A NNALES DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE T OULOUSE
G USTAF K OBB
Sur le principe de la moindre action
Annales de la faculté des sciences de Toulouse 1
resérie, tome 5, n
o3 (1891), p. D1-D3
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D.I
SUR LE
PRINCIPE DE LA MOINDRE ACTION,
PAR M. GUSTAF
KOBB,
Maître de Conférences à l’Université de Stockholm.
En
énonçant
leprincipe
de la moindreaction,
on se bornegénéralement
à dire que
l’intégrale
est un maximum ou un minimum dans le cas du mouvement naturel. Il est
cependant
très facile de voirqu’un
maximum nepeut jamais
avoir lieu.En
effet,
considérons unpoint (2) quelconque
de latrajectoire
o -- i , etFig. I.
faisons passer par
(2)
une autre courbe arbitraire r.Imaginons
une autretrajectoire,
très voisine de o - r, etqui
coupe la courbe r aupoint ( 3 ).
Pour
qu’un
maximum aitlieu,
il faut évidemment que la différencesoit
toujours négative, Jik désignant
la valeur del’intégrale
lelong
de lacourbe 1,
If. Enposant
en
désignant Y], ~
lesprojections
dusegment 2-3;
d’ousi
~, ~3
et y sont les cosinus directeurs de latangente
à latrajectoire
aupoint ( 2 ).
Ensuite~
.
si J
désigne
l’arc(3 - 2 )
de r. Mais alorsoù
o~ ~
et Y sont les cosinus directeurs de latangente
à la courbe r aupoint (2).
On aura ainsi
d’où suit immédiatement que, pour des valeurs assez
petites
de o-, AJ restetoujours positif
et, parconséquent, qu’un
maximum nepeut
pas avoir lieu.En
appliquant
les mêmes considérations àl’intégrale
on voit facilement que l’on
peut
énoncer le résultat suivant. y,z ) change
sonsigne
entre les limitesd’intégration,
iln’y
ajamais
ni un maxi-mum ni un
minimum ;
si lafonction f (x, y, z)
reste constammentpositive,
D.3 il
a jamais
un maximum et si elle reste constammentnégative jamais
unminimum.
La méthode