• Aucun résultat trouvé

DS6 : Mécanique et cinétique chimique — corrigé

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "DS6 : Mécanique et cinétique chimique — corrigé"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

TSI1 – Physique-chimie DS6 : Mécanique et cinétique chimique — corrigé – 14/03/2018

DS6 : Mécanique et cinétique chimique — corrigé

Exercice 1: Glissement sur un plan incliné (TD12)

1. Lorsqu’on néglige les frottements, la seule force qui s’applique au mobile est son poidsP~

2. On considère un repère(O, ~ex, ~ey)avec l’origineOau point de départ du mobile, l’axexdirigé suivant la pente et l’axeyperpendiculaire à la pente. En projetant le PFD sur l’axexon obtient :

max=m¨x=Psinα⇔x¨=gsin(α)

En intégrant l’équation deux fois et en prenant en compte les conditions initiales on trouvex(t) =12gsin(α)t2

On considère maintenant qu’il existe des frottements solides entre le mobile et le plan incliné caractérisés par un coefficient de frottement statiqueµset un coefficient de frot- tement dynamiqueµd

3. Pour que le mobile initialement immobile se mette en mouvement, il faut queT >

µsN ⇔ NT > µs. Comme le mobile est immobile (!) la somme des forces appliquées est nulle ce qui donneT =mgsinαetN =mgcosα. Donc le mobile se met à glisser lorsque l’angleαest tel que sincosαα=tanα > µssoitαm=arctanµs 4. Pour un angleα > αm, on détermine l’équation du mouvement comme à la ques-

tion 2), en prenant en compte la forceT =−µdN =−µdmgcosαsuivant l’axe x. On trouve alorsx(t) =12g(sinα−µdcosα)t2.

α m

P~ ~ex

~ey

Exercice 2: La cycloïde

I. Equations paramétriques cartésiennes du mouvement.

x A(0)

M(0) O y

A(t)

H(t) M(t)

θ(t) A(t0)

H(t0)

M(t0) θ(t0)

On souhaite déterminer les coordonnées cartésiennes(x, y, z)du point M en fonction du paramètreθ. Le mouvement du point M est étudié dans le référentielRlié au repère(Oxy).

1. Comme la roue roule sans glisser sur le sol, la distance parcourue est égale à la longueur de l’arc de cercle compris entreM(t)etH(t), soitOH =Rθ(t).

2. En projetant le vecteur−−→

AMsur les axesOxetOyon obtient−−→

AM=−Rsin(θ)~ux−Rcos(θ)~uy. 3. On décompose le vecteur−−→

OMen−−→

OM =−−→

OH+−−→

HA+−−→

AM. Or on a déja vu que−−→

OH=Rθ(t)~ux, on voit clairement sur le schéma que−−→

HA=R~uyet on a trouvé−−→

AMà la question précédente. En additionnant les trois on obtient :

−−→OM(t) = [Rθ(t)−Rsin(θ)]~ux+ [R−Rcos(θ)]~uy

Ce qui correspond bien aux équations demandées.

II. Vecteur vitesse.

4. La vitesse du pointAest la même que celle du pointH et est constante. On a dOAdt = d

OH

dt =v0~ux. Or d’après la question I..1, dOHdt =Rθ~˙ux. La vitesse de rotationθ˙est donc constante est vautθ˙= vR0.

5. Cette question est évidente, comme la distanceAM est fixe égale àR, le mouvement est circulaire. En outre on vient de montrer que la vitesse de rotation est constante. Le mouvement est donc également uniforme.

2017–2018 page 1/4

(2)

TSI1 – Physique-chimie DS6 : Mécanique et cinétique chimique — corrigé – 14/03/2018

6. Les composantes du vecteur vitesse s’obtiennent par dérivation de celles du vecteur position, on obtient : (vx(t) =Rθ(t) [1˙ −cosθ(t)]

vy(t) =Rθ(t)˙ sinθ(t) 7. Schéma :

x O

y

~v

~a

~v

~a

~v

~a

~v=~0

~a

8. La normevde~vest :v=q

vx2+v2y=Rθ˙

qsin2θ+ (1−cosθ)2soitv=v0

2−2cosθ 9. On a1−cosθ= 1−cos2θ2= 1−(cos2θ2 −sin2θ2) = 1−cos2θ2+sin2θ2 = 2sin2θ2

L’expression précédente se simplifie alors env= 2v0

sinθ2

t v

T

2 T =4πRv

0

3T

2 2T

v0

2v0

III. Vecteur accélération.

10. On obtient les composantes du vecteur accélération en dérivant celles du vecteur vitesse, on obtient : (ax=Rθ˙2sinθ

ay=Rθ˙2cosθ 11. Voir schéma précédent.

12. La norme devaugmente pourθ∈[0, π]et elle diminue pourθ∈[π,2π]

13. Le point correspondant àθ4 = 2πest unpoint de rebroussement, la vitesse deM est nulle alors que l’accélération ne l’est pas.

14. La normeadu vecteur accélération vauta=Rθ˙2=vR02 et est donc constante. Pour le pneu en question elle vaut : a'3700 ms−2

15. On peut exprimer le vecteur~acomme~a=−θ˙2−−→

AM = ˙θ2−−→

M A. Le vecteur~aest donc effectivement toujours dirigé deM versA.

Exercice 3: Saut à ski

1. Schéma : (il ne faut pas oublier la composanteN~ normale de la réaction du sol)

α P~ F~1

N~ T~ β

2. L’énoncé indique que le skieur remonte la pisteà vitesse constante. Celà indique que son accélération est nulle, et d’après le PFD que la somme des forces appliquées est également nulle.

3. En projetant l’ensemble des forces sur l’axe~exparallèle à la piste, orienté vers la droite, on a−F1+Tcosβ−Psinα= 0.

D’oùT = F1+Pcosβsinα. L’application numérique donneT =486 N

2017–2018 page 2/4

(3)

TSI1 – Physique-chimie DS6 : Mécanique et cinétique chimique — corrigé – 14/03/2018

4. Les forces appliquées au skieur sont : son poidsP~, la réaction normaleN~ de la piste et la force de frottementF~2

N~ P~ F~2

5. Le PFD appliqué au skieur et projeté sur l’axeOxhorizontal orienté vers la droite donne :m¨x=−F2. C’est l’équation différentielle demandée.

6. Une première intégration de l’équation différentielle donnex(t) = ˙˙ x(0)−Fm2t. On l’intègre une seconde fois pour obtenir x(t) = ˙x(0)t−2mF2t2+x(0). Le skieur s’arrête lorsque sa vitesse est nulle, c’est à dire au tempstf =mFx(0)˙

2 et il parcours la distanced=x(tf)−x(0) = m2Fx˙2(0)

2 . A.N. :d'9,8 m

7. Au début de la descente, la vitesse du skieur est faible donc la force de frottement également, la résultante des forces appliquées au skieur est non nulle et il accélère. Mais plus il accélère, plus la force de frottement est importante et limite son accélération. Il existe donc une vitesse limite pour laquelle la force de frottement devient si intense qu’elle compense les autres forces (le poids), à cette vitesse le skieur n’accélère plus, sa vitesse reste constante.

8.

Si le mouvement du skieur est rectiligne homogène, la résultante des forces appli- quées est nulle. En projetant les forces sur l’axe de la piste orienté vers la droite on obtient :−F3+mgsinα0 = 0doncF3 =mgsinα0 =kvl2. Donc la vitesse limite estvl=

qmgsinα0

k '28,3 m/s α0

P~ F~1 N~

9. Lors du saut, la seule force appliquée au skieur est son poidsP.~ 10. Le PFD projeté sur les axesxetydonne directementx¨= 0ety¨=−g

11. En intégrant deux fois ces équations différentielles, et en tenant compte des conditions initiales, on trouvex(t) =v0xt ety(t) =v0yt−12gt2, avecv0x=v0cosγetv0y=v0sinγ.

12. S’il retombe sur une surface plane située à 5 m en dessous du pointF, on ay(tf) =−5 m=v0ytf12gt2fdont la solution donnetf '1,87 s. La distance parcourue estD=x(tf) =v0xtf '45 m.

Exercice 4: Boire ou conduire…Extrait de concours sup

I. Passage de l’alcool à travers la paroi stomacale

1 La vitesse de disparition de l’alcool dans l’estomac estv1=−dCdt1 =dxdt

2 Siv1suit une loi cinétique d’ordre 1, on doit avoirv1=k1C1 =−dCdt1 d’oùC1(t) =C0exp(−k1t). On doit donc avoir ln(C1) = ln(C0)−k1t. La courbe représentant ln(C1)en fonction detdoit donc être une droite de pente

−k1. On vérifie graphiquement cette propriété avec les données de l’énnoncé et on trouvek1=2,8×10−3s−1. 3 àt= 18min, il reste0.2×0.25 =5×10−2mol d’éthanol dans l’estomac, ce qui signifie quen2= 1−5×10−2=

0,95 mol d’éthanol sont passées dans le sang. La concentration d’éthanol dans le sang est donc C2 = nV2

2 =

2,38×10−2mol/L

4 La quantité d’alcool qui a disparu dans l’estomac estn=C0V1−C1V1=V1(C0−C1) =V1x, et est identique à la quantité apparue dans le sang. La concentration en alcool à un instanttdans le sang estC2= Vn

2 = VV1

2x. Donc la vitesse d’apparition de l’alcool dans le sang estv= dC2

dt =V1

V2 dx

dt = V1

V2v1. II. Oxydation de l’alcool dans le sang

5 La vitesse d’oxydation de l’alcool dans le sang estv2=−dC2

dt .

6 Pour une loi cinétique d’ordre 0, l’évolution temporelle de la concentration est linéaire, on doit avoirC2(t) = C2(0)−k2t. On traceC2(t)en fonction de t et on trouve bien une doite de coefficient directeur−k2, ce qui donne k2=1,18×10−6mol L−1s−1

III. Boire ou conduire…

7 Concentration maximale admise :Cmax=0.546 =1,09×10−2mol/L 8 La vitesse d’apparition de l’alcool dans le sang estdC2

dt =v−v2=V1

V2

v1−k2= V1

V2

k1C1−k2

9 CommeC1(t) =C0exp(−k1t)on obtientdCdt2 = VV1

2k1C0exp(−k1t)−k2. Que l’on peut intégrer enC2(t) =K−VV1

2C0exp(−k1t)−k2t. La condition initialeC2(0) = 0permet de déterminer queK=VV1

2C0ce qui nous donne l’expression demandée : C2=C0

V1

V2 1−exp(−k1t)

−k2t En buvant ses deux bières à 8%, le sujet absorbe 66 cL et 0.9 mole d’alcool.

2017–2018 page 3/4

(4)

TSI1 – Physique-chimie DS6 : Mécanique et cinétique chimique — corrigé – 14/03/2018

10 l’instanttmaxoù la concentrationC2est maximale est défini pardCdt2(tmax) = 0 ce qui donnetmax=−k1

1ln

1 C0

k2 k1

V2 V1

'1421 s⇒tmax'23,7 min

11 On trouveC2(tmax)'2,0×10−2mol/L> Cmax. L’automobiliste ne peut donc pas conduire !

12 Au delà detmaxla courbe s’apparente à une droite de pente−k2. On peut donc en déduire qu’il aura éliminé les 2,0×10−2−1,09×10−2=0,91×10−2mol/L ent= 0,911,18×10−2

×10−6 '7700 s soitt'3h08min.

Exercice 5: Décollement d’une masse z

0

−d z(t)

P~ F~

(k, l0) m0 m

1. Lorsque la masse est à l’équilibre, on aP~+F~ =~0, en projetant cette équation sur l’axe(Oz)on obtient−(m+m0)g+ k(l0−leq) = 0doncleq=l0(m+mk 0)g.

2. On applique le PFD à l’ensemble masse+plateau, en notantM =m+m0, on obtient :F~ +P~ =M~aqui devient après projection sur l’axez

−k(l−l0)−M g=Mz¨

Or la longueurldu ressort est reliée àzparl=leq+z. On obtient donc l’équation

−k(leq+z−l0)−M g=Mz¨ soit z¨+ k Mz= k

M(l0−leq)−g

3. C’est l’équation différentielle d’un oscillateur harmonique dont la solution estz(t) =Acos(ω0t+ϕ)avecω0= qk

M. On trouveAetϕavec les conditions initialesz(0) =−detz(0) = 0, qui donnent˙ A=−detϕ= 0. Donc on a bien

z(t) =−dcos(ω0t) (1)

4. Les forces appliquées à la massemsont : son poidsP~ =m~get la forceR~exercée par le plateau. Le PFD donneP~+R~ =m~a soit en projection sur l’axe(0z):−mg+R=m¨z=mdω20cos(ω0t). Donc

R=mg+mdω02cos(ω0t)

5. La masse reste en contact avec le plateau tant que R>0, orRne s’annulera jamais simdω02< mgsoitd <ωg2 0

6. La masse décolle du plateau lorsqueR= 0, soit lorsque cos(ω0t) =−g2

0. En utilisant l’expression précédente dez(t) on obtient bienzd= ωg2

0

7. La vitesse de la masse suivant l’axe(Oz)estz(t) =˙ dω0sin(ω0t). Or comme sin(ω0t) =p

1−cos20t), on a

˙

z(t) =dω0

s 1−

g dω02

2

8. En utilisant la conservation de l’énergie mécanique, on aEm(1) =Em(2)où (1) est le moment du décollage et (2) celui où la masse est au sommet de sa trajectoire. On obtient donc

Ec(1) +Ep(1) =Ep(2) soit 1

2mz(1)˙ 2+mgz(1) =mgz(2) En utilisant les expressions trouvées jusqu’ici on a :

1

2md2ω20 1− g

20 2!

+mg g

ω02 =mgzmax

On trouve finalement

zmax= g

02 +d2ω02 2g

2017–2018 page 4/4

Références

Documents relatifs

Comme les réactifs sont dans les proportions stœchiométriques, on a v = kC(t) 2 avec C(t) étant la concentration en bronoéthane ou en ion hy- droxyde qui restent les mêmes tout au

Il existe donc une vitesse limite pour laquelle la force de frottement devient si intense qu’elle compense les autres forces (le poids), à cette vitesse le skieur n’accélère plus,

Un mobile de masse m assimilé à un point matériel glisse sans frottement le long d’un plan incliné d’un angle α par rapport à l’horizontale1. Faire un bilan des forces

Il existe donc une vitesse limite pour laquelle la force de frottement devient si intense qu’elle compense les autres forces (le poids), à cette vitesse le skieur n’accélère plus,

- Utiliser la relation approchée entre la variation du vecteur vitesse d’un système modélisé par un point matériel entre deux instants voisins et la somme des forces appliquées

D'après la contraposée du principe d'inertie, si la somme des forces qui modélisent les actions mécanique s'exerçant sur le système est non nulle alors la variation du vecteur

Il existe une relation approchée qui lie la variation du vecteur vitesse v (en m.s -1 ) entre deux instants voisins et la somme des forces F (en N) qui modélisent les

L’enregistrement vidéo et l’utilisation de la relation approchée de la 2e loi de Newton permet de montrer que l’action exercée par la charge n’est plus égale à son