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Un jeune diplômé français sur quatre mise sur l'étranger pour trouver du travail

L e Diplômé français face au marché de l’emploi d’aujourd’hui et demain !!

L'Expansion.com avec AFP - publié le 25/02/2013 à 11:41

Alors que les offres d'emploi se raréfient dans l'hexagone, les jeunes diplômés cherchant un travail pensent que leur avenir professionnel se situe à l'étranger plutôt qu'en France, selon un sondage Deloitte-Ifop.

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Une proportion importante et croissante des jeunes diplômés cherchant un travail pensent que leur avenir professionnel se situe à l'étranger plutôt qu'en France, selon un sondage Deloitte-Ifop.

Reuters/Shannon Stapleton

Les jeunes diplômés sont pessimistes quant à leur avenir professionnel. Nombreux sont ceux qui voient leur avenir à l'étranger plutôt qu'en France. Cette part est en croissance : 27% des jeunes diplômés cherchant un travail voient leur avenir à l'étranger, selon un sondage Deloitte-Ifop publié ce lundi. Cette tendance s'accélère puisqu'ils n'étaient que 13%

l'an dernier à envisager une meilleure carrière à l'étranger d'après le premier "baromètre de l'humeur des jeunes diplômés".

Cette opinion est renforcée par le fait qu'une majorité (58%) juge ses chances de trouver un travail dans les six mois peu élevées (+7 point en un an), les plus pessimistes se trouvant en province (62%). En recherche d'emploi depuis 15 semaines en moyenne, 38% n'ont eu aucun entretien, 12% un seul et 20% deux occasions.

Pour cette enquête, un échantillon de 1 005 jeunes, représentatif des diplômés (Bac à Bac +5 ans) depuis moins de trois ans, a été interrogé en ligne du 22 au 31 janvier. Pari eux, 55% avaient un travail.

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65% des jeunes souhaiteraient bénéficier du contrat de génération

Pour décrocher le poste qu'ils occupent, ces derniers déclarent, en moyenne, avoir transmis 16 curriculum vitae. Les diplômées en ont envoyé davantage (19) que leurs homologues masculins (11). Le temps moyen pour décrocher cet emploi a été de dix semaines.

Lorsqu'ils sont interrogés, 68% des jeunes en poste ont un CDI, 32% un CDD. La proportion grimpe à 76% pour les diplômés de grandes écoles, mais n'est que de 43% pour les diplômés d'un IUT.

Interrogés sur le contrat de génération, mesure destinée à favoriser l'emploi des jeunes en CDI avec des aides financières à la clef, 65% des jeunes (avec ou sans emploi) souhaiteraient en bénéficier et 85% aimeraient être formés par un senior.

Pour lutter contre le chômage, le gouvernement devrait prioritairement développer la formation, baisser la fiscalité des entreprises et soutenir la compétitivité, estiment-ils dans l'ensemble.

Enfin, si 54% des jeunes en poste déclarent se méfier de leurs employeurs (63% pour ceux qui cherchent un travail), 60% souhaitent néanmoins continuer à travailler dans leur entreprise.

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Seules 49% des entreprises prévoient de recruter au moins un cadre au quatrième trimestre 2012, soit quatre points de moins que l'an dernier. Les jeunes diplômés seront les premiers à souffrir de cette baisse de confiance.

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CADRES - Les prévisions de recrutement des cadres au dernier trimestre 2012 reculent de quatre points sur un an.

Reuters/Toby Melville

Les prévisions de recrutement des cadres au quatrième trimestre 2012 sont en recul de quatre points sur un an, selon le baromètre trimestriel de l'Association pour l'emploi des cadres (Apec). Ainsi, 49% des entreprises prévoient de recruter au moins un cadre au quatrième trimestre, contre 53% un an plus tôt à la même période.

Les intentions d'embauche, comparées d'une année à l'autre pour un même trimestre, ont commencé à baisser au deuxième trimestre, alors qu'elles n'avaient pas connu de repli depuis le dernier trimestre 2009.

"Signe supplémentaire d'un déficit de confiance", seules 35% des entreprises ayant le projet d'embaucher envisagent de recruter des jeunes diplômés, souligne l'Apec. Il s'agit de la proportion la plus faible depuis le premier trimestre 2010. Les recruteurs anticipant une dégradation de la situation de leur entreprise -28% d'entre eux- sont deux fois plus nombreux que ceux qui pensent qu'elle va s'améliorer dans les prochains mois.

L'informatique, le conseil et l'ingéniérie se dégradent

Par ailleurs, 53% des entreprises interrogées déclarent avoir recruté au moins un cadre au troisième trimestre, soit une baisse de 4 points sur un an. La dégradation "concerne particulièrement les secteurs qui recrutent traditionnellement un volume important de cadres:

activités informatiques (-7 pts), conseil et services aux entreprises (-6 pts), ingéniérie- recherche et développement (-2 pts)", précise l'Apec.

Enfin, l'indice de diffusion des offres d'emploi pour les cadres sur Internet, établi par l'Apec sur la base de sites représentatifs, a baissé de 12% au troisième trimestre 2012 par rapport à l'année précédente.

Avec

Sept choses à savoir sur la mobilité des cadres Par Alexia Eychenne, publié le 28/06/2012 à 09:09

Avec le retour des embauches, les cadres reprennent goût au changement: ils sont plus nombreux à avoir quitté leur boîte ou changé de postes de leur plein gré en 2011, selon l'enquête annuelle de l'Apec.

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CADRES - 8% des cadres ont changé d'entreprise l'an dernier, soit le taux de mobilité le plus élevé depuis plus de trois ans.

Reuters/Kai Pfaffenbach

Les cadres se sont remis à bouger

Le changement, c'est aussi maintenant pour les cadres, à en croire la dernière étude de l'Association pour l'emploi des cadres(Apec) sur la mobilité. La reprise des recrutements en 2011 les a progressivement poussés à reprendre leurs carrières en main: 8% d'entre eux ont quitté leur boîte pour une nouvelle maison l'an dernier, contre 7% en 2010 et 5% seulement en 2009. "Le ralentissement constaté depuis quelques mois pourrait jouer sur le comportement des cadres, qui seraient au final moins nombreux à changer d'entreprise dans un avenir proche", prévient toutefois, prudent, Bertrand Hébert, le directeur général de l'Apec.

Les jeunes papillonnent plus

Les jeunes cadres se montrent beaucoup plus mobiles que leurs aînés pour qui il est plus rare, mais aussi nettement plus ardu, de changer d'entreprise. La différence est très nette:

20% des cadres de moins de 30 ans ont intégré une nouvelle société l'an passé, contre 3%

seulement des plus de 55 ans. Les jeunes aiment le changement -ils sont plus nombreux à quitter leurs entreprises volontairement- mais aussi plus exposés à la précarité, les CDD à répétition expliquant aussi une partie des changements d'employeurs.

Leurs aînés rêvent moins de changement

Si les cadres de moins de 35 ans sont un sur deux à souhaiter changer d'entreprise, leurs aînés se montrent plus casaniers: passés 50 ans, ils ne sont plus que deux sur dix à vouloir changer de crèmerie. Jusqu'à 50 ans, la part des cadres qui veulent quitter leur entreprise pour créer leur propre structure est en revanche stable, à environ un sur dix.

La mobilité est souvent souhaitée

65% des cadres qui ont quitté leurs entreprises en 2011 ne sont pas passés par la case chômage. C'est cinq points de plus qu'en 2010, ce qui tend à prouver que "les cadres ont ainsi été plus nombreux [huit sur dix, NDLR] à faire la démarche de quitter volontairement leur entreprise", analyse l'Apec.

Les licenciés rebondissent plus vite

Parmi les cadres qui ont connu une période de chômage après leur départ de l'entreprise, seul un quart assimile leur changement de travail à une promotion, contre 47% de ceux qui sont partis de leur plein gré. Un tiers pense même que son périmètre de responsabilité s'est réduit. Néanmoins, le délai de retour à l'emploi s'est raccourci en 2011: 56% des cadres ont retrouvé un poste en moins de six mois, contre 50% seulement un an plus tôt.

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Les changements internes restent stables

"En 2011, la part des cadres qui ont changé de poste dans leur entreprise a atteint 8%, une proportion identique à celle des deux années précédentes", observe l'Apec. Si l'on y ajoute les cadres dont les missions ou le lieu de travail ont changé, "18% ont connu une forme de mobilité interne en 2011". Par contre, les circonstances ont changé depuis l'année précédente: 63% des cadres étaient volontaires, contre deux points de moins en 2010.

40% des cadres pensent à partir

A la question de savoir s'ils songent à quitter leur employeur dans les trois ans à venir -pour une autre boîte ou leur propre entreprise- 40% des cadres répondent oui. Certains rêvent d'un meilleur salaire ou d'un nouveau défi professionnel, quand d'autres cherchent surtout à fuir des conditions de travail difficiles, uneinsatisfaction chronique ou l'absence d'évolution:

les moins de 30 ans plutôt pour la première raison, et les plus âgés par dépit. Huit sur dix ont d'ailleurs commencé à surveiller les offres, à retravailler leurs CV ou à expédier des candidatures.

Etude réalisée à partir de deux enquêtes en ligne, l'une pour étudier les mobilités professionnelles des cadres (circonstances du changement, évolution des missions, niveau de satisfaction) auprès de plus de 15 000 cadres, et l'autre sur les taux et intentions de mobilités externe et interne, auprès de 3000 cadres.

A quoi ressemblera l'emploi en 2020?

Par LEXPRESS.fr, publié le 16/03/2012 à 12:45, mis à jour à 12:49

Plus de cadres et de femmes, des infirmiers à foison... Le ministère du Travail et le Centre d'analyse stratégique dressent un tableau des métiers de la prochaine décennie.

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D'ici à 2020, 600.000 actifs devraient partir en retraite chaque année et 150.000 nouveaux postes pourraient voir le jour.

REUTERS/Russell Boyce

750.000 postes à pourvoir par an, "soit 2,8% du nombre moyen d'emplois occupés": d'ici à 2020, 600.000 actifs devraient partir en retraite chaque année et 150.000 nouveaux postes pourraient voir le jour, d'après une étude commune du ministère du Travail et duCentre d'analyse stratégique.

Ces projections s'appuient sur un scénario dit "contraint", basé sur un taux de croissance de 1,9% par an en moyenne et d'un chômage de 8,5%, contre plus de 9,4% selon les derniers chiffres de l'Insee. Tour d'horizon des principaux traits de caractère de l'emploi en 2020.

Tertiaire, industrie... vers un statu quo?

Sans surprise, la tertiarisation des emplois devrait se poursuivre, mais de façon moindre que les décennies précédentes. Lesmétiers agricoles et industriels vont d'ailleurs connaître des pertes moins importantes que ces dernières années.

Un peu plus de femmes

La part des femmes dans la population active va continuer de progresser, mais légèrement:

elles devraient occuper, à l'horizon 2020, 48,8% des emplois, contre 47,5% dix ans plus tôt.

"À l'horizon 2020, comme depuis le début des années 2000, les métiers les plus féminins ne devraient pas créer beaucoup plus d'emplois que les métiers masculins", observe d'abord la note.

Car "si les métiers de soins et d'aide à la personne, où les femmes sont omniprésentes, devraient toujours être en fort développement, les métiers d'employés administratifs, où elles sont aussi très majoritaires, devraient créer peu d'emplois". Les femmes restent également minoritaires chez les cadres, "notamment les ingénieurs et cadres techniques, les informaticiens ou les personnels d'étude et de recherche, dont l'emploi devrait progresser de façon importante".

Les cadres au pouvoir

Globalement, les perspectives d'emploi pour la prochaine décennie devraient surtout bénéficier aux cadres et professions intermédiaires. La part des métiers occupés par eux "pourrait ainsi passer de 39 % de l'emploi total en 2010 à 40,6% en 2020, tandis que les métiers peu qualifiés d'employés ou d'ouvriers se maintiendraient à un niveau proche de 18%", observe l'étude.

Leur dynamisme "serait surtout porté par leur poids croissant dans la plupart des secteurs d'activité". Les personnels d'étude et de recherche devraient par exemple voir leur "part augmenter fortement dans l'industrie comme dans les services, en cohérence avec les politiques de soutien à la recherche-développement".

Grands gagnants: les métiers des soins

Près de 350.000 emplois d'aides à domicile, d'aides-soignants ou d'infirmiers devraient se créer d'ici à 2020, soit le plus important volume, car "le vieillissement de la population engendre des besoins croissants en matière de soins et d'accompagnement de la dépendance".

"Le nombre d'assistantes maternelles devrait également augmenter pour répondre aux besoins encore insatisfaits de prise en charge des jeunes enfants", ainsi que celui des

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professionnels de l'action sociale, "répondant notamment aux besoins des personnes handicapées ou des jeunes en difficulté".

Transports, bâtiments et logistique se "verdissent"

Les cadres et agents d'exploitation des transports et de la logistique vont notamment bénéficier du développement des transports collectifs ou de l'adaptation des logements aux normes environnementales.

De même, "les ouvriers qualifiés, techniciens et agents de maîtrise du bâtiment devraient bénéficier de créations d'emploi" favorisées par l'augmentation du nombre des ménages, l'adaptation des logements au vieillissement de la population et à la dépendance, ainsi que

"le développement des normes réglementaires et environnementales".

De moins en moins nombreux: ouvriers, administratifs et agriculteurs

Parmi les métiers qui vont connaître "des pertes d'emploi, conjuguées à des départs en fin de carrière plus ou moins importants", figurent les ouvriers de l'industrie, les agriculteurs ou les employés administratifs de la fonction publique.

Les nouvelles technologies et la rationalisation des organisations du travail vont contribuer "à comprimer l'emploi des secrétaires" ou employés de la banque et des assurances.

CV : les 7 infos que les candidats oublient de mentionner

Résumer son parcours et ses objectifs professionnels en une seule page est un exercice particulièrement compliqué. Si bien que la plupart des candidats laissent de côté certaines informations. Voici les 7 détails importants que les candidats oublient de préciser dans leur CV.

Un titre

« De nombreux candidats choisissent de ne pas titrer leur CV car ils veulent éviter de se fermer des portes. Mais le titre est important, c’est la preuve qu’il y a un vrai projet professionnel derrière et que le CV a bien été rédigé par rapport à une offre en particulier, et non copié/collé pour 150 candidatures » explique Marion Ruciak, responsable du développement RH pour Elsys Design et Avisto. Sans compter que le titre permet aux recruteurs de gagner du temps : grâce à lui, un coup d’œil suffit pour savoir à quel profil ils ont affaire.

Des détails sur les entreprises

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« En tant que recruteur, on ne connaît pas forcément toutes les entreprises du secteur, souligne Noémie Cicurel, directrice chez Robert Half International France. Or, une expérience dans une PME, ce n’est pas du tout la même chose que dans un grand groupe. » Indiquer le nombre de collaborateurs, le secteur ou encore l’activité principale des entreprises dans lesquelles vous avez travaillé aide l’employeur à se faire une idée plus précise de vos expériences et donc de vos compétences.

Des résultats chiffrés

Non, les chiffres, ce n’est pas que pour les commerciaux ! Dans la plupart des métiers, il est possible de quantifier son travail. Un manager a par exemple intérêt à noter le nombre de personnes qu’il a encadrées puisque « une équipe de trois-quatre personnes, c’est très différent d’une équipe d’une trentaine de personnes », rappelle Noémie Cicurel. Un responsable des ressources humaines peut préciser combien de recrutements il a effectués en un an tandis qu’un gestionnaire de la paie, le nombre de fiches de paie qu’il a gérées… À vous de faire preuve de logique pour donner des chiffres parlants en fonction de votre poste.

Le niveau de maîtrise des logiciels

« On lit souvent "Maîtrise du Pack Office". Oui, mais encore ?, interpelle Noémie Cicurel. Le Pack Office comprend plusieurs logiciels en dehors de Word. Tout le monde ne maîtrise pas PowerPoint ou les macros dans Excel. »Soyez aussi précis que possible : citez tous les logiciels que vous savez utiliser ainsi que votre degré de compétence pour chacun, vous éviterez les déceptions.

La mobilité

D’après Alain Jacob, directeur du cabinet de recrutement AJ Conseil, « la plupart des candidats pensent à dire s’ils ont ou non le permis de conduire. Plus rares sont ceux qui pensent à préciser s’ils sont véhiculés. » Or, l’information a son importance, en particulier si vous postulez dans une entreprise relativement isolée et mal desservie par les transports en commun. Certes, il existe souvent des solutions, comme le covoiturage par exemple,mais le fait de posséder un véhicule pourrait vous faciliter la tâche, surtout si votre métier exige des déplacements fréquents et n’inclut pas la mise à disposition d’une voiture de fonction.

Des détails techniques

« J’ai eu récemment sous les yeux le CV d’un profil technique qui n’avait consacré qu’une ligne à une expérience de huit mois », raconte Marion Ruciak. Aucun détail sur les tâches effectuées au cours de ce contrat, aucune précision sur les outils utilisés, rien non plus sur les projets menés à terme… Un intitulé de poste ne suffit pas à dresser un portrait précis d’une expérience, puisque le même métier peut être très différent en fonction de

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l’endroit où il est exercé et des responsabilités confiées. Ces détails ont donc toute leur importance.

Les projets scolaires

Un conseil uniquement valable pour les jeunes diplômés. Inutile en effet de remonter loin dans votre parcours académique si vous avez trente ans d’expérience. Pour les juniors en revanche, ces projets sont capitaux, comme l’explique Marion Ruciak : « les écoles ont de plus en plus tendance à adopter la technique de l’apprentissage par projets. Il y en a souvent un par an au cours du cursus et ils peuvent durer jusqu’à six mois. De plus, ils se déroulent généralement en groupe, ce qui apprend aux étudiants à travailler en équipe. Cela représente une véritable expérience. » De la même façon, pensez à indiquer votre sujet de mémoire dans votre CV : il pourrait être intéressant pour votre futur patron.

Séverine Dégallaix © Keljob – 30 janvier 2013

Chômage : ces diplômes ne protègent pas Par Mélanie Taravant et Sophie Amsili

Publié le 25 février 2013 à 08h44Mis à jour le 25 février 2013 à 14h56

© MaxPPP

EXCLU - Les étudiants des grandes écoles sont deux fois plus nombreux au chômage qu'en 2011.

Le chiffre.

Ils ont fait des études longues, dans des grandes écoles sélectives et souvent coûteuses.

Mais leur diplôme, aujourd'hui, ne les prémunit pas du chômage. D'après une étude du cabinet Deloitte révélée en exclusivité lundi sur Europe 1, 28% des jeunes diplômés de grandes écoles depuis moins de trois ans sont actuellement à la recherche d'un emploi. Une proportion qui a quasiment doublé en un an.

"C'est décevant".

La déception est donc très forte chez les jeunes diplômés interrogés par Europe 1. Ancien étudiant de Sciences Po Paris, spécialité communication, Diego entend la même réponse

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auprès des recruteurs : "Ils nous disent 'on n'a pas de vision à long terme de notre budget, on ne sait pas comment va être faite l'année 2013 donc on ne peut pas se permettre de prendre une décision aujourd'hui'. Après ils nous disent 'on reste en contact, on revient vers vous'. Mais à un moment, nous, il faut qu'on vive, qu'on mange tous les jours ! Quand on a fait cinq ans de sciences politiques à Paris, c'est un peu décevant."

Les bac+2 plus vite embauchés.

Autre conclusion de l'étude Deloitte : les diplômés d'IUT et les titulaires de licence sont plus rapidement embauchés que les autres. Ainsi, plus de la moitié des diplômés d'un bac +2 décrochent un emploi dès le premier entretien, contre 38% des jeunes sortant de grandes écoles. 13% des diplômés d'IUT n'ont même pas envoyé de CV pour décrocher leur emploi, contre 7% de ceux issus de grandes écoles. La raison ? "Ils ont probablement eu un contact avec l'entreprise dans laquelle il ont été recrutés pendant leurs études, à travers des stage ou des processus organisés qui leur ont permis de faire leurs preuves", souligne Jean- Marc Mickeler, responsable de la Marque Employeur de Deloitte en France. "Ils n'ont pas eu besoin, derrière, de vendre leurs compétences."

© DR

"On nous a menti".

Alors Sybil, diplômée d'un master en biostatistiques, confie son amertume. A 26 ans, elle est trop âgée pour prétendre aux contrats aidés mis en place par le gouvernement, qu'il s'agisse d'un emploi d'avenir ou d'un contrat de génération. Elle bénéficie donc uniquement du RSA.

"Je suis déçue et surtout je pense qu'on nous a menti", estime-t-elle. "J'aurais mieux de faire une licence pro ou un IUT, ça aurait duré deux ou trois ans et je travaillerais déjà."

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Références

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