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Qui sauvera le préscolaire?

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

RH

COMPETENCES

Supplément de L’Economiste N°4393

Les entreprises prêtes à changer!

n Coaching: Un premier dictionnaire marocain

Page VII

n Cités universitaires:

Le réseau se renforce

Page III

n Edgar Morin ouvre le cycle de conférences de l’Université de Marrakech

Page VI

E

LLES ne peuvent plus ignorer les change- ments de leur environnement. Les grandes entre- prises marocaines ont bien compris qu’il fallait prévoir les futures évolutions et les intégrer dans leurs axes stratégiques. Selon le premier baro- mètre de la transformation des entreprises au Ma- roc, 90% d’entre elles ont déjà mené des projets de transformation sur les trois dernières années.

Et 80% comptent encore s’y lancer dans les trois prochains exercices. Mais elles devront relever deux défis majeurs: le changement de leur culture et la mobilisation de leurs équipes.o

Page II

Pages IV & V

Qui sauvera le préscolaire?

• Ni tutelle claire, ni régulateur, ni budget, ni stratégie, ni référentiel!

• Les écoles importent des programmes appliqués tels quels aux enfants

• 81,2% des établissements sont des m’sid et kouttab

(Conception Fotolia)

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A ctu

Mardi 4 Novembre 2014 II

Transformation: Les entreprises y vont progressivement

n

Plus des deux tiers procèdent à des changements sur 18 à 36 mois

n

Les opérateurs des services plus agiles que les autres

n

Faire évoluer la culture et maîtriser le temps, les difficultés

L

A transformation fait désormais partie des pratiques managériales des en- treprises marocaines, et plus particulière- ment des plus grandes d’entre elles. C’est ce que vient de révéler le premier baro- mètre de la transformation des entreprises

projet de changement au cours des trois prochains exercices. «Nous ne nous atten- dions pas à des proportions aussi fortes»,

confie Assia Benhida Aiouch, DG d’Op- timum Conseil.

En moyenne, les projets de transforma- tion initiés durent 2,17 ans, ce qui signifie qu’il s’agit d’approches impliquant des changements en profondeur et non pas de simples «reliftings».

Globalement, plus des deux tiers s’en- gagent dans des stratégies progressives (entre un an et demi et 3 ans), alors que 31% des entreprises approchées choisis- sent des démarches radicales.

Les structures questionnées affirment pour la plupart (88%) que leur démarche de changement est volontaire, et qu’elle

s’inscrit dans un processus permanent (89%). 11% seulement disent avoir subi la transformation, notamment les plus petites d’entre elles (moins de 250 salariés). Donc généralement, les entreprises anticipent les futures évolutions de leur environnement.

Elles le font principalement pour gagner en efficacité interne (57%), améliorer la qualité de leurs services (48%), accompa- gner leur plan stratégique (46%), et enfin, pour réduire leurs coûts et maximiser leur rentabilité (42%).

Afin d’y arriver, les firmes actionnent plusieurs leviers, à commencer par la re- fonte de leur organisation (85%), suivie du développement des équipes (54%) et de la modification de leur système de gouver-

nance. Néanmoins, les plus petites s’ap- puient davantage sur le développement de leurs équipes et sur le changement des ma- nagers et de la culture d’entreprise. Tandis que les plus grandes (plus de 1.000 colla- borateurs) préfèrent plancher sur leur poli- tique RH et leur système de gouvernance.

L’opération n’est pas toujours évi- dente. Plusieurs difficultés se posent, sur- tout l’évolution de la culture d’entreprise et la maîtrise du temps. La phase de dé- ploiement du processus est citée comme la plus difficile, suivie de la mobilisation des équipes et la pérennité des résultats obtenus.

Un peu moins des deux tiers des struc- tures estiment leur projet de transforma- tion réussi. En premier lieu, grâce à la mo- bilisation des managers (69%), puis à la clarté et au partage de la vision adoptée et à l’adhésion des équipes.

Par secteur, les entreprises opérant dans les services semblent être les plus agiles. 40% d’entre elles ont procédé à des changements radicaux, en moins de 18 mois. Leur principal objectif: innover et se démarquer sur le marché.

Les opérateurs industriels, pour leur part, sont plus préoccupés par la maîtrise du temps. Ce sont les seuls à l’avoir cité comme facteur clé de succès. Près de la moitié considèrent qu’il s’agit de l’une des plus importantes difficultés rencontrées.

Les industriels sont également plus nom- breux à choisir la restructuration sociale

comme levier de changement.

Les dix entreprises publiques de l’échantillon, elles, même si elles sont aussi engagées dans des processus de changement que les autres, optent plus pour une démarche progressive (2,6 ans), et sont plus préoccupées par leur efficacité interne et par l’évolution de leur culture.

L’enquête sera reconduite, mais au- cune date n’a encore été fixée. Aucune dé- cision n’a non plus été prise concernant la taille des structures qui seront couvertes.o

Ahlam NAZIH

RH

COMPETENCES

au Maroc, réalisé par le cabinet spécialisé en change management, Optimum Conseil, et son associé, le bureau d’études Ipsos Ma- roc. 90% des

72 entreprises sondées, entre avril et juillet 2014 (privées, p u b l i q u e s , marocaines et filiales de mul- tinationales), dont près de la moitié font partie du top 100 national, ont déjà mené un processus de transformation durant les trois

dernières années. Mieux encore, 80% dé- clarent leur intention de s’engager dans un

Pour réagir à cet article:

courrier@leconomiste.com

L

ES entreprises sondées sont plus nombreuses à entamer des programmes de changement en vue de se développer à l’international. «Cette motivation a été citée chez 8% des participants ayant déjà mené des transformations durant les trois années passées.

Mais elle apparaît à hauteur de 46% parmi les raisons des futurs changements», précise Nabil Abouzaïd, DG d’Ipsos Maroc-Algérie. L’innovation et la volonté de se différencier sont, cependant, le principal motif de transformation relevé (64%), suivi du lancement d’une nouvelle vision stratégique et de l’amélioration de la compétitivité. o

Plus d’ambitions à l’international

Autres

Faire preuve d’une grande rigueur tout au long du projet

Bien clarifier la vision et les moyens à mettre en œuvre

Persévérer tout au long du projet

Réaliser le projet à la bonne vitesse

Mobiliser et faire adhérer les équipes

Source: Optimum Conseil - Ipsos Maroc

Mobiliser les équipes: Principal enjeu

10

11 47 9

11 4 8

Communiquer sans relâche

Aux yeux des entreprises sondées, l’adhésion et la mobilisation des équipes sont la clé de réussite de leur transformation (69%). Ce facteur est également le principal enseignement tiré par les participants (47%), suivi de la persévérance et de la communication sans relâche

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A ctu

Mardi 4 Novembre 2014 III

La capacité des cités universitaires se renforce

n

Ouverture d’une nouvelle cité à Béni Mellal

n

Des projets sont lancés dans d’autres villes: Nador, Tétouan, Agadir…

n

Objectif: Atteindre une capacité de plus de 61.300 lits en 2016

T

ROUVER un lit dans une cité universitaire pose encore un sérieux problème pour une grande partie des étudiants. Cela est imputable au retard accumulé depuis plusieurs années dans l’extension des citées existantes et l’ou- verture d’autres. Pour rattraper le temps perdu, un programme a été lancé pour la période 2013-2016 avec un objectif de doubler la capacité. «L’objectif est d’atteindre durant la prochaine rentrée universitaire (2015-2016) une capacité de 61.350 lits contre près de 39.000 en 2012», indique Driss Bouami, directeur de l’Office national des œuvres univer- sitaires, sociales et culturelles (Onousc).

Plusieurs projets ont été lancés pour la construction de nouvelles citées ou le renforcement de la capacité de celles existantes. D’après le responsable, la réalisation de ce programme nécessite la mobilisation d’un budget annuel d’en- viron 120 millions de DH. Une nouvelle cité d’une capacité de 900 lits sera ou- verte fin novembre prochain, indique Bouami. Ce dernier annonce égale- ment le lancement des travaux pour la construction de nouvelles cités univer- sitaires dans d’autres villes. Il s’agit no-

presque achevés, et l’exploitation des 1.200 supplémentaires démarre à partir de janvier 2015. De même pour Casa-

blanca avec 1.300 lits supplémentaires qui seront disponibles début 2015. «Pour la partie réhabilitation et rénovation, nous

mobilisons un budget annuel de près de 60 millions de DH», est-il indiqué.o

Noureddine EL AISSI

RH

COMPETENCES

tamment de Nador (1.400 lits), Tétouane (2.100 lits), Safi (1.400 lits), Agadir (2.000 lits), Kenitra (1.400 lits) et Taza

(1.400 lits) . «En plus de l’hébergement, nous essayons également d’assurer la restauration au profit des étudiants», si- gnale le responsable. Il rappelle que les projets lancés portent sur la construction de cités universitaires intégrées avec des restaurants. Sur ce volet, le directeur de l’Office annonce l’ouverture de deux res- taurants universitaires à Beni Mellal et Agadir alors que pour celui de Fès, les travaux seront lancés prochainement.

Parallèlement à la construction de nou- velles cités, l’Office procède aussi à la rénovation et le renforcement des capa- cités des vingt cités existantes. «Nous venons d’inaugurer, la semaine dernière, l’extension de la cité d’Oujda qui portait sur une capacité supplémentaire de près de 650 lits», indique le directeur. La cité de Rabat (Soussi II) a également bénéfi- cié d’une opération de rénovation et de renforcement de sa capacité qui passera de 2.300 à 3.500 lits. Les travaux sont

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courrier@leconomiste.com

Partenariat avec le privé

E

N dépit des efforts déployés ces dernières an- nées, beaucoup de travail reste à faire. Le taux de sa- tisfaction des demandes pour bénéficier de logement avoisine les 43%, selon le directeur de l’office. Les besoins sont énormes notamment dans certaines villes comme Agadir dont l’effectif dépasse 65.000 étudiants alors que la capacité de la cité avoisine 3.000 lits. Avec le budget de l’Etat, il serait difficile de combler le dé- ficit. «Quatre conventions ont été signées avec des partenaires privés pour la construction et l’exploita- tion de nouvelles cités universitaires dans les villes d’Agadir, Errachidia et Settat», signale Bouami. Une autre en projet porte sur 8.000 lits à Fès. Mais il faut que les tarifs soient raisonnables. Sur ce point, il faut rappeler que le tarif de location d’un lit dans une cité

de l’Onousc est de 40 DH par mois. o (Ph. NEA)

(4)

A nAlyse

Sans régulateur ni contrôle, c’est l’anarchie

36 référentiels pédagogiques importés, souvent appliqués tels quels

L’Education nationale pré- pare une stratégie 2030 avec un curriculum dédié

L

E préscolaire n’a jamais bénéficié d’une de stratégie ni d’un budget propre, si ce n’est une enveloppe de 794,9 mil- lions de DH mobilisée dans le plan d’ur- gence 2009-2012 pour la construction de 3.600 salles. Le bilan n’en a jamais été livré. L’éducation de la petite enfance au Maroc est même un secteur qui tourne sans normes, sans régulation et sans contrôle! Pas de capitaine à bord, ni de chef d’orchestre!

Pourtant, de l’avis de tous les experts, il s’agit de l’étape la plus cruciale de la vie scolaire des enfants, qui conditionne leur réussite future. De nombreuses études ont démontré que les enfants préscolarisés réussissent mieux que les autres, car ils ont eu la chance de démar- rer plus tôt leur éveil intellectuel.

Le constat était bien triste mardi et mercredi derniers, lors du colloque inter- national sur le préscolaire organisé par la Fondation Zakoura Education à Casa- blanca. Une rencontre à laquelle aucun des responsables conviés ne s’est déplacé (ministres de l’Education nationale et des Habous, et le président du Conseil su- périeur de l’éducation). Seule la direc- trice de l’Instance nationale d’évaluation, Rahma Bourqia, a été présente. Le prés- colaire ne ferait-il pas partie des priori- tés du gouvernement? Serait-on tenté de dire.

Le taux brut de préscolarisation est de 64,3% (41,7% en milieu rural) en 2013-2014, selon les statistiques du mi- nistère de l’Education nationale. Mais ce chiffre est trompeur. «Ce taux prend en considération tous les enfants qui sont en dehors du système. C'est-à-dire, non pas seulement la tranche préscolarisable des 4-5 ans, mais aussi ceux qui ont moins et plus que cet âge», précise Brahim Chedati, enseignant-chercheur au Centre d’orientation et de planification de l’édu- cation (COPE). «D’après les calculs que nous avons réalisés, le taux net de prés- colarisation des 4-5 ans tourne autour de 53,5%», poursuit-il. Donc à aujourd’hui, la moitié seulement des enfants est prés-

Mardi 4 Novembre 2014 IV

RH

COMPETENCES

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Préscolaire: Pas de capitaine à bord!

colarisée. Mais dans quelles conditions?

Il existe plusieurs intervenants sur le marché. Des unités privées, des classes publiques dans les écoles primaires re- levant de l’Education nationale et gé- rées par des ONG, des kouttab et M’sid (écoles coraniques) dépendant du minis- tère des Habous, des jardins d’enfants, maternelles et garderies, sous la tutelle de la Jeunesse et des sports, et des écoles maternelles appartenant à des ambas- sades. Le secteur est donc éclaté entre plusieurs acteurs et tutelles.

Quelque 745.991 enfants sont ac- tuellement préscolarisés (dont 326.036 filles). Ils sont pris en charge par 39.824 éducateurs (dont 28.193 éducatrices), dont la quasi-totalité n’a reçu aucune formation. 81,2% des établissements concernent le préscolaire traditionnel (voir illustration), avec une majorité échappant à tout contrôle.

Côté infrastructures, peu d’unités répondent aux normes de qualité. Selon une enquête commandée par l’Education nationale en 2002, seuls 33% des établis- sements étaient conformes aux standards de qualité. En l’absence de contrôle, de cadre juridique clair et de sanctions, la situation n’a certainement pas dû s’amé- liorer. Surtout que le financement reste

«aléatoire», et que les collectivités ter- ritoriales ne sont que faiblement impli- quées sur ce chantier.

Au niveau du curriculum, il n’y a pas encore de référentiel national. Chaque entité recourt à une approche psychopé- dagogique différente. L’Education natio- nale en a recensé 36. «A cause de cette diversité, les élèves arrivent avec des pro- fils multiples au primaire, ce qui accentue

encore plus les inégalités dans l’accès à l’école», relève Fouad Chafiqi, directeur des curricula au ministère de l’Education nationale.

Globalement, les enfants passent 6 heures par jour à l’école préscolaire. Mais

certaines classes traditionnelles s’alignent carrément sur les horaires du primaire.

Concernant les modèles, trois coexis- tent: de type francophone, religieux et hybride, une sorte de mélange entre les deux premiers.

Au niveau des contenus, quelques rares productions pédagogiques maro- caines conçues par des associations sont disponibles. En général, les écoles impor-

Préscolaire public Préscolaire

moderne

Préscolaire traditionnel

8,6%

10,2%

81,2%

Source: MEN

81,2% des établissements sont des Kouttab et M’sid

Le privé représente 91,4% des unités préscolaires au Maroc dont 81,2% de kouttab et M’sid (écoles coraniques). Il accueille aussi 90,6% des effectifs, dont 65,4% suivant des enseignements religieux. La part chapeautée par le ministère des Habous est d’à peine 9%, soit 25.000 enfants.

La majorité des établissements échappe à tout contrôle

tent des référentiels étrangers de France, du Canada, de Belgique, de la Jordanie, du Liban et de la Tunisie qu’elles appli- quent tels quels aux enfants. D’autres font un mix entre deux ou plusieurs modèles ou essaient d’en adapter un au contexte marocain.

Actuellement, le ministère s’attelle, enfin, à la conception d’un référentiel national avec un profil de sortie des en- fants bien défini. Le projet devra tran- cher sur plusieurs points, à commencer par celui de la langue d’enseignement, et plus particulièrement de l’amazigh.

Faudrait-il le généraliser ou le limi- ter aux régions amazighophones? Le Conseil supérieur de l’éducation devra donner son avis sur le sujet. Le minis- tère aura aussi à préciser les activités cognitives à intégrer (initiation à des ac- tivités intellectuelles, à la technologie, aux sciences, …) ainsi que celles liées à l’art et la culture.

La première ébauche du référen- tiel sera présentée en 2015 aux acteurs du système. Elle sera ensuite mise en œuvre dans trois villes, Marrakech, Agadir et Oujda où des enquêtes de ter- rain ont déjà été menées en 2013. Le département de Rachid Benmokhtar planche aussi sur une stratégie nationale à l’horizon 2030, en partenariat avec l’Unicef, qui sera également dévoilée en 2015. Mais de nombreuses questions devront être résolues en parallèle.o

Ahlam NAZIH

E

NVIRON 45 milliards de DH sont réservés à l’Education (dont 40 mil- liards pour les salaires), soit 26% du budget de l’Etat. Cela dit, ce montant ne semble pas suffire pour les 7 millions d’élèves, 11.000 écoles et 13.400 unités satellitaires (en milieu rural) que compte le secteur. Y rajouter un million d’en- fants à préscolariser nécessiterait des ressources supplémentaires et une logis- tique particulière (restauration, transport scolaire,…). Mais il faudrait d’abord définir le coût unitaire de prise en charge d’un enfant. «La comptabilité nationale a précisé une seule et unique fois ce coût unitaire en 2003-2004. Il était à 2.900 DH. Après avoir actualisé ce chiffre en prenant en compte l’inflation, il en res- sort que le coût de généralisation du préscolaire au 47% des 4-5 ans en dehors du système est de 2,17 milliards de DH par an», révèle le chercheur Brahim Chedati. «Il est tout à fait possible de mobiliser cette enveloppe en imaginant des montages innovants», poursuit-il. Par ailleurs, il faudra actualiser et étoffer le cadre juridique du secteur, en définir le régulateur, lancer un cursus de formation des éducateurs et mettre en place des mécanismes de contrôle. Autant de défis qui nécessitent un fort engagement politique, ce qui semble faire défaut pour le moment. «Si le gouvernement n’inscrit pas le préscolaire dans ses priorités stratégiques sur les années à avenir, le Maroc ne sera jamais un pays émergent», estime Jamal Belahrach, président de Zakoura Education.o

Que de défis à relever

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A NALYSE

Mardi 4 Novembre 2014 V

«D’abord, une tutelle claire pour le secteur»

• Une agence pourrait prendre en charge la formation et la normalisation

• L’Education nationale doit s’appuyer sur le tissu associatif et le privé

- L’Economiste: Aucune avancée n’a été réalisée dans le préscolaire sur les dix dernières années. Pour quelle raison selon vous?

- Taïeb Chkili: Ce chantier n’est certes pas simple, mais ce n’est pas une raison pour s’en désintéresser. L’éduca- tion est un tout. Les acteurs du primaire, du secondaire et du supérieur ne peuvent

pas ignorer ce qui se passe en amont, car ce sont eux qui en récoltent les résultats.

Les responsables gouvernementaux ont été tellement absorbés par les déficits dans les autres niveaux d’études qu’ils en ont oublié le préscolaire. Maintenant que la généralisation est pratiquement achevée et que les choses se sont rela- tivement améliorées, nous devons nous concentrer plus sur le préscolaire. Toutes les études ont montré que les enfants qui s’y inscrivent sont ceux qui réussissent le mieux. Ils sont bilingues, éveillés, plus dynamiques et plus actifs.

Je pense que la question des moyens financiers cache un défaut de volonté politique. Au niveau de sa Majesté le Roi, la nécessité d’agir a été relevée à maintes reprises. Mais pas du côté du département de l’Education nationale où les ministres défilent sans qu’il y ait de continuité dans les actions. Le ministère manque, par ailleurs, de moyens et ses activités restent trop centralisées. Les Académies régionales, même si elles ont bénéficié d’un transfert de responsabili- tés, ne disposent pas des ressources hu- maines nécessaires.

- Quelles seraient les mesures les plus urgentes à prendre?

de régulateur, de planificateur, de légis- lateur et d’orientation. Ces fonctions ne pourraient être remplies que par le ministère de l’Education nationale. En parallèle, une agence pourrait se charger de la conceptualisation et de la mise en œuvre d’un plan de formation initiale et continue pour les éducateurs, ainsi que de la définition des cahiers de charges sur lesquels les opérateurs devront s’en- gager.

- Votre fondation a, justement, expérimenté un programme de for- mation des éducateurs. Peut-il être généralisé?

- Nous avons effectivement concep- tualisé la formation au niveau de l’uni- versité Mohammed V Souissi, dont j’étais le président, suivant un concept

et un corpus précis, élaborés par des universitaires de la faculté des sciences de l’éducation. Après l’avoir évaluée, nous l’avons démarrée dans d’autres universités, comme celles de Settat et de Meknès, pour ensuite lancer une licence professionnelle. Le processus est donc rodé, il suffit qu’une instance puisse l’organiser.

- Selon votre modèle, 3 milliards de DH sont nécessaires d’ici 2020 pour généraliser la préscolarisation des 4-5 ans. Est-ce jouable?

- La part de l’Etat est de seulement 1,4 milliard de DH sur 6 ans. Sachant ce que nous gaspillons pour finalement peu de résultats, ce montant ne représente pas grand-chose. Mais nous ne pour- rons pas réussir si nous ne nous basons pas sur le tissu associatif et le secteur privé. Si, par exemple, nous lançons des appels d’offre pour la construction d’écoles dans une ville comme Casa- blanca, et que nous imposons en contre- partie la construction d’unités dans des régions périphériques, cela pourrait marcher. Actuellement, les opérateurs privés n’investissent que là où il y a un retour sur investissement, ce qui est lé- gitime. Mais ils peuvent faire davantage si un régulateur chapeaute le secteur. ❏

Propos recueillis par Ahlam NAZIH.

RH

COMPETENCES

- Il faudrait d’abord désigner une seule et unique tutelle, qui soit l’inter-

locuteur de tous les opérateurs du sec- teur. Une entité qui puisse jouer le rôle

Pour réagir à cet article:

courrier@leconomiste.com Construction Equipement

3 milliards de DH pour généraliser l’accès

Formation

initiale Fonction- nement 125.000 DH/

classe 25.000 DH/

classe 10.000 DH éducateurpar

60.000 DH par classe par année

Source: FMPS

Pour généraliser le préscolaire aux quelques 200.000 enfants de 4 à 5 ans en dehors du système (construction de 8.000 classes et formation de 8.000 éducateurs), la FMPS pré- voit un budget d’investissement à l’horizon 2020 de 3 milliards de DH. 1,4 milliard de DH reviendrait à l’Etat, et 900 millions de DH aux communes. Le budget de fonctionne- ment, quant à lui, serait de 1,4 milliard de DH par an, dont 680 millions pour l’Etat et 340 millions pour les communes.

Taïeb chkili, prési- dent de la fondation marocaine pour la promotion du prés- colaire (FMPS): «La question des moyens financiers cache un défaut de volonté politique»

La seule école hôtelière allemande dans l’Afrique du Nord

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L’essentiel de l’actualité dans votre boîte mail

lement des télécommunications, nos sociétés sont à la fois divisées dans leur quête de profits, et n’ont pourtant jamais été aussi connec- tées. C’est ainsi qu’il prône une

“société monde”, dont le destin commun est lié aux menaces in- hérentes aux progrès. Au moment où les nouvelles technologies nous poussent à regarder l’avenir, nos sociétés opèrent un repli vers le passé et l’individualisme. Les raisons? L’unité mondiale scien- tifique, technologique et écono- mique, engendre la désintégration des solidarités, les menaces du nucléaire, la pollution urbaine, le réchauffement climatique, un mal-être psychique extrême et la transformation de la pauvreté en misère. Nous sommes donc, pour Morin, en plein chaos, où l’unité technologique et économique ne suscite pas l’unité des hommes.

Où naissent dilemmes et conflits, qui empêchent la société monde de s’organiser.

L’espoir pourtant persiste. “C’est dans le risque et le danger que les décisions sont prises”. En effet, face au déclin, nous n’avons plus d’autre choix que l’action, et les Etats seront forcément contraints de coo- pérer pour ne pas disparaître. Repenser la mondialisation, basée sur la reconnaissance de l’unité et de la diversité humaine. L’un

n’allant pas sans l’autre. S’unir, mais seu- lement dans le respect de nos différences.o Stéphanie JACOB venu nombreux pour cette première, les étu-

diants et des intellectuels autour de débats sur les grands sujets d’actualité. La mondia- lisation en est un qui préoccupe l’ensemble de l’opinion publique. En présence du wali de Marrakech, Abdeslem Bekrate, et de l’homme politique français, Jack Lang, Ed- gar Morin, en humaniste convaincu, nous pousse à la révolution mentale. “Il faut ces- ser de se sentir propriétaire de la vérité!”.

Le philosophe nous dépeint un monde en crise, affirmant que “l’espérance est insépa- rable de la désespérance dans laquelle elle va naître”. Oui, le monde est en plein dé- sespoir depuis cette mondialisation, née à la fin du siècle dernier. Entre le déferlement du capitalisme et, au même moment, le défer-

n Le cycle des rencontres men- suelles sur l’actualité a démarré n Attali, Moscovici, Leïla Chahid, attendus

“L’

AVENTURE de la mondialisa- tion”. Premier thème choisi pour un invité de taille, le penseur et philosophe français, Edgar Morin. A l’initiative du président de Cadi Ayyad, Abdellatif Miraoui, et de Sabah Abouessalam Morin, sociologue et professeur des universités, chaque mois de l’année universitaire 2014-2015, un émi- nent intervenant viendra partager sa vision du monde. On parle déjà de Leïla Chahid, déléguée générale de la Palestine auprès de l’UE, du sociologue français de l'action so- ciale et des nouveaux mouvements sociaux, Alain Touraine, du député Pierre Moscovici en décembre, et de l’économiste et écrivain Jacques Attali en mars 2015. Il s’agit là de créer des espaces d’échanges entre le public,

S tratégie

Mardi 4 Novembre 2014 VI

Edgar Morin, penseur et philosophe français, est le premier invité du cycle de conférences, initié par le président de Cadi Ayyad, Abdellatif Miraoui, et Sabah Abouessalam Morin, sociolo- gue et professeur des universités. Cet éminent philosophe a choisi pour thème de cette rentrée:

“L’aventure de la mondialisation” (Ph. Mokhtari)

RH

COMPETENCES

Université Cadi Ayyad de Marrakech

Edgar Morin ouvre le bal des conférences

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Humaniste

R

ÉCEMMENT décoré par le Roi Mohammed VI de la médaille de la com- pétence intellectuelle, Edgar Morin est l’un des penseurs majeurs de notre temps.

Directeur de recherches au CNRS depuis 1970 et docteur honoris causa de plus de 30 universités à travers le monde, il est l’auteur d’une quarantaine de livres, dont son œuvre majeure en 6 volumes, La Méthode.

Edgar Morin reste pour tous un participant essentiel des grandes causes huma- nistes de son époque.o

aujourd'hui mettre au profit exclusif du tourisme marocain en créant une agence de voyage au Maroc où elle ambitionne de promouvoir un tourisme de qualité personnalisé, tourné davantage vers les découvertes culturelles, gastronomiques, artistiques et patrimoniales. En s'associant au grand chef marocain Moha Fedal -dans la vie et sur le plan professionnel-, cette spécialiste du tourisme de luxe se lance également dans la promotion de la gastro- nomie et de la culture culinaire marocaine à travers l'Europe et à travers l'ouverture de restaurants gastronomiques et l'orga- nisation d'évènements liés à l'art de vivre marocain.o

Badra BERRISSOULE

K

HADIJA El Gabsi vient d’être nommée consul honoraire d’Espagne à Marrakech. Cette professionnelle du tou- risme, qui a vécu 20 ans en Espagne, s’est spécialisée dans le développement des destinations touristiques. Sa carrière en Espagne démarre en 1997 auprès de Pull- mantur, TO espagnol, en tant que direc- trice du département «Circuits au Maroc»

avant de se voir confier la responsabilité du développement des circuits à l’échelle des continents européen et latino-améri- cain.

En 2002, elle rejoint Mapa Tours en qualité de responsable du département des opérations des pays du Mena. Forte de cette expérience, El Gabsi intègre -en tant que responsable des contrats pour les nouvelles destinations- le Club Vaca- ciones, pour orienter le groupe Spanair, propriétaire de la marque, vers la créa- tion de destinations ouvrant ainsi à cet opérateur de nouveaux horizons. Elle peaufinera ensuite son savoir-faire au sein du groupe Paradores de Turismo, entreprise de gestion et d ’exploitation d’hôtels où elle dirigera les ventes et la commercialisation des 94 établissements du groupe. Son dernier poste au sein du même groupe la conduit à le représenter auprès de personnalités publiques et d’or- ganismes institutionnels de première im- portance. Une expertise qu'elle souhaite

Les managers qui bougent

Khadija El Gabsi, consul honoraire d’Espagne à Marrakech

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mieux comprendre les techniques et les processus du coaching et de découvrir les secrets du métier de coach. Autre but visé par l’auteur, unifier le langage du do- maine. L’ouvrage a également été écrit

et anthropologique», souligne Mohamed Rachid Belhadj.

Le Maroc est loin d’être à la traîne en matière de coaching. «Le Maroc est plus avancé dans ce domaine que tous les pays asiatiques, y compris le Japon», précise Belhadj. La discipline est selon l’auteur de plus en plus présente dans les entre- prises. De nombreux coachs marocains interviennent par ailleurs au niveau inter- national et ont contribué aux avancées de la science et des formations du coaching.

Mohamed Rachid Belhadj est coach professionnel certifié, diplômé en droit privé et en management. Praticien PNL, il a occupé de nombreux postes de respon- sabilité dans l’industrie. Résidant à Tan- ger, il est coach de dirigeants, formateur en coaching interculturel mais également consultant en ressources humaines.o

Karim AGOUMI

Mardi 4 Novembre 2014 VII

Un livre pour unifier le langage du coaching

n Parution d’un dictionnaire sur le domaine, le 1er en Afrique du Nord

n Systémique, intégrative, organisationnelle… de mul- tiples approches présentées

U

NE première en Afrique du Nord.

Les Editions Precom viennent de publier un dictionnaire dans le domaine du coa- ching. Intitulé sobrement «Dictionnaire du coach global», l’ouvrage, de l’auteur et coach professionnel Mohamed Rachid Belhadj, recense l’ensemble des termes et des concepts du coaching. Objectif : en uniformiser la définition et les thèmes.

Dans cet ouvrage, l’auteur définit, re- lie et confronte les termes, les approches et les écrivains du domaine en donnant également de multiples exemples. Un véritable état des lieux du coaching au Maroc et dans le monde qui réunit un to- tal de plus de 1.100 entrées et doté d’une bibliographie de près de 200 ouvrages.

Un projet qui a nécessité près de 4 an- nées de travail durant lesquelles l’auteur a effectué de nombreux voyages et par- ticipé à bon nombre de séminaires. «J’ai visité des dizaines de sites web et lu des centaines d’articles en français et en es- pagnol pour écrire ce livre», confie ainsi Mohamed Rachid Belhadj.

En plus des définitions classiques, l’ouvrage explore et présente différentes orientations et approches du coaching.

L’ouvrage aborde ainsi l’approche inté- grative, qui consiste à coacher une per- sonne en intégrant sa pensée, ses émo- tions ainsi que son corps. L’approche systémique, quant à elle, revient à placer les individus au centre d’un groupe, d’un environnement et d’une organisation.

«L’on coache une personne en prenant en considération l’environnement dans lequel cette dernière se situe», précise l’auteur. Enfin, l’approche organisation- nelle permet d’analyser les différents élé- ments constitutifs d’une organisation tels que son histoire, sa culture ou encore son produit afin d’améliorer le coaching en entreprise.

Un ouvrage qui s’adresse avant tout aux métiers d’accompagnement d’après l’auteur dont notamment les coachs, les managers mais également les ensei- gnants, les pédagogues, les consultants ou encore les auditeurs. Le dictionnaire a pour but de permettre à ce public de

selon l’auteur pour montrer qu’au-delà du coaching se trouve une véritable culture anthropologique qu’il faut prendre en considération. «En coachant, nous devons tenir compte de la dimension humaine Les Editions Precom viennent de publier un dictionnaire sur le coaching. Un ouvrage de l’auteur et coach professionnel Mohamed Rachid Belhadj qui définit, relie et confronte les termes et approches du domaine (Ph. Khalifa)

I dées RH

COMPETENCES

Pour réagir à cet article:

courrier@leconomiste.com

• L’Université internationale de Rabat crée deux nouvelles écoles

L’Université Internationale de Rabat (UIR) vient d’ouvrir deux nouvelles écoles dans le cadre se sa politique visant à diffuser des formations d’excellence: une école d’actuariat et une école de droit. L’Ecole d’actuariat délivre le diplôme de l’UIR mais également celui de l’institut de Science financière et d’Assurances (I.S.F.A.), une école interne de l’Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL) qui est le plus ancien or- ganisme universitaire français à délivrer un diplôme d’ac- tuaire. Une formation dont le but consiste avant tout à former des actuaires de haut niveau amenés à devenir des ressources qualifiées dans le domaine de l’assurance, de la finance et de la prévoyance des risques. Une nouvelle école dont 45% de l’effectif de ses étudiants seront issus d’autres pays africains.

L’école de droit, quant à elle, a été créé via des partenariats internationaux avec l’université d’Aix Marseille et le cabi- net d’avocats international Lefèvre Pelletier et associés. Une formation qui permettra aux lauréats de s’ouvrir sur le droit des pays étrangers, de maîtriser les techniques de rédaction des textes mais également de gérer les litiges dans le cadre judiciaire ou arbitral.

• Lancement du baccalauréat international 2014/2015 à Meknès

Le cycle du baccalauréat international au titre de l’année scolaire 2014/2015 vient d’être lancé à Meknès. C’est en tout cas ce qu’a annoncé le délégué provincial du ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle Ab- delwahed Daoudi. Le nouveau cycle en question sera dispensé dans près de 12 établissements scolaires issus de la délégation de Meknès. Les élèves inscrits dans les établissements sco- laires de Moulay Ismail, Omar Ibn Al Khatab et Lalla Amina seront les premiers à bénéficier de ce système qui concerne le tronc commun scientifique avant tout. Concernant l’enseigne- ment privé, le cycle en question profitera aux élèves de neuf établissements scolaires.

• Al Akhawayn remporte les championnats nationaux

L’équipe de l’université Al Akhawayn d’Ifrane vient de dé- crocher la première place aux championnats nationaux de pro- grammation qui ont eu lieu à l’Ensias de Rabat il y a quelques jours. L’équipe représentant l’établissement est composée d’étudiants de l’école des sciences et d’ingénierie de l’Univer- sité Al Akhawayn. Un concours auquel ont participé près de 64 équipes représentant différent établissements d’enseignement supérieur au Maroc tels que l’Ensias, l’Inpt, l’Ensam ou encore l’Ehtp. Après cette victoire, l’équipe en question représentera le Maroc aux championnats mondiaux qui se tiendront du 16 au 25 mai à Marrakech et seront marqués par la présence de plus de 1000 participants originaires de différents pays comme l’université Jiao-tong de Shanghai en Chine et l’université St Petersburg en Russie.

• 14e promotion de boursiers pour la FME

La Fondation marocaine de l’étudiant vient d’annoncer les résultats de la 14e promotion de boursiers qui intègrent les différents programmes de bourses d’excellence et de mérite gérés par l’Association. Au total, près de 190 jeunes bache- liers méritants issus des établissements de protection sociale et de milieux défavorisés auront la possibilité de poursuivre des études supérieures ou professionnelles par le biais d’un accompagnement financier, pédagogique et humain proposé par la fondation. Sur les 190 boursiers, plus de la moitié a pu bénéficier de la bourse d’excellence de la fondation OCP et de celle de la fondation Phosboucraâ. 30 autres bourses de mérite ont été remises à de jeunes bacheliers méritants issus des établissements de protection sociale du Marocain tels que des orphelinats ou encore des maisons d’enfants. Enfin, une cinquantaine de bourses ont été dédiées à la formation profes- sionnelle. Grâce à cette nouvelle promotion, la FME intègre désormais un total de 600 boursiers, ce qui représente une augmentation de 45% des effectifs. o

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Pratique de la comptabilité et fiscalité générale et immo- bilière, travaux d’inventaire, déclarations fiscales, états de synthèse et gestion fiscale de la paie

Date : Novembre Tél: 05.22 .24.64.65

Email: m.chorfi@menara.ma

La gestion du stress Date : 5-6 novembre Tél: 05 22.45.12.72 Email: acting@acting.ma

Piloter et réussir le change- ment

Date : 6-7 novembre Tél: 05 22.45.12.72 Email: acting@acting.ma

Oracle Database 11g : Per- formance Tuning

Date : 10 novembre

Tél: 05 22 77 56 48

Email: Sbelkhaouda@omniaca- demy.ma

Concepts généraux de la santé et de la sécurité au tra- vailDate: 10-11 novembre

Tél.: 05.22.39.39.71

Email: sigmacompetences@

gmail.com

Formation de responsable d’audit Ohsas 18001 - accredi- tée par l’irca

Date : 10 au 14 novembre Tél: 05 22 543 540

Email: www.bureauveritas.ma

Formation Auditeurs certi- fiés IRCA IATCA QMS Date : 10 au 14 novembre Tél: 05 22 44 72 71

Email: ircatraining@moodyma- roc.ma

Savoir mener les entretiens annuels d’évaluation Date : 13-14 novembre Tél: 05 22 34 25 60

Email: formation@nghdevelop- pement.com

Comité d’hygiène et de sé- curité: rôle, missions…

Date : 13-14 novembre Tél: 05 22.45.12.72 Email: acting@acting.ma

Cycle de formation de coachs

Date : 14 et 15 novembre Tél: 05 22 20 97 20

Email: bmhcoach@gmail.com

Simuler le budget de la masse salariale pour mieux le piloter

Date : 18-19 novembre Tél: 05 22 34 25 60

Email: formation@nghdevelop- pement.com

Gestion des achats Date: 19-20 novembre Tél.: 05.22.39.39.71

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Oracle DBA-II 11g Date : 24 novembre Tél: 0522 77 56 48

Email: Sbelkhaouda@omniaca- demy.ma

Aspects juridiques des contrats de financement Date: 27 novembre Tél.: 05.22.23.74.85 / 06.66.38.74.50

Email: info@amic.org.ma

Qualité dans l’agroalimen- taire: Iso 22000 & HCCP Date: 29-30 novembre

Tél.: 05.22.39.39.71

Email: sigmacompetences@

gmail.com

Formation certifiante en tests logiciels

Date: 10 au 12 décembre Tél.: 06 69 27 93 57 Email: www.progideo.com

Itil V3

Date: 14-15 décembre Lieu: Rabat

Tél.: 05.37.77.94.60 Email: seminaire@it6.ma

Les systèmes d’information horizon 2017

Date : 18, 19 et 20 décembre Tél: 05 37 77 83 77

Email: seminaire@it6.ma o

VIII

Votre calendrier de formation

Mardi 4 Novembre 2014

Renseignements: Omar Jabre e-mail: ojabre@leconomiste.com

RH

COMPETENCES

à retourner à L’Economiste au 70, Bd. Massira Khadra - Casablanca Tél.: 05.22.95.36.00 -Fax: 05.22.36.59.26

Nom:...

Adresse:...

Téléphone:...

(prière d’écrire en majuscule)

• Parution:

Règlement en espèces: 240 DH TTC pour 1 module / parution 1 module = 4 cm (H) x 6 cm (L)

Je joins mon chèque de 1.800 DH TTC pour deux modules / parution 2 modules = 8 cm (H) x 6 cm (L)

• Demandes d’emploi

• Offres d’emploi Mardi

Offres ou Demandes d’emploi Bon de commande

Cycle d’expertise comptable de l’ISCAE + Master CCA + Cycle normal de l’ISCAE 6 ans dans des cabinets d’audit et de conseil

cherche poste de responsabilité

D414 Formation: Ingénieur (France)

+ cycle supérieur en gestion 17 ans d’exp. en gestion production maintenance, Etude, methode, qualité,

Management et gestion de projet Email: ah.chakir@menara.ma D417

D emandes & O ffres d ’e mplOi

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JH 28 ans Directeur Production

D emandes & O ffres d ’e mplOi

Standardiste / SECRÉTAIRE DE DIRECTION Diplômée en secrétariat de direction Expérience dans l'assistanat / standard

maitrise de l'outil informatique Facilité de communication Cherche poste stable et évolutif

GSM : 0663 53 82 81 DGSD JF 30 ans

JH 39 ans 15 ans d'exp. solide références

- MSTCF France - Master contrôle de gestion

- Lic. Economie Finance - Audit - Fiscalité et contrôle

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JH. 42 ans + 20 ans d’exp. Grand Groupe opérant en industrie, Commerce & Services Master C.G. ISCAE/Master C.C.A + MSTCF Bordeaux Pilotage plusieurs Projets Dévelop. Maitrise ERP SAP...

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Directeur Adminitratif & Financier / DGA JH 36 ans avec une largement riche expérience de

plus de 13 ans dans différents domaines:

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Directeur Administratif & financier / DGA

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et multinationales.

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licence professionnelle en audit et contrôle de gestion, divers stages effectués dans des

établissements de renommés, cherche poste stable.

Sérieux et rigoureux.

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Références

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