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Gastroentérologie : Article p.193 du Vol.4 n°4 (2010)

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Texte intégral

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ÉDITORIAL /EDITORIAL

Du JAHG au JAHG e-only

From

JAHG

to

JAHG e-only

F. Klotz · G. Zosimo-Landolfo

© Springer-Verlag France 2010

Déjà quatre ans que leJournal africain d’hépatogastroenté- rologie(JAHG) est publié. À l’abord de son quinquennat, la revue amorce un nouveau virage, résolument moderniste et tout à fait dans l’objet de son lancement : permettre aux communautés médicales africaines l’accès à de l’information scientifique de qualité. LeJAHGsera, dès janvier 2011, en accès électronique exclusif (e-only).

Un peu d’histoire

Le JAHG a été lancé en 2007, après plusieurs mois de réflexions et d’études menées en parallèle par l’Association africaine francophone de formation continue en hépato- gastroentérologie (AAFFCHGE) et Springer–Verlag France.

Son ambition était de renforcer les échanges Nord–Sud dans le domaine médical et d’offrir aux collègues d’Afrique un organe d’expression et de formation indexé.

La revue a été rapidement reconnue par ses pairs et a obtenu, dès 2007, le grand prix de la meilleure initiative éditoriale du Syndicat national de la presse médicale. Son contenu et ses contacts se sont graduellement renforcés pour atteindre aujourd’hui un volume de soumission de manuscrits assez exceptionnel (plus de 200 par année) avec un taux d’acceptation de moins de 50 %. Cette performance est comparable à celle des meilleures revues internationales dans la discipline.

Deux binômes de rédacteurs se sont succédé pour orienter la revue : Christine Sylvain et Philippe Marteau puis Jean- Claude Debongnie et Francis Klotz. Un comité directeur, constitué de Naïma Amrani, Benoit Camara et Christian Florent, l’a soutenue à ses débuts. L’AAFFCHGE en a fait son organe officiel.

Éléments de réflexion

Rapidement, quelques réalités de terrain nous ont rappelé le caractère audacieux du projet. La distribution postale parfois incertaine des fascicules, les ressources financières modestes des abonnés potentiels, la difficulté d’effectuer des transferts intercontinentaux font de l’Afrique un marché hasardeux.

À cela s’ajoute la frilosité des annonceurs vis-à-vis d’une revue internationale, par définition, démarquée des budgets marketing spécifiquement locaux.

Enfin, nous avons constaté que les subventions annoncées par les différents organismes publics s’arrêtent souvent aux limites du carnet d’adresses et du tissu relationnel du deman- deur. Durant ses quatre années d’existence, le JAHG n’a concrétisé que quelques abonnements directs, n’a recueilli que deux ou trois annonces publicitaires et n’a bénéficié d’aucune subvention.

L’équilibre financier de la revue n’a jamais été atteint, et seuls la satisfaction d’être publié, l’engouement des auteurs et les encouragements des sociétés savantes nationales africaines (et européennes) sont à porter à son crédit.

Quel avenir ?

La version électronique du JAHG est accessible par une connexion à Internet depuis n’importe quel point du monde, ce qui évite l’écueil de la diffusion postale. Le contenu de la revue est aussi intégré dans des paquets numériques diffusés à des communautés partenaires (sociétés savantes) et mis en ligne dans la plupart des bibliothèques académiques. Le passage du JAHG en e-only maintient sa visibilité tout en réduisant les coûts et les aléas de la distribution.

Il n’en demeure pas moins que son accès payant reste un obstacle pour certains, et que le projet ne pourra pleinement atteindre son objectif initial que si le contenu du JAHG devient libre d’accès. Autrement dit, que l’e-onlyse trans- forme enopen access.

Cette ultime mutation mobilise actuellement tous nos efforts et sera proposée à certains organismes de mécénat. En effet, la revue ne peut pas raisonnablement passer au modèle économique d’auteur–payeur qui est généralement appliqué pour les revues enopen access, parce que ses auteurs n’ont pas les moyens de la financer. Il lui faut trouver un tiers–payeur généreux et visionnaire qui accepterait de s’associer à ce projet utile en couvrant ses coûts de gestion et de production.

C’est notre défi pour 2011, et le réussir serait alors un accomplissement !

J. Afr. Hépatol. Gastroentérol. (2010) 4:193 DOI 10.1007/s12157-010-0232-4

Cet article des Editions Lavoisier est disponible en acces libre et gratuit sur jahg.revuesonline.com

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