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2 Cinématique du point

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Formulaire : mécanique

3 avril 2013

1 Torseurs

❒Moment d’un pointeur par rapport à un point– Le moment par rapport àOdu pointeur (A,−→v) est

−→

M(O) =−→

OA∧ −→v (1.1)

❒ Moment d’un pointeur par rapport à un axe – Soit ∆ un axe orienté par le vecteur unitaire−→u etO∈∆. On définit le moment du pointeur (A,−→v) par rapport à ∆ comme

M=−→

M(O).−→u (1.2)

❒ Formule du changement de point – Pour un système de pointeurs de résultante −→ R, le moment peut s’exprimer aux pointsO et O et ces valeurs sont reliées par

−→

M(O) =−→

M(O) +−−→

OO∧−→

R (1.3)

2 Cinématique du point

❒ Vitesse en coordonnées cartésiennes– De manière triviale, on a

v(M) = ˙xux+ ˙yuy+ ˙zuz (2.1)

❒ Vitesse en coordonnées cylindriques– Dans la base cylindrique (O,−→ur,−→uθ,uz),

v(M) = ˙r−→ur+˙−→uθ+ ˙z−→uz (2.2)

❒Accélération en cylindriques– De même (et cette formule est bien à apprendre par cœur),

a(M) =r¨−˙2−→ur+2 ˙˙+¨−→uθ+ ¨z−→uz (2.3)

❒ Vitesse dans la base de Frénet – Pour tout mouvement projeté dans la base deFrénet, on a

v =v−→

T (2.4)

(2)

❒ Accélération dans la base de Frénet– La dérivation de (2.4) donne

a = dv dt

−→ T + v2

R

N (2.5)

❒ Mouvement à accélération centrale – Le moment cinétique −→σ(O) = −−→

OMm−→v d’un point M soumis à une accélération centrale est constant :

σ(O) = cte (2.6)

3 Cinématique du solide

❒ Formule de Varignon – Pour des pointsP et Qd’un même solide de vecteur instantané de rotation −→

Ω on a

v(P) =−→v(Q) +−−→

P Q∧−→

Ω (3.1)

❒ Dérivée d’un vecteur lié au solide – Si −→

A = −−→

P QP et Q sont des points liés à un solide, alors

d−→ A dt =−→

Ω ∧−→

A (3.2)

❒ Caractérisation de la translation d’un solide– Pour un solide, mouvement de translation⇔−→

Ω =−→

0 (3.3)

❒ Expression de −→

Ω – Pour un solide en rotation autour d’un axe dirigé et orienté par −→uz et paramétrée par θ,

→Ω = ˙θ−→uz (3.4)

❒ Caractérisation du mouvement de précession– Soit−→

A un vecteur quelconque et−→ Ω un vecteur de direction fixe porté par −→uz. Alors −→

A a un mouvement de précession autour de l’axe dirigé par−uz si la condition suivante est réalisée :

d−→ A dt =−→

Ω ∧−→

A (3.5)

❒ Vitesse de glissement – Si deux solides S1 et S2 sont en contact ponctuel sur I, on peut définir les points cinématiques I1 etI2 géométriquement confondus avec I mais cinématiquement liés à leurs solides respectifs. Alors la vitesse de glissement −→vg s’exprime

vg =−→va(I1)− −→va(I2) (3.6)

❒ Condition de non-glissement– Elle s’exprime par−→vg =−→

0 soit d’après (3.6) :

va(I1) =−→va(I2) (3.7)

❒ Engrenages– Pour deux roues de rayons R1 etR2 en rotation autour d’axes parallèles et en contact ponctuels, on a

R1θ˙1 =−R2θ˙2 (3.8)

(3)

4 Composition des vitesses et des accélérations

❒ Vitesse d’entraînement– La vitesse d’entraînement d’un point M s’exprime

ve(M) =−→va(O) +−→

e∧−−−→

OM (4.1)

❒Point coïncident– On introduit le pointCcoïncident à M à l’instantt: il est géométriquement confondu avec M mais est cinématiquement lié au mouvement du référentiel relatif. On a alors une expression de la vitesse d’entraînement :

ve(M) =−→va(C) (4.2)

❒ Dérivation composée– Pour un vecteur −→

A en mouvement dans des référentiels RetR : d−→

A dt

R

= d−→ A dt

R

+−→

R/R∧−→

A (4.3)

❒ Accélération de Coriolis– Elle a pour expression

ac = 2−→

e∧ −→vr(M) (4.4)

❒ Composition des vecteurs instantanés de rotation– Pour tout mouvement décomposé dans un référentiel relatif et un référentiel absolu,

−→ Ωa=−→

e+−→

r (4.5)

❒ Déplacement d’une roue sur un axe – Si une roue de rayon R donc le centre est repéré par l’abscissex et la rotation paramétrée par θroule sans glissement sur l’axe (Ox), on a alors

˙

x=−Rθ˙ (4.6)

❒ La roue : le retour – On a le système suivant : un disque de rayon R roule sur sa tranche sur un plan, il est rattaché à un axe fixe (Oz) par une tige de longueur de sorte que le centre du disque décrive vu de haut une trajectoire circulaire sur le plan lors du roulement du disque.

O z

La rotation propre du disque est paramétrée parϕ, la rotation autour de (Oz) parψ. La condition de roulement sans glissement impose :

ℓψ˙ =−Rϕ˙ (4.7)

(4)

5 Cinétique

❒ Définition du barycentre– Le barycentreG du systèmeS des points (Pi,mi) et de masse totale M =Pmii est définit par

M−−→

OG=Xmi−−→

OPi (5.1)

❒ Relation barycentrique– Il découle de (5.1) que Xmi−−→

GPi =−→

0 (5.2)

❒ Théorème de Huygens – Soit un système S quelconque, ∆ un axe quelconque et ∆G l’axe parallèle à ∆ passant parG,dla distance entre ∆ et ∆G. Alors

J=JG+M d2 (5.3)

❒Moment d’inertie d’une sphère– Pour une sphère homogène de masseM et de rayonR et un axe ∆ passant par le centre de la sphère,

J= 2

5M R2 (5.4)

❒Moment d’inertie d’un cylindre de révolution– Soit un cylindre d’axe (Oz), de hauteur h et de rayon R. Alors

J(Oz)= 1

2M R2 (5.5)

❒Résultante cinétique– Pour un système quelconque, la quantité de mouvement d’un système s’exprime simplement

P =M−→v(G) (5.6)

❒ Résultante dynamique – De même, la résultante du torseur dynamique d’un système s’ex- prime

D =M−→a(G) (5.7)

❒Relation entre résultantes dynamiques et cinétiques– On a pour un systèmeSfermé : d−→p

dt =−→

D (5.8)

❒ Relation générale entre moments cinétiques et dynamiques– Dans le cas général, d−→σ(A)

dt =−→

K(A) +M−→v(G)∧ −→v(A) (5.9)

❒Moments cinétiques et dynamiques par rapport à un axe– Considérons l’un des deux cas particuliers suivants : ∆ est fixe ou ∆ est de direction fixe et passe par G à tout instant. Alors dans ces cas particuliers seulement,

=K (5.10)

(5)

❒ 1er théorème de Koenig– Pour un systèmeS fermé,

σa(G) =−→σrb(G) (5.11)

❒ 3e théorème de Koenig– Pour un système S fermé, Ec,a =Ec,rb+1

2M v2(G) (5.12)

❒ Grandeurs cinétiques d’un solide pour certains mouvements– On a le tableau réca- pitulatif suivant :

Mouvement : σ K Ec

Translation −→σ(G) =−→

0 −→

K(G) =−→

0 12M v2(G) Rotation autour de ∆ fixe σ=Jθ˙ K=Jθ¨ 12Jθ˙2 Rotation autour de ∆ de direction

fixe et passant parG σ=Jθ˙ K=Jθ¨ 12Jθ˙2+12M v2(G)

6 Actions subies par un système matériel

❒ Constante de la gravitation universelle– Elle vaut

G= 6,672 · 1011N m2kg2 (6.1)

❒ Conservation de la circulation gravitationnelle – Le champ gravitationnel −→ G est à circulation conservative. Ceci implique :

−→

∇ ∧−→ G =−→

0 et il existe un potentiel scalaire V tel que −→

G =−−→

∇V (6.2)

❒ Non-conservation du flux gravitationnel – Le flux gravitationnel n’est pas conservatif.

Plus précisément,

→∇.−→

G =−4πGµd’où

¨ −→ G.−→

dS =−4πG

˚

µdτ (6.3)

❒ Rupture de contact – Lorsqu’un solide S1 glisse sur un solide S2, la rupture de contact se traduit mathématiquement par

N21 =−→

0 (6.4)

❒ 2e loi de Coulomb– Lorsqu’un solide S1 se déplace en glissant sur S2 avec un seul point de contact, −→

T est opposée à −→vg et, avec f le coefficient de frottement dynamique, k−→

Tk=fk−→

Nk (6.5)

❒ Glissement sans frottement dans une articulation rotoïde – Si un solide S1 tourne sur lui même autour d’un axe ∆, encastré dans un solide S2 qui l’englobe de manière à former une liaison pivot, l’hypothèse de glissement sans frottements donne

M= 0 (6.6)

(6)

7 Principe fondamental de la dynamique

❒ Théorème de l’action et de la réaction – Pour deux systèmes S1 et S2, on a l’égalité torsorielle

h−→ F21

i=−h−→ F12

i (7.1)

❒Théorème de la résultante dynamique– Pour un systèmeSquelconque de centre d’inertie G,

m−→a(G) =−→

Fext (7.2)

❒ Théorème de la résultante cinétique– Pour un systèmeS fermé, d−→p

dt =−→

Fext (7.3)

❒Chocs et quantité de mouvement– Si deux solidesS1etS2 indéformables s’entrechoquent, alors on peut écrire la conservation de la quantité de mouvement totale et de l’énergie thermodyna- mique :

∆−→p = ∆−→p1 + ∆−→p2 =−→

0 et ∆U + ∆Ec= 0 (7.4)

❒ Théorème du moment dynamique– Sans aucune restriction,

K(A) =−→

M(A) et K=M (7.5)

❒ Théorème du moment cinétique– Pour un système S fermé, on a d−→σ(A)

dt =−→

M(A) +m−→v(G)∧ −→v(A) (7.6)

❒Cas particuliers– LorsqueAGou que l’axe ∆ est fixe ou de direction fixe passant parG, alors le théorème du moment cinétique s’exprime

d−→σ(A) dt =−→

M(A) et dσ

dt =M (7.7)

❒ Solide en rotation– Si cette rotation paramétré parθ s’effectue autour d’un axe fixe ou de direction fixe passant par G, alors

Jθ¨=M (7.8)

❒ Équation de la statique des fils – On effectue un bilan des forces sur une petite section élémentaire d’un fil parfaitement flexible. Celui ci est soumis à des forces extérieures d−→

F et à la force de tension du fil, de moment nul car le fil est parfaitement flexible. Il vient alors

d−→ T + d−→

F =−→

0 (7.9)

(7)

8 Puissance et travail

❒ Puissance des actions extérieures– Si les actions extérieures sont assimilées à un torseur [−→

F] de résultante −→

F et de moment −→

M, alors pour point A du solide, P =−→

F .−→v(A) +−→ Ω.−→

M(A) (8.1)

❒ Cas particuliers– Lorsque le solide est respectivement en translation ou en rotation autour d’un axe ∆ fixe dansR, on a

P =−→

F .−→v ouP = ˙θM (8.2)

❒ Puissance des actions de contact – La puissance globale de toutes les actions de contact entre deux solides est égale à

P =−→

T .−→vg (8.3)

❒ Travail des actions de contact résistant – Le signe de la puissance de (8.3) est dans tous les cas

P 60 (8.4)

9 Énergie

❒ Théorème de l’énergie cinétique pour un point matériel – Il s’écrit

∆Ec=W (9.1)

❒ Théorème de l’énergie cinétique pour un systèmes de points matériels– Il s’écrit

∆Ec=Wext+Wint (9.2)

❒ Théorème de l’énergie cinétique pour un solide – Il s’exprime :

∆Ec,macro=Wext,macro (9.3)

❒ Théorème de l’énergie cinétique pour un ensemble de solide – Toutes les grandeurs suivantes sont macroscopiques :

∆Ec=Wext+Wint (9.4)

❒ Force dérivant d’une énergie potentielle – Si −→

F dérive d’une énergie potentielle, il existe un champ scalaireEp(−→r) tel que

F =−−→

∇Ep (9.5)

❒ Travail d’une force conservative– Il s’exprime avec l’énergie potentielle associée à cette force :

W =−∆Ep (9.6)

(8)

❒ Travail de l’opérateur au cours d’un déplacement quasistatique– Pour un dépla- cement quasistatique seulement, le travail fourni par l’opérateur pour déplacer un objet soumis à la force conservative d’énergie potentielle Ep est :

Wop = +∆Ep (9.7)

❒ Énergie potentielle gravitationnelle – L’énergie potentielle associée à un système de deux masses m1 etm2 séparées d’une distancer est

Ep =−Gm1m2

r + cte (9.8)

❒ Énergie potentielle électrostatique – L’énergie potentielle associée à un système de deux charges q1 etq2 séparées d’une distance r est

Ep = q1q2

4πε0r + cte (9.9)

❒ Énergie potentielle élastique – L’énergie potentielle associée aux forces exercées par le ressort de constante de raideur k, de longueur à videℓ0 et de longueur courant est

Ep= 1

2k(ℓ0)2+ cte (9.10)

❒Énergie potentielle de torsion – L’énergie potentielle associée aux forces exercées par un fil de torsion de constante de torsion C et d’angles de torsion aux extrémitésθ1 et θ2 est

Ep = 1

2C(θ2θ1)2+ cte (9.11)

❒ Théorème de conservation de l’énergie mécanique – Pour un système de solides tel que toutes les actions intérieures et extérieures soit ne travaillent pas, soit dérivent d’une énergie potentielle, alors

Em= cte (9.12)

❒Condition de stabilité de l’équilibre– Pour qu’une position d’équilibre soit stable, il suffit que

Ep soit minimale (9.13)

10 Le principe fondamental de la dynamique dans un référentiel non-galiléen.

❒ Force d’inertie de Coriolis– Elle a pour expression Fic=−2m−→

e∧ −→vr (10.1)

❒ Relation rayon-période pour un satellite– Si un satellite orbite à la distancer autour d’un astre attracteur de masseM à la vitesse angulaireω, on a

ω2r3=GM (10.2)

(9)

11 Oscillateur

❒ Équation du mouvement – Pour un oscillateur harmonique à une dimension non amorti où un point de massem est soumis à une force −→

F =−k−→r, le paramètre de position x vérifie x(t) =Acos(ωt+ϕ) avec ω=

s k

m (11.1)

❒ Théorème du viriel – Pour un point matériel soumis à une force−→

F(−→r) dont la trajectoire et la vitesse sont bornées, on a

<−→

F .−→r >=−2< Ec> (11.2)

❒ Équation d’un oscillateur harmonique – Pour un oscillateur harmonique dont le seul degré de liberté estρ, on a

¨

ρ+ω2ρ =λ (11.3)

❒ Intégrale première d’un oscillateur harmonique – Sous les mêmes hypothèses que (11.3), en intégrant il vient

˙

ρ2+ω2ρ2 =αρ+β (11.4)

Bon courage pour apprendre ces 75 formules !

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