M ATHÉMATIQUES ET SCIENCES HUMAINES
M. E YTAN
Convexité dans les ensembles ordonnés
Mathématiques et sciences humaines, tome 30 (1970), p. 35-42
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CONVEXITé DANS LES ENSEMBLES ORDONNéS
par M. EYTAN2
INTRODUCTION
On se propose de définir la convexité dans les ensembles ordonnés
(non
nécessairementtotalement)
et de l’étudier.
Après quelques préliminaires,
onreprend
le résultat deKirby
A. Baker[1]
sur unanalogue
au théorème de Krein-Millman et on
explore
lesanalogues
dequelques
résultatsclassiques
sous laforme
présentée
par Bourbaki[2].
Rappels
et notations : soit X un ensemble- un
préordre
sur X est une relation binaire réflexive et transitive dansX ;
- un ordre sur X est un
préordre antisymétrique ;
- un
préordre (resp. ordre)
est total si pour tout(x, y)
E X2 soit(x, y)
soit(y, x) appartient
à larelation.
Les notations suivantes seront utilisées dans un ensemble X muni d’un
préordre noté (on
suppose a
b) ;
elles restent valables pour unpréordre qui
est un ordre.Par
convention, lorsque
a~ b, [a, b]
= 0.- Un ensemble X muni d’un
préordre (resp. ordre)
est ditpréordonné (resp. ordonné).
Si larelation en
question
esttotale,
onajoute «
totalement».- Un espace
topologique
X estquasi-compact
si de tout recouvrement ouvert de X on peut extraire un recouvrement fini.1. Texte d’un exposé présenté à Intermediaix, Aix-en-Provence (septembre 1969).
2. Maison des sciences de l’homme, Centre de mathématiques appliquées et de calcul.
- Un espace
topologique
estcompact
s’il estquasi-compact
etséparé.
- Une
partie
A d’un espacetopologique
X estquasi-compacte (resp. compacte)
si elle estquasi-
compacte
(resp. compacte)
pour latopologie
induite sur A par celle de X.1. TOPOLOGIES SUR UN ENSEMBLE
PRÉORDONNÉ
X 1.1.Topologie
droite(resp. gauche).
Elle a pour base les ensembles
[x,
--~[ (resp.]
-,x]),
x décrivant X.On démontre que pour la
topologie
droite toute intersection d’ouverts est un ouvert(la topologie
est « saturée» selon la
terminologie
de F. Lorrain[3]),
et X muni de latopologie
droite est un espacede
Kolmogoroff (c’est-à-dire
pour deuxpoints
distincts il y a unvoisinage
de l’un ne contenant pasl’autre)
danslequel
l’adhérencede {
x } est]
«2013,x]. Réciproquement,
si X est un espace deKolmogoroff saturé,
alors la relation x E(p
est un ordre sur X et latopologie
droitecorrespondante
coïncide aveccelle donnée au
départ.
Autrement
dit,
il estéquivalent
de se donner un ordre sur X ou unetopologie
deKolmogoroff
saturée sur X.
1.2.
Topologie
des intervallesElle est
appelée Z,,,
par Bourbaki[4]
ettopologie
de l’ordre parKelley [5].
Elle est
engendrée
par les intervalles ouverts]x, y[, ]x, -~[
et]
~-,y[,
x et y décrivant X.Si X est totalement
ordonné,
on vérifie que latopologie
des intervalles a pour base l’ensemble desgénérateurs
ci-dessus. Deplus,
dans ce cas les intervalles fermés sont des fermés de latopologie.
Enfin la
topologie
estrégulière (séparée
et telle que lesvoisinages
fermés d’unpoint
forment unsystème
fondamental de
voisinages
de cepoint).
Si X est bien ordonné
(toute partie
de X a unplus petit élément)
on vérifiequ’il
est localementcompact
pour latopologie
desintervalles ;
X est compact si et seulement si ilpossède
unplus grand
élément.
2.
THÉORÈME
DE KIRBY A. BAKER 2.1. Parties convexes d’un ensemble ordonné XOn dira
qu’une partie
A deX, ordonné,
est convexe si la condition suivante est vérifiée :Soit B une
partie quelconque
de X.L’enveloppe
convexe deB,
notée[B]
est l’ensemble :Il est immédiat que
l’enveloppe
convexe d’un ensemble est leplus petit
convexe le contenantet donc
qu’un
ensemble est convexe si et seulement s’il coïncide avec sonenveloppe
convexe.Un
point
z d’unepartie
convexe A de X est extrémal si :autrement
dit,
si z est extrémal pour l’ordre de X. Leprofil
d’un convexe sera par définition l’ensemble de sespoints
extrémaux.2.2. Résultats de
Kirby
A. BakerThéorème I
Soit A une
partie
convexe d’un ensemble ordonné X.quasi-compacte
pour latopologie
des inter-valles de X. Alors A est
l’enveloppe
convexe de sespoints
extrémaux.En effet soit z E
A ;
pour démontrer le théorème il suffit de montrer que z E[x, y],
x et y étant extrémaux. On se bornera à montrer z y,l’inégalité
x z s’obtenant par un raisonnement dual.Soit C une chaîne maximale
de 1
Les intervalles
[c, -[
sont fermés et forment une famille décroissante.Leur
intersection avecle
quasi-compact
A étant nonvide, M n
A estégalement
non vide(quasi-compacité).
Il existe doncy E
M n
A et par suite z y(C
c[z, -[
donc[c, -[
c[z, -[
pour tout c E C et donc y E[z, -~[).
Reste à voir que y est maximal : or pour tout c E
C,
c y(qui appartient
à l’intersection des[c, -~[),
donc y est maximal dans
C,
donc dans Apuisque
C est une chaîne maximale.On remarquera que la différence avec le théorème de Krein-Millman est que le convexe A n’est pas
supposé
compact mais seulementquasi-compact (X
pouvant ne pas êtreséparé),
et par suite n’est pasl’enveloppe
convexefermée
de sespoints
extrémaux.Théorème II
Soit T un
treillis,
A un fermé de T muni de latopologie
des intervalles. Alors l’ensemble M(A)
des éléments maximaux de A est
séparé
pour latopologie induite ;
de même pour l’ensemble m(A)
deséléments minimaux de A.
Soient x et y deux
points
distincts de M(A).
Pour montrerqu’on peut
lesséparer
par des ouvertsdisjoints
de M(A),
il suffit de montrerqu’il
y a deux fermésF,
G de M(A)
tels que x ~F,
y ~ G et F U G = M(A).
Pour cela on va montrerqu’il
existe deux ensemblesK,
L fermés dans T tels que x ~K, y e L et A c K U L ;
alors F =K n
M(A),
G =L n
M(A)
vérifient les conditionsprécédentes,
x et y étant maximaux et distincts dans
A,
x v y E A. A étant fermé et les intervalles fermés illimités àgauche
ou à droite constituant unsystème
degénérateurs
pour les fermés de latopologie,
il y a un ensembleB, fermé,
contenant A et ne contenant pas x v y tel que B =RI
U ... URn Ri
étant un inter-valle fermé illimité d’un côté
(B
élément d’une base defermés).
Manifestement K et L sont fermés et x ~
K,
y e L.Enfin,
A c K UL,
car siun j
existe pourlequel RI
n’est contenu ni dans K ni dansL,
alors x ERI
et y ERI
donc(RI
intervallefermé illimité)
x v y E
R f
si bien que x v y EB,
absurde. Doncchaque Ri,
et par suite B et par suiteA,
est contenudans K u L.
Démonstration duale pour m
(A).
Appelant
horizontal un ensemble d’élémentsincomparables
deT,
on a le corollaire suivant :Corollaire
Une
partie
convexe,quasi-compacte,
fermée A d’un treillis T muni de latopologie
des intervallesest un « sandv4ch» constitué de tous les éléments de T
compris
entre deux sous-espacesséparés
horizon-taux de T.
Remarque
La
topologie
des intervalles étant laplus
faible destopologies
habituellement définies sur unensemble ordonné
(i.e.
latopologie gauche
etdroite,
latopologie
desidéaux,
latopologie
de la conver-gence, etc., Cf.
[6]),
le théorème 1 subsiste pour les autrestopologies.
3.
SÉPARATION
DE LA TOPOLOGIE DES INTERVALLES3.1
Topologie
des intervalles sur XOn a vu au
paragraphe précédent
que le théorème deKirby
A. Baker n’était pasl’analogue
exactde celui de Krein-Millman à cause du
problème
de laséparation
de X. Il est donc intéressant de sedemander dans
quels
casparticuliers
latopologie
des intervalles sur X estséparée.
C’est ce que nous essayons de faire ci-dessous.3.2. Résultats
1) Remarquons
avant toute chose que tout espace X finiséparé
est discret(Bourbaki [4]).
Le
problème
de laséparation
ne se pose donc que si X est infini. Parailleurs,
si X estfini,
il est manifesteque la
topologie
des intervalles est discrète car :[x, y]
est un fermé par intersection finie de fermés.2)
Ensembles totalement ordonnés.Proposition
1. - Si X est totalementordonné,
il estséparé
pour latopologie
des intervalles.En
effet,
dans ce cas les intervalles]x, y[
forment une base donc unsystème
fondamental devoisinages.
Parailleurs,
si a ~ b alors a b(à
unetransposition
des lettresprès).
i)
Si b couvre a(pas
d’intermédiaire entreeux)
alors]~-, b[
et]a, --~~
constituent desvoisinages disjoints
de a et brespectivement ;
ii)
Si b ne couvre pas a i-e 3 c : a cb,
alorsJE-, c[
et]c, -~~
sont desvoisinages disjoints
de a et b
respectivement.
Corollaire 1
Si X est un
produit
fini d’ensembles totalement ordonnés ."Ci
alors X estséparé.
La
topologie
des intervalles de X est leproduit
de latopologie
des intervalles desCi puisque
d’où le résultat
(Bourbaki [4]).
Corollaire 2
Si X =
CI,
1 ensemblefini,
C totalement ordonné alors X estséparé.
Cas du corollaire 1 avecCi
= C pour tout i E I.3)
Demi-treillis(pour l’opération inf).
Proposition
2. - Un inf-demi-treillis D estséparé
pour latopologie
des intervalles si et seulement si les deux conditions suivantes sont réalisées.i) Il n’y
a pas d’éléments maximaux u et v dans D tels que les sections ouvertes commençantesqu’ils
définiseent soient toutes deuxégales à
une même troisième section fermée commençante définie par un élément s deD ;
ii)
Iln’y
a pas d’éléments non-maximaux u et v dans D tels que les sections ouvertes commen- çantes(resp. finissantes) qu’ils
définissent soientégales
toutes deux à une même troisième section fermée commençante(resp. finissante)
définie par un élément s(resp. t)
de D.Ou encore :
1’) y
u, v E D(u,
v maximaux et]~, u[
=]
~--, v[
=] s]
pour un s ED) ;
u, v E D
(u,
v non maximauxet ]
pour un s e Det ]
u,La démonstration est
triviale,
toutvoisinage
de u et de vayant
en commun au moins u et v.Bien entendu on a un résultat dual pour les
sup-demi-treillis.
4)
Treillis.Proposition
3. - Un treillis T estséparé
pour latopologie
des intervalles si et seulement si la condition suivante est vérifiée :Il
n’y
a pas d’éléments x, y, z de T tels que la section ouverte commençante déterminée par x(resp. z)
soitégale
à celle fermée déterminée par un élément t(resp. v)
deT ;
que celle ouverte déterminée par y soitégale
à l’union de celles fermées déterminées par t ou v et dualement.La démonstration est
immédiate,
car si la condition n’est pas réalisée toutvoisinage
de x et de y ont y au moins en commun.4.
RÉSULTATS
DIVERSProposition
4. -L’opération
A 1-+[A] qui à
unepartie
A deX, supposé ordonné,
associe safermeture convexe au sens du
paragraphe
2.1 est une fermeturealgébrique.
Trivial.
Théorème III
(Kakutani)
Soit X un ensemble
pré-ordonné,
A et B des ensembles convexesdisjoints
dans X. Alors il existe des convexesCo, Do
contenantrespectivement
A et B formant unepartition
de X.Posons en effet
Qi =
{(C, D) : C,
D convexesdisjoints
contenantrespectivement
A et B}.
~
n’est pas vide car(A, B)
E~.
Si on pose(C, D) (C’, D’)
si et seulement si C c C’ et D c D’alors
~
est ordonné par la relation . Toute famille totalement ordonnée de~ «C k, Dk))kE K
estmajorée
par( Ck, Dk) qui
manifestement est dansF.
Le lemme de Zornindique
alorsqu’il
y aun élément maximal dans
e, (Co, Do).
Autrement dit :Reste à montrer que
Co
UDo
= X.Soit donc Xo E X. On ne
peut
avoir à la fois les conditionsi)
et1i)
suivantes :Sinon on aurait :
[c, co] n [d, do]
=[d, do] 7~
0 et donc :Co n Do ~ 0,
contrairement à cequi précède.
Supposons
doncqu’on
a(négation
dei» :
Si on pose : donc
~~
, et doncAutrement
dit,
soit xo EDo
soit xo ECo
et doncCo
UDo
= X. La démonstration estanalogue
si c’est la
négation
deii) qui
a lieu.Proposition
5. - Soit(At)iEI’
une famille de convexes dans un ensembles ordonné X. AlorsAi
est convexe.Trivial.
Proposition
6. - SoitAi
un convexe deXi,
ordonné(i c= I).
AlorsAi
est un convexe de(muni
de l’ordreproduit).
Trivial.
Proposition
7. - Soit A un convexe deX,
ordonné et f uneapplication
monotone de X dansY,
ordonné. Alors f
(A)
est convexe.Trivial.
Proposition
8. - L’adhérence(dans
latopologie
desintervalles)
d’un convexe A est un convexe.Il faut démontrer que si x, y E
A
et x z y alors z EA
aussi.En
effet,
si z eA
il y a unvoisinage
de zdisjoint
deA ;
onpeut
supposer que cevoisinage
estde la
forme ] (les
intervalles ouverts forment unsystème
fondamental devoisinages)
avecz E
oc. P [.
Or
]
-?z ~
est unvoisinage
de x ; comme x EX
cevoisinage
coupe A en au moins unpoint
Xo E
]
~,z [
U A. De même pour Yo E]
z, -[n
A. Parconséquent
on a xo z yo, avec xo E Aet yo E A. Mais alors la convexité de A entraîne z E A et est absurde.
Proposition
9. - Soit A un convexe(d’un
ensemble ordonnéX) ayant
au moins unpoint
intérieurXo. Si x E A alors
[xo,
x[c A ou [ x, xo] c A (selon
que xo x resp. xxo).
Deplus A
est convexe.On suppose, pour faire la
démonstration,
que xo x, la démonstration étant strictement duale dans le cas x xo.Rappelons
par ailleurs que si xo et x sontincomparables,
alors :Soit alors x E
.Â,
i.e. toutvoisinage
de x coupe A. Enparticulier
si y E]
xo,x[
l’intervalle]
y, -~[
est unvoisinage
de xqui
coupeA ;
soit z unpoint
de l’intersection. A étant convexe, xo E Aet z E A entraîne
[xo, z]
c A. Or[xo, z]
est unvoisinage
de y contenu tout entier dansA,
autrement dit y EA.
D’où[xo, x [
cÁ.
En passant on a démontré la convexité de
À, puisque :
Introduisons maintenant une nouvelle définition : un ensemble ordonné X sera dit
quasi-compact
par intervalles si tout intervalle fermé
[x, y]
de X estquasi-compact.
Exemples
d’ensemblesquasi-compacts
par intervalles :- les ensembles ordonnés localement finis
(tout
intervalle[x, y]
estfini) ;
- les ensembles bien ordonnés
(cf.
Bourbaki[4]) ;
- les treillis relativement
complets (Birkhoff [6]).
Proposition
10. - Soit A unquasi-compact
d’un ensemble Xquasi-compact
par intervalles.Alors
l’enveloppe
convexe deA, [A]
estquasi-compacte.
On va utiliser pour la démonstration le théorème d’Alexandre
(Kelley [5]) :
sie
est unsystème
de
générateurs
de latopologie
de Y et si tout recouvrement ouvert de Y formé d’ensembles deQfl
contientun sous-recouvrement fini de
Y,
alors Y estquasi-compact.
Pour la
topologie
des intervalles deX,
unsystème
degénérateurs
est constitué par les intervallesouverts
let’
éventuellement illimités. On vaappliquer
le théorème d’Alexandre à un recouvrementde
[A]
par des intervalles ouverts.Soit donc
(Ik)
un recouvrement ouvert de[A]
par des intervalles ouverts. C’est a fortiori unkE K
recouvrement ouvert de
A, quasi-compact
parhypothèse.
Onpeut
donc en extraire un recouvrement ouvert fini deA, (Ik) (L
cK,
Lfini).
Or: o o
On
peut
même ne considérer que les(x, y)
E A X A tels que x y(les
autres sontvides)
(on
confond larelation
avec songraphe).
Posons maintenant :
Appelons
enfin L’ lapartie
de L constituée d’indices d’intervallesIk
recouvrant pr, B U pr2 B(qui
est unepartie
deA).
Manifestement,
si(x, y)
E B et si k est l’indice vérifiant la conditionfigurant
dans la définitionde B,
alors[x, y]
cI k.
Par suite(I k)
est un recouvrement ouvert fini de[A]’
extrait du recouvrementkE L’
donné au
départ (L’ eL
cK).
Soit maintenant :
et considérons un
couple (x, y)
E C. X étantquasi-compact
parintervalles,
on peut extraire du recou- vrement ouvert(Ik)
kE K
de
[A]
un recouvrement fini(Ik)kELxy
de~x, y] c [A].
Remarquant
que card C est auplus égal
àXIY (t= U)
recouvre
[A] ",
on en déduit que le recouvrement ouvert de[A]
constitué desIk
avec l~ E L’ ouLxy
est un recouvrement ouvert fini extrait du recouvrement initial. Donc[A]
estquasi-compact.
Corollaire 1
Soit
(Ai)
1 - i -
une
famille finie de convexesquasi-compacts
deX, quasi-compact
par inter- valles. Alorsl’enveloppe
convexe de l’union desAi
estquasi-compacte.
Si deplus
X estséparé
pour latopologie
des intervalles l’union desAi
a uneenveloppe
convexecompacte
et est doncégale
àl’enveloppe
fermée convexe de l’union des
Ai.
-
En effet si les sont
quasi-compactes,
., est trivialementquasi-compacte.
Corollaire 2
Dans un ensemble X ordonné compact par
intervalles, l’enveloppe
convexe d’un ensemble fini depoints
estquasi-compacte.
Si deplus
X estséparé
pour latopologie
desintervalles,
cetteenveloppe
est compacte.
Trivial.
BIBLIOGRAPHIE
[1]
BAKER K. A. 2014 « A Krein-Millman theorem forpartially
ordered sets», Amer. math.Monthly,
vol.