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Méthode pour mesurer, en longueurs d'onde, de petites épaisseurs

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(1)

HAL Id: jpa-00238668

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238668

Submitted on 1 Jan 1886

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Méthode pour mesurer, en longueurs d’onde, de petites épaisseurs

J. Macé de Lépinay

To cite this version:

J. Macé de Lépinay. Méthode pour mesurer, en longueurs d’onde, de petites épaisseurs. J. Phys.

Theor. Appl., 1886, 5 (1), pp.405-411. �10.1051/jphystap:018860050040501�. �jpa-00238668�

(2)

405

Lorsque 03BC

=

U, les deux vibrations principales donnent la même réflexion totale iz sin i = B.

L’inspection de la figure montre clairement ces diverses consé- quences.

31. Joh. Danker (1) a vérifié les formules établies par M. Kohl- rausch. Ces vérifications, qui ont porté aussi sur les formules qui

donnent la valeur de l’angle %, sont très satisfaisantes.

MÉTHODE POUR MESURER, EN LONGUEURS D’ONDE, DE PETITES ÉPAISSEURS;

PAR M. J. MACÉ DE LÉPINAY.

La longueur d’onde d’une radiation déterminée fournit un

étalon de longueur absolument invariable (du moins dans le vide)

et que tout laboratoire de Physique se trouve avoir à sa portée.

Il est donc important de trouver une méthode d’une grande

exactitude pour mesurer, en fonction de la longueur d’onde d’une radiation déterminée, l’épaisseur d’une lame réfringente quel-

conque (quartz dans le cas actuel). De pareilles mesures pré-

sentent un intérêt particulier par leur application à la dé-

termination rapide et précise du pas de la vis d’un sphéro-

mètre (2).

Toutefois cette méthode optique ne pourra conduire à des me-

sures absolues qu’à la condition de connaître avec précision la

valeur absolue de la longueur d’onde qui sert ainsi d’étalon pro- visoire. Tel a été le but de recherches dont les résultats seront

prochainement publiés en détail (3).

(1) Neues Jahrb. fur Min., t. Il, p. 241; 18S5.

(2) Cette application

a

été faite effectivement par M. R. Benoît, à la vis d’in

sphéromètre récemment construit par MM. Brunner frères, pour le Bureau interna- tional des Poids et Mesures. Partant des données numériques que je lui ai fournies, relatives aux trois dimensions (1 centimètre environ ) d’un cube de quartz, il

a

obtenu pour le pas de la vis de cet instrument, à 5°, les trois valeurs concordantes

(3) Y oir Comptes rendus) 24 mai 18SG.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018860050040501

(3)

406

M. Mouton (1) a donné une solution élégante, fondée sur l’ob-

servation des franges de Fizeau et Foucault, du premier de ces

deux problèmes.

Cette méthode ne peut malheureusement conduire à une pré-

cision supérieure à 1 1000, par suite de l’insuffisance des données

numériques qui servent de point de départ. Il en est autrement de la suivante, fondée sur l’observation des franges de Talbot.

On sait (2) que ces franges prennent naissance lorsque, sur le trajet de l’une des moitiés du faisceau de lumière qui sort du

collimateur d’un spectroscope, on interpose une lame réfringente

à faces planes et parallèles, normales à l’axe optique du colli-

mateur. Si nous désignons par A la longueur d’onde, dans le vide,

du milieu de l’une de ces franges, par Nt et yrt les indices corres-

pondants, à la température t de l’expérience et par rapport au

vide, de la lame et de l’air, par 03BC le coefficient moyen de o à t de la lame, dans la direction normale aux faces, par eo son épaisseur

à 0°, on a la relation

p étant un nombre entier impair (numéro d’ordre de la frange), qui croît de deux unités en passant d’une frange à la suivante, du

rouge au violet.

L’ein ploi de la formule (1) serait en général peu commode. On lui a substitué avantageusement (dans le cas du quartz) la formule approchée,

dans laquelle A est la longueur d’onde dans l’air à 0° sous la pres- sion normale, n l’indice du quartz (indices ordinaires, seuls em- ployés), par rapport à l’air à 20°. Après avoir calculé par cette forinule l’épaisseur approchée e de la lame, il suffit, pour obtenir

l’épaisseur eo à o°, de multiplier la première par l’un des deux

(’) Journal de Physique, [I], t. VIII, p. 393; J87Q.

(2) Journal de Physique) [I], t. l, p. 177: 1872, et Annales de l’École Nor-

male supérieure) [2], t. VI, p. 26 ; 187Í

(4)

407 facteurs (1) :

On a adopté, pour les longueurs d’onde correspondant aux

raies C, D,, b,, F (seules régions utilisées du spectre solaire),

les moyennes des mesures concordantes effectuées par MM. Mas-

cart (2), van der willigen (3) et Àngstrôm (4), toutes ramenées

au centimètre de Fraunhofer (5). Les indices ordinaires des lames de quartz employées ont été directement mesurés au moyen d’un

prisme tiré du même morceau (6).

Dans ce qui suit, nous considérerons la quantité Y, définie par

l’équation (2), comme une fonction continue de la longueur

d’onde. Il en sera de même de p, pour une lame donnée, à une température donnée. Pour mesurer l’épaisseur à 0° d’une lame

de quartz donnée, nous nous proposerons de déterminer par l’ex-

périence les valeurs de p correspondant aux quatre raies C, D2, b1 et F. Des formules ( 2 ) et ( 3), nous déduirons quatre valeurs de l’épaisseur cherchée, dont nous prendrons la moyenne. Cette

épaisseur se trouve ainsi exprimée en centimètres de Fraunhofer.

Pour obtenir sa valeur, en fonction de la longueur d’onde, dans le vide, de la radiation D2, il suffit de diviser le nombre obtenu par

5,8897 X 10-5.

Pour pouvoir séparer convenablement les franges, il est néces-

saire d’employer un spectre très étalé ; on y est parvenu par

l’emploi d’un réseau au 1 500 de millimètre, placé sur la plate-forme

(1) D’après les données numériques publiées par 1B1. Dufet (Journal de Phy_

sique, [2], f. III; 1884).

(2) Annales de l’École Norlnale supérieure, [i], t. IV, p. 7; 1867.

(3) Archives du Musée Teyler, t. 1. Harlem, 1866.

(4) Recherches sur le spectre solaire. Upsal, 1868

(5) Défini par la condition que la longueur d’onde de la raie D2’ dans l’air à o°,

sous la pression normale soit exprimée par le nombre 5,888o x io-5 cent.

(6) Prisme à faces parfaitement planes, taillées et vérifiées par 1B1. Laurent, au moyen des appareils imaginés par lui. Voir, pour les précautions prises, le tra-

vail de NI. Cornu (Annales de l’École Normale supérieure, [2], t. IX; 1880).

(5)

408

d’un goniomètre de Brünner. On observait, pour la raie C, le deuxième; pour les autres, le troisième spectre de diffraction. La lumière éclairante était la lumière solaire. Malgré l’énorme dis-

persion ainsi obtenue, il est difficile de m esurer direc temen t des

épaisseurs notablement supérieures à 2mm. Encore fut-il indis-

pensable, pour éviter toute hésitation possible dans le calcul des numéros d’ordre des franges, de contrôler au préalable, par des

mesures effectuées avec une lame plus mince (Imm environ), et

pour les quatre régions utilisées du spectre, les valeurs corres- pondantes de la fonction

qui doivent servir de base au calcul de toutes les expériences.

La marche suivie dans ces recherches préliminaires, aussi bien

pour les expériences que pour les calculs, est identique à celle adoptée dans tous les cas; je la décrirai donc à ce sujet.

La lame elnployée (perpendiculaire à l’axe) fut mesurée tout

d’abord au sphéromètre (1). L’éhaisseur approchée en fut trouvée égale à

0,0998 cent. de Fraunhofer.

De cette épaisseur et des valeurs admises pour j2 et À, on

déduit les valeurs suivantes approchées, de p, pour les quatre raies C, D2, b, et F :

Ces valeurs de p ne peuvent être considérées comme exactes à

plus de 10100 o près; mais leurs différences sont connues avec une

exactitude suffisante pour permettre remploi de la méthode sui-

vante d’approximations successives, qui a pour principal avantage de simplifier notablement les expériences. A cet efl’et, cette même

lame étant mise en place, on a, pour chacune des raies indiquées,

(1) Dont le pas avait été mesure par la rnéuhode de M. Mouton.

(6)

409

pointé, d’une part, la raie eu, de l’autre, les deux franges noires

les plus voisines qui la comprennent. On a obtenu de la sorte, par interpolation, les valeurs suivantes de p (moyennes de quatre séries de mesures) :

Dans ce Tableau, chacune des quantités x, y, z, t est le numéro

d’ordre (nombre entier impair) d’une frange voisine de la raie

correspondante, et moins réfrangible qu’elle. Ce sont quatre in-

connues qu’il s’agit de déterminer.

A cet effets, comparons les deux Tableaux qui précèdent. De

l’identification des valeurs de p qui y sont inscrites, résultent

immédiatement les relations (1)

de sorte que nous n’avons plus qu’une inconnue à dé terminer, x, que nous trouvons de même être un nombre entier impair voisin

de 1647,87.

Pour déterminer cette inconnue, nous supposerons successive-

ment x-1647, x-1649, x=1651, et, dans chacune de ces

hypothèses, nous efl’ectuerons les calculs des épaisseurs. Nous

trouverons ainsi :

Il suffit de jeter un coup d’oeil sur ce Tableau, pour se con-

(1) y - x, z - y, t - z sont des nombres entiers pairs.

(7)

4I0

vaincre que la seule valeur admissible pour x est x = 1649 (1).

L’épaisseur moyenne (non corrigée) est donc

e

=

0,099872 cent. de Fraunhofer.

L’écart moyen de la moyenne n’attein t que le 1 37000 de la valeur

de cette dernière. Faute de pouvoir appliquer correctement à l’ensemble de qua tre nombres seulement les règles connues du

Calcul des probabili tés, nous considérerons ce nombre 3-,

comme indiquant une limi te supérieure de l’erreur que l’on peut

commettre par l’emploi des franges de Talbot.

Les écarts que présentent les nombres inscrits dans la troisième colonne du Tableau sont en majeure partie attribuables à l’in- exactitude des valeurs de la fonction Y admises pour les calculer.

On les retrouve en effet, de même sens et de même ordre de grandeur, dans tou tes les mesures que j’ai eu l’occasion d’effec- tuer, lorsqu’on prend pour point de départ les données numé-

riques qui ont été admises jusqu’ici.

Les résultats obtenus nous permettent d’ailleurs de calculer de nouvelles valeurs de Y pour les quatre raies étudiées, plus exactes

en valeurs relatives (but de ces expériences). Il suffit à cet effet,

dans la formule p

=

Y e, de remplacer p par les valeurs trouvées

(dernière colonne du Tableau) et e par l’épaisseur moyenne

0,099872. On trouve ainsi :

Tlalezcrs de lob Y.

Ce sont les valeurs de log Y ainsi calculées don t j’ai fait exclu-

siveinent usage dans la suite.

J’aurai l’occasion, dans un prochain travail, d’indiquer de nom-

breuses mesures effectuées par cette même méthode au moyen des données numériques ainsi corrigées. Je citerai uniquement les

(1 ) Dans cette hypothèse, en effet, les quatre épaisseurs calculées sont sensi-

blement égales, et dans les deux autres, elles varient régulièrement avec la lon-

gueur d’onde.

(8)

4II

suivantes, afin de mettre en évidence la possibilité de mesurer di-

rectement et avec sécurité des lames de 2mm d’épaisseur :

DÉTERMINATION DE LA VALEUR ABSOLUE DE LA LONGUEUR D’ONDE DE LA RAIE D2;

PAR M. J. MACÉ DE LÉPINAY.

Les mesures des longueurs d’onde des principales raies du spectre solaire, effectuées par MM. Mascart (1), Ditschreiner (2), Van der vVil1igen (3) et Angström (4) sont d’uine très grande concordance,

du moins en valeurs relatives; mais il n’en est plus de même en

valeurs absolues. Les nombres suivants, obtenus par la même méthode (réseaux), représenteraient, en effet, tous les quatre la

longueur d’onde de la raie D2 dans l’air? à la température ordi-

naire :

En présence de pareilles divergences et quoique le dernier de

ces nombres présentât des garanties particulières d’exacti tude, il

était nécessaire de procéder à une nouvelle détermination de cette

(1) Annales de l’École ivoimale supérieure, [i], t. IV, p. 7; 186,.

(’- ) Académie des Sciences de Vienne, oct. et déco 1864.

(3) Archives du Musée Teyler, t. I. Harem, 186G.

( t ) Recherches

sur

le spectre solaire,. Upsal, 1868.

(5) Gilbert’s Annalen, t. LXXIV; 1823.

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