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PREVALENCE DES HEPATITES B ET C CHEZ LES DONNEURS DE SANG DES DEPARTEMENTS DE L’OUEME ET DU PLATEAU.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEURE ET DE LA RECHERHE SCIENTIFIQUE (MESRS)

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UNIVERSITE D’ABOMPEY-CALAVI (UAC)

************

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

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CENTRE AUTONOME DE PERFECTIONNEMENT (CAP)

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DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE (GBH)

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RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU

Présenté et soutenu par : TOKPANOU Médard Nounagnon

Sous la supervision du : Parrainé par : Dr Evelyne LOZES Mr Victor ADETOLA

Maitre de conférences Responsable Assurance Qualité (Immunologie) (AD/ANTS-OP)

Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi Université d’Abomey-Calavi

Année Académique : 2016 – 2017 1ère Promotion

PREVALENCE DES HEPATITES B ET C CHEZ LES DONNEURS DE SANG DES DEPARTEMENTS DE L’OUEME

ET DU PLATEAU.

Thème :

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UAC/EPAC/CAP i

Dédicace

Je dédie ce mémoire à mon père et ma mère, qui ont très tôt compris que l’école est la seule voie pourvoyeuse d’une bonne éducation et qui ont pris la ferme résolution de m’y envoyer et de me soutenir sur cette voie.

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UAC/EPAC/CAP ii

Remerciements

Les efforts consentis par certaines personnes à la réalisation du présent travail méritent de notre part des remerciements.

Nous adressons notre profonde gratitude au Docteur Christophe AWANTO, Chef du Centre Autonome de Perfectionnement (CAP) de l’Ecole Polytechnique d’Abomey – Calavi (EPAC) et à tout son staff pour nous avoir donné la chance de faire cette formation très utile pour notre carrière.

Nous témoignons une très grande reconnaissance à notre encadreur Docteur Evelyne LOZES pour avoir accepté prendre la direction de ces travaux et pour ses conseils, sa disponibilité malgré ses multiples occupations.

Nos reconnaissances et remerciements les plus sincères vont à l’endroit de l’ensemble de nos professeurs pour la qualité de l’enseignement dispensé et leur sacrifice à notre égard.

Nos sincères remerciement à l’endroit de :

 Monsieur Victor ADETOLA, Responsable Assurance Qualité et Chef division de la production, qualification et validation de l’antenne départementale pour avoir accepté suivre ce travail et surtout pour ses conseils;

 Dr Odile AHOGNISSE, Chef Antenne Départementale de l’Agence

Nationale pour la Transfusion Sanguine OUEME-PLATEAU, pour nous avoir facilité la tâche et surtout pour son soutien moral,

 Alice KAKPO, mon épouse pour son accompagnement et ses prières,

 Les membres de ma famille pour leur soutien moral et leurs prières,

 Les collègues de service et amis, pour leur aide et leur franche collaboration.

Nous restons très reconnaissant au Président et Membres de jury pour avoir accepté juger et aider à l’amélioration de la qualité de ce travail.

A tous ceux qui n'ont pu être cités, que chacun trouve dans l'aboutissement de ce mémoire le couronnement de son précieux apport.

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UAC/EPAC/CAP iii

Résumé

Introduction : au Benin, la transfusion sanguine est reconnue d’une manière indéniable comme l’une des principales voies de transmission de l’hépatite virale.

Malgré l’ampleur des infections endémiques, il n’existe pas au Benin beaucoup de données épidémiologiques sur le niveau de cette infection. Le présent travail avait pour objectif de déterminer la prévalence des hépatites B et C chez les donneurs de sang des départements de l’Ouémé et du Plateau. Matériel et méthodes : il s’agissait d’une étude prospective qui s’est réalisée sur une période allant du 1er janvier au 31 août 2017. Cette étude a permis d’enrôler 5879 donneurs de sang bénévoles, nouveaux comme anciens. 5 ml de sang ont été recueillis, centrifugés.

Le sérum a été prélevé dans des tubes stériles puis conservés à – 20°C pour les analyses ultérieures. La recherche de l’AgHBs et des anticorps anti-HCV ont été effectués sur le sérum non dilué selon la méthode ELISA sandwich. Résultats : les résultats obtenus montrent une prévalence de 5,83% pour l’hépatite B et de 1,56% pour l’hépatite C. Nous avons observé une prévalence de 8,07% chez les nouveaux donneurs contre 3,03% chez les anciens. Le niveau d’infection était plus élevé chez les personnes prélevées au poste mobile (7,25%) qu’au poste fixe (3,55%). Il existait une différence significative entre les taux d’hépatite chez les nouveaux et anciens donneurs quelques soient le site de prélèvement (p<0,05).

Les nouveaux donneurs étaient 2 fois plus exposés aux virus des hépatites B et C que les anciens (or=2,80) Conclusion : La présente étude qui s’est penchée sur la recherche de la prévalence de l’hépatite B et C chez les donneurs de sang des départements de l’Ouémé-Plateau au Bénin, révèle que la prévalence de l’hépatite B est de 5.83% tandis celle de l’hépatite C est de 1,56%.

Mots-clés : Hépatite B, Hépatite C ; Donneurs de sang ; Prévalence

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UAC/EPAC/CAP iv

Abstract

Introduction: in Benin, blood transfusion is undeniably recognized as one of the main routes of transmission of viral hepatitis. Despite the extent of endemic infections, there is not much epidemiological data in Benin on the level of infection in the population. Our principal objective is to determine the hepatitis B and C prevalence in blood donors in the departments of Ouémé and Plateau.

Materials and methods: this is a prospective study that was conducted over a period from January 1st to August 31st, 2017. This study allowed to roll up 5879 new and old volunteer blood donors. 5 ml of blood are collected, centrifuged and decanted in tubes and then stored at -20 ° C for subsequent analyzes. The search for HBsAg and HCV antibodies is performed on the undiluted sera according to the sandwich ELISA method. Results: the results obtained show a prevalence of 5.83% for hepatitis B and 1.56% for hepatitis C. We observed a prevalence of 8.07% in new Vs 3.03% for old donors. The level of infection was higher among people removed from the mobile unit (7.25%) than from the fixed position (3.55%). There was a significant difference between hepatitis rates in new and old donors, regardless of the site of sampling (p<0.05). In addition, new donors are twice as likely to be infected with hepatitis B and C as older donors (or = 2.80).

Conclusion: the present study, which investigated the prevalence of hepatitis B and C in donors in the Ouémé and Plateau departments of Benin, shows that the prevalence of hepatitis B is 5.83%, while the prevalence of hepatitis B is 5.83%

hepatitis C is 1.56%.

Keywords: Hepatitis B, Hepatitis C; Blood donors; Prevalence.

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UAC/EPAC/CAP v

Liste des tableaux

Tableau 1 : Caractéristiques sociodémographiques des donneurs enregistrés à l’AD/ANTS-OP ... 222

Tableau 2: Variation de la prévalence de l’hépatite virale B en fonction du sexe et de l’âge ... 244

Tableau 3: Variation de la prévalence de l’hépatite virale B en fonction de la profession ... 244

Tableau 4: Variation de la prévalence de l’hépatite virale C en fonction du sexe et de l’âge. ... 266

Tableau 5: Prévalence des hépatites virales B et C chez les donneurs de sang de l’Ouémé-plateau ... 277

Liste des figures Graphe 1 : Variation de la prévalence de l’hépétite virale B en fonction du statut des donneurs et du site de prélèvement ... 23

Graphe 2: Variation de la prévalence de l’hépatite virale C en fonction du statut des donneurs et du site de prélèvement ... 25

Graphe 3: Variation de la prévalence de l’hépatite virale C en fonction de la profession ... 26

Graphe 4: Rapport des donneurs positifs en hépatites B et C ... 27

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UAC/EPAC/CAP vi

Liste des sigles et abréviations

AC anti HBs Anticorps dirigé contre l’antigène de surface du virus de l’hépatite B AC anti HCV Anticorps dirigé contre l’antigène de surface du virus de l’hépatite C

AC Anticorps

AFSSAPS Agence Français de Sécurité Sanitaire des Produits de santé

Ag Antigène

AgHBs Antigène de surface, principal marqueur sérique d’infection qui indique la présence du virus de l’hépatite B

AgHBe Produit de sécrétion tronqué de l’AgHBC circulant dans le sérum, marqueur d’une infection active

ELISA Enzyme Linked Immuno Sorbent Assay HAS Haute Autorité de Santé

HIV Virus de l’immunodéficience humaine ICT Test immunochromatographique

IF Immunofluorescence

INSAE Institut National de la Statistique et de l’Analyse Economique OMS Organisation Mondiale de la santé

or odd ratio

RIA Radio Immuno Assay

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UAC/EPAC/CAP vii

Liste du corps enseignant 2013-2017

NOM DES ENSEIGNANTS Matière (S) ENSEIGNEE (S)

Guy Alain ALITONOU Chimie organique

LOKO Frédéric Biochimie clinique

BANCOLE Honoré SOUROU Microbiologie / Virologie

ATCHADE S. Pascal Parasitologie / Mycologie

LOZES Evélyne Immunologie générale / Immino Pathologie

DESSOUASSI Noël Biophysique

Angel Théodora AHOYO Microbiologie générale / Hygiène Hospitalière Jean Robert KLOTEO Cytologie sanguine et médullaire / Hémostase

SENOU Maximin Histologie Spéciale

AKPOVI D. Casimir Biologie Cellulaire / Physiologie Humaine et Biochimie métabolique

AGOSSOU Gilles Droit du Travail

Eugénie A. ANAGO Biochimie Clinique

YADOULETON Ange Entomologie Médicale

YEHOUENOU Boniface Microbiologie Générale

SEGBO Julien A. Gaétan Biologie Moléculaire et Appliquée

Eric ALAMOU Biostatistique

HOUNNON Hippolyte Mathématiques

AKOWANOU Christian A. Physique

TCHOBO Fidèle Paul Chimie Générale

DOUGNON Victorien Microbiologie

Vincent MASLOKOGNON Histologie

YOVO Kokou Paulin Pharmacologie Toxicologie

FAH Lauris Immunologie Hématologie

Charles Hornel KOUDOKPON Immunologie Hématologie

Brice Armand FANOU Assurance Qualité

AGBANNON Tiburce D.M. Gestion Hospitalière

Gabriel HOUNASSO Informatique Médicale

Hubert HOUNSOSSOU Anatomie Générale

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UAC/EPAC/CAP viii

Sommaire Page

Introduction :……….………...1

Synthése bibliographique :……….………...2

Cadre, Matériel et Méthodes :……….………...11

Résultats et discussion :………...21

Conclusion et suggestions :……….………...31

Références biographiques :……….………...32

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UAC/EPAC/CAP 1

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Introduction

Les Virus de l’Hépatite B (VHB) et de l’Hépatite virale C (VHC) représentent les principales causes des pathologies sévères du foie parmi lesquelles les carcinomes hépatocellulaires et les cirrhoses hépatiques sont les plus répandus au monde (Dwyre et al., 2011 ; Rehermann et Nascimbeni, 2005).

Selon les estimations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), environ 257 millions de personnes étaient atteintes de l’hépatite B tandis que 887 000 personnes sont décédées des suites de l’infection (OMS, 2017a) en 2015.

Environ 71 millions d’individus sont porteurs chroniques de l’hépatite C et 399 000 personnes meurent chaque année de cette infection. (OMS, 2017b).

Au Bénin, plusieurs travaux ont été effectués et se sont intéressés à certaines catégories socioprofessionnelles à savoir :

 les personnes vivant avec le VIH, (Dovonou CA et al. 2015), Prévalence : 16,9%,

 Les jeunes recrues des forces armées béninoises, (Sèhonou et al. 2007) Prévalence : 7,5%.

 les femmes enceintes et les nouveaux nés des mères séropositives. (Bigot K. A. et al. 1992). Prévalence : 8,28%.

La transfusion sanguine étant également l’une des voies de transmission du virus des hépatites virales B et C, peu d’études ont été réalisées sur leurs prévalences chez les donneurs bénévoles de sang aboutissant à des résultats statistiquement prouvés. Or ce groupe de donneurs bénévoles constitue une source à partir de laquelle toute la population d’un pays peut être contaminée.

Le présent travail a eu pour but de déterminer la prévalence des hépatites B et C chez les donneurs de sang des départements de l’Ouémé et du Plateau.

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PARTIE 1: Synthèse bibliographique

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L’hépatite virale est une inflammation du foie provoquée par l’un des six types de virus A, B, C, D, E et G qui sont tous pathogènes pour le foie (Wiktor and Hutin, 2016). Ces virus sont sensiblement différents tant du point de vue de leur épidémiologie, de leur histoire naturelle, de leur prévention, de leur diagnostic et de leur traitement. Notre étude a concerné principalement les virus des hépatites B et C qui induisent chez l’homme des hépatites virales avec une incidence mondiale importante.

1.1-Hépatite B

L’hépatite B est une infection hépatique potentiellement mortelle causée par le virus de l'hépatite B (HBV). Elle représente un problème de santé publique majeur. Elle peut prendre une forme chronique et exposer les malades à un risque important de décès par cirrhose et cancer hépatique (OMS, 2017).

1.1.1-Etiologie

L’hépatite B est causée par le VHB (Virus de l’hépatite B). C’est un virus à ADN partiellement bicaténaire de forme sphérique, enveloppé, contenant l’antigène AgHBs et une nucléocapside contenant le core du virus (AgHBc) et appartenant à la famille des Hepadnaviridae (Rehermann and Nascimbeni, 2005). Une fois introduit dans l’organisme après contamination, le virus se lie à des récepteurs situés à la surface de l’hépatocyte, permettant son entrée dans la cellule. Il a été montré qu’une pression de sélection importante (forte réponse immunitaire) incite le VHB à muter faisant émerger des mutants échappant aux réponses immunitaires (Ranger-Rogez and Denis, 2004).

1.1.2- Epidémiologie

Dans le monde, l’Organisation Mondiale de la Santé estimait en 2015 à quelques 257 millions de personnes vivant avec une infection par le virus de l’hépatite B, dont 887 000 décès environ (OMS, 2017). Selon les estimations,

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l’hépatite B est mondialement répandue mais répartie de façon irrégulière, délimitant trois catégories de zones géographiques :

 les zones de forte endémicité (plus de 8 % de la population générale est infectée de manière chronique), telles l’Afrique sub-saharienne, l’Asie du Sud-Est et l’Extrême-Orient,

 les zones d’endémicité intermédiaire (2 à 7 % de la population est infectée de manière chronique), comme l’Afrique du Nord, l’Europe du Sud et de l’Est, l’Amérique latine, l’Inde et le Japon,

 les zones de faible endémicité (moins 2 % de la population est atteinte d’infection chronique), comme l’Amérique du Nord, l’Europe de l’Ouest et du Nord.

L'hépatite B est souvent asymptomatique dans 60% des cas mais la forme aigüe de la maladie qui survient dans 40% des cas peut évoluer dans 0,1% à 1%

des cas vers une hépatite fulminante, et dans 5 à 10% des cas vers la chronicité, qui favorise la cirrhose ou le cancer du foie d'évolution fatale (Lavanchy, 2004).

C’est dans les régions OMS du Pacifique occidental et de l'Afrique que la prévalence de l’hépatite B est la plus forte, avec respectivement 6,2% et 6,1% de la population adulte infectée. Dans les régions OMS de la méditerranée orientale, de l'Asie du Sud-Est et de l'Europe, on estime que, respectivement, 3,3%, 2% et 1,6% de la population sont infectés. L’infection touche 0,7% de la population de la région OMS des Amériques (OMS, 2017).

1.1.3-Transmission

L’hépatite B se transmet par voie parentérale via une exposition percutanée ou muqueuse à des fluides biologiques infectés tels que le sang ou les sécrétions sexuelles. La contagiosité de l’HBV est liée à la présence du virus dans la plupart des liquides biologiques à des titres infectieux souvent très élevés, pouvant atteindre 109 virus/ml (sang, exsudats, sécrétions génitales

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principalement) (Mast et al., 2005). Les trois principaux modes de contamination sont donc :

 la transmission par voie sanguine (toxicomanie intraveineuse, exposition à des produits sanguins, transfusions sanguines ou de dérivés sanguins),

 la transmission par voie sexuelle qui représente actuellement le principal mode de contamination (hétéro- ou homosexuelle masculine).

 la transmission de la mère à l’enfant, qui est maintenant prévenue dans les pays développés.

La transmission mère-enfant est un mode d’entretien de l’infection, surtout dans les pays de forte endémicité dans lesquels vivent 66 % de la population mondiale. Étant donnée la résistance du virus en milieu extérieur, les transmissions intra-familiales sont assez fréquentes et les infections nosocomiales par l’HBV sont possibles (Mast et al., 2005).

1.1.4- Manifestations cliniques

Après une incubation de 6 semaines à 5 mois, l’infection aiguë asymptomatique dans 90 % des cas se résout en général spontanément. Le passage à la chronicité survient dans 5 à 10 % des cas pour les adultes infectés et dans 90 à 95 % des cas pour les nouveau-nés exposés à l’HBV. La chronicité est classiquement définie par la persistance de l’AgHBs dans le sérum pendant plus de 6 mois : sa présentation va du simple portage asymptomatique de l’AgHBs à l’hépatite chronique, à une cirrhose (incidence annuelle de survenue 2,1 %), voir un carcinome hépatocellulaire (Buffet, 2003).

1.1.5-Diagnostic

Le diagnostic d’une hépatite virale de type B repose sur la détection de certains marqueurs du VHB dans le sérum ou dans le plasma. Il s’agit la plupart du temps des antigènes somatiques en particulier l’AgHBs dont la présence et la

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persistance implique la présence du virus. Globalement, on distingue deux grands types de méthodes à savoir les méthodes directes et indirectes.

 Comme méthodes directes on a :

 La PCR (Polymérase Chain Réaction) ;

 La microscopie électronique.

 Comme méthodes indirectes on a :

 Les tests d’agglutination passive sur des particules de latex ;

 Le dosage radio-immunologique RIA (Radio Immuno Assay) ;

 La méthode immunoenzymatique (ELISA) ;

 La méthode immunofluorescence (IF) ;

 La méthode immunochromatographique (ICT).

1.1.6-Traitement et Prévention

Pour la prévention de l’hépatite B, il existe un vaccin efficace. Ce vaccin est efficace à 95% dans la prévention de l’infection et du développement d’une hépatite chronique et d’un cancer du foie dû à l’hépatite B (OMS, 2017a). Mais Malgré l’existence de celle-ci, de nombreuses personnes dans le monde n’ayant pu être vaccinées ont été infectées chroniquement par le VHB. Différents traitements, consistant schématiquement en l’utilisation d’interférons ou d’inhibiteurs de la polymérase virale, peuvent être utilisés pour traiter ces personnes lorsqu’elles développent une hépatite. Le but du traitement est d’empêcher la constitution d’une cirrhose puis sa décompensation, et d’éviter la survenue d’un carcinome hépatocellulaire. Le but virologique est d’arrêter la réplication virale et de détruire les hépatocytes infectés (Buffet, 2003).

1.2- Hépatite C

L’hépatite C est une maladie du foie causée par un virus (VHC). Le virus de l’hépatite C peut entraîner à la fois une infection hépatique aiguë et

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chronique, dont la gravité est variable, pouvant aller d’une forme bénigne qui dure quelques semaines à une maladie grave qui s’installe à vie.

1.2.1- Etiologie

L’agent étiologique de cette infection est un virus à ARN monocaténaire linéaire, de polarité positive, appartenant à la famille des Flaviridae. Ce virus très variable possède 6 génotypes et de nombreux sous types dont la distribution varie avec le mode de contamination et la zone géographique (Gower et al., 2014).

1.2.2- Epidémiologie

La répartition de l’infection est cosmopolite. Les régions de l’OMS les plus affectées sont la région de la Méditerranée orientale et la région européenne, avec une prévalence de 2,3% et de 1,5% respectivement. Dans les autres régions, la prévalence de l’infection à VHC varie de 0,5 à 1%. Selon les pays, l’épidémie d’hépatite C peut toucher principalement certaines populations (les consommateurs de drogues injectables, par exemple) et/ou la population en général. Il existe des souches (ou génotypes) multiples du VHC et leur répartition varie en fonction des régions (OMS, 2017). Selon les estimations obtenues à partir d'une modélisation, il y a eu en 2015 dans le monde 1,75 million de nouvelles infections à VHC, soit à l’échelle mondiale 23,7 nouvelles infections pour 100 000 habitants (Gower et al., 2014).

1.2.3-Transmission

Le virus de l’hépatite C est transmis par le sang. Les modes de transmission les plus fréquents sont les suivants:

consommation de drogues injectables en partageant le matériel d’injection;

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réutilisation ou mauvaise stérilisation du matériel médical, en particulier des seringues et des aiguilles, dans certains centres de soins;

la transfusion de sang et de produits sanguins n’ayant pas fait l’objet d’un dépistage;

Le virus de l’hépatite C peut aussi être transmis lors de rapports sexuels ou par une mère infectée à son nourrisson, ces modes de transmission étant toutefois moins courants.

L’hépatite C ne se transmet pas par le lait maternel, les aliments ou l’eau ou encore par un simple contact tel qu’une étreinte, un baiser ou le partage de nourriture ou de boisson avec une personne infectée (OMS, 2017).

1.2.4-Manifestations cliniques

L’hépatite C évolue silencieusement vers la chronicité dans 80 % des cas.

Une cirrhose peut survenir dans 20 % des cas d’infection chronique et se compliquer d’hépato carcinome avec une incidence annuelle d’environ 3,3 % (Gower et al., 2014). Différentes manifestations extrahépatiques peuvent survenir dans le cadre d’une hépatite C chronique, entre autres une cryoglobulinémie, une glomérulonéphrite ou certaines formes de lymphome (Ranger-Rogez and Denis, 2004). Ces manifestations peuvent représenter une indication à un traitement antiviral indépendamment du stade de fibrose.

1.2.5-Diagnostic

Du fait que l’infection aiguë par le virus de l’hépatite C est généralement asymptomatique, peu de personnes sont diagnostiquées pendant la phase aiguë.

Chez celles dont l’infection évolue vers une hépatite C chronique, celles-ci échappent souvent au diagnostic, car elle reste asymptomatique pendant des décennies avant que n’apparaissent les symptômes résultant d’une lésion hépatique grave.

L’infection par le virus de l’hépatite C est diagnostiquée en 2 étapes:

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le dépistage des anticorps de l’hépatite C par un test sérologique permet d’identifier les personnes qui ont été infectées par le virus;

si le test est positif pour les anticorps de l’hépatite C, un test d’amplification des acides nucléiques (TAN) pour l’acide ribonucléique (ARN) du VHC est nécessaire pour confirmer l’infection chronique. En effet, 15% à 45% des personnes infectées par le VHC se débarrassent spontanément de l’infection grâce à une forte réponse immunitaire, sans recours à un traitement. Bien qu’elles ne soient plus infectées, ces personnes continuent de donner un résultat positif aux tests permettant de détecter la présence d’anticorps anti-VHC.

Après que le diagnostic d’hépatite chronique C a été posé chez une personne, on détermine le degré de gravité des lésions hépatiques (fibrose ou cirrhose).

Cette évaluation peut se faire par une biopsie du foie ou par divers tests non invasifs.

En outre, un examen au laboratoire devra identifier le génotype de la souche du virus de l’hépatite C. Il existe 6 génotypes du VHC et ils réagissent différemment au traitement. En outre, une même personne peut être infectée par plusieurs génotypes. Le degré de gravité de l’atteinte hépatique et le génotype du virus sont utilisés pour orienter les décisions en matière de traitement et de prise en charge de la maladie.

1.2.6-Traitement et prévention

Un traitement de l’hépatite C chronique est indiqué en présence d’une fibrose hépatique significative. Dans tous les autres cas, l’indication est posée sur une base individuelle, tenant compte de différents facteurs tels que l’âge, des comorbidités, la probabilité de développer une cirrhose, les chances de succès d’un traitement antiviral ainsi que la situation personnelle et professionnelle du patient. Le but du traitement antiviral est l’élimination virale soutenue

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(sustainedvirologicalresponse SVR), c’est-à-dire un HCV-RNA négatif 12 ou 24 semaines après la fin du traitement (SVR12 ou SVR24). Les nouvelles thérapies consistent en des antiviraux à action directe. Ces traitements offrent de fortes chances d'éradication virale (> 90%) et sont très bien tolérés (Moreno and Domngang, 2016). L’importante variabilité génétique du HCV a empêché le développement d’un vaccin recombinant. Les développements actuels ont pour but d’induire une immunité cellulaire qui pourrait prévenir le développement d’une hépatite C chronique (Swadling et al., 2014). L’importance de ces développements est néanmoins discutée de manière controversée au vue des énormes progrès qui ont été réalisés dans le traitement antiviral et la disponibilité d’autres mesures de prévention efficaces.

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PARTIE 2 : Cadre, Matériel et Méthodes

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2-1- Cadre

2-1.1 Cadre institutionnel

Notre formation a eu lieu en cours à distance au Centre Autonome de Perfectionnement (CAP) de l’Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi (EPAC) : Département de Génie Biologie Humaine

2-1-2- Cadre Technique

Les travaux de notre recherche ont eu lieu dans le laboratoire d’immuno - hématologie de l’Antenne Départementale de l’Agence Nationale pour la transfusion sanguine de l’Ouémé et du Plateau (AD/ANTS/OP) sise à la Croix Rouge de Djassin, Porto-Novo.

 Présentation du laboratoire de l’AD/ANTS/OP

Le laboratoire de l’AD/ANTS/OP est le laboratoire départemental de référence dans les pratiques transfusionnelles. A ce titre, elle a pour mission de :

 Veiller à l’application des normes et directives en matière de transfusion sanguine dans les départements de l’Ouémé et du Plateau;

 Promouvoir le don bénévole de sang ;

 Assurer la disponibilité des produits sanguins labiles de qualité.

Pour ce faire, elle effectue des analyses Sérologiques telles que : o la recherche des Ac-anti-HIV ;

o la recherche des Ac anti tréponemapaludum (TPHA) ; o la recherche des Ag HBS ;

o la recherche des Ac anti-HCV ;

et les examens immuno-hématologigues tels que : o le groupage sanguin (GSRh),

o le dosage de l’hémogbobine, o la réalisation de l’hématocrite.

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Ces différents examens se font systématiquement sur les poches de sang collectées chez les donneurs bénévoles de sang au cours des campagnes de don de sang.

2-2- Matériel

2-2-1- Population d’étude

L’étude a porté sur la population des donneurs de sang reçus au cours de différentes campagnes de dons de sang organisées par l’Antenne Départementale de l’Agence Nationale pour la Transfusion Sanguine de l’Ouémé-Plateau (AD/ANTS-OP).

2-2-2-Matériel Biologique

Le matériel biologique était représenté par les échantillons de sérum des donneurs de sang prélevés aux cours des diverses campagnes de dons de sang organisées par l’AD/ANTS-OP dans les deux départements.

2-3- Méthodes 2-3.1-Type d’étude

Il s’agit d’une étude rétrospective sur un mois (Janvier 2017) et prospectives sur une période de 7 mois qui s’est déroulée de Février à Aout 2017.

2-3-2- Critère d’inclusion

 Etre candidat au don de sang pendant la période de janvier à Août 2017 à l’AD/ANTS/OP

 Remplir les conditions d’éligibilité au don de sang selon le questionnaire pré-don annexé

2-3-3- Recueil et traitement des données.

Les données ont été recueillies sur des fiches remplies à partir du système informatique et des registres de statistique de l’AD/ANTS/OP. La recherche

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multicritères a concerné pour chaque donneur : Le résultat sérologique pour les hépatites B et C, Le sexe et le statut social. Les données recueillies ont été saisies sur le logiciel Excel 2013 et l’analyse statistique a été effectuée par Epi- Info 7. Les différents paramètres recherchés ont été calculés, vérifiés, validés et présentés sous forme de tableaux et figures.

2-3-4-Techniques de diagnostic utilisées 2-3-4-1- Phase prospective

5ml de sang ont été prélevés sur tube sec chez les donneurs de sang lors de différentes campagnes de don de sang par des biotechnologistes et infirmier(e)s selon les pratiques d’usage. Une fois collectés, ces échantillons sont transportés, dans des glacières contenant des accumulateurs de froid, au laboratoire de la transfusion sanguine de l’Ouémé/Plateau où ils sont centrifugés et décantés. Les sérums sont recueillis dans des tubes labélisés et conservés au congélateur à – 20°C pour les analyses ultérieures. Dans le compte de cette étude, les tests sérologiques sont effectués sur des échantillons non dilués de sérum par la méthode ELISA sur les équipements BIO RAD. Les kits MONOLISA HBs Ag ULTRA et MONOLISA HCV Ag-Ab ULTRA ont été respectivement utilisés pour le diagnostic des hépatites B et C.

2-3-4-2- Phase analytique

Mode opératoire

Nettoyer le poste de travail

Sortir le KIT à utiliser ainsi que les échantillons du réfrigérateur

Apprêter le matériel

Centrifuger les échantillons non décantés

Eliminer les échantillons non conformes (hémolyse, quantité insuffisante)

Vérifier la concordance des bulletins et fiches avec les échantillons

Ordonner les échantillons

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Etablir le plan de travail

Inclure deux ou trois témoins maison

Ouvrir le kit et vérifier les composantes

Lire les instructions du fabricant s’il s’agit d’un nouveau lot de réactif

Préparer la solution de lavage

Disposer le nombre de barrettes nécessaires sur un ancien support si le nombre d’échantillon n’atteint pas une plaque entière

Remettre les barrettes non utilisées dans le sachet avec le dessiccateur et le refermer

Numéroter les barrettes.

Diagnostic de l’hépatite B avec MONOLISA HBs Ag ULTRA

Principe du test

MONOLISA HBs Ag ULTRA est une technique immuno-enzymatique de type ‘’sandwich’’ en un temps utilisant des anticorps monoclonaux et des anticorps polyclonaux sélectionnés pour leur capacité à se lier aux différents sous-types de l’AgHBs actuellement reconnu par l’ OMS et la plupart des souches variantes de l’ hépatite B. La phase solide de MONOLISA AgHBs ULTRA est basée sur l’utilisation des anticorps monoclonaux de souris et des anticorps poly-clonaux de chèvre anti-AgHBs. Ces anticorps sont couplés à la peroxydase qui est révélé en fonction des réactions successives.

Matériel nécessaire à la manipulation

 Eau distillée

 Hypochlorite de sodium (eau de javel)

 Pipettes automatiques ou semi-automatiques réglables ou fixes pouvant distribuer 50µl ,100µl ,1000µl et 10ml

 Eprouvettes graduées de 100ml et de 1000ml

 Bain-marie à 37°

 Système de lavage automatique, semi-automatique ou manuel

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 Appareil de lecture pour microplaques équipes de filtres 450 ,490 et 620 à 700 nm

 Papier absorbant.

Phase de manipulation

Utiliser les contrôles positifs (R4) et négatifs (R3) pour chaque série de déterminations pour valider les résultats du test et suivre les bonnes pratiques de laboratoire.

1) Etablir soigneusement le plan de distribution et d’identification des échantillons.

2) Préparer la solution de lavage R2.

3) Préparer la solution du conjugue (R6& R7)

4) Sortir l’emballage protecteur du cadre support et le nombre de barrettes nécessaires (R1). Remettre les barrettes non utilisées dans l’emballage et refermer ce dernier.

5) Distribuer dans les cupules dans l’ordre suivant le plan de distribution :

 Cupules A1 ; B1 ; C1 et D1 :100µl De contrôle négatif (R3)

 Cupule E1 :100µl de contrôle POSITIF (R4)

Cupule F1 :100µl du dernier échantillon à tester si cette cupule n’est pas utilisée comme cupule témoin pour la validation du dépôt des échantillons et du conjugué.

.Cupules G1, H1,…etc. :100µl d’échantillons à tester.

En fonction du système utilisé, il est possible de modifier la position ou l’ordre de distribution des témoins.

6) Secouer la solution du conjugué avant utilisation. Homogénéiser puis distribuer rapidement 50µl de la solution reconstituée de conjugué (R6 + R7) dans toutes les cupules. Homogénéiser le mélange réactionnel.

7) Lorsque cela est possible recouvrir d’un film adhésif et incuber pendant 1 heure et 30 min

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8) Retirer le film adhésif, aspirer le contenu de chaque cupule et laver au moins 5 fois .Veillez à ce que le volume résiduel n’excède pas 10µl (éventuellement, sécher la plaque par retournement sur une feuille de papier absorbant).

9) Distribuer rapidement dans toutes les cupules 100 µl de la solution de révélation de l’activité enzymatique (R8 + R9) préalablement préparée. Laisser la réaction se développer à l’obscurité pendant 35 minutes à température ambiante (18 à 30°C). Lors de cette incubation, ne pas utiliser de film adhésif.

10) Ajouter 100µl de la solution d’arrêt (R 10) en adoptant la même séquence et le même rythme de distribution que pour la solution de révélation.

Homogénéiser le mélange réactionnel.

11) Essuyer soigneusement le dessous des plaques.

Attendre au moins 4 minutes après la distribution de la solution d’arrêt avant la lecture et dans les 30 minutes qui suivent l’arrêt de la réaction, lire la densité optique à 450 /620 nm à l’aide d’un lecteur de plaques.

12) S’assurer avant la transcription des résultats de la concordance entre la lecture et le plan de distribution et d’identification des plaques et des échantillons.

Diagnostic de l’hépatite C avec MONOLISA HCV Ag-Ad ULTRA

Principe

MONOLISA HCV Ag-Ad ULTRA est un test immuno-enzymatique pour la mise en évidence de l’infection à VHC basé sur la détection de l’anticorps et de l’antigène de capside associe à une infection par le virus de l’hépatite C dans le sérum ou le plasma humain. La microplaque est sensibilisée avec : Un anticorps monoclonal dirige contre la capside de l’hépatite C, 2 protéines recombinantes correspondant à la région NS3- genotype1 et 3a, Une protéine recombinante correspondant à la région NS4, Un peptide mutant correspondant

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à la région capside de l’hépatite C et l’utilisation des conjugués. La mise en œuvre du test suit différents étapes réactionnelles.

Matériel nécessaire à la manipulation

 Eau distillée ou complètement déminéralisée (envoyé dans réatifs)

 Eau de javel et bicarbonate de soude

 Papier absorbant

 Gants à usage unique

 Lunettes de protection

 Tubes à usages uniques

 Pipettes automatiques ou semi-automatiques réglables de 50µl, 100µl, 80µl, 200µl et 10µl

 Eprouvettes graduées de 10ml, 200ml et 1000ml

 Agitateur types vortex

 Système de lavage, automatique, semi-automatique ou manuel pour microplaques

 Bain-marie à 37°C

 Appareil de lecture pour microplaques équipe de filtre 490 ,620- 700 nm

Phase de Manipulation

1) Etablir soigneusement le plan de distribution et d’identification des échantillons

2) Préparer la solution de lavage diluée R2 et la solution de travail de l’antigène positif de contrôle

3) Sortir le cadre support et les barrettes (R) de l’emballage protecteur.

4) Déposer directement, sans prélavage de la plaque, successivement :

* 100µl de conjugue 1 (R6) dans chaque cupule

 50µl de contrôle négatif (R3) en A1,

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 50µl de contrôle positif (R4) en B1, C1, D1

 50µl de la solution de travail de l’antigène positif de contrôle en E1

 50µl du premier échantillon en F1

 50µl du deuxième échantillon en G1,……

Homogénéiser le mélange par 3 aspirations minimum ou avec un agitateur de microplaque pendant 5 secondes. Si la distribution des échantillons excède 10mn, il est alors recommandé de distribuer les contrôles négatifs et positifs après les échantillons à tester.

En fonction du système utilisé, il est possible de modifier la position ou l’ordre de distributions des contrôles.

5) Couvrir si possible d’un film autocollant en appuyant bien sur toute la surface pour assurer l’étanchéité.

6) Incuber la microplaque au bain-marie thermostat ou dans un incubateur sec de microplaque pendant : 90 min à 37°C.

7) Retirer le film adhésif. Aspirer le contenu de toutes les cupules dans chacune d’elles un minimum de 0,370 ml de solution de lavage. Aspirer de nouveau. Répéter le lavage 4 fois (si nécessaire, sécher la plaque retournement sur une feuille de papier absorbant)

Si l’on dispose d’un laveur automatique, respecter le même cycle opératoire.

8) Distribuer rapidement 100µl de la solution de conjugue 2 (R7) dans toutes les cupules. Le conjugue doit être agité avant emploi. Recouvrir, si possible d’un film neuf et incuber pendant 30 min à 1°C

9) Retirer le film adhésif, vider toutes les cupules par aspiration et laver 5 fois comme précédemment.

10) Préparer la solution de révélation

11) Distribuer rapidement dans toutes les cupules de 80µl de la solution de révélation de l’activité enzymatique (R8 et R9) préalablement préparée.

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Laisser la réaction se développer à l’obscurité pendant 30 min à température ambiante (18 à 30°C). Lors de cette incubation, ne pas utiliser de film adhésif.

12) Ajouter 100µl de la solution d’arrêt (R10) en adoptant la même séquence et le même rythme de distribution que pour la solution de révélation.

13) Essuyer soigneusement le dessous des plaques. Attendre au moins 4min après la distribution de la solution d’arrêt, et dans les 30min qui suivent l’arrêt de la réaction, lire la densité optique à 450/620-700nm à l’aide d’un lecteur de plaques.

14) S’assurer avant la transcription des résultats de la concordance entre la lecture et le plan de distribution et d’identification des plaques et des échantillons.

Phase post analytique :

Les directives standards pour le traitement d’agents infectieux et de réactifs chimiques doivent être observées dans toutes les procédures. Tous les déchets contaminants comme les échantillons de patients et les dispositifs utilisés seront éliminés comme il se doit. Performance caractéristique du MONOLISA HBs Ag ULTRA: Sensibilité : 100% et Spécificité : 100%.

2-3-5- Analyses statistiques

La Prévalence a été calculée selon la formule où np représente le nombre de positif et N la taille de l’échantillon. La comparaison des

prévalences entre les différentes variables a été effectuée en utilisant le Test du Khi-carré à l’aide du logiciel Epi-Info 7 (Epi-InfoTM CDC, USA).

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PARTIE 3: Résultats et Discussion

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3.1- Résultats

3.1.1- Caractéristique de la population échantillonnée

Tableau 1 : Caractéristiques sociodémographiques des donneurs enregistrés à l’AD/ANTS-OP Variables Modalités Effectifs Fréquence

Statut des donneurs

Ancien 3272 55,66

Nouveau 2607 44,34

site de prélèvement

Mobile 3627 61,69

Fixe 2252 38,31

Sexe Masculins 5256 89,40

Féminin 623 10,60

Age 18-24 2369 40,30

25-30 1367 23,25

31-44 1671 28,42

45-64 472 8,03

Profession Elèves/Etudiants 2137 36,35

Artisans 1768 30,07

Personnel médical

186 3,16

Militaires 269 4,58

Autres 1519 25,84

Total 5879 100,00

Au total, cinq mille huit- cent-soixante-dix-neuf (5879) donneurs de sang enregistrés à l’antenne départementale pour la transfusion sanguine de l’Ouémé- Plateau entre janvier et Aout 2017 ont été pris en compte dans la présente étude.

Le sexe ratio male/femelle était de 8,43 (5256/623) soit un (1) donneur de sexe féminin pour huit (08) de sexe masculin. La profession dominante était composée des scolaires (étudiants/élèves) 36.35%, suivie des artisans (30.07%) tandis que le reste de l’effectif était constitué des autres catégories socioprofessionnelles (militaires 4,58%, personnel médical 3,16% et autres salariés 25%). Près de la moitié des donneurs soit une proportion de 44.34%

était des nouveaux qui a participé aux campagnes de don de sang pour la première fois, tandis que les postes de prélèvements en équipes mobiles ont enregistré un taux d’enrôlement de 61,7% de l’effectif total.

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3.1.2- Prévalence de l’hépatite virale B

Un total de cinq mille huit- cent-soixante-dix-neuf (5879) donneurs de sang a été enrôlé pour l’étude. Parmi cet effectif, trois cent quarante-trois (343) personnes étaient séropositives pour le virus de l’hépatite B soit un taux de prévalence de 5,83% (IC : 95%).

3.1.2.1- variation de la prévalence de l’hépatite virale B en fonction du statut des donneurs et du site de prélèvent.

Graphe 1 : Variation de la prévalence de l’hépatite virale B en fonction du statut des donneurs et du site de prélèvement.

Nous avons observé une prévalence de 10,12% chez les nouveaux donneurs contre 2,41% pour les anciens tandis que le niveau d’infection était plus élevé chez les personnes prélevées au niveau des postes mobiles (7,25%) qu’au poste fixe (3,55%). Il existe une différence significative entre les taux d’hépatite tant chez les nouveaux et anciens donneurs que chez les personnes prélevées au niveau des sites mobiles et fixe (p<0,05). Par ailleurs, les nouveaux donneurs sont 2 fois plus exposés aux virus de l’hépatite B que les anciens (or=2,80). Le même constat est valable pour les sites de prélèvement dans une moindre mesure. En effet les personnes prélevées au niveau des postes mobiles

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sont 2 fois plus de chances d’être séropositive pour le virus de l’hépatite B que ceux prélevées au poste fixe (or=2,12).

3.1.2.2- variation de la prévalence de l’hépatite virale B en fonction du sexe et de l’âge Tableau 2: variation de la prévalence de l’hépatite virale B en fonction du sexe et de l’âge

Variable Modalité

Taille échantillon

Nbre positif

Hépatite B % Hépatite B OR (95% IC) P value Sexe

Masculins 5256 308 5,86 -

≥0,05

Féminin 623 35 5,62 1 (0,72-1,49)

Age

18-24 2369 129 5,45 -

≥0,05

25-30 1367 73 5,34 -

31-44 1671 109 6,52 -

45-64 472 32 6,78 -

Le tableau 2 présente la variation de la prévalence de l’hépatite B en fonction du sexe et de l’âge chez les donneurs. Il est observé un niveau d’infection par le virus de l’hépatite B comparable, que ce soit chez l’homme (5,85%) que chez la femme (5,62%). Par ailleurs il n’existe aucune différence significative entre les valeurs observées (p≥0,05). Pour ce qui est de l’âge, les plus âgés de la tranche d’âges comprise entre 45 et 64 ans (6,78%) semblent plus affecter par le virus de l’hépatite B que les jeunes de 18 à 24ans (5,45%) ; mais il n’existe pas une différence significative entre les valeurs observés au seuil significatif de 5%.

3.1.2.3- variation de la prévalence de l’hépatite virale B en fonction de la profession Tableau 3 : variation de la prévalence de l’hépatite virale B en fonction de la profession

Variable Modalité

Taille échantillon

Nbre positif

Hépatite B % Hépatite B OR (95% IC) P value

Profession

Elèves/Etudiants 2137 117 5,47 -

p>0,05

Artisans 1768 104 5,88 -

Personnel

médical 186 10 5,38 -

Militaires 269 14 5,20 -

Autres 1519 98 6,45 -

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De l’analyse du tableau 3, il ressort que le type profession exercée

n’influence pas l’infection par le virus de l’hépatite B. en effet une prévalence variable entre 5,47 et 6,45 a été enregistrée entre les différents groupes socio- professionnels et les analyses statistiques ont révélé qu’il n’existait pas de différence significative entre ces valeurs au seuil de 5% (p>0,05).

3.1.3-Prévalence de l’hépatite virale C

Pour ce qui est de la prévalence de l’hépatite virale C, 92 donneurs positifs ont été enregistrés sur les 5879 personnes prélevées soit une un taux d’infection de 1,56% (IC : 95%).

3.1.3.1- variation de la prévalence de l’hépatite virale C en fonction du statut des donneurs et du site de prélèvement.

Graphe 2 : Variation de la prévalence de l’hépatite virale C en fonction du statut des donneurs et du site de prélèvement.

Selon le graphe 2, une prévalence de 2,80% a été enregistrée chez les nouveaux donneurs contre 0,58% pour les anciens avec une différence très significative au seuil de 5%. (p<0,05). Le calcul des odd ratios a montré que les nouveaux donneurs étaient trois fois plus exposés aux virus de l’hépatite C que les anciens (or=3,10). En ce qui concerne la variation de la prévalence observée en fonction du site de prélèvement, des niveaux d’infection plus élevés ont été enregistrés au niveau des postes mobiles qu’au poste fixe (p<0.05). En considérant les or obtenus, le virus de l’hépatite C est 2 fois plus fréquent chez les donneurs prélevés en équipes mobiles qu’au poste fixe (or=2,58).

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3.1.3.2- variation de la prévalence de l’hépatite virale C en fonction du sexe et de l’âge.

Tableau 4: variation de la prévalence de l’hépatite virale C en fonction du sexe et de l’âge.

Variable Modalité

Taille échantillon

Nbre positif

Hépatite C % Hépatite C OR (95% IC) P value Sexe

Masculins 5256 82 1,56

≥0,05

Féminin 623 10 1,61 1 (0,50-1,88)

Age

18-24 2369 31 1,31

≥0,05

25-30 1367 25 1,83

31-44 1671 27 1,62

45-64 472 9 1,91

De l’analyse du tableau 4, il ressort que le sexe n’influence pas l’infection au virus de l’hépatite C. en effet des niveaux de prévalence similaires sont enregistrés chez les hommes (1,56%) comme chez les femmes (1,61) avec p

≥0,05. Le même constat a été fait pour les différentes classes d’âge également.

Mais à ce niveau, les personnes de 18-24 ans semblent moins infectées par le virus de l’hépatite C (1,31%) que les personnes plus âgées entre 45 et 64 ans (1,91%), même s’il n’existe pas une différence significative entre les valeurs observées

3.1.3.3- variation de la prévalence de l’hépatite virale C en fonction de la profession.

Graphe 3: Variation de la prévalence de l’hépatite virale C en fonction de la profession.

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De l’analyse du graphe 3, il ressort que certaines catégories socio- professionnelles sont plus exposées à l’hépatite C que d’autres. Il s’agit de la catégorie des donneurs artisans qui ont présenté un niveau de prévalence élevé (1,98%) par rapport aux catégories des élèves étudiants (0,94%) avec une différence très significative au seuil de 5% (p<0.05). Tandis que par rapport aux autres catégories socio-professionnelles, des niveaux de prévalence comparables ont été observé et il n’existe pas de différence significative entre les valeurs observées dans ce cas p>0.05.

3.1.4- Comparaison des niveaux de prévalence des hépatites virales B et C parmi la population des donneurs de sang de l’Ouémé-plateau.

Tableau 5: prévalence des hépatites virales B et C chez les donneurs de sang de l’Ouémé-Plateau

Type

d’hépatite Effectif général Nombre de

Positif Prévalence Pvalue Odd-ratio (95%IC)

Hépatite B 5879 343 5,83

<0,0001 3,90(3,08-4,92)

Hépatite C 5879 92 1,56

Graphe 4 : Rapport des donneurs positifs en hépatites B ou C

Le graphe 4 présente la prévalence générale des hépatites B et C dans la population des donneurs de sang du département de l’Ouémé-Plateau. L’hépatite virale B était plus fréquente (5.83) chez les donneurs de sang que l’hépatite

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virale C (1,56) avec une différence significative entre la prévalence des deux pathologies virales au seuil de 0%. Avec un odd-ratio évalué à 3,90 (IC 95 3,59- 6,7), les donneurs des départements de l’Ouémé-Plateau sont 3 fois plus exposés à l’hépatite B qu’à l’hépatite C.

3.2- Discussion

En 2014, l’Organisation Mondiale de la Santé a adopté la résolution WHA67.7 qui reconnait les hépatites virales comme un problème majeur de santé publique partout dans le monde et plus particulièrement dans la région OMS-Afrique qui représente la zone de haute endémicité de l’infection (OMS, 2014). Au Bénin, les études réalisées dans la population générales pour évaluer la prévalence des hépatites virales sont presque inexistantes. Cette étude vient donc à point nommé en ce sens qu’elle permet d’évaluer la prévalence de ces infections hautement contagieuses parmi la population des donneurs de sang qui dans la moindre mesure peut être assimilée à un échantillon représentatif de la population générale des départements de l’Ouémé-Plateau. Par ailleurs, la transfusion sanguine représente une composante importante des soins de santé et partout dans le monde entier, des millions de vies sont sauvées chaque année grâce à cette procédure. Au sein de la population étudiée, la distribution des donneurs en fonction du sexe a révélé une surreprésentation des hommes (90%) au détriment des femmes (10%). Des observations similaires ont été faites dans d’autres pays comme le Ghana et l’inde par exemple (Osei et al., 2017;

Chaudary et al., 2014). Certaines croyances socioculturelles et comportements sociaux pourraient jouer un rôle majeur dans l’explication de ce phénomène.

Sur les 5879 donneurs enrôlés pour l’étude, 343 étaient séropositifs pour le virus de l’hépatite B (VHB), soit une prévalence globale estimée à 5,83%. Ce taux d’infection correspond à celui enregistré dans les pays d’endémicité

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intermédiaire pour l’hépatite B où des niveaux de prévalence comprise entre 2%

et 8% sont enregistrés (OMS, 2017). En 2015, Schweitzer et al ont effectué une étude comparative sur la prévalence de l’hépatite B entre 1965 et 2013 dans les différents pays du monde ; celle-ci a révélé que le Bénin faisait partie des pays d’endémicité élevés comme la plupart des pays de l’Afrique subsaharienne avec une prévalence estimée à 15,57% (Schweitzer et al., 2015). Par ailleurs, En septembre 2013, une enquête portant sur les donneurs de sang a été effectuée dans les 12 départements pour déterminer l’ampleur des hépatites virales au Bénin (Bognon, 2015). Les résultats ont montré des taux de prévalence de 9,9%, valeur supérieure à celle obtenue pour la présente étude (5,83%). La faible endémicité enregistrée pour cette investigation par rapport aux études antérieures montre le succès des campagnes de sensibilisation et de prévention des hépatites virales mise en place par le ministère de la santé et certaines Organisations Non Gouvernementales de la place. Nos résultats sont en accord avec ceux observés pour d’autres études réalisées dans la sous-région Ouest- africaine comme le Ghana et le Nigéria où des taux d’infection inférieurs à 8%

et correspondant à ceux observés dans les pays d’endémicité intermédiaire ont été enregistrés (Osei et al., 2017 ; Okocha et al., 2015) bien que ces pays fassent partie de la zone d’endémicité élevée pour l’hépatite B. par ailleurs, nous n’avons pas observé pour la présente étude une répartition des niveaux de prévalence en fonction du sexe, de l’âge et de la profession. Cela suggère que les donneurs toute catégorie confondue étaient exposés au VHB de la même manière. Par contre des niveaux de prévalence plus élevés ont été enregistrés chez les nouveaux donneurs comparés aux anciens, cela met en exergue l’efficacité des campagnes de sensibilisation mis en œuvres au profit des anciens donneurs de sang qui en savent beaucoup sur l’infection et comment la prévenir contrairement aux nouveaux donneurs souvent moins informés.

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Pour ce qui est de l’hépatite C, la prévalence observée pour la présente étude est vraiment faible. Seulement 92 donneurs sur les 5879 étaient séropositifs pour les sero marqueurs du VHC soit une séroprévalence de 1,56%.

Au Bénin, il n’existe pas de statistique sur la prévalence du VHC dans la population générale mais des études antérieures effectuées par Sèhonou (2009) chez les jeunes recrus des forces armées béninoises avaient révélé des niveaux d’infection plus élevés de l’ordre de 7,5%. Nos résultats sont donc en déphasage avec ceux enregistré par cet auteur. Selon les statistiques mondiales de l’OMS, la prévalence de l’infection au VHC est estimée entre 1 et 2% dans les régions OMS d’Afrique et d’Asie (OMS, 2017). Les résultats observés au cours de la présente étude pour l’hépatite C sont donc en accord avec les données de l’Organisation Mondiale de la Santé. Par rapport aux autres pays d’Afrique Subsaharienne, nos résultats se rapprochent plus de ceux obtenus au Nigéria par Hilda et al. (2010) [1,79%], Babatoundé et al. (2015) et Nwamko et al (2012).

Par ailleurs des niveaux de prévalence plus élevés ont été signalés dans d’autres pays comme le Ghana 8,4% (Ampofo et al., 2015), le Congo 5% (Batina et al., 2012) et l’Egypte 7,6% (Rashed et al., 2015).

Enfin la prévalence enregistrée pour l’hépatite B dans la population des donneurs est trois fois supérieure à celle obtenue pour l’hépatite C au sein de la même population tandis que les niveaux d’infection tant pour le VHB que pour le VHC étaient plus élevés pour les collecte aux postes mobiles qu’au poste fixe.

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Conclusion

La présente étude qui a eu pour but de déterminer la prévalence des hépatites B et C chez les donneurs bénévoles de sang dans les départements de l’Ouémé et du Plateau, nous a permis d’arriver à la conclusion suivante :

 Il existe une différence significative (p<0,05) entre les taux des hépatites B et C chez les nouveaux et anciens donneurs, que le poste de prélèvement soit mobile ou fixe.

 Les nouveaux donneurs sont 2 fois plus exposés aux virus des hépatites B et C que les anciens (or=2,80)

 La prévalence des hépatites B et C chez les donneurs des départements de l’Ouémé-plateau au Bénin, est de 5.83% pour l’hépatite B et de 1,56% pour l’hépatite C

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