• Aucun résultat trouvé

Minorer le nombre de d´ecomposants de Goldbach

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Minorer le nombre de d´ecomposants de Goldbach"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

Minorer le nombre de d´ecomposants de Goldbach

Denise Vella-Chemla 1/4/13

La conjecture de Goldbach stipule que tout nombre pair sup´erieur `a 2 est la somme de deux nombres premiers.

Les d´ecomposants de Goldbach d’un nombre pair peuvent ˆetre caract´eris´es ainsi : un entierm∈]√ n, n/2]

qui n’est divisible par aucun des nombres premiersp <√

net dont le compl´ementaire `a nqui estn−m n’est pas non-plus divisible parpest un d´ecomposant de Goldbach den.

D´ecouvrons graphiquement les d´ecompositions de Goldbach du nombre pair 40 de sommants sup´erieurs `a

√40 = 6, .... On note en gris la divisibilit´e des nombres compris entre 3 etn/2 par les nombres premiers inf´erieurs `a √

n et en bleu la divisibilit´e des nombres compris entre n/2 et n par ces mˆemes nombres premiers.

3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 3 5

En r´ef´erence `a l’arithm´etique des tissus de Lucas, proc´edons `a ce que l’on peut appeler un “pliage du tissu” autour den/2 (le long de la ligne verte).

3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37

3 5

On obtient la grille ci-dessus, dont la longueur est r´eduite de moiti´e, et dans laquelle, trivialement, les d´ecompositions de Goldbach de 40, dont les sommants sont sup´erieurs `a√

40, correspondent aux colonnes dans lesquelles aucune case n’est color´ee.

On comprend ais´ement que parmi les nombres premiers de l’intervalle ]√

n, n/2], seuls seront conserv´es ceux qui ne sont pas congrus `a nselon un module premier inf´erieur `a√

n.

On peut donc minorer le nombre de d´ecomposants de Goldbach de n en ´eliminant de l’ensemble des nombres premiers de l’intervalle ]√

n, n/2] les nombres appartenant `a une seule classe de congruence (la classe de congruence den) selon tout module premierpinf´erieur `a√

n.

Il semble ainsi naturel de minorerdg(n), le nombre de d´ecomposants de Goldbach denainsi :

dg(n) >(π(n/2)−π(√ n)) Y

p6 n

p−1 p

Le nombre de nombres premiers compris entre√

n et n/2 croˆıt de 1 `a chaque pair double d’un nombre premier, mais d´ecroˆıt de 1 `a chaque pair de la formep2+ 1 avecppremier. On peut utiliser pour minorer ce nombre la minoration fournie par Tchebychev.

Dans la mesure o`u il faudrait ´eliminer les nombres premiers de la classe de congruence denseulement selon les modules premiers ne divisant pasn, on doit, en ´eliminant une classe de congruence de mani`ere syst´ematique, ind´ependamment du fait que le module consid´er´e soit ou ne soit pas un diviseur den, minorer le nombre de d´ecomposants de Goldbach.

1

(2)

Rosser et Schoenfeld (1962) fournissent la minoration suivante (pourx>285):

Y

p6x

1−1

p

> e−γ log x

1− 1

2(log x)2

On pourrait donc penser que (pourx>285) :

dg(n) >

n log2

2(log n+log0.5)−2√ n log2 log n

e−γ log x

1− 1

2(log x)2

Mais un professeur nous explique que les termes d’erreur devenant trop importants par rapport aux termes principaux, une telle approche de la conjecture de Goldbach est inenvisageable.

2

Références

Documents relatifs

Un nombre simplement pair ne peut être la différence de deux carrés entiers \ car ces deux carrés sont nécessairement ou tous deux pairs ou tous deux impairs ; dès lors leur

On pourrait utiliser le programme FACT 1 de décomposition en facteurs premiers et conclure en fonction de l’affichage obtenu.. Cependant, pour répondre à cette question précise, on

n sauf ceux de la factorisation de n apparaissent en troisi` eme colonne (pour les modules qui divisent n, la premi` ere et la deuxi` eme passe ´ eliminent les mˆ emes nombres). Un

La conjecture de Goldbach stipule que tout nombre pair n plus grand que 2 est la somme de deux nombres premiers. Ces nombres premiers p et q sont appel´ es d´ ecomposants de Goldbach

On constate que les lignes correspondant ` a un nombre impair compos´ e (par ex- emple, ici la septi` eme ligne correspondant au nombre impair 15) ne contiennent jamais de case

[r]

Qu’est-ce qui change, dans nos calculs, d’un nombre pair au suivant, ou bien d’un nombre pair ` a un nombre pair plus grand (et l` a, il faut ˆ etre sˆ ur qu’on ne laisse pas

En désignant par 3 le plus grand commun diviseur de AI et P — i, la congruence (A) admet o solu- tions ; ce sont les solutions de la congruence.. i° Si o est n, c'est-à-dire »i