qui agissent sur un

élément de la surface extérieure du liquide : nous aurons, quand

le régime permanent sera établi, en désignant par clit un élément de la normale intérieure à la paroi du tube,

~£ représente la force extérieure rapportée à l’unité de surface;

cette force, nulle dans les questions ordinaires d’HJdrod’ynamique,

est dans le cas présent la cause même du phénomène du transport

électrique : il est facile de trouver sa valeur.

Entre le liquide en contact avec le solide et le solide lui-même

il y a une différence de potentiel que nous désignerons par E;

~-Ielmholtz a démontré qu’une telle discontinuité de potentiel en-

traîne Inexistence sur la surface de discontinuité d’une couche double d’électricité positive et négative; si c~ désigne la distance

qui sépare les deux faces de cette sorte de condensateur, formé

par la couche double, la quantité ? d’électricité par unité de surface est donnée par la relation

,

D’autre part, dans le tube traversé par le courant électrique, le potentiel 1> est variable avec la distance X à l’une des extrémités,

et l’on a visiblement

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en appelant Q la section du tul~e, J l’intensité du courant, ? la ré- sistance spécifique du liquide.

Si nous supposons d’ailleurs qu’il n’y ait pas de différence de

pression entre les deux extrémités du tube~ condition facile à

réaliser, on voit aisément que

la vitesse est la même en tous les points d’une même section, et l’équation (i) se rédui t à

le flux total par seconde est évidemment

On peut encore écrire ce résultat autrement en posant 3

~3 =

1;

la constante 1 ainsi définie est de la nature d’une ligne, et elle

mesure~ pour ainsi dire, la facilité de glissement.

Avec cette notation on a la relation

que l’on peut encore mettre sous la forme

Le résultat est le même que celui trouvé par Helmholtz, au fac-

1

,

l’ 1’" , l, 1

.

teur d près; l’auteur montre due Z ne saurait être égal à cl; mais

1 et d sont du même ordre de grandeur. D’après Ni. Lippmann,

il aurait une valeur comparable à i o-g centimètres ; en attribuant

à d cette valeur, on peut, connaissant d’ailleurs les coefficients de Frottement intérieur, calculer approximativement l’effort nécessaire pour produire un glissement de la surface liquide en contact avec

la paroi solide; on trouve ainsi que cet effort est assez grand

pour être négligé dans les cas ordinaires d’écoulement.

Le calcul que nous venons de reproduire peut s’étendre au cas

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ajouter électrique

dû à cette différence de pression. La vitesse n’est plus la même en

tous les points d’une même section : dans le cas d’un tube de sec-

tion circulaire uniforme, on a la relation bien connue

où p est une fonction de x seulement, et it une fonction de r seu-

lement. En partant de là, on achève sans difficulté le calcul.

On peut encore par une analyse semblable rendre compte des

particularités observées par Quincke sur le mouvement des corps

légers placés dans un conducteur liquide.

Dans la seconde Partie de son ~1émoire, l’auteur examine les

phénomènes inverses des précédents, c’est-à-dire la production de

forces électromotrices par le passage d’un liquide à travers un

tube capillaire, ou un diaphragme poreux. Ce sujet a été fort bien

étudié expérimentalement.

On attribue les phénomènes observés à une véritable convection

électrique; la couche superficielle du liquide en contact avec le

solide est électrisée et en>porte sa charge avec elle en glissant sur

les parois des canaux.

Tous les résultats obtenus par le calcul sont, il faut le re-

marquer, entièrement conformes aux expériences de Wiedemann, Quincke et Dorn; il ne semble donc pas douteux que tous ces

phénomènes si curieux doivent être attribués à la difl’érence de

potentiel au contact entre le solide et le liquide.

En terminant, ~I. Lamb fait observer la connexion qui existe

entre les deux classes de phénomènes qu’il vient d’étudier. On pent tirer de la comparaison des résultats certaines conséquences

curieuses. Nous ne croyons pas inutile d’insister sur ce dernier

point, car le procédé employé nous semble pouvoir s’appliquer à

un grand nombre d’exemples.

Considérons, pour fixer les idées, le cas d’un diaphra meporeux,

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don t nous distinguerons les deux côtés par les lettres A e t B ; soien t

P l’excès de pression et V celui du potentiel du côté A. Si une quantité U de liquide et une quantité J d’électricité sont trans-

portées par seconde de A à B, la perte d’énergie est

D’autre part, il résulte des faits étudiés que P et V sont des fonctions linéaires de U et J,

La fonction F’ est donc une fonction quadratique et homogène

des variables U et J, et l’on a

Cette fonction F, qui fait connaître la perte d’énergie et qui est

du second degré et homogène, répond à la définition des fonctions que lord Rayleigh a nommées fonctions de dissipation. On peut tirer de là certaines conséquences. Si, par exemple, on fait deux expériences et qu’on affecte des indices i eut 2 les quantités re-

latives à ces deux expériences, on a, en vertu d’un théorème élé-

mentaire,

-- ,- ,~ ,~

ou

Et, si l’on prend P,

----

o et J.~ = o, ce qui correspond aux deux

cas les plus simples,

-- --

Il serait aisé de vérifier cette relation en faisant avec un mème appareil les deux expériences indiquées ; niais, jusqu’à présent,

personne n’a étudié, dans ces conditions, les transports électriques

à travers les membranes poreuses, d’une part, et la production

des forces électromotrices développées par les différences de pres- sion sur les deux côtés des mêmes membrane, d’autre part.

Nous ferons remarquer que la façon dont 1~T. Lamb établit des

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Lippznann ; calquerait, pour ainsi dire,

mot à mot, sur celles données par 1V1. Lippmann pour les exemples

qu’il a choisis. L. POINCARÉ.

W. HALDANE GEE et H. HOLDEN. 2014 Experiments

on

electrolysis. Change of density of the electrolyte at the electrodes. (Expériences

sur

l’électrolyse.

Changement de densité de l’électrolyte aux électrodes); Philosophical Maga- zine, 5e série, t. XXV, p. 276; I888.

Si l’on iait passer un courant électrique dans un voltamètre à

électrode,s de palladium contenant de l’eau acidulée par l’acide sul-

f’urique pur et que l’on vienne à renverser le sens du courant, on voit apparaître au nouveau pôle positif des stries qui descendent

le long de l’anode. Les auteurs du Mémoire ayant observé ce phé-

nomène ont étudié les conditions dans lesquelles il se produit et

discutent les diverses explications que l’on en peut donner; d’après

leurs expériences, il est aux différences de concentration qui

se produisent, comlne on sait, dans un électrolyte, au voisinage

des deux pôles. A l’anode la liqueur acide se concentre, et, si l’on n’observe pas en général les stries provenant de cette augmenta- lion de densité, c’est que l’oxygène en se dégageant entraîne la

liqueur vers le haut; mais vient-on à prendre pour électrode po- sitive une lanie de palladium ayant préalablement servi de cathode

et renfermant par suite de l’hydrogène, on empêche le dégagement

de gaz et les stries peuvent apparaître.

On sait d’ailleurs que pareil phénomène se produit dans des con-

ditions plus simples et l’interprétation ne donne pas lieu aux ob-

jections que l’on pourrait faire dans le cas un peu complexe exa-

miné tout d’abord par MM. Haldane Gee et H. Holden. Christiani

avait observé par exemple dans l’électrolyse d’une solution de sul-

fate de cuivre, entre les lames de cuivre, des stries qui descendaient

le long de l’anode et montaient au contraire le long de la cathode.

Références

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