La radiothérapie
Généralités et principes
Gilles Truc CGFL / Dijon Janvier 2015
PLURIDISCIPLINARITE PLURIDISCIPLINARITE
Le traitement des cancers nécessite un abord pluridisciplinaire, avec la
participation:
d’anatomopathologistes, de chirurgiens,
d’oncologues médicaux, de radiothérapeutes,
de radiologues.
La radiothérapie externe
Quelques vérités à connaître
Le nombre de séance ne signifie rien
!
Le patient n’est jamais radioactif ! Peu de refus de soin
Les effets secondaires ne se
développent qu’à l’endroit où est
irradié le patient
Objectifs de la radiothérapie
Éradiquer
Délivrer une dose suffisante, capable de stériliser la tumeur tout en épargnant les tissus sains
Prévenir la récidive Soulager
les symptômes liés à une maladie
évolutive incurable
• 1895 : découverte des rayons X par Röentgen
• 1896 : traitement du 1er cancer par les rayons X
• 1898 : découverte du radium par Pierre et Marie Curie
• 1917 : création de 3 services de cancérologie
• 1923 : création des 9 Centres Régionaux de Lutte Contre le Cancer
• 1950 : cobaltothérapie
• 1970 : accélérateurs linéaires
L’histoire de la radiothérapie
UNITE DE DOSE = le GRAY
1 Gy = 1 J absorbé dans 1 kg de matière
1 Gy = quantité très faible mais très active dans les tissus
5 Gy accroît la température d’un litre d’'eau de 0.0018 degré
Phase tissulaire Phase tissulaire
Effets tissulaires précoces
Tissus à renouvellement rapides
Le déficit cellulaire radio-induit se démasque rapidement
peau, muqueuses, moelle hématopoïétique
Effets tissulaires tardifs
Tissus à prolifération lente
Le déficit cellulaire peut se révéler des mois voir des années après le
traitement
Notions de Radiobiologie
Notions de Radiobiologie
Radiosensibilité intrinsèque
Variable d’un tissu à l’autre et d’une tumeur à l’autre.
Facteur temps
ETALEMENT: protège les tissus à renouvellement lent.
FRACTIONNEMENT: protège les tissu à renouvellement rapide.
Effet oxygène
L’O2 augmente les effets des radiations ionisantes.
Qualité du rayonnement
Efficacité Biologique Relative
Cycle cellulaire
Radiosensibilité maximale en G2 et M.
Le principe du fractionnement en radiothérapie
Destruction Cicatrisation Séances
Tissus sains
Tissus tumoraux
Le principe du fractionnement en radiothérapie
Reliquat tumoral Arrêt radiothérapie
Séances
Tissus sains
Tissus tumoraux
Dose limite aux OAR Atteinte
Paramètres de la radiothérapie
Dose totale
Dose par fraction Étalement
Volume irradié
Efficacité tolérance
A définir lors de la première
consultation
LES ETAPES DE LA RADIOTHERAPIE LES ETAPES DE LA RADIOTHERAPIE
CGFL
Contre Indications de la RT
Patient qui ne peut rester immobile
Femme enceinte AEG majeure
Syndromes génétiques
prédisposant aux cancers cutanés
Naevomaoses basocellulaire
Xeroderma pigmentosum
Simulation ou scanner de repérage
(45 mn)
Simulation ou scanner de repérage
(45 mn)
Positionnement du patient
Moyens de contentions Repérage lésionnel et organes sains de
proximité
Positionnement des
faisceaux et des caches ou simple acquisition des images (ttt complexes) Relevé des paramètres de l’irradiation
Simulation
Lasers de repérage Cale de contention
Marques à la peau
Masque de contention
Bolus personnalisé
Matelas de contention
Des moyens de
contention adaptés
et modulables
Installation type pour RTE
d’un carcinome de la tête ou du cou Contention par masque thermoformable Dose 66 Gy / 33 fc
(à adapter selon localisation et présentation) Volume à couvrir : T + 0,5 cm
Images Dijon CGFL
Exemple de fusion IRM/scanner
dosimétrique
Fusion PET/IRM/TDM dosi
Nishioka IJROBP, 53,(4), 1051-57. 2002
Améliorations des performances techniques
• Rapidité des rotations
• Mouvements spiralés
Très performant dans les régions anatomiques où il existe de fortes
différences de densité notamment en présence d’éléments osseux
Importance de l’imagerie
scanner / TEP scanner
Le GTV (Gross Tumor Volume) ou volume tumoral macroscopique Le CTV (Clinical Target Volume) : ce volume tient compte de
l'extension tumorale microscopique. Il correspond habituellement au GTV augmenté d'une marge concentrique
Le PTV (Planning Target Volume) : extension autour du CTV
incertitudes liées aux mouvements des organes, de repositionnement à chaque séance
caractéristiques de la machine, généralement de 3 à 5 mm.
Délinéation des volumes à traiter
GTV CTV Adapté aux barrières anatomiques
PTV
Protection des organes critiques
Collimateurs multilames
Adaptation du faisceau d’irradiation à la forme de la tumeur vue selon l’axe du faisceau d’irradiation
Plombs focalisés
Accélérateurs de particules Accélérateurs de particules
ELECTRONS de 6 à 15 MeV
suivant énergie maxi de dose de 1 à 6 cm .
réactions cutanées moyennes
épargnent les tissus situés sous la tumeur.
T peu profondes, complément de dose.
PHOTONS X de 6 à 25 MV
Obtenus en interposant une cible dans le faisceau d’électrons.
Maxi de dose obtenu à partir de 1.5 à 3.5 cm sous la peau.
réactions cutanées pratiquement nulles
E de18 à 25 MV: T profondes; abdomen, pelvis, thorax.
E de 6 à 10 MV: T superficielle; sein, encéphale, membres
Accélérateur linéaire de particule avec scanner embarqué
Systeme Cone beam CT IGRT/4D
PID. Contrôle MV/MV
Caméra IR Caméra 4D
Photo CGFL Dijon