• Aucun résultat trouvé

1 : entropie topologique

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "1 : entropie topologique"

Copied!
1
0
0

Texte intégral

(1)

5MF56 Dynamique hyperbolique II 2015–16

Feuille de TD n

1 : entropie topologique

Exercice 1. Soit T : X → X une application continue sur un espace m´etrique compact X.

Ecrire avec des quantificateurs la propri´et´e :h(T)>0.

Exercice 2. Montrer que l’entropie topologique d’un hom´eomorphisme de [0,1] est nulle.

Exercice 3. Calculer l’entropie topologique de l’application “multiplication de l’angle par p”, c’est `a dire l’applicationT :T1 →T1 induite par x7→px,R→R.

Exercice 4. Donner un exemple d’hom´eomorphisme d’un espace compact dont l’entropie to- pologique est infini.

Exercice 5. Soit α∈T1. Calculer l’entropie topologique de

F :T2 →T2

(x, y)7→(x+y, y+α).

Exercice 6. Soit T :X → X une application lipschitzienne sur un espace m´etrique compact.

L’entropie peut elle ˆetre infinie ? et dans le cas o`uX est une vari´et´e diff´erentiable ?

Exercice 7. SoitT :X→X une application continue d´efinie sur un espace m´etrique compact.

On rappelle que x est non errant si pour tout voisinageU de x, il existey∈U etn≥0 tel que Tn(y)∈U.

1. Montrer que l’ensemble Ω(T) des points non errants est ferm´e et v´erifieT Ω(T)

⊂Ω(T).

2. A l’aide du principe variationnel, montrer queh(T) =h(T|Ω(T)).

3. SoitT :X→X une application continue d´efinie sur un espace m´etrique compact tel que Ω(T) est fini. Montrer que h(T) = 0.

Exercice 8. Reprendre l’exercice 2 avec l’aide de l’exercice 7.

Exercice 9. On se donne une application continue sur un espace m´etrique compactT :X→X.

1. On fixe dans cette question µ,ν dansMT ett∈[0,1]. Montrer que pour toute partition bor´elienne P = (Pi)∈I, on a :

tHµ(P) + (1−t)Hν(P)≤Htµ+(1−t)ν(P)≤tHµ(P) + (1−t)Hν(P)−tlnt−(1−t) ln(1−t).

En d´eduire que

Htµ+(1−t)ν(T,P) =tHµ(T,P) + (1−t)Hν(T,P),

puis que

htµ+(1−t)ν(T) =thµ(T) + (1−t)hν(T).

2. On suppose qu’il existe une unique mesure µ∈ MT telle quehµ(T) =h(T). Montrer que µ est ergodique.

3. On suppose que h(T) = +∞. Montrer qu’il existe µ∈ MT telle que hµ(T) =h(T).

4. Donner un exemple o`uh(T) = +∞et o`u il n’existe aucune mesure ergodique µtelle que hµ(T) =h(T).

Exercice 10. SoitT :X→Xune application continue d´efinie sur un espace m´etrique compact.

On suppose qu’il existe une famile finie (Xi)1≤i≤p de parties ferm´ees positivement invariantes (i.e. T(Xi)⊂Xi), telles queX = S

1≤i≤p

Xi. Montrer queh(T) = sup

1≤i≤p

h(T|Xi).

Exercice 11. Quelle est l’entropie de T :z7→z2 d´efinie sur la sph`ere de Riemann ?

Références

Documents relatifs

L’idée la plus naturelle serait donc d’envisager systé- matiquement le pire des cas, et de définir la longueur d’un questionnaire comme celle de la plus longue série de

Ce faisant, on renonce à connaître la réalité de l’état microscopique du système, parmi le très grand nombre W de microétats correspondants aux paramètres macroscopiques

Un moteur thermique (par exemple un moteur à essence) utilise une source d’énergie chimique (l’essence) convertie en énergie thermique par combustion puis partiellement en

Calculer la variation d'entropie du système lorsque, à partir des mêmes conditions initiales, on enlève la paroi de séparation dans les deux cas

(ref : wikipedia “history of entropy”) L’histoire raconte que en 1949 Claude Shannon qui travaillait en télécomunication au BELL labs a développé la théorie qui suit,

On suppose que ce système est en contact avec un environnement qui est à l’équilibre thermique avec une

Soit (Γ n ) n ∈N une suite de semi-groupes d’isométries d’un espace Gromov-hyperbolique propre à bord compact X qui converge vers un semi-groupe Γ dont l’ensemble limite

Notons que le second principe n’interdit nullement qu’un système siège d’une transformation irréversible voit néanmoins son entropie diminuer car le terme de création S c >