• Aucun résultat trouvé

Principes et problèmes relatifs à la conception d'enveloppes de bâtiment durables dans le Nord canadien

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Principes et problèmes relatifs à la conception d'enveloppes de bâtiment durables dans le Nord canadien"

Copied!
30
0
0

Texte intégral

(1)

Publisher’s version / Version de l'éditeur: Note d'information sur la construction, 1985-03-01

READ THESE TERMS AND CONDITIONS CAREFULLY BEFORE USING THIS WEBSITE. https://nrc-publications.canada.ca/eng/copyright

Vous avez des questions? Nous pouvons vous aider. Pour communiquer directement avec un auteur, consultez la

première page de la revue dans laquelle son article a été publié afin de trouver ses coordonnées. Si vous n’arrivez pas à les repérer, communiquez avec nous à PublicationsArchive-ArchivesPublications@nrc-cnrc.gc.ca.

Questions? Contact the NRC Publications Archive team at

PublicationsArchive-ArchivesPublications@nrc-cnrc.gc.ca. If you wish to email the authors directly, please see the first page of the publication for their contact information.

NRC Publications Archive

Archives des publications du CNRC

For the publisher’s version, please access the DOI link below./ Pour consulter la version de l’éditeur, utilisez le lien DOI ci-dessous.

https://doi.org/10.4224/21273246

Access and use of this website and the material on it are subject to the Terms and Conditions set forth at

Principes et problèmes relatifs à la conception d'enveloppes de

bâtiment durables dans le Nord canadien

Latta, J. K.

https://publications-cnrc.canada.ca/fra/droits

L’accès à ce site Web et l’utilisation de son contenu sont assujettis aux conditions présentées dans le site LISEZ CES CONDITIONS ATTENTIVEMENT AVANT D’UTILISER CE SITE WEB.

NRC Publications Record / Notice d'Archives des publications de CNRC: https://nrc-publications.canada.ca/eng/view/object/?id=f4d9fe9a-70cd-40ac-a37f-8938f4d60c9d https://publications-cnrc.canada.ca/fra/voir/objet/?id=f4d9fe9a-70cd-40ac-a37f-8938f4d60c9d

(2)

NOTE

D'

INFORMATION

SUR

LA

CONSTRUCTION

PRINCIPES ET

P R O B L E ~ S

RELAT'IFS

A

LA CONCEPTION DtEHV3LOPPES DE B ~ T I M E N T DURABLES DANS LE NORD CANADIEN

Par

J,K, Larta

Division des recherches

en

batIraeat,

Conseil

national de

recherches

Canada

4.

* *

(3)

Introduction

Zle r6le de l'enveloppe du bdtiment Durabilitg des matsriaux

Psychrom6trie

-

La

physique de la condensation

Comment la condensation se p r a d u i t ~ l l e dans f'enveloppe?

La d . i f f u s i o n

h s dEplacements d'air

Pressions de l'air sur I'enveloppe du batiment

Le vent La tempGrature Installations de ventilation Pare-vapeur, pare-air et ~ a r e - a i r / ~ a r e - a ~ e u r CaractEristiques e x i g k s d t u a p a r e a i r Position du pare-air Le pare-vent Conclusion

(4)

PRINCIPES ET P R O B L ~ E S RELATIFS

2

LA

CONCEPTIOM D' ENVELOPPES DE ~ T I M E M T DURABLES DANS

LE

NORD

CANADIEW

Pa=

J.K. Latta

La condensatLon dans l'enveloppe dlun batiment itant la premisre cause de sa dstgrioration, il faut explfquer l e s mkanlsmes qui en sont

responsables et les mesures qui permettent de 1'Qviter. Darts ce document, ltauteur traite des contradictions entre certafnes de ces mesures, de la

probabilitg d'appliquer ces mesures dans des conditions de construction nomales et de la nScessftE de mesures de saretb i n t k r k s en cas de dsfaillances.

INTRODUCTION

Le facteur le plus important en ee qui a trait 3 la d u r a b i l i t b des batiments dans le Nord e s t le contr81e de I'eau dans ses t r o i s phases :

solide, l i q u i d e ou gazeuse, mais plus particuliSrement dans sa phase

gazeuse. Pour c e l a 21 faut rggulariset lea f l u x de chaleur, les pressions de llair et les i5coulements d'air, Ce n'est qae par la campr6hension de ces phgnomSnes et des principes de conception qui en ddcoulent que l'on pourra rgaliser des enveloppes de batiment durables.

Les donrmages structuraux cause's par une surcharge t r a p forte peuve-nt poser des prablemes et mis 3 part les dommages consScutifs une dsfaillance des fandations, les raisons de l a rupture ou du di5placement d'un iSl6ment par suite d'tlne surcharge excessive sont ghikalernent f a c i l e s

a

dgcouvrir. Dans presque tous les cas, l'ampleur des charges auxquelles l a structure doit

resfster peut Etre cafculik B l'avance et le batiment peut Qtre dot& dtune rgsistance suffisante 3 l'aide

des

d t h d e s traditionnelles,

U s

dommages caus6s par le soul3vement dG au g e l ou la f onte du perg&lisol SonE r e l i k aux i5coulentents de chaleur e t peuvent &tre 6vit6s en limitant ces

6coulements. I1 n1 en sera pas davantage question dans ce tte communication,

En

revanche, lorsque l a dgtirioration est due aux effets

de

l'eau, les

causes ne sont pae toujoure Svfdentes et il est parfois d i f f i c i l e de trouver des solutions approprises. Souvent, 51 n'existe aucune d t h o d e de

conception acceptable et les techniques de construction traditionnelles

n'offrent pas de solution satisfaisante. Le concepteur d o l t alor8 s'en

tenir aux p r i n c i p e s

de

base

de

la physique.

U

peut se trower dads

l'imposs5bilit€i de prouver qutune conception est meflleure qulune autre; cependant, sf ees principes sont s u i v i s , il y a de fortes chances que le bttiment soit durable. Ce type de raisonnemeat e s t discutable lorsqu'il s'agit d'envoyer un astronaute dans l'espaee, mais il peut suffire pour les problsmes du bstiment. S i le bztipent est dcessaire, i l d o f t Etre

construit selan les connaissances et la technalogie de ltGpoque, k s

dgfaillances causees par la dbterioratiou ont des iaconvGnients et sont trZs cotiteuses 3 rgparer m?me e l l e s e n t r a h e n t raremnt des blessures ou des pertes de vie.

(5)

Ilans la plupart des cas, un bEtiment est construit pour proager les occupants et leurs effets personnels des intempSrAes. Daas certains cas, il

faut Bgalement proteger les b i e n s e t les personnes contre lee anislaux ou les

insectes ou contre les voleure et les vandales. Hais en g h G r a l , $1 s ' a g l t surtout de les protgger contrc lea iatempkies. C e t t e protection consiste

a

c r k r une sgparation entre lrespace i n t k i e u r et ltenvlronnement e x t k i e u r

incontr8lable, de

manisre

3 pouvoir modifier dans une certaine mesure les

conditions

3

llintGrieur du batiment. La fonction principale des murs, du toit et des planchere es t de cmcrgtiser c e t t e separation et 1 'ensemble

de

ces i5lSments est dBsig118 par f'expression "enveloppe du b€3timent".

11 est impossible de garder les~occupants au sec e t au chaud si le vent souffle 3 l'intgrieur du batiment. A m o i a s que f'enveloppe ne e'oppose au passage dn vent, aucune des conditions

a

lqint6r2eur ne peut atre eontr818e efficacemest,

La

premiere function de l'enveloppe du Wtiment e s t donc de limfter les i5coulements dlair. On ntinsistera jamais assez sur l'importance de c e t t e fonction car t o u t e absence d e contrale de la circulation de Iqafr 3 travers ltenveloppe et 3 l'inti5rieur de celle-ci peut entrdner une grave dStiErioratfon du bOtiapent et empscher l'enveloppe de jouer efficacement son r8le. De plus, les forces provoquant des fnfiltxations dtair ne sont pas nkessaireraent associSes 3 des vents f o r t s . IRs InfLltrations au les fuites diair causEes par des dfffgrences de temp6rature p e w e n t avoir des

consEquences p l u s graves car e l l e s agissent dans une directfon aussi

longtemps que ces diffsrences subsistent. Les diffi5rences dc temfirature pewent exister non seulement entre llintSrieur et lrext&rieur d'un b3timent mafs aussi 3 l'fntsrieur &me de l'enveloppe. ZRs d6placements dlair

peuvent donc se praduire non seulement 3 travers l'envelappe mais aussi

a

1 cint6rieur meme de celle-ci.

I1 e s t normal qutun concepteur ou un caustructeur ayant eu une mauvaise

exp6rfenee avec un matEriau d k i d e de ne plus lfutiliser. Ce comportment s'appelle "llexp&rience". Malheureusement, les expi5riences sont souvent

contradictoires; un mati5rIau qui s'est ma1 comport8 dans un batlment peut offrir une performance satisfaisante dans un autre. Mnsf l1ex@rience montre que la d e a i l l a n c e provient en g h € r a l de la f q o n dtutfliser le

b a t ~ r i a u ; il s'agit done de ne

plus

d u t i l i s e r le materiau de la &me

manisre.

U

importe que chaque m t k i a u de l'enveloppe du batiment soit placs de manisre 3 ce qutll puisse supporter l e s conditions qul l u g Bont

1 mpos&s.

Plueieurs factwrs interviennent pour modifier le cornpartearent des

matsriaux de construction. Les trois principaux sont l'eau, la temperature

e t le rayonnement ultraviolet. Le p l u s important des trois est sans 8UCUII

doute fteau. 11 existe ausai dtautrea facteurs mais ils sont gheralement sans grande con&quence en l'absence d'eau. Le bois pourrit si see fibres

sont s a t u r k s dleau en prhence d'air 3 w e tempsrature supsrielire 3 10 'C; mais au sec il dure des

siScles.

De &me les d t a u x sont sujets

a

la

corrosion en prgsence d t h d d i t S mais pas dans un d l i e u see. BI se mouillant et en sgchant, de nombreux materia- subissent des variations dimensionnelles qui doivent atre pernrises si l1on veut Sviter d e ~ dommages.

(6)

tes matgriaux d e f i n i t i o n peuvent

&re

tach63 par l'eau, et dans certains eas, les plafonds peuvent m8me s'effondrer sous le p a i d s de I t e m .

La teneur en h d d i t s de la plupart des matgrfaux dspend de lthumiditE

relative du milieu.

La

croissance de aoisissures se produit lorsque

l'humidit6 relative est

trss 6lev8e

sans pour autant que le matgriau ne s o i t

d5trempE. A i n s i , lieau sous forme de vapeur peut causer des dstgriorations physiques. Toutefois, les conditions propices

3

la d&@riaration peuvent d i s p a r a f t r e t a p i d e m n t en madifiant la tempgrature ou en augmentant

16gSrement la circulation dtair. U s plus drieux cas de dgtgrforation se produisent lorsque la vapeur d'eau se condense et que l e e matsriaux

s'irnbibent. D'autre part, il est beaucoup plus d i f f i c i l e . e t long de secher

les matsriaux, une f o i s qu'ils ont &ti5 trempss; B ce s t a d e , il est p o s s i b l e que des dommaages irdversibles aient btB caus6sl

Durant les lonjgs hivers du Nord, lteau peut staccumuler 2 lWint&rieur

de l'enveloppe d'un bltiment sou6 forme de neige, de givre ou de glace. En

gsngral, il se produit peu de dommages car les matgriaux

ne

sent pas

suffisamment trempss et les f a i b l e s tempsratures eqzchent la pourriturc du bois ou la corroslnn de ltacier, Hais lorsque les tempikatures extgrieures

s e r&chauffedt, la neige e t la glace acezrmul&s fondent et l e s matliriaux

s'irnbibent sErieusemnt d'eau

3

des temgratures qui favorisent la corrosion ou la pourriture. Dans le sud du Canada, certain3 rkhauffements au coars de lihfver permettent 1'6vacuatloa de I'eau accumul4e et le sgchage des matsriaux. Lea €it& sont suffisa~mnent longs e t chauds pour permettre en

gSnEral aux matgriaw de sbcher. Dans le Nord, par contre, les

St68

sont souveat tr& courts ct froids de sorte que lleau aecumul6e au cours de

I'hiver prgcgdent nta pas le temps de dcher complStement; on assiste alors 3 une accumulation progressive d'eau dans l'enveloppe du batiment.

Si on rgussit 3 limiter les infiltrations d'eau, an a accompli

d'gnormes progrss dans la realisation dtun batiment durable. Mais, come on ne peut compter sur les pi5riodes de sgchage pour d d u i r e la quantitE d'eau qui se trouve dans l'enveloppe, I 1 faut limiter cette pihEtration B un m i n i m u m . Toute mesure v i s a n t 3 gvacuer l'eau qui a $dtrG dans l'enveloppe

constitue une mesure de protection. Ces m k a n i s m e s doivent atre p r h u s ; cependant, si l'eau n'atteint pas lea endroits aG il y a ua problsme, an a pas 3 ce moment-13 3 se prtioccuper de son filimination.

Un

parachutiste e toujours deux parachutes : un dont il doft se servir et le second qulfl souhaite ne p a s u t i l i s e r ; mais

en

cas d e besoin le deuxi8me devient vital. I1 en va de meme pour la conception dlune enveloppe de Mtiment durable;

e l l e d o i t Stre conGue pour empscher lreau de pgngtrer, mais advenant q u F e l l e

y p h i i t r e , il faut qu'elle puisse en ressortir.

On peut A d u i r e

a

la source la quafitits d'eau qui pdMtre dans l'enveloppe drun batiment. Dans l a plupart des maiaons s i t u k s dans le Nord, e e l a p d s e n t e des possibilitCs limiteea qu'il ne faut pas S g l i g e r .

Z

l'extgrieur du b l t i m e n t , il y a la pluie et la neige sur lesqrielles an

exerce aucun contr8le. Dans l e Nord, la neige balay6e par le vent eat la principale cause de soucis* A I'intSrieur du batiment, l'eau provient de diverses 80urces : cuisaon, lavage, personnes, matgriaux humides et produits de combustion non v e n t i l k des appareils

a

gaz. Cette eau se transforme en vapeur dteau d a m l'air, Pour en limiter l a production, il f a u t parfais modifier les habitudes de v i e des occupants, problbe que le concepteur ne peut rgsoudre l u i d m e et sur lequel i l a e s e r a i t pas sage de c q t e r . Par

(7)

contre, on peut pr8voit des d i s p o s i t i f s dlextraction de I t h m i d i t G e t

accroPtre le t a m de wentilatian par des moyeoe dcaniques lorsque le niveau d'humiditg e s t trop Slcvi5.

te

principal moyen de limiter I' accumulation d 'eau dans 1 'enveloppe c o n s i s t e

a

ralentir sa vitesse de di5placement vers tout endroit 03 e l l e risque de poser un problsme car la pius grande partie de c e t t e eau se condense. Si on veut constmire dee bati~aents durebles, 11 est trhs

important de cowrendre le pMnomZne de la condensationl

La psychrodtrfe est l a partie de l a physique q u i stintEresse aux proprigtes physiques et thermodynamiques des d l s n g e s d'alr et de vapeur d 'eau.

La vapeur d'esu est l'une des composantes gazeuses de ltair, les autras stant 1

'

a z o t e , 1' oxyghe e t

1'

anhydride. carbonique. Chacun de ces gaz

exerte une pressson partielle proportionnelle 3 sa quantitg dans le rnElange.

La s o m des pressions partielles reprEsente la pressian barom6trique ou pression de l'air.

La quantitg maximum dleau qui peut Qtrc prssente

B

l'gtat gazeux (sous

forme de vapeur) pour une q u a n t i t s d'air d o n & e s t limdtk par la

temgrature. A i n s i , sf on refroidit un d l a n g e air-vapeur, on a t t e i n t unc tempsrature 3 partfr de laquelle le mslange e a t saturS e t sf le

refroidissement se poursuit, cela provoquc 1s condensation de l'eau. Si la tempgrature d e saturation d e l l a i r ( l e point d e rosk) est s u p k i e u r e au point de congiSlation, la vapeur se condense sous fame liquide. Si e l l e est infErieure, fa vapeur se condense sous forme de glace en formant du givre. Pour dcs raisons pratiques, lars de la conception de I'enveloppe, le rapport

de la masse de vapeur d'eau p r a e n t e dans rn volume unitaire dtair 3 la masse de vapeur dleau que ce volume peut contenir 3 saturation 21 la &me temparature peut Btre consid8rS comme lthumiditS relative de l'air. C e t t e dernisre est ggnEralement e x p r i d e sous fome d*un pourcentage. &me les

pressions d e vapeur dgpendent d e s quantitk de vapeur dans l'air, 1'humiditE relatfve peut stexprimer par le rapport de la pressfon de vapeur rgelle 3 la pression de vapeur

3

saturation 3

la

msme tempSratrtre, Mnsi, si la

temp6rature et l'humiditb relative sont connues, Xa tem+rature du point d e

rash peut etre determink. On calcule d'abord la pressian de vapeur rselle

du mglange air-vapcur en m l t i p l i a n t 11humidit6 relative (exprimE sous forme dscimale) par la pression de vapeur ii saturation pour una tempgrature donnk obtenue au moyen d'une table psychrodtrique. Le point de r o d e est IndiquE

dans les tableaux come Stant la tempsrature 03 la pression de vapeur 3 saturation est ggale la pressfon de vapeur d e l l e .

Zine fason pratique

de

sdvre

lea

modifications quf se produlsent dans ces ph€nom&nes e s t dtutflfser un d i a g r a m psychrdtrique quf reprfsente

toutes les conditions possibles pour les gammes de tem+rature et

d'humiditg.

On en

trowera ua exemple

a

fa Figure 1.

LtBchelle

verticale

repr&sente la teneur en humidit6

absolue

dgfinie come le nombre d e kilogrammes dlhumiditS par k i l o g r a m d'air sec. L'gchelle horizontale reprEsente la t e m ~ r a t u r e de l'afr. U l c e s t gradde de -20 *C 3 +55

*c.

(8)

quantitg maximum d'humidfts que l'air paut contenir pour une tempi5rature don& comprise entre ces deux limites. Plus la tempsrature est &lev&, plus l'air peut contenir dfhumiditE. Par exemple, de l'air 3 20 'C peat contenir six f o i s p l u s de vapeur d'eau que de l'air 3 -5 *C (voir l a

Figure 2). I1 faut remarquer que, pour

les

temperatures plus froides, l'air

ne peut contenir qulune t r b f a i b l e quantitg dls.au &me 3 saturation. Les

autres caurbes sont des courbes d8humidft6 relative; elles reprgsentent une

fraction du point de saturation. 50 % dthumiditS relative, l'air coatient la moitig de 11humidit4Z qulil pourrait eontenir (voir la Figure 3). Ce

graphique e s t souvent u t i l i s B pour calculer la tempsrature du point de r.os6e

de l'air int8rfeur. qui sert

a

dgtcrminer la rGsistance thermique requise

d'un ensemble (come une fenstre) afin dv€viter la condensation super£ icielle.

Par exemple, supposons que Itair B I B i n a r i e u r d'une p s c e s o i t

a

2 3 " C avec une humidit6 relative de 50 X . Quelle sera la tempgrature du point de ros6e de l'air? Premisrement, il faut repErer l'intersection entre la

tempErature de l'air intsrieur et llhumiditb relative mesurk (Figure 4).

DeuxfZmernent, il faut se ddplacer horizontafement Vera la gauche jusqu18 l'intersection avec la eourbe 100 % HR. Troisi2mement, il faut se d6placer vertfcalement vers le bas jusqut3 l'inrersection avec l'axe de la

tempGraturc, soit environ 1 2 OC. U s'agit I3 ae l a tempgrature du point de rosge de lnair intgrieur. Par consgquent, pour quail appardsse de la

condensation sur la surface des vftrages d'une fenstre, la tempgrature du vitrage d o i t etre infgrieure 3 1 2 *C.

De mgme avec une tempErature extgrieure de -40 "C, un vent de 25 h / h

et une tempgrature dans la p i k e de 21

'c,

la tempkature superficfelle

intgrieure au centre d'une fengtre

a

double vitrage sera d'environ 0 'C.

LnhumidltS relative maximum de l a p i e c e avant que la condensation ne se produise sur le vitrage sera d'environ 25 f (Figure 3 ) . Comme la

tempgrature du vitrage e s t p l u s basse dans la p a r t i e infdrieure et que les

ponts thermfques cr86s par les espaceurs dans les vitragea scellEs abaissent davantage la tempgrature, l a formation de glace appardt ingvitable, MBme les f e d t r e e 3 triple vitrage dans l e s &mes conditians auront une

tempgrature d e surface dmenviron +7 'C avec des temp&ratutes encore plus

f a i b l e s dans la parrle infgrieure. Ainsi, le seul moyen pratique dt&viter la condensation sur les vitrages dam le Mord consiate B souffler de l'air

chaud et s e c dans leur direction, crest-adire de ~ d u i r e le niveau

d'humidits relative. Comme cette solution n'est pas gratuite, 11 fsur accepter une certaine perte de chaleur pour

gliminer

la condensation. Cela risque Bgalement d'introduire des coatraintes thermiques dams le vitrage qui pourraient i5ventuellement entrafner son gclatement.

(9)

FIGURE 2

(10)

i UNE TEMP~RATUAE DON& TENEUR EN H W I O I T ~ %HR = TENEUR DE SATURATION -20 -15 -10 -5 0 5 10 15 20-25 30 35 40 45 51) 55 TEMPERATURE. OC FIGURE 3

DETERMINATION DE L'HWIDIT~ RELATIVE DE LOAIR

FIGURE 4

(11)

FIGURE 5

D ~ T ERMINATION DE L'WUMIDITE RELATIVE MAXIMUM DE L'AiR DANS- LTNE PI'ECE

COMMENT LA CONDENSATIOM SE PRODUIT-ELLE DANS

L'ENVBLOPPE?

Pendant de nombreuses a n d e s , la solution au problsme de la

condensation de lleau dans l'envelappe du batiaaent Qtait d'installer un pare-vapeur du cats chaud de l'isolant. Malheureusement, on nta jamafs e t a b l i avec exactitude quels etaient les mgcanismes de dgplacenient de la vapewr q u i devaient dtre modiffSs par sa prgsence. Toutc norme relative au pare-vapear le d S f i n i s s a i t en fonction de sa capacitg

a

rssister au passage d e l a vapeur d'eau, mals aucune ne mentiannait le besoin de contr8ler les

ddplacements d'air.

Et

cons6quemment, de nombrew s y e t h e s dot& d t u n pare-vapeur ntont pas rguesi

B

iS1iminer la condensation.

11 esc un fait reconnu que la diffusion de vapeur e e t un deanisme de dSplacement de la vapeur B travers l'enveloppe du b'gtfment relatfvemeat peu important comparativement aux cmrants drair charges d p h d d i t $ . Toutefois, le rnscanisme sera i5tudib en premier afin dr6tablir clairement la fonction du

pare-vapeur.

On

proddera ensuite

a

l'btude d'un sujet plus important : la transparence 3 1 'air.

La

diffusion

Larsqu'il e x i s t e une dlffgrence de concentration de vapeur d'eau entre deux points, il se produit une d i f f k e n c e de pression de vapeur

correspondante. Cette diffgrence provaque

un

dcoulement de vapeur dCeau du point de f o r t e concentration au p o i n t de basse concentration, sans q u f i l y ait un ikoulement comparable d'aiz. L&squlil y a une dfffgrence de

pression de vapeur de p a r t et d'autre d'un matgriau, la vapeur d'eau se diffuse 3 travere le matgriau

a

une vitesse dktermin4e par la diffgrence de

(12)

pression de vapeur, la longueur de la voie d'6coulement et la p e d a b i l i t g 3

la vapeur dfeau du rnatzriau.

L1iScoulement de la vapeur par diffusion 3 travers l'enveloppe du

b3timent en raison d'une d i f f k e n c e de pression de vapeur c s t t r k similafre

a

lt6coulement de chaleur produit par suite d'une diffgrence de tempgrature, avec cependant une nuance importante, La pressfan de vapeur maximum en un

point depend de la pressian de vapeur B saturation au &rue point. Ainsi, si

le gradient de pression de vapeur

a

travers l'enveloppe, obtenu en tenant compte des pressions de vapeqr inerieure e t

extsrieure

e t de la r6slstance

ZL

lt&coulement de fa vapeur des d l f f k e n t s matSriaux, provoque en tout point une pression de vapeur .supErieure 3 l a pression de vapeur 3 saturation, il

se produlra dc la condensation, Ce p h h o d n e r a u i t la concentration de vapeur 3 tous les endroits ju8qut.il ce que la pression de vapeur atteigne la pression de vapeur B saturation. Pour eupikher cette situation de se

produire, 51 faut u t i l i s e r des matEriaux ayant une forte resistance 3

1'~coulement de la vapeur, ( c t e s t - h i i r e des parmapeur) qui sont p l a c k du

c8tE de la pression d e vapeur la plus blevge pour rgduire le gradient d e pression en-dessous de la pressfon de vapeur

a

satutatlon. En &me temps, les matgriaux ayant une faible resistance au passage de la vapeur ( l e s

membranes.respfrantes1 sont u t i l i s h du cat€ 03 la pression de vapeur e a t faible.

Si l'enveloppe e s t construite selon c e s principes, pour stassurer qu'il n'y aura pas de condensation produite par diffusion de la vapeur, m b e dans l e s conditions les plus di5favorables, il y aura toujours l a p o s s i b i l i t S dtune 16gSre d i f f u s i o n de vapeur pour a s s k h e r l'eau pouvant s'accumuler pour d'autres raisons. Ce principe exclnt I'usage de certains matgriaux comme rev?tement rnalgrs leurs autres p r o p r i g t h recherchks. La situation

n'en est pas une qui se prgte 3 l'application de procgdss empiriques de f q o n s y s t h a t i q u e - L e s matsriaux isolants permhbles

a

la vapeur qui ne peuvent Btre u t i l i s g s comme revEtement i5lSvent la temgrature de la surface intEriwre du revi2tement. Cela accrdtra la pression de vapeur B saturation

3 cet endrait, ce qui aidera 3 maintenir la pressian de vapeur 3 saturation au-dessns de la pression de vapeur d i c t k par des cmsidSrations de

continuit6 de 116coulement de vapeur.

Ces

rnat&iaux pewent toujours atre ucflisEs

B

condition qu'ils soient employss avec un pare-vapeur fortement i m p e r d a b l e i n s t a l l 6 du cat5 03 la pression de vapeur est l a p l u s forte.

La diffusion d e vapeur n'est pas un deanisme tr3s puissant de

phi3tration de la vapeur d'eau dans l'enveloppe, mais

a

cause des grandes

f i r i o d e s de f rofd pui sgvissent dans 1e Nord, e l l e ne d o i t pas Qtre sous-estf*.

bien des dgards, tous les constitoants de lTair agissent ensembf e come s'il n * y avait quTun a e u l gae p r h e n t . La tempsrature de lloxygZ!ne ne sera pas diffsrente de celle de ltazote et le dSplacement de l'anhydride carbonique entrarne a u s s i c e l u i de la vapeur dteau. Cette uniformit5 de

tempgrature et de d8placement des diverses compasantes de l'air etait admise implicitement dans lt6tude psychrodtrique et llEtude de la condensation.

La

oa lvair se dgplace, la vapeur d'eau se dbplace 6galement; lorsque I'air se r e f r o i d i t , la vapeur d'eau se refroidit aussi,

(13)

En raison de la faible quantits de vapeur dleau que l'air extgrieur froid peut contenir (voir l a Figure 21, son taux d 1 h d d i t 6 relative est souvent trSs S l e d , 80 X ou plus. Cet air r6chauffG

3

fa temperature

a

lWintErieur du batiment voit son h d d i t s relative tamber B moins de 10 % et il est consid€tr& c o m e tr2s see bien qus seule sa tempEratrrre a l t changs

(point A au point B sur la Figure 6). L'eau s'bvapore de diverses sources B

ltint6rieur du batiment, y compris les occupants et leurs diverses a c t i v i t e s ainsi que les matsriaux h d d e s qui &cheat; ce p & o d n e a pour effet

dlaccroltre le taux d 1 h m i d i t 6 d e ltair intgrieur (point B au point C sur la

Figure 6 ) . Mais come l ' a i r interieur d o l t Qtre renouvels pour assurer la ventilation requise, cet air humide d a i t se frayer un chemin vers

12 'extsrieur; or, par temps f roid, ss teneur en humidit& sera

sarement

supgrierrre

B

celle

que l'air extgrieur peut supporter. Il y a donc nn

risque &norme de condensation. Pour garantir l a durabilitd du batiment, il faut donc stassurer que la condensation 6s produise

a

un endroit oa elle ne sera pas nuisible.

Si I'enveloppe du bgtiment e s t complstement Gtanche, l e s

renouvellements d'air ntauront l i e u que par les ouvertures spgcialement prsvues

3

cet effet, clest-adire celles des conduits de ventilation mikanique. Si le conduit d'extraction d'une i n s t a l l a t i o n de ventilation abourit la surface extgrieure de l'enveloppe ou stil e a t fortement is016 jusqu'a son e x t r h l t s , la tempgrature d e l1air extrait risque d e demeurer au-dessus du point de rosi5e e t il n'y aura pas de condensation dam 1% conduit. Dans ce cas, la condensation prendra la fome d f u n brouillard au contact de l'air extgrieur froid et du givre peut Gveatuellement se former autour de la grille d'extraction. L1effet de la pression du

vent

sur les prises dfair et l e s conduits d'extraction peut p a r f o i s obliger 3 ne pas t e d n e r llextriEmit& du conduit d'extraction

Zi

1'BgalitE de l'enveloppe du batiment, C e t t e question ne sera pas Qtudise davazltage dens ce document.

Dans la pratique toutefois, 11 est rare que les bgtiments soient entizrement gtanches

a

I'air

et certaines f u i t e s sa produisent 3 travers l'enveloppe. Jusqu'a tout rgcemment, ces f u i t e s assuraient Ifair d e

ventilation et llafr ngcessaire aux appareils 3 combustible (chaudisres e t podles). Au cours des dernieres anuses, des e f f o r t s ont &ti5 faits en vue de

limiter les f u i t e s d'air

a

travers l'enveloppe du batiment come mesure

d'i5cbnord.e dtSnergie. kt3 s ~ c i a l f s t e s o a t prgtendu qu'il sqagfssait de la

c l B de la du'rabilitG de llenveloppe du bstiment. L1instalfation de

ventilateurs d 'extraction pour am€liorer la qualitg de

llair

dans les s a l l e s de bafn et les cuisines et Itinstallation de gaines d°Cvacuation de ltair

des dcheuses supposent qu'il existe des ouvertures suffigantes pour assurer

ltalfmentatfon en a i r frais. IRS enveloppes de batiment &ant plus Etanches, la principale orrverture demeure la chemide, consue pour

1'6vacuation des produits de combustion de la chaudisre ou du foyer. I1 existe a l o r s un risque de refoulement

su

moment de l'alltrmage ou lorsque le taux de combustion est faible, et les produits de la combustian peuvent &tre s a p i r s s 3 11int6ricur du b8tintent. Toutefois, ce probume sort du cadre de

c e t t e Stude, qui porte sur la durabilits des batimente.

11 fant admettre qu'il existe us equilibra entre les quantitgs d ' a i r qui p€nStrenc et s'Schappent du batiment, LRafr p h g t r a n t daas le batiment

en hiver e s t froid e t contient peu d'humiditg tandis que l'air qui s'schappe du bltiment e s t chaud et considi5rablement p l u s humide. Si cat air chaud et humide fuit B travers l'enveloppe du bstiment, il viendra en contact avec

(14)

des surfaces de plus en plus froides. fl peut ggalement venir en contact avec un 6 l h e n t de l'enveloppe dont la tempsrature a t infErieure au point de rosge. C'est alors qu'une partie de la vapeur d'eau contenue dans l t a i r

se condense ( C 3 D et

a

E, Figure 6 ) . L'ampleut dc la condensation d6pend des circonstances. Si la voie d'Ecoulement est cwrte et directe, ltair

peut s'gchapper rapldement Zi ltext6rieur sans qutil y aft trap de condensation, comme c ' e s t le cas dans uu conduit de ventilatelir

d'extraction. Par contre, si l ' a i r srQcoule par des v o i e s d6touruSes au

s'fl s'Scoule lentement sur l a surface d'un revetement par exempfe, il aura

davantage tendanee 3 se refroidir au contact du revatement et 3 entraltner la

formation d'importantes condensations.

La discussion pr€c€deate considSre que lt€coulement d'air

se

produft 3

tsavers l'enveloppe du batlment, de 11int6rfeur vers 11ext6rieur, et que cet

i5eoulement d y a i r est la prfncipale cause de condensation. Toutefois, un dEplacemeat d'air par convection peut &dement provoquer de la

condensation. I1 se produit lorsque de l'air chaud et humide provenant de l ' i n t i k i e u r du bstiment entre en contact avec les parties f r o i d e s de

l'envelappe pour recirculer ensuite dans l e s espaees habit&$. C t e s t un point important

a

cansidErer lors du cholx de llemplaceraent du pareair.

REFROIPISSEMENT EN WITTANT L E BATIM ENT TRANSFORMATIOI E

+

D f C DE L'HUMIDITE EN EALI PAR CONDENSATION

1

-1

-15 -10 -5 o

'

5 10 15 26' 25 30 ~5 40 45 50 55 4

AIR FROID AIR REC~ILIUFFE

M ENTRANT DANS TEMPERATURE, DC EXTERIEUR LE BATIMENT

(15)

Pour que

lvair

puisse se dgplacer drua endsoit 3 un autre, il f.aut une force et un passage.

En

ltabsence de 1'un.o~ l'antre, l'air ne peut pas bouger. L e s forces qui a p l a c e n t l t a i r

a

travers l'envel~ppe sont les

diff&rences de pression dlair, quf peuvent Stre produites de diverses

f asons. Le vent

Le vent soufflant sur le bttiment produit des pressions et des succlons ayant une distribution complexe. Heureusement gue pour dtudier les

diEplacements de lthumidit8 ii l'idttirieur de l'eaveloppe du batiment, il

n'est pas nkessaire de les dgcrite en-dgtail. Z1 importe seulement de connaTtre deux ou trois principes de base pour comprendre de fawn g6drale la distribution dee pressions dues au vent. le vent contourne en g h g r a l la maison en passant par-dessus, par-desoous et sur les c8tGa. Et partout oii

s e produit un changement de direction ou de vitesse du vent, if y a une

variation de la pression de l'air. Si le changement de d i r e c t i o n e s t

convexe en directloa du bat iment

,

il y a augmentation de la pression; s t 51 e s t concave, fl y a rgduction de la pression. En g g d r a l , cela produira une augmentation d e pression du c8t& expo& au vent et baisse de preesion ou succion ailleurs (Figure 7). De &me, si 1'Ecoalement d'afr doit prendre de la v i t e s s e pour obtenir le volume d t a i r qui stapproche du bEitiment par un passage de dimension rgduite, il se produit une succion car l'snergie de

pression est convertie en Energie cinstique. Dans Ira batimnt en hauteur,

le passage de dimension rgduite peut &re clairement dgtectg sous le

batiment

pais

11 existe des reducriona similaires invlsibles audessus et

autour. A une certaine distance du batirnent, l'air peut &tre considSrE

come non perturbS et on peut prgsumer qu'a c e t t e distance se trouve la

lirnite extgrieure i n v i s i b l e du passage d'air & d u i t (Figure 8). (Crest cette augmentation de la v i t e s s e de lti!coulement d'air par le passage

Invisible au-dessus de llalle d'un avion qui crge la pression ngeassaire sur llaile et maintienc l'avion dans les airs.) k S u p p l h e n t du Code national du b3tirnent du Canada contient les coefficients des surcharges dues au vent des b3timents afnsi que des mgthades de calm1 des surcharges maximales

produites par ltactfon du vent.

Ies pressions du vent (positive ou d g a t i v e ) 3 l'extgrieur d'un

batimenc seront transmises

3

ltint&ieur par l e a ouvertures principales de

l'enveloppe, Ainsi, si une porte situge du c8ti5 sous le vent est ouverte,

le mur du cat& au vent devra rhister

aux

forces engendrhs par

la

some de

la pression positive

a

l'extsrleur et de la pression s g a t i v e trmsmise

a

l t i n t & i e u r par la parte ouverte (Figure 8). Get effet e s t t r h Important dans la conception drun pare-air.

La tempdrature

Les diffgrences de pression d s u l t e n t aussi des diffgrences de tempgrature, b r s q u t on considzre le batiment dans son ensemble, on f ait ggdralernent r6fgrence 3 I'effet de chemide, bien qu'il y ait ggalement une diffsrence de pression entre l a piace e t l'enveloppe et 3 l'intsrieur &me de l'enveloppe. L e s effcts dc chemide ou dgplacements de l'air par convection ne sont pas aussf importants que les forces dues au vent, m a i s ils peuvent causer plus de dolmnages 3 un batiment car ils agissent dans une

(16)

&me direction pendant des psriodes relativement longues. Ceci e s t particulisrement vrai dans le Word 3 cause de la longueur des hivers.

Lorsqu'on chauffe de lqair, il se dilate de sorte que chaque p i e d cube d'air chauffE est mofns dense que le &me volume dtafr non chauffE. Si deux colcinnes dtair dti5gale hauteur, ltuae froide er l'autre chaude, sont placges

c 8 t e 3 c b t e ,

l'air

froid exercera une plus grande pression vers le bas qtie

Itair chaud p l u s 18ger. 11 remplacera ltair chaud qui sidlSvera. C'est le tirage nature1 des cheminhs : l'air f r o i d aspirg par

le

foyer e t chauffE

par la combustion s'blave. Durant l'hiver, un pMno&ne semblable se produit dans les batiments, &me s i la difference de tempgrature de loaf r

entre l1int6r1eur et lrext6rieur ntest pas a u s s i grande que dans ltne cheminh

,

Conme ltair s'dcoule des zones de haute pression vers les zones de

basse pression, la pression extsrieure doit Stre plus g l e v k que la pressian int6rieure en bas e t plus faible que la pression intdrieure en haut. Ainsi,

la diffirence d e pression $, travers lvenveloppe dlua batfment varie de

positive 3 d g a t i v e il une certaine hauteur du batiment et il d o i t y avolr un niveau 03 la diffgrence de pression est nulle. Le plan qui contient les p o i n t s du p&rinG!tre du biitiment 03 la diffdrence de pressfon est nulle s'appelle le plan de p r e s s i o n nulle. S ' i l y a des ouvertures de m?me

dimension au sorsmet et

3

la base du batiment, elles imposent une rssistance Qgale

a

ltEcoulement de l'air et les cliffErences de pression 3 travers ces

ouvertures sont semblables. Pour la continuit& de l'icoulement d'air, les pressions au somet et 3 fa base doiveat &re &gales mais de signes o p p o s h ,

Le plan d e pression nulle doit donc se trouver

a

mi-hauteur.

En rgallts les ouvertures dans l'enveloppe du b a t t e n t sont rarement distribuGes uniformhent de la base au sommet, mais dans taus les cas 5 1 d o l t y avoir gquilibre entre l'air qui entre et l ' a i r qui sort. Sf par

exemple les ouvertures 3 la base sont plus grsndes que celles au s o m e t , une plus f a i b l e bafsse de pression est d c e s s a i r e au sommet pour obtenir le mSme i5coulement.

TR

plan de pression nulle sera ainsi abaissb. Inversement, si l e s ouvertures au s o m e t sont plus grandes que celles

a

la base, le plan de pression nulle sera 6levS.

Installations de ventilation

Une installation de v e n t i l a t i o n d o i t cder des d i f f e r e n c e s de pression, 3 certains endroits, entre I'intErieur et ltext&rieur dvun b$tfmeat. Ltair

qua s'infiltre doit &re gvacd en quantitg &gale ailleurs. Avec une installation de ventilation naturelle, les forces produites par l a

tem$rature e t le vent (effet de chemide) sont u t i l i d e s pour c&er

l'~coulement d'air ngceseaire tandis qu'avec une ventilation mkanique il

faut des ventflateurs. Selon la conception de l'fnstallation et son foactionnement, une installation de ventilation mgcanigue peut c r h r soit rine pression p o s i t i v e , soit une pression d g a t i v e , S'il y a davantage

d'extractfon d'afr que dtalimntation,

l'air

Blanqwnt sera aspit6 par les ouvertures de l'enveloppe du batiment e t le plan de pression nrrlle

st&lSvera. Cela emptchera l t a i r humide de s'infiltrer dans l'enveloppe et accraltra la durabilitfi du bdtiment, Par contre, comme an l T a d6j8

mention&, un refoulement des cheminhs peut se produire et cr&r des infiltracioss d'air frdid 3 des endraits non 4tanches. 'Pour d v i t e r ces fnfiltrations, llinstallation doit Stre cowue pour assurer un surplus

(17)

d'alfmentatlon en air. Toutefois, cela forcera

Itair

chaud e t humide

a

s'exfiltrer dans l'enveloppe du b a t i m n t , ce qui entrafiera l'apparition de

condensations et l a dgtsrioration du batiment. Cornme la d€Grioration

rapide doit Gtre B tout prix hit&, cette solution nlest pas souhaitable- cause des problsmea aasociOs aux pressions positives e t r&gatlves il l'intsrieur du batiment, il e s t souhaitable de concevoir unc installation de

ventilation p u t

assure

un Qquilibre entre ltalimentatfon et liextractlon

d'air. Cet i5quilibre e a t dzfficle

a

r h l i s e r car la performance de

Itinstallation peut varier consid6rablement avec

les

effets dua au vent et 3

l a tempgrature Bur lcs priseo d t a i t e t les conduits drextraction. En plus, l e s effets des ventflateurs s g c i a u x conme ceux des s4cheuses B l i n g e et ceux du tirage ties chemin8es compliquent 116quilibre global d e

l'installatioa de veritilation. L'intervention des occupants par l'ouverture d e s portes, dea f e n s t r e s on l a d s e

en

marche des d i s p o s i t i f s de

ventilation, e t par

les

modifications du d g l a g e des registres risque aussi dliafluencer le fonctionnement du systbe, Dans tous les cas,

3

cause d e

l'effet de chemide, l'installation de ventilation ne peut gquilibrer les

pressions dc part et d'autre de l'enveloppe qu13 un seul niveau.

En considgrant t o u s ces facteurs, il e s t difficile de Gterminer 3 l'avance les diffsrences de pression qui s'exercent sur l'enveloppe du bttiment ou d16tablir avec certitude leur direction. En g&&ral, p a r temps f r o i d , lorsque la condensation peut staccumuler dans llenveloppe du

bltirnent, il y aura probablement un aouvement de l'air vers l1int&risur 3 la

base du batiment et un mouvement vers ltext6rieut au sommet.

Comme i l est plus ou moins i d v i t a b l e qut8 la longue la pression tree

des fuites d'afr 3 certains endroits e t comme cet a i r contiendra

probablement davantage de vapeur d'eau que ne peut en contenir Itair

3

la

tempgrature extgrieure, la seule f q o n d'cnrayer la condensation B

l'fntgrieur de l'enveloppe est d l B l i d n e r t o u s l e s passages travers lesquels l'air peut stinfiltrer dans I1enveloppe. Autrement dit, pour que I'enveloppe s o l t durable il faut qu'elfe soit etanche 3 l ' d r , ce quf n r e s t pas f a c i l e 3 r h l i s e r .

I1 ne s'agit pas seulement des &commies d'Bnergie ou du confort des occupants, mais aussi de l a durabilltS du batiment. Heureusement, l e s ikonomies d'bnergie et le confort s o n t des avantages qui dgcoulent d'un batiment Qtanche

1

ltair.

(18)

FIGURE 7

~COULEMEWS D'AIR ET PRESSIONS AUTOUR DUN BAT~MENT

FIGURE 3

~ C O U ~ E M ENTS D'AI R ET PRESSIONS AUTOUR D'UN B~TIMENT

(19)
(20)

structure, ou aux autres composantes du pare-air. Par exemple, une f e u i l l e d c polyEthylSne peut atre suffisamment r h i s t a n t e pour supporter les

pressions de l'air si elle est fixtie. aux poteaux de bois espacss de 600 mm entre axes, mais elle peut se dstacher de la sablisre et de la lisse basse ou au nfveau des j o i n t s verticaux si e l l e est simplement agrafge. E l l e peut ligalement arracher les agrafes si la direction du vent change et cherche

3

6loigner le polygthylkne des poteaux. 11 faut se rappeler que des succions

importantes agfssent snr un batiment ainsi que des pressions positives.

Les

j o i n t s entre Elgments doivent &re aussi resistants que les 616ments cux-mSmes pour t o u t e la d u r b de service du batiment. 11 faut parfois un support ou des pinces fix€ea 3 des &lEiuents rigfdes pour seeller l e s j o i n t s . Un ruban s d h h i f risque de perdre de a m efficscits il long term-

Caract6ristiques exigges d'un pare-air

Quelles doivent-Btre les principales caractEristiques d'un pare-air?

La caract'eristique la p l u s Qvfdante, mats en mame temps 3a plus d i f f i c i l e

B

obtenir, c ' e s t la continuit&. I1 faut que tous les & l h n t s et matgriaux qui foment le pare-air et tons l e s j o i n t s erapEchent l e passage de l'air.

GGn6ralement le pare-air se trouve B l'intgrieur de l'enveloppe du batirnent et par consgquent fl e s t impassible de vErifier son i t a t aprSs la

construction. Pour c e t t e rafson, on suggsre parfois gue la finftion

intgrieure j o u e le r81e de p a r e a i r . Tout domage visible pourrait, dans ce cas, &tre facilement repar&. Ce f a i s a n t , on suppose que les occupants du batfment savent que la f i n i t i o n intsrieure joue le r81e dt&tanchSitS

a

l'air

et se rendent compte de son importance. Malheureusement, les occupants ont rarement ce type de prEoccupation et la surface de la finition IntErieure,

bien que f a c i l e 3 &parer, s'endommage aussi

trSs

facilement.

La seconde caract6ristique essentielle est la rgsistance aux pressions

maxfmales de llalr dues aux e f f e t s combings du vent, du tirage et de la ventilation. La f o n t t i o n principale d'un bgtiment est de protgger les

occupants du vent et c'est le p a r e a i r de l'enveloppe qui remplit cette

fonction, Cette StanchbitE est assurge par diffgrents 6li5meuts : vftrage

des fenstres, f e u i l l e s de plastique, ruban recouvrant les j o i n t s ou produit de calfeutrage.

La rssiatance exigge pour le pare-air est reliea

a

la troisisme

caractsristique : 11 faut qu'il a o i t durable. En ghgral, on s'attend 3 ce que la structure d'un batiment dure aussl longtempe pue le b t t i m n t , sans

rgparation majeure.

Ke

pare-air est alors la protection prlncipale contre les dfiti5riorations de l'enveloppe causges par l'accumulatfon d'eau. Il est aussi important que la structure et d o i t avoit la mame durabilits. U e s t evident qu'il ne sera pas assez durable st sa rgsistance est insuffisante

pour supporter les charges qui lui sont applfquGes.

'La quatribe caract&ristique e s t que le pare-air doit Stre ~ u f f i 8 ~ n t rigide, caract6ristique qui depend da t r o i s facteurs. IQ

premler

est la

durabilitg : un pare-air const-ent s o l l i c i t 6 en flexion devient fraggle et se dgchire ou se d s t a c h e . Deuxi31mement, un p a r e a i r flexible peut dsplacer l'isolant qui e s t 3 son contact et crger ainsi des poches permettant 3 I'air

intgrieur ou extsrfeur de circuler. La compression des i s o l a n t s en l a i n e d d r a l e rgduit, au moins temporairement, la rgsistance thermique.

TroisiGmement, lqQgalisatfon des pressions d o l t se faire d e r r i k e le

(21)

de la p l u i e . L*iEgalfsation des pressions se prbduit lorsque l e s surcharges dues au vent sont continues, &me si le pareair est tr&s flexible. Lorsque les pressions du vent fluctuent, ltair est constamnent gvacd

B

l'extgrieur

ou

aspfr6

dans l'espace dlSgalisation des pressions. Cela peut provoquer une infiltration dfeau. la rigidits adgquate n l a pas encore Bt6 dgtermide,

mats il est certain qulune membrane flexible sans appui ne convient pas.

POSITION DU PARE-AIR

I1 ne s u f f i t pas de dire que llenreloppe d o i t emflcher tout passage de

l ' a i r entre ltextQrieur et lVint&rieur du batiment. tlair e x t k i e u r ou

l'air intgrieur qui @n&tre dans l'enveloppe sans la traverser prEsente ggaletnent des i n c o n v h i e n t s .

Les diffbrences d e tem*reture entre l'intbrieur et ltextErieur des

murs

peuvent engendrer des di5placelsents dtafr par convection. L'air chaud et humide d'une pisce peut p g d t r e r en partle 8upErieure dtun mur, se refroidir au contact des zones froides du mur et retourner dans la p i k e B un plus bas aiveau (Figure 9 8 ) . Si llair se refrotdit une tempikature i n f s r i e u r e au point de r o s k , une partie de lthumidifE se condensera

a

I'fntErieur du mur. Ce &canisme a d&j8 b t B observE mais

on

nc

peut pour llinstant en dEterminer la gravit6. Avec les p6riodes de f r o i d prolong&.s du Nord, il peut devenir relativement important; On ne s a l t pas non p l u s dans q u e l l e mesure llefffcacitE de llisolant est rgduite bfen quron s o i t certain qulil y a &duction.

De la &me fa~on, l8air f r o i d extgrieur peut gni5trer par les parties basses du mur, se rgchauffer au contact de zones chaudes et retourner 3 lUext6ri.eur 3 un niveau plus eliZv& ( ~ i g u r e 9b). Dans ce cas, il ne peut y

avoir de condensation car il y a rschauffement du courant dtair. Cependant,

en se rf5chauffant llair refroidit les panneawe extgriwrs et sf la tempErature du point de r o s k de llair intsrieur est atteinte, de la condensation peut se produire du cat6 intgrieur, sur le rev&tement d e

finition. Les forces responsables de ces d&placements dtair par convection de l'ext4rieur sont identiques 3 celles produisant les d6plaeements dlair par convection de

llint€rieur,

car l e s d e w sont produits par la &me

diffsrence de temfirature. Par contre, des dEplacements d'air beaucoup p l u s importants peuvent se produire dans les

c a v i t k

i s a l k s de llenveloppe par suite de l'action du vent. Qn a observs de la condensation et parfois &me la formation d e glace du cat6 chaud, ce qui d h o t e une g r a d e reduction de

11effic8citE de l'isolant therdque. L1 n'est donc p a s suffisant drm@cher

les fuites

ou

les infiltrations d'air pour assurer

l a

durabilits des

biltiments. I1 faut aussi emp€cher leo dsplacemente par convection B travers

e t autour de l'isolant. Ces m€canismes quivfenaent s'ajouter

B

ceux de I1infilttatlon d'air, poaent le problsme de llempIacement optimum du

pare-air 3 llintSrieur de l'enveloppe du batfaent.

Tandis que la condensation causge par ~'exfiltrstion d t a i r d o l t &re

6vit6e en enrayant la f u l t e d'air, celle rgsultant des d€placenhents par convection doit ttre h i t & en emflchant feur formation. Wux myens sont employ& : les ouvertures s i t u k s du eat€ chaud de fVisolant par lesquelles p6nStre l'air intgrieur peuvent Btre boucMes par une barrisre contre les dsplacements par convectlbn (Figure 9a); ou bien les espaces de llenveloppe

du c8tE froid de llisolant qui permettent le paesage de l'air par convection doivent Stre Bliminh. (In peut, par exemple, installer un isolant

(22)

impermsable

a

l'air appliqu6 directement sur f e revCtement. fl ne s'agit

pas simplement. de fermer ou dt&tancher les j o i n t s entre les paaneaux

d'isolant; cela gquivaudrait 3 essayer de faire jouer 3 l'isolant le r61e de

barrisre contre les d8placements par convection.

Pour empgcher les d&placements d ' a i r crS6s par le vent autour de l'isalant ou travers c e l u i - c f , il faut placer une couche i m p e d b l e

l'air sur le c8tS extgrfeur de l'isolant

,

ou s'assurer que la cavitg isolEe

ne comporte pas d'ouverture par faquelle l'air p u i s s e

s16chapper,

La

predsre solution paraTt Gvidente et cmme le but du revgtement e s t

dVarr8ter le vent, on paut llappeler "6tanchWtS au vent" ou encore

"protection contre les intemp€riesU puisque le revete~ent exarieur d o l t emperher l a pluie et l a neige de phi5trer dans I'enveloppe.

La

eeconde solution revient B former des bo3tes scellges sur les quatre faces, 3

l'exception dfuae ouverture du cbtd expose au vent. Comme 11 n'p a pas

d'ouverture par laquelle le vent puisse quitter la bofte du c a t € sous le vent, il ne phstrera pas du c8tS au vent. Seule une petite quantite d'air p&n&rera dans la borte et la mettra en pression, mais il nty aura pas de diiplarement d'air par la s u i t e .

A i n s i pour empecher la circulation de l t a i r

a

travers l'enveloppe du b3timent, trois sbrtes d e barrizre sont u t i l e s ( ~ i g u r e 10) :

-

une barritre coatre les infiltrations et

les

f u i t s s d'air;

-

une barrisre contre les d6placements d'air par convection de lyinti5rieur; et

-

un p a r e v e n t pour empEcher que le vent ne souffle arrtravers de l'isolant. ( C e t t e dernfsre empsche Ies dkplacements par convection provenant de l'alr e x t e i e u r - )

Pour empecher la condessatlon produite par les dgplacements par convection, l e s barrisres doivent atre p l a c h s lb 6: la tempkature e s t sup*ieure au

point de rosge de ltair .de la pisce, c'est-&dire du c8t6 chaud de

l'isolant. Pour que le vent ne p h S t r e pas dans l'isolant, le p a r e v e n t d o i t etre placs du c8te extgrieur de l'isolant, Pour emgcher les fuites entre 1 'intsrieur et l'extsrieur, lv&t anch'efts 3 llair peut &re p l a c k nvimporte oil dans ll&paisseur d e l'enveloppe. On peut donc combiner

lq&tanchSit5 3 l'air avec la barriere cont.re les dsplacements par convection ou &vec le pare-vent et coaame la fonction essentielle d'une enveloppe de batiment est d'emplcher l e passage de l ' a i r entre lqext8rieur e t IqiatGrieur

du bgtiment, ces deux barrisres peuvent

&re

a p p e u e s simplement "pare-air". Puisque l'emplacement du p a r e a i r importe peu, on tlendra compte de facteurs comme le risque de formation de condensation ou la p o s s i b i l i t S dtobtenir une continuits parfaite dans les conditions normales de construction sux le

chantier,

Lorsqulil c h o i s i t l'eaplacement du pare-air, le ccmcepteur d o l t

considsrer l e s faeteurs interdspendants suivants t

-

les chances d'em+cher la condensation;

-

les consSquences de la condensation si on e e t incapable dqempScher sa formation;

-

la possibilitE dtassEcher toute trace dfhumiditS dans l'enveloppe avant qutelle ne cause des damages.

Références

Documents relatifs

Ensuite, dans les deux chapitres suivants, nous aborderons plus en détail la situation de la gestion des ressources humaines au sein des institutions du secteur public en France et

Constatant que les avis comminatoires précités se référaient expressément aux loyers de février 2009 et indiquaient clairement les montants dus (de même que le délai de paiement

On peut donc calculer un produit scalaire uniquement à partir des distances. T.Pautrel - cours: produits scalaires dans le plan - niveau

نــﻋ ثﻴدــﺤﻝا ﻰــﻝإ ﺎــﻤﺘﺤ ﻲــﻀﻔﻴ ﺎــﻤ وــﻫو ،بوــﺘﻜﻤو قوــطﻨﻤ وــﻫ ﺎــﻤ لوﻘﻝﺎــﺒ دــﺼﻘﻨو ،ﻩدﺎــﻘﺘﻋا لــﻴﻠﺤﺘ مــﺜ ﻪــﻝوﻗ لــﻴﻠﺤﺘ نــﻤ ةرـﻜﻓ لوـﺤ

Dans la série « collège autour d'un thème », cet article présente la réalisation de quelques expériences simples (et peu coûteuses) à réaliser sur 2 séances d'une heure,

L’énoncé [dxelt kursi] (U.C 6) marque un dysfonctionnement au niveau de la fonction du contexte, parce que l'expression est étrangère au thème abordé, ce qui reflète

Cette , étude nou:s fait prendre clairement conscience de principales attentes des sujets enquêtés lors de P usage du dictionnaire de langue dans l'apprentissage

The second step explains this tension in the light of the neo-Kantian epistemological debate and shows how the main themes of this debate were central to Camap's