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UNE ANNÉE SAINT JOSEPH ORIENTÉE VERS LA FAMILLE

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Academic year: 2022

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n°4 - mars 2021

UNE ANNÉE SAINT JOSEPH ORIENTÉE VERS LA FAMILLE

Le 8 décembre 2020, avec la Lettre Apostolique Patris Corde (avec un cœur de père) le pape François a décrété une année spéciale, dédiée à St Joseph, patron de l’Église universelle.

Célébrant les 5 ans de la publication de l’exhortation apostolique Amoris Laetitia sur la beauté et la joie de l’amour familial, le 19 mars, solennité de Saint Joseph, le pape François inaugure l’Année « Famille Amoris Laetitia » qui se terminera le 26 juin 2022 à l’occasion de la Xe Rencontre Mondiale des Familles à Rome avec le Saint-Père.

Un site dédié est disponible à l’adresse suivante : www.laityfamilylife.va

Le pape nous rappelle le projet de cette année : elle « vise à toucher toutes les familles du monde à travers diverses propositions spirituelles, pastorales et culturelles à mettre en œuvre dans les paroisses, les diocèses, les universités, les mouvements ecclésiaux et les associations familiales. »

Les objectifs sont :

1. Diffuser le contenu de l’exhortation apostolique

“Amoris Laetitia”, pour « faire expérimenter que l’Évangile de la famille est une joie qui remplit le cœur et la vie tout entière » (AL 200). Une famille qui découvre et éprouve la joie d’avoir un don et

d’être un don pour l’Église et la société « peut devenir une lumière dans l’obscurité du monde » (AL 66). Et le monde d’aujourd’hui a besoin de cette lumière !

2. Annoncer que le sacrement du mariage est un don et qu’il a en soi une force transformatrice de l’amour humain. Pour ce faire, il est nécessaire que les prêtres et les familles marchent ensemble dans une coresponsabilité et une complémentarité pastorale entre les différentes vocations dans l’Église (cf. AL 203).

3. Faire des familles les protagonistes de la pastorale familiale. Pour cela, il faut « un effort d’évangélisation et de catéchisme envers la famille » (AL 200), car une famille disciple devient aussi une famille missionnaire.

4. Faire prendre conscience aux jeunes de l’importance d’une formation à la vérité de l’amour et au don de soi, par des initiatives qui leur soient consacrées.

5. Elargir le regard et l’action de la pastorale familiale pour qu’elle devienne transversale, de manière à inclure les époux, les enfants, les jeunes, les personnes âgées et les situations de fragilité familiale.

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Tout au long de cette année, des initiatives et des outils vous seront proposés, à commencer par le pèlerinage des pères de famille, qui a lieu le 20 mars.

Salut, gardien du Rédempteur, époux de la Vierge Marie.

À toi Dieu a confié son Fils ; en toi Marie a remis sa confiance ; avec toi le Christ est devenu homme.

Ô bienheureux Joseph, montre-toi aussi un père pour nous, et conduis-nous sur le chemin de la vie.

Obtiens-nous grâce, miséricorde et courage, et défends-nous de tout mal. Amen.

Prière à St Joseph

(extraite de PatrisCorde)

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DOSSIER - L’IMPORTANCE DES SECRÉTARIATS DANS NOS PAROISSES

Quel est votre parcours au sein de l’Église en Berry ?

Quand j’ai commencé à travailler pour la paroisse d’Argenton, j’étais bénévole comme catéchiste.

Après j’ai fait de l’aumônerie 6e pendant 15 ans.

C’était un engagement bénévole. Le reste de mes engagements étaient liés à mon travail.

Le prêtre avec lequel j’ai commencé à travailler pour la paroisse était le Père François Jacolin. Il m’a dit : « Il faut bien différencier le travail et le bénévolat ». Je faisais de la catéchèse et je voulais continuer. Il m’a alors lancée sur de l’aumônerie des 6e jusqu’à la confirmation. Je ne voulais pas m’engager plus comme bénévole. Le secrétariat d’une paroisse travaille avec tous les groupes, services et mouvements présents localement. Je voulais bien différencier le travail et le bénévolat car je pense que c’était important pour moi, mon équilibre et peut-être pour la paroisse aussi.

Comment avez-vous été amenée à vous voir confier la mission de secrétaire paroissiale ?

Je suis secrétaire de métier et j’ai arrêté de travailler pour élever nos enfants. Quand ils étaient en âge pour entrer en catéchèse je m’y suis proposée en tant que bénévole. Puis un jour on m’a dit qu’on recherchait une secrétaire pour la paroisse d’Argenton. C’était une création de poste. Le prêtre connaissait ma formation et m’a demandé si cela

m’intéresserait. C’était un travail à mi-temps au départ. Mes enfants avaient 12 – 14 ans. Cela me convenait donc très bien pour recommencer à travailler, c’était l’idéal. Je pense que si je n’avais pas fait de catéchèse je n’aurais jamais été secrétaire paroissiale.

En quoi cela consiste ?

Ça dépend des prêtres avec qui on travaille. Leurs besoins ne sont pas les mêmes. Il faut vraiment être malléable pour s’adapter à ce qu’ils nous demandent.

Certains diront qu’ils n’ont pas besoin de secrétariat.

Je m’occupais du secrétariat et de la comptabilité.

J’assurais aussi la coordination. Certains étaient d’accord et d’autres ne voulaient pas. Je faisais aussi bien des plannings de liturgie que de catéchèse, c’est-à-dire que j’aidais les catéchistes à suivre les inscriptions de caté. Avec les inscriptions certains se sont abonnés au journal paroissial. Je faisais ce suivi-là.

La dernière année, j’allais jusqu’à tenir l’agenda des prêtres. C’est donc assez vaste. Avant l’arrivée des Béninois, les P. Bedjakou, Gangnabakpo et Zinsou, je ne tenais pas l’agenda des prêtres. C’était une découverte pour moi.

Puis quand il y a un changement de prêtre, heureusement que la secrétaire est là pour faire la passation. On est un peu la mémoire du presbytère.

20 ANS AU SERVICE DES PAROISSES DU VAL-DE-CREUSE

INTERVIEW D’AGNÈS MARCELOT

Photo : Nouvelle République

Après 20 ans au service de quatre paroisses du Val-de-Creuse, Agnès Marcelot cède la place qu’elle occupait au sein du secrétariat paroissial. Elle revient pour nous sur ses années consacrées à l’Église en Berry.

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Avec combien de prêtres avez-vous travaillé au sein de la paroisse d’Argenton ?

J’ai travaillé avec cinq prêtres. J’ai commencé pour le P. Jacolin, Missionnaire de la Plaine, de 2000 à 2007. De 2007 à 2014 il y a eu le P. de Maistre avec le P. Liger. De 2014 à 2019 il y a eu le P. Delors qui est parti en Bolivie. Depuis 2019 il y a les prêtres béninois.

Avec le P. Jacolin il y a eu la découverte du métier.

Quand on est catéchiste, il y a des choses qu’on peut savoir sur l’organisation d’une paroisse, mais pas l’intégralité. Une paroisse est complètement différente d’une entreprise. J’ai aussi découvert le travail avec les bénévoles. C’est vraiment une bonne chose. Mais un bénévole n’a pas un temps de travail encadré comme un salarié. Il vient faire son temps de bénévolat durant 1h, 2h ou 3h et passe à autre chose. On ne peut pas lui demander de faire un suivi sur une journée complète de travail comme s’il était salarié.

Comment viviez-vous votre mission de secrétaire et votre foi ?

C’est une question qui m’a beaucoup préoccupée.

Quand j’ai commencé, on m’a dit qu’il fallait vraiment séparer mon travail de ma vie privée et de ma foi pour éviter tous les amalgames et la saturation. C’est peut-être parce qu’on me l’a appris comme ça, pour moi c’était compliqué de mélanger ma foi et mon travail.

Tant que j’étais avec des jeunes de l’aumônerie, ça s’est toujours bien passé. Mais quand il s’agissait de mon implication au niveau de la paroisse dans des conseils ou de la liturgie, à chaque fois que j’étais dans ces instances, j’y étais en tant que secrétaire.

Je n’y exerçais pas ma foi directement.

Je pense que ce fonctionnement est ce qui m’a permis de tenir vingt ans.

Qu’est-ce que vous aimiez particulièrement dans votre fonction de secrétaire paroissiale ?

Travailler avec les prêtres c’est quand même génial.

Ils m’ont appris beaucoup de choses. Changer de prêtre au sein de la paroisse ça nous fait grandir, ils n’ont pas les mêmes façons de fonctionner. Ça nous fait grandir aussi bien sur le plan professionnel que dans la foi parce qu’ils n’expriment pas leur foi de la même façon ! Avec les missionnaires j’ai découvert ce qu’était Lourdes et le fait d’y accompagner des jeunes. Le P. Stéphane de Maistre m’a fait découvrir

Taizé. Moi qui étais habituée à mon petit Lourdes, à mes choses bien organisées avec les jeunes, quand il m’a proposé de venir à Taizé avec les jeunes de l’aumônerie je me suis dit que ce n’était pas pour moi ! J’aime bien les choses un peu structurées alors que, à Taizé, c’est plus souple. Au final j’étais très contente qu’il me fasse découvrir ça. Ça m’a faite grandir dans ma foi et mon travail.

Après, travailler avec des bénévoles, c’est super. Ce n’est pas que je les ai accompagnés, mais il n’y avait pas que des relations de travail, il y avait aussi des relations d’amitié.

Aujourd’hui, quels sont vos projets ?

Sincèrement, mes projets c’est d’abord de profiter un peu de ma famille. On a trois enfants et des petits- enfants qui n’habitent pas la région. On aimerait bien en profiter et s’en occuper un petit peu.

Concernant le bénévolat, j’en referai très probablement dans l’Église mais ce n’est pour l’instant pas d’actualité. Je veux faire une coupure avec mon travail de secrétaire. Pour l’instant, j’ai toujours été associée au titre de secrétaire de la paroisse. Si je fais du bénévolat trop rapidement, je sais que je serai trop dans la logique de l’organisation, or je ne veux plus de cette organisation de secrétaire.

Je risquerais de mal le vivre car je risquerais de faire trop facilement des comparaisons.

Mais je pense que j’en referai car ma foi est là quand même.

Propos recueillis par François Chasseriau

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Quel est votre quotidien ?

De manière générale, je travaille pour les différents clochers des paroisses de la Résurrection et des Saints-Apôtres à Châteauroux. Je prépare chaque semaine les feuilles de messe et les déroulements pour les prêtres, organistes et animateurs. J’ai également la charge de répondre au téléphone pour donner des informations ou prendre des messages pour les prêtres et personnes en responsabilité sur la paroisse. J’envoie des informations régulières aux paroissiens par mail, notamment le bulletin mensuel, pour que chacun reste informé de l’actualité paroissiale. Je dois prévenir également la presse et les autorités locales pour leur communiquer les horaires de nos offices. En temps normal nous accueillons du public, mais en ce moment c’est de moins en moins le cas avec le contexte de la pandémie. Ce sont les principales missions de mon quotidien.

Il y a néanmoins une autre facette au travail de secrétaire paroissiale. Régulièrement, je passe du temps au téléphone avec des personnes qui ont besoin de parler ou d’être écoutées. Personnellement, je trouve ça très enrichissant. Mais c’est une situation que l’on retrouve particulièrement durant les temps de confinement. Il est important de garder cette proximité avec les paroissiens, que ce soit par e-mail ou par téléphone.

Cet aspect est-il moteur pour vous ?

Oui, c’est très important. Depuis que je travaille ici, je peux dire que j’ai noué de très belles amitiés.

Ce que j’apprécie énormément, c’est ce contact humain, les différents échanges que je peux avoir avec les gens. Durant les confinements, j’ai vécu de très beaux moments. J’ai eu de très beaux retours téléphoniques ou par mail, de beaux témoignages de remerciements. J’ai donné pour la paroisse mais j’ai aussi beaucoup reçu. C’est extrêmement motivant de se sentir utile.

Vous devez travailler pour beaucoup de domaines différents avec toutes les personnes en responsabilité que vous côtoyez.

Dans cette idée que vous soulevez, ce qui est intéressant est qu’on ne s’ennuie pas car on ne fait jamais la même chose. On peut devoir s’occuper des

obsèques, puis quelques minutes plus tard donner des renseignements pour un mariage ou un baptême.

Ce métier comporte plein de facettes qui le rendent enrichissant et intéressant. On ne s’ennuie jamais ! La charge du secrétariat paroissial est-elle une vraie mission d’Église enrichissante pour votre foi ? Bien sûr ! Je pense que si l’on n’est pas motivée, on ne peut pas exercer correctement son travail. Je suis toujours heureuse de retrouver les personnes que je côtoie chaque jour.

En quoi cette profession a pu nourrir votre foi ? Tous les moments que j’ai pu partager dans le cadre de ma profession, y compris les plus douloureux, ont fait grandir ma foi. J’ai découvert que la foi peut soulever des montagnes et la mienne s’enrichit de jour en jour au contact des gens.

Travailler au service de la paroisse avec des prêtres différents est-il chose difficile pour vous ?

Absolument pas. Ils sont tous différents et cela ne me pose aucun souci. Je travaille plus particulièrement avec le P. Maritaud, curé et doyen de la paroisse.

Je peux travailler avec les autres prêtres et cela n’engendre aucune difficulté.

Vous avez un rôle sans doute un peu particulier en étant située entre les paroissiens et les prêtres de la paroisse.

Bien sûr. Nous essayons de cerner la personne et sa demande. On discute avec elle pour mieux l’orienter.

Nous sommes vraiment un lien entre le prêtre et les paroissiens. Il est vrai que les prêtres sont parfois très occupés et il faut savoir cerner et anticiper un peu les choses pour faire en sorte que les affaires de la paroisse avancent au mieux.

Avez-vous une chose à ajouter ?

Je suis très heureuse de ce que je fais. Il y a eu des hauts et des bas mais mon travail me plaît énormément. Je suis arrivée en août 2012 et je n’ai pas vu le temps passer !

Propos recueillis par François Chasseriau

AU SERVICE DES PAROISSES DES ST-APÔTRES ET LA RÉSURRECTION

INTERVIEW DE NADIA VAILLET

Secrétaire toujours en exercice auprès de deux paroisses de Châteauroux, Nadia Vaillet s’est pliée à l’exercice : elle nous parle de sa mission.

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MISSIONNAIRE MASQUÉE

Chers amis,

La commande est vague : « peux-tu écrire quelque chose sur la secrétaire de paroisse ». Qui suis-je pour écrire sur ce sujet ! N’est-ce pas étonnant d’ailleurs que, dans notre institution bimillénaire, secrétaire se dise au féminin ? La grande paroisse a son curé et sa secrétaire. Elle a remplacé progressivement la place de la femme dans le presbytère : les mères, cousines ou gouvernantes des prêtres ont disparu...

Elle reçoit une fonction ou une mission, qui ne dit pas son nom, tantôt dans le front ou back office selon les orientations du curé employeur… Elle se doit d’être, tout à la fois, équilibriste, voyageuse, pacifique, polie-vaillante et pouvant faire le grand écart à tous les âges de la vie. J’ai oublié qu’elles doivent aussi savoir danser puisqu’elles sont les premières impactées par la valse des curés… une valse à trois ans c’est beaucoup plus fatiguant qu’une valse à six ans… chante le poète.

J’en connaissais une qui a goûté au missionnaire vendéen un peu perché au point de devenir évêque, une équipe de ventres à choux en préretraite progressive, avant d’accueillir un berrichon idéaliste, un berger australien et son maître, enfin une sélection sub-saharienne d’all blacks sympathiques.

Chacun modelant la fonction à son image, à l’image du curé il la modela. Le modèle, tantôt malléable tantôt éjectable, vivra ces engendrements successifs avec une patience angélique… ou pas.

Mais au fait, la secrétaire est-elle paroissiale ? N’y aurait-il pas un risque de captation cléricale ? Que dit-on de l’Eglise par notre secrétariat ? Quel est le rôle des équipes d’animation et du conseil économique vis-à-vis du secrétariat ? Faire le choix entre un secrétariat de direction ou une direction administrative paroissiale ? Quelle est sa place dans la mission ? Quels sont aujourd’hui les priorités pour nos paroisses ? Est-ce que le recrutement clérical, aujourd’hui sur notre diocèse, est un gage suffisant pour garantir une bonne administration paroissiale. Être prêtre signifierait forcément de savoir administrer, comptabiliser… ? Par deux fois, nous avons accueilli des prêtres qui, n’ayant pas de permis, ne conduisent pas de voiture mais des célébrations de baptêmes, d’obsèques… Ils n’ont pas entendu parler de CSG mais de Jésus Christ, n’est-ce pas l’essentiel ?

Pour parler vrai, il n’y a pas si longtemps je n’étais pas curé… Maintenant je ne fais pas le malin. Ici se joue pour moi une forme d’accompagnement particulier car il touche la vie personnelle, missionnaire et professionnelle dans un souci intégralement écologique. Tout est lié. Je dois mettre la paroisse en état de veille pour pouvoir être garant de

« l’employabilité ». Si le mot est très moche, l’idée est dans la droite ligne de l’enseignement social de l’Eglise : experte en humanité. Est-ce que l’assistante administrative-comptable paroissiale pourrait travailler demain dans une start-up de la vallée du lait de chèvre berrichonne ? La formation permanente, la validation d’acquis de l’expérience et d’autres dispositifs existent pour cela. L’entretien annuel d’évaluation permet aussi de suivre, avec d’autres, l’aventure professionnelle que nous partageons ensemble dans « l’entreprise paroisse ».

Le monde devient de plus en plus complexe. Pour y faire face, il y a ce levier de la professionnalisation.

Encore un mot à la mode : être plus compétent pour répondre aux difficultés du monde.

Mais recherchons aussi la simplification. Pour cela, choisissons le « seebed sub-marine syndrom » (syndrome du sous-marin posé sur le fond de la mer). Quand des demandes paraissent inutiles ou stupides, pourquoi débattre des heures avec les ingénieux ingénieurs, initiateurs de la réforme audacieuse et peu, voire, totalement inutile. Souriez aux pénibles, supportez-les avec bienveillance, faisant au passage œuvre de miséricorde, et posons-nous sur les fonds marins. Laissez passer les marées et si personne ne vous en parle c’est que cela n’était effectivement d’aucune utilité. Vous mettez discrètement l’audacieux concept inutile à la vidange et dégagez du temps utile à la mission. C’est l’ADN de la paroisse d’être messager ! Messager de la Parole de Dieu et les secrétaires y participent.

Mais quand le Christ viendra, trouvera-t-il encore sa place en Eglise ? Rassurez-vous, une équilibriste, contorsionniste, polie-vaillante, voyageuse le prendra par la main et lui fera faire un pas de danse…

une valse accueillante, bienveillante restituant la joie de Sa présence. Mes chers frères, allons en paix à nos indispensables réunions.

P. Stéphane de Maistre prêtre, aumônier et curé

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L’ACTUALITÉ DIOCÉSAINE

À retrouver sur www.diocese-bourges.org et en podcast sur rcf.fr

« LUTTER ENSEMBLE CONTRE L’ANTISÉMITISME ET L’ANTIJUDAÏSME SERA LA PIERRE DE TOUCHE DE TOUTE FRATERNITÉ RÉELLE »

Dans son allocution, le Président de la Conférence, Mgr Eric de Moulins-Beaufort citait un prêtre de ses amis : « Je me dois de témoigner de l’amour profond que nous portons au peuple élu à qui appartiennent l’adoption filiale, la gloire, les alliances, la Torah, le culte, les promesses, les patriarches, (Rm 9,4-5), et pour nous dont est issu Jésus de Nazareth, surgeon sorti de la souche de Jessé (Is 11,1). Car l’Evangile le proclame : « Le salut vient des juifs » (Jn 4,22). Ceci fait que toute atteinte portée au peuple juif par les chrétiens est une blessure que nous nous infligeons quelque part à nous-mêmes, et qu’avec vous nous condamnons tout acte d’antisémitisme d’où qu’il vienne » (1).

Quelques jours avant Noël, je faisais découvrir la crèche à un petit groupe d’enfants : elle était dressée devant l’autel de l’église de Saint-Amand. Je posai une simple question aux enfants : « Pourquoi y -a-t-il une croix dans la crèche ? » La réponse, innocente, d’une petite fille fusa sans hésitation : « Parce que les juifs ont tué Jésus ! » Je n’avais encore jamais entendu cela dans la bouche d’un enfant. Je pris la petite fille à part et lui expliquai que c’était tout le monde qui avait crucifié Jésus. Je ne suis pas certain de l’avoir convaincue… Combien de temps cette idée perverse du peuple déicide, venue du fin fond de l’histoire de l’Eglise et relayée par ses éducateurs, restera dans la tête de cette petite fille,

pourtant si bien élevée dans l’Eglise ?

Dans son interview à RCF, après la remise de cette déclaration, Mgr Jérôme Beau, lui-même très investi dans le dialogue judéo-chrétien, précisait : « Il ne faut pas laisser passer les petits mots ». En voici un autre de ces petits mots prononcé par un confrère :

« Les juifs que tu fréquentes ont de l’argent ? ». Un cliché pervers et ravageur.

Ce cliché, comme tant d’autres, a des relents d’antisémitisme, une forme de racisme, un peu honteux chez les chrétiens mais qui ne se cache plus dans notre pays fracturé. Quant à la réflexion naïve de la petite fille à la crèche, elle relève davantage d’un antijudaïsme vieux de tant de siècles et qui menace encore l’enseignement et la catéchèse. Cet antijudaïsme est tellement ancré dans l’inconscient chrétien qu’il est tout aussi dangereux que l’antisémitisme proprement dit qu’il alimente.

La déclaration de nos évêques s’inscrit dans le droit fil des efforts accomplis dans le dialogue judéo- chrétien, ouvert dès avant Vatican II. Elle prolonge aussi, dans ce cadre, l’appel du pape François à la fraternité (2). Une fraternité réelle qui n’adviendra pas tant que nous n’aurons pas pris à bras-le-corps le problème dans l’éducation : l’éducation familiale, la catéchèse proprement dite, l’enseignement, la

« Les évêques de France exhortent, non seulement les catholiques mais également tous les concitoyens à lutter énergiquement contre toute forme d’antisémitisme politique et religieux en eux-mêmes et autour d’eux ». Ainsi se termine la déclaration des Evêques de France remise aux autorités juives de France , le 1er février dernier à la Maison de la Conférence Episcopale à Paris.

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prédication, la juste compréhension du Premier Testament et de l’Alliance. N’oublions pas que le dialogue avec nos frères juifs et la purification de notre mémoire chrétienne, est à la racine du dialogue inter-religieux si urgent aujourd’hui pour la paix du monde et l’approfondissement de notre foi chrétienne dans l’Eglise catholique (3).

P. Joël Massip Délégué épiscopal pour les relations avec le Judaïsme

(1) On trouve ce texte sur le site de la conférence des Evêques de France.

(2) « Fratelli Tutti » : §247 en particulier sur la Shoah.

(3) On lira avec profit le livre très accessible de Henri de la Hougue (Salvator, 2020) : « l’Eglise et la diversité des religions ».

«DIMANCHE SANTÉ» EN LA PAROISSE DE ST-HENRI À BOURGES

Le confinement, les mesures sanitaires qui se prolongent nous mettent à l’épreuve et plus encore les plus vulnérables d’entre-nous, les plus fragiles.

Au fil des jours les liens établis dans la confiance se distendent, les visites sont plus ou moins interdites selon les lieux, la peur s’installe, la tristesse, la solitude. Heureusement reste le téléphone pour communiquer, échanger, partager, prendre des nouvelles et en donner sans aucun risque de contamination ! Les relations sociales ne sont plus ce qu’elles étaient et on mesure alors combien elles sont essentielles dans nos vies, au quotidien.

Il nous faut réinventer de nouveaux chemins pour

«toucher» l’autre, pour le rejoindre là où il en est, au cœur de sa souffrance parfois. Cela suppose beaucoup de créativité et d’audace !

Le Service Evangélique des Malades est l’un des

« outils » qui va permettre de répondre à cette rupture, de garder ce lien entre la communauté paroissiale et les personnes éloignées pour un temps plus ou moins long. Ce peut être provisoire, le temps d’un accident de la vie, d’un ennui de santé, le temps d’une convalescence ... ce peut être aussi un accompagnement plus long lorsque le grand âge ou l’état de santé font que la personne ne peut plus se déplacer.

Le curé de la paroisse est toujours le responsable de ce service, c’est lui qui «envoie » en mission les membres de ce service d’Eglise.

Il s’agit, à l’image du Christ, de se faire proche, de prendre soin, de réconforter, de soulager, de relever... l’homme est bien au cœur de cette belle mission. Les membres du S.E.M., envoyés par le curé, sont alors «signes» de la tendresse et de l’amour de Dieu pour l’homme.

Dans l’Evangile de Marc de ce dimanche 7 février Jésus s’approche de la belle-mère de Simon, la saisit par la main, la fait lever.

Les Evangiles nous montrent Jésus toujours en mouvement, en déplacement, Il va vers l’homme pour le guérir, il y a de belles paraboles comme celle du bon samaritain que nous connaissons bien.

La présence gratuite, respectueuse, l’écoute amicale sont l’ADN de la Pastorale de Santé. On peut aussi aller plus loin dans la démarche, «s’ajuster»

à la demande, ainsi le partage de la Parole, la Communion pour celui qui la désire sont possibles.

En l’église St-Henri de Bourges, la célébration du dimanche 7 février a mis l’accent sur le Service Evangélique des Malades et sur les acteurs du monde de la Santé, les soignants dont on parle tant en ces temps de pandémie.

Ainsi deux membres du S.E.M. ont proclamé la Parole, un autre a participé à la procession des offrandes avec une infirmière, un autre a donné la communion puis lu la prière écrite par Chantal Lavoillotte .

Le 7 février dernier, l’Eglise de France a célébré le Dimanche de la Santé, une journée qui prend toute son importance avec la crise sanitaire.

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La célébration avait été préparée avec eux, les intentions de la prière Universelle rédigées par eux et ajustées à ce dimanche santé.

À la fin de l’Eucharistie, pour une meilleure visibilité du S.E.M., le Père Bertrand a fait un envoi solennel des membres du Service.

La difficulté de pointer et d’identifier les besoins demeure, savoir qui est isolé ? qui désirerait une visite fraternelle ? Et cette mission de vigilance, rappelons-le, est celle de la communauté dans son ensemble, elle relève de la responsabilité de chacune et de chacun.

Dans sa lettre encyclique «Laudato Si» le Pape François nous invite de façon urgente à être acteur dans la sauvegarde de la maison commune. La création dans son ensemble est concernée et l’homme au cœur de sa réflexion.

«Tous, nous pouvons collaborer comme instruments de Dieu pour la sauvegarde de la création, chacun selon sa culture, son expérience, ses initiatives et ses capacités».

Alors, faisons preuve de bienveillance et prenons soin les uns des autres !

À l’issue de la messe du 7 février nous avons reçu une image sur laquelle figure une prière, écrite par Chantal Lavoillotte en écho à l’Evangile du jour :

«Tout le monde te cherche».

Sans se lasser Dieu nous cherche, c’est toujours lui qui fait le premier pas ... alors n’ayons pas peur, laissons-nous trouver par Lui et tentons d’être, humblement, des vecteurs de la Rencontre pour nos frères fragilisés si souvent en recherche !

Sylvie Pinon, membre du S.E.M.

de la paroisse St-Henri de Bourges

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L’ASSIETTE - RESTAURANT SOCIAL ET SOLIDAIRE

Quelques mois plus tard, la salle se remplit grâce au bouche-à-oreille et cette régularité continue depuis. « Sociaux » et « solidaires » se côtoient dans le respect et la convivialité. Chaque année confirme l’engagement pris : se retrouver autour d’un repas et donner du plaisir à tous ceux qui franchissent la porte du restaurant, quelle que soit leur situation sociale. Une trentaine de bénévoles, à la retraite ou jeunes en attente de travail, se relaient et permettent à ce lieu de vivre une solidarité au-delà de l’espérance des fondateurs.

UN PEU D’HISTOIRE

Après la reprise « ratée » d’un restaurant, nous avons trouvé celui du 62 bis Avenue de la Châtre, fermé depuis au moins 3 ans mais bien placé par rapport au centre ville et aux arrêts de bus (gratuits à Châteauroux).

Les travaux de mise aux normes, nécessaires, ont été réalisés avec l’aide des services de réinsertion. Pour couvrir les frais d’installation et acheter le matériel de cuisine indispensable, des jeunes de l’IUT ont organisé un concert « Gospel » qui fut un succès.

BUT DU RESTAURANT SOCIAL ET SOLIDAIRE

C’est un lieu de vie offrant un repas complet (sans alcool, donc sans patente) à une population qui, par manque de moyens, ne franchit jamais la porte d’un établissement classique.

Ouvert à tous : femmes et hommes seuls, salariés à temps partiels, chômeurs, retraités, étudiants, avec de très petits revenus. Pour eux, le prix du repas complet

qui était à son ouverture de 4€, passera à 3€ grâce à l’arrivée de personnes dans le besoin et la venue de

« solidaires » qui acceptent, pour le même repas, de payer 8€.

Ces solidaires ont ainsi permis à des personnes seules, veuves ou âgées de rompre leur solitude : « c’est mieux que de manger devant son poste de radio » dit l’une d’elles.

L’assiette a pu adhérer au réseau MONALISA (Mobilisation Nationale de Lutte contre l’Isolement des Âgés) à l’invitation du CCAS de Châteauroux. La solidarité passe aussi par des particuliers possédant des jardins, qui nous font des dons en nature, produits transformables (le restaurant ne peut accepter de plats préparés n’ayant pas une traçabilité) et locaux.

UNE NOUVELLE VIE S’OUVRE POUR LES HABITUÉS La rencontre des sociaux et des solidaires a permis une ouverture impressionnante et, très vite, de petits groupes se sont formés pour déjeuner ensemble : les tables de 2 sont passées à 4 puis 6 et même 8. Même si l’association n’est pas confessionnelle, plusieurs personnes se retrouvent dans des instances de réflexions (Groupe St Laurent du Secours Catholique, voyage de l’Espérance, rencontre aux journées proposées par « Diaconia »), pour des visites d’un parc ou d’un château ou un après-midi « jeux ».

Il y a eu aussi cet accompagnement de Michel dans sa maladie jusqu’à son décès le 31 décembre 2018.

Ancien détenu, devenu recommençant, il avait contribué à cette ambiance familiale au sein du restaurant.

« Il ne suffit pas de donner à manger pour avoir envie de manger, ou de faire à manger. Ici, on veut offrir un moment de joie et vaincre l’isolement. »Tels étaient les mots d’accueil du président, Jean-Claude Joly, le 26 mars 2015 à l’ouverture du restaurant social et solidaire, L’assiette, au 62bis avenue de La Châtre à Châteauroux.

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2020 A CHANGÉ LA DONNE

Il a fallu nous adapter aux impératifs administratifs et au respect de la santé de chacun. Dès février, nous avons proposé des repas à emporter pour ceux qui le désiraient.

Mercredi 16 mars : « Le restaurant est fermé, ce qui semble plus sage en ces moments, mais le peu de nouvelles que nous recevons des «habitués» va devenir inquiétant si le confinement persiste. En effet, quelques-uns avaient retrouvé un certain équilibre (amitié, fraternité…) et aussi un équilibre financier. » Lundi 11 mai : vente autorisée et possibilité d’acheter un repas unique à emporter, aux prix habituels, qui sera commandé et servi dehors (sous le porche) de 11h00 à 13h00.

Mardi 2 juin : réouverture du restaurant : repas à l’intérieur possible avec des aménagements contraignants. La peur et le doute empêchent les habitués de revenir, surtout les solidaires, souvent en télétravail ; repas à emporter pour ceux que cela rassure.

Début novembre : nouveau confinement et reprise des repas à emporter. Le nombre des solidaires continuant de diminuer cela pose des problèmes de gestion. En effet, pour ne pas pénaliser les « sociaux », les prix sont maintenus alors qu’il a fallu acheter des barquettes (non réutilisables par mesure d’hygiène).

Pour Noël et le Nouvel an nous avons proposé un menu festif à emporter, toujours aux mêmes prix.

L’appel aux amis a permis d’équilibrer le budget. Des dons sont aussi arrivés, ce qui nous encourage à continuer dans l’espérance.

L’Assiette, restaurant social et solidaire, doit redonner la valeur symbolique des repas, après ce confinement dû au coronavirus.

La réputation de l’assiette est incontestable, il suffit d’écouter les habitués, lorsqu’ils sont à table, leur

sourire est révélateur du bien-être lorsqu’ils sont dans le restaurant. Manger est un plaisir et eux retrouvent le goût et la joie de partager ce moment convivial.

Si nous nous sommes engagés à donner de notre temps, c’est pour redonner de l’espoir aux plus démunis. Cela ne peut fonctionner que si on aide les autres avec un élan de générosité.

L’aide fraternelle que nous apportons est une forme de charité. La fraternité est définie généralement comme le lien de solidarité qui doit unir tous les membres d’une même famille. Celle-ci peut être de différentes natures. Elle peut se constituer autour d’un même idéal ou d’un intérêt commun.

En ce qui nous concerne, le bénévolat est un don gratuit au service des plus démunis.

Jean-Claude Speckens Diacre

L’assiette, restaurant social et solidaire, 62 bis avenue de la Châtre 36000 Châteauroux 02.54.25.57.86.

Pendant le confinement : repas à emporter du lundi au vendredi de 11h00 à 13h00 (fermé les jours fériés) Hors confinement et en respectant les règles sanitaires : le restaurant est ouvert de 12h00 à 14h00 (la vente des repas à emporter continue sous le porche de 11h00 à 13h00)

Sociaux : 3€ ; Solidaires : 8€

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AGENDA DIOCÉSAIN

JOURNÉE MONDIALE DE PRIÈRE 5 MARS 2021

Comme chaque premier vendredi du mois de mars, depuis des années, et dans plus de 120 pays, a lieu la Célébration de la Journée mondiale de prières.

Cette année elle sera célébrée à la Maison Diocésaine,

vendredi 5 mars,

à 15 heures, salle St URSIN.

Venez prier et découvrir le beau pays du Vanatua, dans le Pacifique, dont la devise est :

« Nous nous tenons devant DIEU »

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ATELIER BIBLIQUE 8 MARS 2021

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PROPOSITIONS POUR LE CARÊME

Quelques services et mouvements diocésains mettent en avant des propositions pour vivre le Carême 2021 en ligne.

L’ÉQUIPE DIOCÉSAINE DE VIE SPIRITUELLE (EDVS) Vous avez le choix:

• un temps de prière personnelle et vous trouverez tous les documents sur le site. Et vous pouvez déposer un fruit de votre prière sur le livre d’or, pour vivre une prière communautaire

• vous pouvez aussi être accompagné personnellement pendant ce temps de retraite chez soi au téléphone, par skype/zoom, ou éventuellement à Bourges en « présentiel » à la Maison de la Parole.

• et si vous le désirez, participer aux 3 rencontres de partage d’évangile (avoir une bonne connexion internet) .

Allez sur le site pour découvrir : maisondelaparolebourges.fr Contact : 06 07 75 11 79

SERVICE DIOCÉSAIN DE LA CATÉCHÈSE ET DU CATÉCHUMÉNAT

Le service propose à chacun des solutions déjà existantes en ligne pour être accompagné.

Enfants : Théobule a choisi de retenir la métaphore de l’Arbre de Vie comme signe pour cheminer jusqu’à Pâques. En vous inscrivant sur le site, vous allez recevoir par mail des vidéos et une fiche pendant les 7 semaines et faire prendre vie à cet Arbre de Vie.

www.theobule.org

Familles : Le Service diocésain du diocèse de Rennes a construit une proposition autour de Saint Joseph, à destination des enfants et des familles. Une belle interpellation pour entrer dans cette Année Saint Joseph proposée par le Pape François.

Dans la continuité de sensibiliser les familles et les paroisses à la démarche de ‘Laudato si’, le diocèse de Créteil propose un kit Carême- Pâques 2021. Il permettra un approfondissement de l’écologie intégrale avec aussi les thèmes de ‘Fratelli tutti’.

catholiques-val-de-marne.cef.fr

Adultes, familles, amôneries des jeunes : Le CCFD Terre Solidaire propose le thème « Nous habitons tous la même maison » avec notamment un livret d’accompagnement spirituel, un cahier liturgique et un cahier d’animation avec des propositions de méditation pour chaque semaine de Carême. Ces livrets sur le thème de l’écologie intégrale sont disponibles en paroisses ou directement sur le site du CCFD Terre Solidaire.

ccfd-terresolidaire.org

Adultes : Les Dominicains proposent la retraite en ligne du « Carême dans la ville » sur le thème « Je t’aime, Seigneur, ma force » du psaume 17,2, pour traverser cette période particulière.

retraitedanslaville.org

PASTORALE LITURGIQUE ET SACRAMENTELLE

La pastorale liturgique a repéré quelques ressources en ligne, qui peuvent aider au fil du Carême.

Vous trouverez les liens dans ce document.

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SUR L’AGENDA DE MGR BEAU MARS 2021

2 Réunion de travail à propos du site internet du diocèse

7 Messe à Vierzon en l’honneur du centenaire de la naissance de Jean Tinturier 9 Conseil de gouvernance

11 Présentation du Denier de l’Eglise 12 Messe à la maison diocésaine à 8h45

Rencontre du conseil épiscopal avec les doyens

Rencontre de travail sur la Formation des acteurs en pastorale (FAP) 14 Messe à 11h à Châtillon-sur-Indre

17 Session de formation des formateurs de séminaires à Paris 18 Récollection des laïcs en mission

19 Messe à la maison diocésaine à 8h45 Conseil diocésain de pastorale

Messe de Saint-Joseph à l’école de Châtillon-sur-Indre 20 Pèlerinage des pères de famille

Rencontre des confirmands et de leurs parents à Buzançais du 22 au 26 Assemblée plénière des évêques

27 Rencontre de l’UDOGEC à Issoudun Rencontre des lycéens de Bourges

30 Journée de récollection avec les prêtres puis messe chrismale à 15h à la cathédrale 31 Conseil de gouvernance

Rencontre du bureau du Secours Catholique

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DÉCRET ÉPISCOPAL ET NOMINATIONS

On trouvera dans la page officielle de ce mois d’une part un décret archiépiscopal de réduction à un usage profane d’une chapelle diocésaine (I) et d’autre part des nominations diocésaines (II).

I/ Décret archiépiscopal de réduction à un usage profane d’une chapelle diocésaine

DIOCÈSE DE BOURGES

CHAPELLE DE LA ROCHE - SAINT-PLANTAIRE (36) Diocèse de Bourges

Considérant l’avis favorable du Conseil économique paroissial du 26 septembre 2012 pour la vente de la chapelle de La Roche à Saint-Plantaire ;

Considérant la décision du C.A. de l’Association diocésaine de Bourges (A.D.B.) en date du 19 janvier 2014, première décision de mise en vente ;

Considérant la décision du C.A. de l’A.D.B. en date du 1er décembre 2017, décision de faire la demande de levée judiciaire de la clause d’inaliénabilité et d’affectation de la chapelle incluse à l’acte d’attribution de la chapelle en 1927.

Considérant le jugement du T.G.I. de Châteauroux en date du 21 mai 2019 levant la clause précitée et autorisant l’A.D.B. à en disposer librement.

Considérant le C.A. de l’A.D.B. en date du 1er octobre 2020 et le Conseil diocésain pour les affaires économiques du même jour sur la remise en vente de la chapelle ;

Vu le Canon 1212 qui dispose que les lieux sacrés perdent leur dédicace ou leur bénédiction si la plus grande partie en est détruite, ou s’ils sont réduits à des usages profanes de façon permanente, soit par décret de l’Ordinaire compétent, soit de fait ;

Vu les Canon 1222 § 1 qui s’énonce en ces termes : Si une église ne peut en aucune manière servir au culte divin et qu’il n’est pas possible de la réparer, elle peut être réduite par l’Évêque diocésain à un usage profane qui ne soit pas inconvenant ;

Vu le Canon 1222 § 2 qui prévoit la consultation du Conseil presbytéral en pareille situation (consultation à distance étant donnée la pandémie, réponses possibles par écrit suite à ma lettre du 8 janvier 2021) ;

Ayant entendu sur cette demande le curé de la paroisse Saint-Roch d’Eguzon-Orsennes, Jérôme BEAUMOI

Archevêque de Bourges

par la grâce de Dieu et l’autorité du Siège apostolique Je décrète par les présentes

que la chapelle de La Roche sera réduite à un usage profane de façon permanente à compter du 8 février 2021.

Fait à Bourges, le 8 février 2021, mémoire de sainte Joséphine Bakhita, vierge.

‡ Jérôme BEAU

Archevêque de Bourges Par mandement,

Jean-Charles FLACHAIRE Chancelier

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II/ Nominations diocésaines

Pastorale du Tourisme M. Jean-Pierre BRUNET, diacre permanent, est nommé responsable diocésain de la pastorale du tourisme pour une durée de trois ans renouvelable. Il conserve ses autres missions.

Évangélisation par atelier d’écriture d’icônes Mme Juliette BRUNET est nommée en mission d’évangélisation par atelier d’écriture d’icônes pour une durée de trois ans renouvelable. Elle conserve ses autres missions.

À Bourges, le 28 février 2021, deuxième dimanche de carême.

‡ Jérôme BEAU

Archevêque de Bourges Par mandement,

Jean-Charles FLACHAIRE Chancelier

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Références

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