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Academic year: 2022

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Texte intégral

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La métropole Aix-Marseille-Provence ne naîtra officiellement que le 1er jan- vier 2016 mais le numérique concré- tise déjà un premier rapprochement. Mi- mars, la communauté du Pays d'Aix, la Ville d’Aix-en-Provence, la communau- té urbaine Marseille Provence Métropole (MPM) et la ville de Marseille ont en ef- fet signé ensemble un courrier adressé à l'Etat pour poser une candidature com- mune à l'appel à projets « French Tech » lancé par le gouvernement fin 2013.

Six mois plus tôt, alors que l'initia- tive s'appelait encore « quartiers nu- mériques », deux dossiers rivalisaient à Marseille, l'un autour du technopôle de Château-Gombert, l'autre autour du Pôle Média Belle de Mai, et Aix-en-Provence en peaufinait un troisième, avec un

« campus numérique ». Une multiplici- té de candidatures qui réduisait d’autant les chances de chaque dossier. Le cahier des charges, publié fin janvier 2014 rè- glera la question en stipulant clairement qu’un seul dossier pouvait émaner d’une même métropole.

Bien avant d’être obligés par les textes de travailler ensemble, les candidatures s’étaient rapprochées sous l’impulsion des différents acteurs du territoire. Déjà en fin d’année dernière, tous se retrouvent au sein d’un groupe de travail informel pour préparer activement le dossier d’éligibili- té : aux côtés des collectivités qui portent notamment la dimension territoriale de chacun des projets (lire encadré page 25), on retrouve Provence Promotion pour la mobilisation des entreprises « Tech cham- pions », figures de proues de la candida- ture, mais aussi la CCI Marseille Pro- vence, la Mission interministérielle pour le projet métropolitain Aix-Marseille Pro- vence, le Conseil régional, le Conseil gé- néral, Pays d'Aix Développement, Euro- méditerranée, Aix Marseille Université, Centrale Marseille…

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« French Tech » la dream team du Sud

Dossier réalisé par Eric Collomb

Le point de vue de Jacques Pfister, président de la CCI Marseille Provence

« Le numérique, une chance pour la métropole »

« Le projet French Tech est un exemple passionnant de ce que l'on peut faire pour développer notre territoire. C’est

l’alliance de "Tech champions" qui font grandir des start-up à leurs côtés et des col- lectivités à l’écoute des besoins précis d’un écosystème. Concrètement, nous assis- tons à une convergence des initiatives à l’échelle de la métropole, un partage et une prise en compte des enjeux de la part des entreprises comme des collectivités, un ac- compagnement par les acteurs publics et privés… le tout au service de la croissance d’un écosystème et de l’emploi qui ne peut que bénéficier au territoire. »

Photo X DR

Transversal à toutes les activités, le numérique est devenu un investissement-clé pour les entreprises. Il l'est aussi pour la métropole, candidate à l'appel à projets de l'Etat, « French Tech ». Le dossier s'appuie sur de solides arguments grâce à l'implication des entreprises

« Tech champions », des collectivités et de l’ensemble

des acteurs du territoire.

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« Start-up Republic » en construction

Symbolisée par un coq en origami, la

« French Tech » doit constituer la future équipe de « Tech Champions » du nu- mérique en France : entrepreneurs, in- vestisseurs, ingénieurs, designers, cher- cheurs, étudiants, opérateurs publics, as- sociations... Elle considère que, dans ce secteur, le pays a du talent à travers ses start-up, ses PME et ses groupes interna- tionaux pour offrir au monde une image plus attractive. Le 27 novembre der- nier, Fleur Pellerin, alors encore ministre déléguée aux PME, à l'innovation et à l'économie numérique, en évoquait les principes. « L'objectif, c'est de tout faire pour que les prochains Google naissent et se développent en France et en Europe.

Ces pépites se concentrent dans des éco- systèmes urbains favorables. La French Tech doit appuyer, pour les amplifier, les dynamiques entrepreneuriales existantes au sein des métropoles phares du numé- rique en France et irriguer l'ensemble du territoire pour que la France deviennent la "Start-up Republic” de l'Europe ».

La ministre annonçait également que seules quelques villes se verraient at- tribuer cette labellisation et dévoilait le détail du financement du projet dans le cadre des « Investissements d'avenir » : 200 millions d'euros, via la Caisse des dépôts et BPI France, dans des pro- grammes privés d'accélération qui aident les entreprises numériques à croître plus vite pour devenir des champions inter- nationaux et 15 millions d'euros consa-

crés à la promotion internationale de la French Tech, avec Ubifrance et l'Agence Française pour les Investissements In- ternationaux. Une plate-forme web a été créée pour rassembler et animer la

« communauté numérique » française : www.lafrenchtech.com.

Communauté de combat

L'Etat n'a fixé aucune date butoir pour poser sa candidature et décerner le label, mais le cahier des charges – exigeant – force au jeu collectif. Ainsi, de nom- breux acteurs du territoire, de façon plus ou moins visible, se sont employés à ras- sembler les énergies, en ciblant prioritai-

rement les entreprises. « Pour notre part, nous avons fait le choix d'associer le plus de joueurs possible, à partir d'un noyau dur d'entrepreneurs et en faisant gros- sir le cercle, explique Pierre Distinguin, directeur de la prospection de Provence Promotion, soutenue par la CCIMP et le Conseil général 13. Pour attirer des ta- lents, il faut créer de l'image. Le départe- ment est sous-doté en nombre d'accéléra- teurs privés. On a donc expliqué que s'ils coachaient des start-up pour les aider à grandir, le gouvernement abonderait aux fonds privés investis en cas d'obtention du label French Tech. Certains travail- laient déjà à un projet d'accélérateur et ont accepté de le rendre visible pour que la Provence augmente ses chances. Nous

Témoignage Denis Philipon

Cofondateur et président de VoyagePrivé.com

« Se donner les moyens d'attirer les meilleurs »

« Le numérique a généré un quart de la croissance française en 2013 et un quart des créations d'emplois. Les PME ont cru deux fois plus vite et exporté deux fois plus ces trois dernières années que leurs homo- logues d'autres domaines. Dans le e-commerce, le chiffre d'affaires s'est élevé à 51,1 milliards d'euros, soit 12,5% de croissance en un an. Enfin, 1 euro investi dans le nu- mérique génère 2 euros de marge opérationnelle. Nous avons donc 20 ans de croissance devant nous si, avec un projet ambitieux, nous réussissons à renforcer la compétitivité et le rayonnement du terri- toire, à convaincre des jeunes ingénieurs à travailler en Provence. Londres, Berlin et d'autres en Eu- rope, Nantes ou Bordeaux en France vont très vite, il ne faut pas décrocher. Créé en 2006, VoyagePrivé.

com est le leader européen des ventes privées de voyages en ligne, avec 370 personnes, près de 400 millions d'euros de chiffre d'affaires et des implantations à Barcelone, Milan, Varsovie, Londres, Rio de Janeiro... Nous souhaitons aider le territoire à obtenir la labellisation French Tech grâce à la création d'un campus à Aix où nous partagerons notre expérience et nos valeurs avec des start-up dont les acti- vités apporteront de l'innovation à l'industrie du voyage. Sur notre incubateur, nous sélectionnerons les entreprises, nous les hébergerons, nous les encadrerons avec nos meilleurs spécialistes... Aujourd'hui, la démarche French Tech me paraît bien évoluer pour bâtir entre Aix et Marseille la dynamique qui per- mettra d'attirer les meilleurs ».

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avons été au final le premier territoire français à déposer un dossier de candi- dature. Nous espérons finir dans le Top 3 des métropoles labellisées ».

Voyageprivé.com, Jaguar Network, Ge- malto, Digitick, Avenir Télécom, Autoes- cape, Digital Virgo, High Co, Wyplay...

ont été sollicitées et écoutées. Certaines ont déjà décidé de déployer leur projet dans le cadre de la French Tech : Voyage- privé.com (lire l’interview de Denis Pilip- pon), Jaguar Network (lire l’interview de Kevin Polizzi). Gemalto, qui pilote par ailleurs le plan national « services sans contact », a également choisi d’implan- ter sur le territoire métropolitain son fu- tur accélérateur. Le programme « Gemal- to NFC factory » s’articulera autour de 5 axes : la connaissance des marchés, l’ac- cès à la technologie, aux talents, le men-

torat et l’accès à l’international. Il ciblera des start-up ayant une activité déjà lan- cée et qui pourront bénéficier du support de Gemalto pour accélérer leur déploie- ment à l’international, à la manière d’un apporteur d’affaires.

Les chefs d’entreprises ont surtout été in- cités à renforcer leur ancrage territorial sur la métropole où les différentes collec- tivités locales s’emploient à leur propo- ser les meilleures conditions d’implanta- tion et de développement. Ainsi, à Mar- seille, sur le périmètre d'Euroméditerra- née, le Pôle Média Belle de Mai, en lien avec le technopôle de Château-Gombert, deviendrait le premier des « bâtiments- totems » de la French Tech locale comme le veut le cahier des charges ministériel. A Aix-en-Provence, un campus numérique de 15 hectares prendra place autour de

VoyagePrivé.com (voir page précedente) sur la ZAC de la Constance, entre le Jas de Bouffan et la zone de la Pioline.

Fondations à consolider

Aix-Marseille-Provence ne manque pas d'arguments pour convaincre. La candi- dature s’appuie largement sur les atouts mis en avant par l’étude réalisée en 2012 par la CCI Marseille Provence et qui re- cense dans les Bouches-du-Rhône près de 35 000 salariés privés dans la fabrica- tion de composants et équipements pour les TIC, les réseaux et services télécoms, les logiciels et services informatiques, les contenus et services numériques, qui constituent le cœur de l'écosystème lo- cal. Il faut en ajouter 5 000 supplémen- taires si l'on intègre les activités de dis- tribution et de réparation et les autres activités liées aux TIC. Soit l'équivalent du tourisme ou de l’industrie portuaire ! Son chiffre d'affaires global est estimé à 8 milliards d'euros sur plus de 9 600 éta- blissements.

Autre point fort et non des moindres, les infrastructures télécom. Le territoire est un hub de télécommunications avec la connexion aux câbles sous-marins qui offre une ouverture sans pareil sur l’in- ternational. Les opérateurs télécoms en sont bien conscients qui placent le terri- toire au cœur de leur stratégie : « SFR y a réalisé son premier pilote 4G et créé la Box SFR, dans Efixo, notre centre de re- cherches à Saint-Menet », explique Ber- nard Crozes, directeur des relations inter- régionales Méditerranée. Fabien Finucci, délégué régional Marseille Provence, rap- pelle que « en 2012, Marseille a été la première ville française équipée de la 4G.

Nous avons aussi réalisé une première mondiale, avec l'expérimentation de Flux Vision en partenariat avec Bouches-du-

Témoignage Kevin Polizzi

PDG de Jaguard Network

« Inventons ensemble le Marseille de demain »

« Fondé en 2001, Jaguar Network exerce deux métiers, opérateur télécoms et hébergeur de données.

L'entreprise est installée depuis 2006 dans le 16e arrondissement de Marseille où elle a inauguré fin 2013 un nouveau DataCenter de 8 000 m2. Cet investissement de 12 millions d'euros garantit à nos clients une disponibilité et une intégrité totales de leurs données, 24h sur 24h. En 2011, Jaguar réalisait 8,6 millions d'euros de chiffre d'affaires. Elle atteindra les 25 millions d'euros en 2014. Soixante colla- borateurs travaillent avec nous et nos recrutements continuent. Avec la French Tech, nous voyons une opportunité d'inventer le Marseille de demain. Jaguar Network étudie la création d'un "accélérateur"

de start-up des TIC. Pour croître, notre société a dû franchir plusieurs obstacles techniques, juridiques, administratifs, fiscaux... En transmettant nos compétences et connaissances, nous leur ferons gagner du temps pour déployer leurs technologies et conquérir des marchés. Le monde du numérique exige des approches novatrices, en management, en aménagement de locaux, en formation... Aujourd'hui, par exemple, face à notre difficulté à trouver localement des collaborateurs, nous embauchons à bac + 2 et nous les formons avec des films sous forme de jeux (serious games) qui donnent au final de meilleurs résultats sur les nouvelles générations ! ».

Photo Yann Bouvier

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Rhône Tourisme pour mesurer les flux de fréquentation de sites ou d'événements ».

Même discours chez Bouygues Télécom, et Numéricable qui investissent égale- ment massivement sur la ville.

Si les atouts de la filière sont réels, la stra- tégie de développement reste encore peu lisible... En réclamant « une stratégie am- bitieuse à trois ans et dix ans qui vise à faire de l'écosystème métropolitain une référence internationale », l'appel à pro- jets « French Tech » oblige les acteurs lo- caux à la préciser. Et à anticiper sur les passerelles à construire entre le mouve- ment French Tech et le reste de l’écono- mie du territoire pour améliorer la per- formance des secteurs économiques forts que sont ici l’énergie, le tourisme, la san- té... Avec un objectif clair : créer de la va- leur et de l’emploi sur la métropole.

Synergies et promesses

Autres acteurs clés de l’écosystème, les pôles de compétitivités et associations d’entreprises, ont également bien per- çu l’intérêt de la démarche French Tech.

« Il existe en Provence une multitude de sociétés prometteuses aux compétences fortes en sécurité numérique, explique Gérard Stehelin, président d'Arcsis, l'as- sociation des acteurs de la microélectro- nique, au sein du pôle SCS. Si elles sont bien accompagnées pour que le produit rencontre son marché, elles pourraient donner un Gemalto du futur ». Délé- gué général du pôle Transmédia PRIMI, Pierre-Louis Perrin insiste, lui aussi, sur le fait que « le développement viendra d'un système solidaire » où les expertises des grands et des plus petits se nourrissent mutuellement. Il se félicite que des socié- tés concurrentes, membres du PRIMI, ac- ceptent de s'insérer dans une démarche collective profitable à tous. Des labora-

toires de pointe sont également prêts à s'impliquer. « L'activité partenariale avec l'industrie est dans nos gènes », assure ainsi Olivier Thomas, directeur adjoint de l'IM2NP, à Marseille, spécialisé dans les nanotechnologies. Même écho du côté du Centre microélectronique de Provence Georges Charpak à Gardanne où Mi- chel Fiocchi, directeur de l'entrepreneu- riat qui a accompagné les premiers pas de nombreuses start-up (Crosslux, MicroVi- tae, Nawa Technologies...) est convaincu qu'un appui à la prospection internatio- nale accélérerait leur essor...

Ligne droite

Une prospection internationale égale- ment essentielle pour attirer des entre- prises de croissance. Provence Promo- tion, dont c’est la spécialité, souligne l’atout que constitue l’offre d’accueil des entreprises du numérique dans un des ac- célérateurs de la French Tech Aix Mar- seille. L’agence a déjà établi un partena- riat avec le Telecom Corridor du Texas dont les entreprises ont tenu fin mars à Marseille leur NFC Boot Camp pour tester l’Europe pour de futurs développements dans les services sans contact. Elle a éga- lement programmé une dizaine de mis- sions sur les TIC aux USA, en Europe et en Asie, et a déjà, par exemple, rencontré une centaine de sociétés à succès au 1er trimestre au Mobile World Congress de Barcelone, à la Game Developers Confe- rence de San Francisco, au RFID Journal Live d’Orlando.

Aujourd’hui, il s’agit de transformer le dossier d’éligibilité déposé fin mars en dossier de candidature, en vue du jury in- ternational qui devrait se réunir dans le courant de l’été : finalisation des premiers projets, association d’autres acteurs, en- treprises, structures d’accompagnement

ou établissements d’enseignement et de recherche, articulation des dimensions territoriales du projet ou encore réponses aux problématiques d’entreprises (forma- tion, compétences, locaux, transports…).

Sur le territoire Aix-Marseille, la French tech va mailler quatre « hotspots », des espaces phares favo- rables à la croissance des entreprises du numérique, qui concentreront d’importants investissements de la part des collectivités locales. A Marseille : le site de la Belle de Mai et son bâtiment-phare le Pôle Media devraient bénéficier d’une extension avec la création du Pôle Media 2.0, pour compléter l’offre immobilière existante et proposer de nouveaux services et équipe- ments. Le technopôle de Château-Gombert, à la fois campus et pôle technologique, dont l’extension sur 30 ha positionnera le site comme un espace d’expé- rimentation des nouveaux usages autour notamment du « Marseille Creativity Center » porté par Centrale Marseille.

A Aix-en-Provence : le technopôle de l’environnement Arbois Méditerranée, qui accueillera un accélérateur de startup dédié à la smart city. Enfin le pôle numé- rique de la Constance à Aix offrira 15 ha d’espaces dédiés au numérique et plus particulièrement aux entreprises du e-commerce et e-tourisme autour du projet d’entreprise voyageprivé.com.

Au delà de ces opérations d’aménagement program- mées pour attirer et pérenniser les implantations d’entreprises numériques, les quatre collectivités soutiennent la création et le développement de lieux ouverts d’expérimentation des nouveaux usages numériques, d'espaces de démonstration et de tests des innovations numériques, de Fablabs qui offrent des services de fabrication numérique et de proto- typage rapide pour passer de l’idée au projet. Elles réfléchissent à la mise en place d’espaces urbains pilotes, véritables laboratoires d’usages des technolo- gies numériques et à la conduite d’expérimentations grandeur nature.

L’action des collectivités locales

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