Correction du travail de synthèse : Les conséquences des Grandes Découvertes
Désireux de trouver une nouvelle route pour les Indes en prenant par l’Ouest, Christophe Colomb était loin de s’imaginer qu’il allait fait l’une des plus grandes découvertes du siècle. En arrivant sur l’île baptisée Hispaniola, il ouvre la voie à d’autres explorateurs qui vont dessiner les contours du nouveau continent : l’Amérique. Mais ces découvertes auront des conséquences pour les indigènes et les colons. Ainsi, je me pose la question suivante : Le malheur des uns fait-il le bonheur des autres ? Quelles sont les répercussions des Grandes Découvertes pour les peuples d’Amérique et d’Europe ?
Tout d’abord, nous allons nous attarder sur les conséquences des Grandes Découvertes sur les populations amérindiennes. Les conséquences sont de nature diverse.
Premièrement, nous pouvons relever des conséquences d’ordre social. En effet, le nombre d’indigènes sur le continent américain a drastiquement diminué depuis l’arrivée des colons espagnols et portugais. Par exemple, sur l’île d’Hispaniola, le nombre d’habitants était de 7 à 8 millions. En moins d’un siècle, il ne restait plus que 125 habitants (doc.9). Nous constatons également des répercussions sur les coutumes et le mode de vie des Indiens d’Amérique. En effet, les colons ont évangélisé les Amérindiens (doc.3,5), mais les ont également forcés à suivre leurs coutumes et mode de vie. C’est ainsi qu’à Mexico, on retrouve les mêmes caractéristiques que les plus grandes villes occidentales, avec ces commerces, ses rues et ces moyens de locomotion (doc.10). Enfin, n’oublions pas les conséquences au niveau économique. En effet, la découverte de l’Amérique aura des répercussions sur l’alimentation. Ainsi, de nombreuses denrées et marchandises, alors inconnues par les indigènes, sont importées par les colons, comme le blé, des arbres fruitiers ou même le cheval, animal alors inconnu en Amérique (doc.7).
Concernant les conséquences pour l’Europe, elles sont multiples. La première est d’ordre économique. En effet, la découverte de l’Amérique apporte à l’Europe de nombreuses richesses, que ce soit or, argent ou nouvelles denrées (doc.1,2,7). Cet apport de richesses va modifier le commerce européen. En effet, la façade Atlantique connait un développement considérable, devenant ainsi le centre du commerce en Europe (doc.2,8).
À côté de cela, des villes comme Anvers ou Séville, connaissent également un développement de leurs structures commerciales (ports, bureaux de change, doc.6). Par ailleurs, les découvertes territoriales menées par les Espagnols et Portugais amèneront ceux-ci à partager officiellement ces territoires en deux. Ainsi, ce partage enrichit la Couronne espagnole et portugaise au niveau économique, politique, colonial mais aussi culturel (doc.4). Les Espagnols et Portugais reproduisent leur mode de vie sur le continent américain, en créant des villes à la façon occidentale (doc.10).
Pour conclure, nous pouvons à présent répondre à la problématique initiale : Le malheur des uns fait-il le bonheur des autres ? Il semble évident que les répercussions de la découverte de l’Amérique soient plus bénéfiques pour l’Europe. En effet, les Européens imposent, calquent leur culture, religion, économie sur le Nouveau Monde. Les apports économiques sont considérables : développement des relations commerciales de la façade Atlantique, développement de villes portuaires, augmentation des richesses en or, argent et marchandises. De l’autre côté, les Amérindiens sont les perdants des Grandes Découvertes. En effet, on constate une nette diminution des populations indigènes après l’arrivée des colons en Amérique. De plus, il faut constater la disparition de leur culture au profit de celle des Occidentaux. Il faut donc repenser le terme de
« Grandes Découvertes » et ne pas oublier toutes les répercussions que celles-ci ont amenées, d’un côté comme de l’autre.