HAL Id: cel-02275759
https://hal.archives-ouvertes.fr/cel-02275759
Submitted on 1 Sep 2019
HAL is a multi-disciplinary open access
archive for the deposit and dissemination of
sci-entific research documents, whether they are
pub-lished or not. The documents may come from
teaching and research institutions in France or
abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est
destinée au dépôt et à la diffusion de documents
scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,
émanant des établissements d’enseignement et de
recherche français ou étrangers, des laboratoires
publics ou privés.
Franck Luthon
To cite this version:
www.iutbayonne.univ-pau.fr/
∼
luthon/aut o0.pdf 11.2.2.1 Bou le ouverte . . . 12
1.2.2.2 Bou le fermée . . . 12
1.2.3 Deux aspe ts du problème . . . 12
1.2.3.1 Asservissement . . . 12
1.2.3.2 Régulation . . . 12
1.2.3.3 Résumé . . . 13
1.2.4 Performan es des systèmes asservis . . . 13
1.2.4.1 Stabilité . . . 13
1.2.4.2 Pré ision . . . 13
1.2.4.3 Rapidité . . . 13
1.2.5 Nature du système à régler etde la ommande . . . 14
1.3 Modélisationet identi ation . . . 15
1.3.1 Modélisation . . . 15
1.3.1.1 Modèle linéaire . . . 15
1.3.1.2 Exemple . . . 15
1.3.1.3 Modélisationde labou leouverte etde labou le fermée . . . . 16
1.3.2 Identi ation . . . 17
1.3.2.1 Obje tifs . . . 17
1.3.2.2 Méthode de Strej . . . 18
1.3.2.2.1 Rappelsurlanotiondepointd'inexiond'unefon tion
y(t)
. . . 191.3.2.2.2 Détermination des paramètresdu modèle. . . 19
1.3.2.2.3 Exemple . . . 19
1.3.2.3 Méthode de Ziegler-Ni hols . . . 19
1.3.2.3.1 Exemple . . . 19
1.3.2.4 Méthode de Broïda . . . 20
1.4 Stabilité . . . 20
1.4.1 Condition générale de stabilité. . . 20
1.4.1.1 Cas général . . . 20
1.4.1.1.1 Dénition . . . 20
1.4.1.1.2 Condition mathématique . . . 21
1.4.1.2 Cas du système bou lé . . . 21
1.4.2 Critèrealgébrique de Routh-Hurwitz . . . 21
1.4.2.1 Exemple . . . 22
1.4.3 Critèrede stabilitéde Nyquist . . . 22 1.4.3.1 Théorème de Nyquist . . . 23 1.4.3.2 Critèredu revers . . . 23 1.4.4 Critèred'os illation . . . 23 1.4.5 Marge de stabilité . . . 24 1.4.5.1 Dénitions . . . 24 1.4.5.2 Signi ationphysique . . . 24
1.4.5.3 Marge absolue de stabilité . . . 24
1.4.6 Détermination graphiquede la stabilitéà partir de la FTBO . . . 24
1.4.6.1 Critèrede stabilité . . . 24
1.4.6.2 Marges de stabilité . . . 25
2 Réglage des Corre teurs 27 2.1 Performan es . . . 27
2.1.1 Introdu tion . . . 27
2.1.2 Réje tion des perturbations par régulation . . . 28
2.1.2.1 Hypothèses . . . 28
2.1.2.2 Obje tif . . . 28
2.1.2.3 Lesdiérents as . . . 28
2.1.2.4 Con lusion . . . 28
2.1.3 Pré isiondes asservissements . . . 29
2.1.3.1 Cal ulde l'erreur . . . 29 2.1.3.2 Hypothèse . . . 29 2.1.3.3 Obje tif . . . 29 2.1.3.4 Diérents as . . . 29 2.1.3.5 Con lusion . . . 30 2.1.4 Critères de Rapidité . . . 30 2.1.4.1 Temps de réponse . . . 30 2.1.4.2 Bande passante . . . 30 2.1.5 Con lusion. . . 31
2.2 Le orre teur PID analogique . . . 31
2.2.1 La orre tion des systèmes asservis . . . 31
2.2.2 Corre teur proportionnelP . . . 31
2.2.2.1 Dénition . . . 31
2.2.2.2 A tion sur lesystème. . . 32
2.2.3 Corre teur proportionnelintégralPI . . . 32
2.2.3.1 Dénition . . . 32
2.2.3.2 A tion sur lesystème. . . 32
2.2.4 Corre teur proportionneldérivé PD . . . 33
2.2.4.1 Dénition . . . 33
2.2.4.2 A tion sur lesystème. . . 33
2.2.5 Corre teur proportionnelintégraldérivé PID . . . 33
2.2.5.1 Dénition . . . 33
2.2.5.2 A tion sur lesystème. . . 33
2.2.6 Stru ture de quelques orre teurs . . . 33
2.2.6.1 Avan e de phase . . . 34
2.2.6.2 Retard de phase . . . 35
2.3 Méthodes de réglage des PID . . . 35
2.3.1 Réglageexpérimental . . . 35
2.3.1.1 Premierréglage : a tionproportionnelle P . . . 35
2.3.5.1 Exemple 1. . . 39
2.3.5.2 Exemple 2. . . 39
2.3.6 Con lusion. . . 40
2.4 Régulationanalogiquepilotée par ordinateur . . . 40
II TD - Exer i es 43 3 TD AUTO1 45 3.1 TD Aa1Transformation de s héma . . . 45
3.1.1 Exer i e 1 . . . 45
3.1.2 Exer i e 2 . . . 45
3.1.3 Os illateur HF . . . 45
3.2 TD Aa2Eet du rebou lageunitaire . . . 46
3.2.1 Inuen e sur laBP . . . 46
3.2.2 Inuen e sur letemps de réponse . . . 46
3.3 TD Aa3Etude de système du premierordre . . . 46
3.4 TD Aa4Stabilité . . . 47
3.4.1 Critèrede Routh . . . 47
3.4.2 Lieu de Nyquist . . . 47
3.5 TD Aa5Corre teur mé anique à avan ede phase . . . 47
3.6 TD Aa6Abaque de Bla k . . . 49
3.7 TD Aa7Os illateur . . . 49
3.7.1 Interrupteur ouvert . . . 49
3.7.2 Interrupteur fermé . . . 49
4 TD AUTO2 51 4.1 TD Ab1Asservissement de la position d'un arbre moteur . . . 51
4.2 TD Ab2Moteur à ourant ontinu . . . 52
4.2.1 Etude du moteur . . . 52
4.2.2 Etude de la bou le ouverte orrigée . . . 52
4.2.3 Etude de la bou le fermée . . . 52
4.3 TD Ab3Abaque de Bla k . . . 53
4.3.1 Marges de gain et phase . . . 53
4.3.2 Réglagede gain . . . 53
4.4 TD Ab4MSTAL No7 . . . 54
4.5 TD Ab5Corre teurs de phase . . . 54
4.5.1 Corre teur àavan e de phase . . . 54
4.5.2 Corre teur àretard de phase . . . 55
4.6 TD Ab6Corre tion ta hymétrique. . . 55
4.6.1 Système non orrigé . . . 55
4.6.2 Système ave orre tion . . . 56
4.6.2.2 Corre tion ta hymétrique ltrée . . . 56
4.7 TD Ab7Corre teurs PI et PD . . . 57
4.7.1 Corre teur PI . . . 57
4.7.2 Corre teur PD . . . 57
4.7.2.1 Lieu de Ni hols . . . 57
4.7.2.2 Corre teur PD (ProportionnelDérivé) . . . 58
4.8 TD Ab9Réglage d'un PID . . . 58
4.9 Contrle AUTOa 7/12/2011 (2h) . . . 59 4.10 Contrle AUTOb 24/1/2012 (2h) . . . 60 4.11 Contrle AUTOa 5/12/2012 (2h) . . . 62 4.12 Contrle AUTOb 21/1/2013 (2h) . . . 65 4.13 Contrle AUTOa 2/12/2013 (2h) . . . 67 4.14 Contrle AUTOb 20/1/2014 (2h) . . . 68 4.15 Contrle AUTO1 28/11/2014 (2h) . . . 70 4.16 Contrle AUTO2 19/1/2015 (2h) . . . 72 4.17 Contrle AUTO1 30/11/2015 (2h) . . . 75 4.18 Contrle AUTO2 12/1/2016 (2h) . . . 76 4.19 Contrle AUTO1 09/12/2016 (2h) . . . 77 4.20 Contrle AUTO2 18/01/2017 (2h) . . . 80 4.21 Contrle AUTO1 05/12/2017 (2h) . . . 82 4.22 Contrle AUTO2 17/01/2018 (2h) . . . 85 III TP - Pratique 87 5 TP Aa1 Système du 2nd ordre. Etude harmonique et indi ielle 89 5.1 But de la manipulation . . . 89
5.2 Cours àrevoir . . . 89
5.3 Rappelsthéoriques . . . 89
5.3.1 Fon tionde transfert . . . 89
5.3.2 Réponse indi ielle . . . 90
5.3.2.1 Régime apériodique : as
ζ > 1
. . . 915.3.2.2 Régime ritique:
ζ = 1
. . . 915.3.2.3 Régime pseudo-périodique : as
ζ < 1
. . . 915.3.2.3.1 Remarques pratiques : . . . 92
5.3.3 Temps de réponse d'un ir uit du se ond ordre . . . 93
5.3.3.1 Réponse à une entrée en é helon . . . 93
5.3.3.2 Réponse à une impulsionde Dira . . . 93
5.3.3.3 Réponse à une rampe . . . 94
5.3.4 Réponse harmonique . . . 94 5.3.4.1 Représentations graphiques . . . 95 5.3.4.1.1 Diagramme de Bode : . . . 95 5.3.4.1.2 Représentation de Nyquist : . . . 95 5.3.4.1.3 Diagramme de Ni hols-Bla k : . . . 95 5.3.5 Cara téristiques fréquentielles . . . 95 5.3.5.1 Fréquen es de oupure . . . 95
5.3.5.2 Bande passante, largeur de bande . . . 96
5.3.5.3 Diérents types de pulsations . . . 96
5.4 Préparation . . . 97
5.5 Manipulation . . . 97
5.5.2.3 Régime apériodique . . . 99
5.5.3 Con lusion. . . 99
6 TP Aa2 Identi ation 101 7 TP Aa3 Asservissement analogique de position - Etude en bou le ouverte 103 7.1 But de la manipulation . . . 103
7.2 Présentation du matériel . . . 103
7.2.1 Stru ture de la haîne asservie . . . 104
7.2.2 Des riptionde laplatine AP . . . 104
7.3 Manipulation . . . 106
7.3.1 Etude qualitativedu système en bou le fermée . . . 106
7.3.2 Etude en bou leouverte de l'ensemble Ampli-Moteur-Capteurde position107 7.3.2.1 Capteur de position . . . 107
7.3.2.2 Ensemble Ampli ateur-Moteur . . . 108
7.3.2.2.1 Détermination de la onstante de temps
T
m
. . . 1087.3.2.2.2 Détermination du gain
K
m
. . . 1097.4 Annexes . . . 110
7.4.1 Annexe 1 : Méthode de mesure en XY ou méthode de Lissajous . . . 110
7.4.2 Proto ole de Mesure de lapulsationde oupure
ω
c
. . . 1117.4.3 Mesure du gain
K
m
. . . 1117.4.4 Expression de laFTBF
H(p)
onnaissant la FTBOG(p)
. . . 1128 TP Aa3(suite) Asservissement de position - Etude en bou le fermée 113 8.1 But de la manipulation . . . 113
8.2 Présentation de la platine d'étude . . . 113
8.3 Manipulation . . . 113
8.3.1 Etude en régime indi iel . . . 113
8.3.1.1 Etude qualitative . . . 113
8.3.1.2 Etude du régime pseudo-os illatoire. . . 115
8.3.2 Etude en régime harmonique . . . 115
8.3.2.1 Remarque . . . 115
8.3.2.2 Inuen e de lagénératri e ta hymétrique . . . 115
8.3.2.3 Expérien e inverse . . . 115
8.3.3 Synthèse de orre teur . . . 116
9 TP Ab0 Synthèse fréquentielle des asservissements. Etude des orre teurs en as ade 117 9.1 But de lamanipulation . . . 117
9.2 Corre tionpar a tionpure . . . 118
9.2.1 Corre tion par a tion proportionnelle P . . . 118
9.2.2 Corre tion par a tion proportionnelle etintégraleI . . . 118
9.3 Corre tionpar a tionappro hée . . . 120
10 TP Ab1 Régulation de vitesse 123 10.1 Présentation du matériel . . . 123
10.2 Bou le ouverte . . . 124
10.3 Bou le fermée non orrigée . . . 124
10.4 Bou le fermée orrigée . . . 124
11 TP Ab2 Régulation de position 127 11.1 Présentation du matériel . . . 127
11.2 Bou le ouverte . . . 127
11.3 Bou le fermée non orrigée . . . 128
11.4 Bou le fermée orrigée . . . 128
12 TP Ab3 Régulation de puissan e 131 12.1 Présentation . . . 131
12.1.1 Obje tifs du TP . . . 131
12.1.2 Liste des équipements . . . 132
12.1.3 Câblage . . . 132
12.1.4 Logi iel . . . 132
12.1.5 Conguration du système . . . 132
12.2 Cara térisation du système en bou le ouverte . . . 132
12.2.1 Réponse à un é helon onstant. . . 132
12.2.2 Exploitationdes résultats . . . 134
12.3 Bou le fermée . . . 134
12.3.1 Réponse à un é helon onstant. . . 135
12.3.2 Bou le fermée non orrigée . . . 135
12.3.3 Bou le fermée orrigée . . . 135
12.4 Con lusion . . . 136
IV ANNEXE TECHNIQUE 137 13 ANNEXES 139 13.1 Annexe 1 :CourbesCanoniques du 2eme Ordre . . . 139
13.2 Annexe 2 :Abaques pour le al ul du orre teur àavan e de phase . . . 141
13.3 Annexe 3 :Noti e d'utilisationdu programme Bla k dans Matlab . . . 142
13.4 Annexe 4 :Listing du hier Matlab bla k.m . . . 143
porte spé iquement sur les systèmes mé aniques et éle triques onçus par l'homme [1℄, mais
elle est beau oup plus générale puisqu'elle on erne aussi bien les systèmes biologiques et du
vivant, les systèmes so io-é onomiques, les systèmes d'information et . Les notions de
régu-lation, de système bou lé, de ompromis stabilité/pré ision/vitesse, de modélisation linéaire,
d'identi ation, de orre teurs que l'on y aborde ont un niveau de généri ité qui dépasse
lar-gement l'automatique analogique ounumérique, et s'appliquent dans beau oup de s ien es de
l'ingénieur oude s ien es humaines.
1.2 Position du problème et dénitions
1.2.1 Problème
L'obje tifdel'Automatiqueestd'asservirunegrandeuràuneautre, 'est-à-diredexerune
grandeur en agissant sur une autre [2℄. Le pro essus (ou pro édé) est le système à régler
(Fig. 1.1).
Processus
u
y
Figure 1.1 Système en bou le ouverte
Ex : uve où l'on veut régler le niveau d'eau, piè e dont on veut hoisir la température,
moteurdont onveut ommander lavitesse.
u
est lagrandeur de ommande,y
est lagrandeur réglée quel'on vaobserver :on va réglery
en agissant sur l'entréeu
. Exemples :Système ABS de freinage : le pro essus est la voiture, la grandeur de ommande est la
position de la pédale de frein etla grandeur ommandéeest lavitesse de la roue.
Niveaudans une uve:lepro essusest la uve, lagrandeur de ommandeest l'ouverture
de la vanne et lagrandeur ommandée est le niveau de liquide.
1.2.2 Stru tures de résolution
1.2.2.1 Bou le ouverte
Lesystème,telquedé ritFig.1.1,est diten bou leouverte ar onne vériepas que
y
suive ee tivement les variations deu
, il n'y a pas de ontrle ni de rétroa tion (la valeur deu
ne dépend pas de la valeur dey
observée, mais seulement de e que l'on suppose a priori qu'elle va être).1.2.2.2 Bou le fermée
Pour avoir un système plus pré is où l'on veut être sûr du résultat obtenu, on utilise une
bou le fermée, ou réa tion de la sortie sur l'entrée (rétroa tion f. Fig. 1.2.a) : on élabore le
signal de ommande
u
à partir de la grandeur régléey
obtenue en sortie du système et d'un signaly
c
dit onsigne représentant lavaleur désirée dey
.Processus
u
y
Commande
y
c
a) b)
Figure 1.2 a)Bou le fermée (rétroa tion); b)Prin ipede la partie ommande
Laplupartdutemps,pourélaborerlesignalde ommande,on al ulel'erreur(Fig.1.2.b),
é art entre la onsigne et lesignal obtenu :
ε = y
c
− y
.Le systèmeélaborantla ommande
u
à partirde l'erreurε
est appelé orre teur ou régu-lateur. L'obje tif est que la sortiey
soit égale à la onsigney
c
don que :ε = y
c
− y = 0
. La relationliantu
àε
est appelée loi de ommande :u = f (ε)
.1.2.3 Deux aspe ts du problème
1.2.3.1 Asservissement
Lorsque la onsigne varie et que l'on veut que
y
suive ses variations, on parle de la réalisationd'unasservissement. L'obje tifest toujours que:ε = y
c
− y = 0
,mais e i alorsquey
c
varie.Ex : une uve dont onveut augmenter leniveau don on augmentele débit
u
.1.2.3.2 Régulation
Pour une onsigne xée (
y
c
onstante), on onsidère que le système subit despertur-bations : e sont des éléments qui agissent sur la sortie indépendamment de la ommande
(bruit, variation du milieu ambiant). Enbou le fermée, pour une onsigne xe,si l'on obtient
ε = y
c
− y = 0
malgré lesperturbations, onparle de régulation.Bou le ouverte (BO): f. Fig. 1.3.a
Ex : une uve ave une fuite qui s'agrandit don le niveau
y
des end malgré un débit de remplissageu
onstant.Bou le fermée (BF) : f. Fig. 1.3.b
Ex : une uve ave une fuite qui s'agrandit don le niveau
y
des end donε
augmente don ledébitu
augmente( asoùu = f (ε)
estunefon tion roissante)etleniveaudevient stable.Figure 1.3 a)BO perturbée; b)BF perturbée et orrigée.
1.2.3.3 Résumé
Dans le as d'unasservissement,on négligel'eet des perturbationsmais la onsigne varie.
Dans le as d'une régulation,la onsigne est xemais il y a des perturbations.
Dans les deux as, l'obje tif est toujours que:
ε = y
c
− y = 0
.Dans lapratique,on her he à atteindre et obje tiflorsque la onsigne varie etmalgrédes
perturbations.Pour ela, on hoisiraun régulateurou orre teurapproprié dontlebutest de
rempla er la surveillan ehumaine etde rendrele système asservi susamment performant.
1.2.4 Performan es des systèmes asservis
Il y atrois ritères de performan e (Fig.1.4) :
Figure1.4 Trianglesdes performan es.
1.2.4.1 Stabilité
Lesystèmeest stablesi,pourune entrée onstante, lasortiedu systèmetendversune autre
onstante.
1.2.4.2 Pré ision
Le système est pré is si lasortie suit l'entrée.
1.2.4.3 Rapidité
1.2.5 Nature du système à régler et de la ommande
Nous onsidérerons uniquement des systèmes monovariables, 'est-à-dire à une entrée et
une sortie. Le système peut être :
analogique :lesgrandeurs lerégissantsont fon tionde lavariable temps ontinu
t
don la représentation par la transformée de Lapla eH(p)
est possible.numérique : lesgrandeurs lerégissant sont fon tionde la variabletemps dis ret
k
don la représentation se faitpar latransformée enZ
, notéeH(z)
.Pour un système analogique,la ommande peut être :
analogique(Fig.1.5) : les orre teurs seront analogiques(p. ex. ir uits éle troniques,en
parti ulier àbase d'AOP)
processus
modélisé en
analogique
Processus
y
perturbations
Transducteur: transforme y
en une tension
Correcteur:
circuit à AOP
y
c
e
+
-consigne sous la
forme d'une tension
amplification,
adaptation
u
commande analogique
Figure 1.5 Commandeanalogique
Remarque:l'étaged'ampli ationetd'adaptationainsi queletransdu teur sont souvent
modélisés ommefaisant partie du pro essus.
numérique : le pro édé est traité par un système numérique (CAN, PC, CNA). L'étude
sera alors :
soitanalogique: àpartir de
H(p)
, lesrésultatssontadaptés aunumérique(passage deH(p)
àH(z)
omme pour le ltrage numérique). On parle de ommande analogiquepar ordinateur par dis rétisationde laloide ommande (Fig.1.6).
CAN
Processus
u
y
y
c
+
e
-perturbations
PC
CNA
correcteur analogique
par ordinateur
processus modélisé en
analogique
Figure 1.6 Dis rétisation de la loide ommande
La onsigne peutêtreunedonnée du PCetdans e as, le al ulde l'erreursefaitdans
lePC (Fig. 1.7).
soitnumérique (Fig. 1.8) : on dénit dire tement
H(z)
et on pourra utiliser desFigure1.7 Cal ul d'erreur dans le PC
CAN
Processus
u
y
c
perturbations
PC
CNA
commande numérique
processus modélisé en
numérique
y(k)
Figure1.8 Commande numérique
1.3 Modélisation et identi ation
1.3.1 Modélisation
Pour déterminer la loi de ommande et le type de orre teur, on a besoin de modéliser
le pro essus. On établit un modèle mathématique 'est-à-dire une loi hoisie pour prédire au
mieux le omportementdu système dans un ertain domainede validité. En eetle lienentre
u
ety
est souvent ompliqué, don on hoisit de le représenter par une relation qui ne sera valable que dans un domainerestreint.Larelationentre
u
ety
esttrèssouvent uneéquationdiérentiellelinéairereprésentablepar une fon tionde transferten transformée deLapla e. Celle- iaunordre élevémais en premièreapproximation, onse ramèneà un ordre plus bas, voire à un premier ordre.
1.3.1.1 Modèle linéaire
Si par naturelesystème n'est pas géré par une équationdiérentielle linéaire,onpeut
sou-vent lelinéariser : proposer un modèle linéaire,une équation diérentielle linéairetraduisant
son évolution lorsque l'on restedans un domainede validitéautour d'unpointde repos.On se
limitera à l'étudedes pro essus linéaires ou linéarisés autour d'un point de repos. Ils
se traduisent don par une équation diérentielle linéaire.Les modèles obtenus seront du
premierordre, du se ondordre, oudes produits des deux.
1.3.1.2 Exemple
La vitesse
y
d'un moteur en fon tion de la tensionu
à ses bornes n'est pas linéaire mais, autourdesavaleurnominaley
0
(vitessepourlaquellelemoteuraété onstruit),onpeutdénir un petit domaineen tension eten vitesse où son omportement reste linéaire(Fig. 1.9).Figure1.9 Linéarisation autourd'un pointde repos.
On ne va plus étudier la vitesse absolue
y
mais la vitesse relative (petites variations) par rapportaupointde reposy
0
,don ondénitY = y − y
0
etX = u − u
0
.Onétudiera lesystème Fig. 1.10.Processus
X
Y
Figure 1.10 Système autour du point de repos.
La réponse indi iellesera don la réponse à un é helon sur
X
entre 0 et 1 don le passage de la tensiondeu
0
àu
0
+ 1
.1.3.1.3 Modélisation de la bou le ouverte et de la bou le fermée
On suppose quelabou lefermée (Fig.1.11.a)est modéliséeparune fon tionde transfert
H(p) =
Y (p)
Y
c
(p)
.
Figure 1.11 a) Bou le fermée
H(p)
;b) Bou le ouverteG(p)
Lorsque le retour est supprimé (Fig. 1.11.b), on suppose que la bou le ouverte a une
fon tion de transfert :
G(p) =
Y (p)
E(p)
.
où
E(p)
est la transformée de Lapla e de l'entrée du orre teurε(t)
.On her he àexprimerlafon tiondetransfertenbou lefermée(FTBF
H(p)
)enfon tion de la fon tion de transfert en bou le ouverte (FTBOG(p)
), Fig.1.12.Figure1.12 Retour unitaire
d'où :
Y (p) [1 + G(p)] = G(p)Y
c
(p)
,et nalement:H(p) =
G(p)
1 + G(p)
Lorsque le dénominateur de
G(p)
est un polynme d'ordren
, on parle de systèmed'ordre
n
.On prend parfois/souvent en omptela fon tion de transfert liéeau transdu teur et aux
interfa es (Fig. 1.5) qui setraduit par un retour non unitaire
B(p)
(Fig.1.13).H(p)
y
y
c
+
e
-
A(p)
B(p)
Figure 1.13 Retournon unitaire
B(p)
On a alors :
Y (p) = A(p).E(p)
, or:E(p) = Y
c
(p) − B(p).Y (p)
don :
Y (p) = A(p) [Y
c
(p) − B(p).Y (p)] ⇒ Y (p) [1 + A(p).B(p)] = A(p).Y
c
(p)
, et nale-ment:H(p) =
A(p)
1 + A(p)B(p)
(1.1)Lorsque
B(p) = 1
, onparle de bou le àretour unitaire.A(p)B(p) = G(p)
est alors lafon tion de transfert en bou le ouverte.A(p)
est lafon tion de transfertde la haîne dire te.1.3.2 Identi ation
1.3.2.1 Obje tifs
Le but de l'automatique est que lasortie
y
suive la onsigney
c
, don de maintenir dans la mesuredu possiblel'égalité:y = y
c
.Pour ela,onvaétudierquelles propriétésmathématiques doit posséder la fon tion de transfertH(p)
du système nal, dit système orrigé, pour que la sortie suive lemieux possible la onsigne malgré lesperturbations. On en déduira lesara té-ristiques de la fon tion de transfert en bou le ouverte
G(p)
. La haîne dire te de la Fig. 1.14 a pour transfert :G(p) = C(p).P r(p)
, don si l'on sait quelles propriétés mathématiques doit avoirG(p)
,onpourradénirlafon tiondetransfertC(p)
du orre teur onnaissantlafon tion de transfertP
r
(p)
du pro essus.H(p)
y
y
c
+
e
-Correcteur
C(p)
Processus
Pr(p)
u
G(p)
Figure1.14 Système àidentier.
L'identi ation a pour but de trouver la fon tion de transfert
P r(p)
(stru ture et oe- ients)etdon lemodèlemathématiquequireprésenterale omportementdu pro essusandeprédire elui- ietdon dedéterminerle orre teurquiassureral'asservissementetlarégulation
du système.
1.3.2.2 Méthode de Strej
Cette méthode est utilisablesi le pro essus a une réponse indi iellesans dépassement.
Le modèle proposé est le suivant:
P
r
(p) =
Y (p)
U(p)
=
K.e
−θp
(1 + τ.p)
n
L'ordredusystème
n
etles oe ientsdelafon tiondetransfert(K, θ
etτ
)sontdéterminés àpartirdelaréponseindi ielleetenparti ulieràpartirdeladéterminationdupointd'inexionI
de ette réponse (Fig. 1.15).T
a
réeln
rapport dans leTab. 1.1 ou lavaleur immédiatement inférieurenotée
T
u
T
a
tableau
.Table 1.1 Tableau de Strej
n
T
u
/T
a
T
u
/τ
T
a
/τ
1 0 0 1 2 0.104 0.282 2.718 3 0.218 0.805 3.695 4 0.319 1.425 4.463 5 0.410 2.100 5.119 6 0.493 2.811 5.699 7 0.570 3.549 6.226 8 0.642 4.307 6.711 9 0.709 5.081 7.164 10 0.773 5.869 7.590L'ordre
n
étant déterminé,la onstantede tempsτ
sedéduitdes olonnes No.3 ou4 de la ligne.Le retard pur
θ
est donnépar :θ = ∆.T
a
ave∆ =
T
u
T
a
réel−
T
u
T
a
tableau≥ 0
. LegainstatiqueK
estdonnépar:K =
∆S
∆E
où∆S
estlavaleuratteinteenrégimepermanent pour un é helon d'amplitude∆E
en entrée.1.3.2.2.3 Exemple Si l'on a :
T
u
/T
a
= 0.5
;T
b
= 10
−2
s
;∆S = 8
;∆E = 4
.⇒ n = 6
;τ = 1, 17.10
−3
;θ = 4.6.10
−5
;K = 2
. D'où la fon tionde transfert :P
r
(p) =
2.e
−4,6.10
−5
p
(1 + 1, 17.10
−3
p)
6
( ar :T
u
= 3, 3.10
−3
;T
a
= 6, 6.10
−3
et∆ = 0, 007
). 1.3.2.3 Méthode de Ziegler-Ni holsOn approxime le système par un premierordre de onstante de temps
τ = T
a
asso iéà un retard pur de valeurθ = T
u
(voirFig. 1.15) ave un gain statique :K =
∆S
∆E
La transmittan edu modèle est alors :
P
r
(p) =
K.e
−Tu.p
1+T
a
.p
1.3.2.3.1 Exemple Dansle asde l'exemplepré édent(1.3.2.2.3)lafon tionde transfert
vaut :
P
r
(p) =
2.e
−0,33.10
−2
p
1.3.2.4 Méthode de Broïda
On approxime le système par un premier ordre asso ié à un retard pur, mais on impose à
la réponse de passer par deux points tels que la sortie prend les valeurs :
S
1
= 0.28S
max
etS
2
= 0.40S
max
pour des instantst
1
ett
2
déterminés sur le relevé indi iel.Le modèle du pro essus est dénipar lafon tion de transfert :
P
r
(p) =
K.e
−θ.p
1+τ.p
ave lesparamètres suivants :
τ = 5.5(t
2
− t
1
)
;θ = 2.8t
1
− 1.8t
2
; etK =
∆S
∆E
.1.4 Stabilité
L'obje tif de la régulation est que lasortie suive l'entrée don qu'au moins le système soit
stable, 'est-à-dire que pour une entrée
x
donnée (qui est for ément bornée ar 'est un signal réel) la sortiey
ne tende jamais vers l'inni. Autrement le système s'autodétruira (ex. engins explosifs).1.4.1 Condition générale de stabilité
1.4.1.1 Cas général
1.4.1.1.1 Dénition Unsystèmeeststablesi,ex itépar uneimpulsionde Dira
δ(t)
,il revient à sa position de repos.
Soit
H(p) =
Y (p)
X(p)
lafon tion de transfert de e système.N.B : quandl'entrée
x(t)
est un pi de Dira :x(t) = δ(t)
,ona alors:X(p) = T L[δ(t)] = 1
etdonY (p) = H(p)
.Si lesystème est régi par une équation diérentielle linéaire,ona :
a
n
dy
n
(t)
dt
n
+a
n−1
dy
n−1
(t)
dt
n−1
+...+a
1
dy(t)
dt
+a
0
y(t) = b
m
dx
m
(t)
dt
m
+b
m−1
dx
m−1
(t)
dt
m−1
+...+b
1
dx(t)
dt
+b
0
x(t)
On suppose lesignalx(t)
ausal etle système ausal et relaxé :x(0
−
) = 0
et
y(0
−
) = 0
...
i.e.toutes les onditions initialessont nulles. Alors,la transformationde Lapla edonne :
a
n
p
n
Y (p)+a
n−1
p
n−1
Y (p)+. . .+a
1
pY (p)+a
0
Y (p) = b
m
p
m
X(p)+b
m−1
p
m−1
X(p)+. . .+b
1
pX(p)+b
0
X(p)
d'où :
H(p) =
Y (p)
X(p)
=
b
m
p
m
+ b
m−1
p
m−1
+ . . . + b
1
p + b
0
a
n
p
n
+ a
n−1
p
n−1
+ . . . + a
1
p + a
0
En général
n > m
, et ladé omposition de la fra tionH(p)
en élémentssimples est du type :H(p) =
X
i
K
i
X
k=1
λ
i,k
(p − p
i
)
k
+
X
j
L
j
X
l=1
u
j,l
.p + v
j,l
(p
2
+ b
j
p + c
j
)
l
On détermine les ara téristiquesde laréponse impulsionnelle:
les termes du premier ordre pour
k = 1
, du typeλ
i
p−p
i
, ont pour transformée de Lapla e
inverse
e
p
i
t
ave
p
i
réel.Les termes du se ond ordre pour
l = 1
, du typeu
j
p+v
j
p
2
+b
j
p+c
j
, se dé omposent en termes du
premierordre et don donnent des termesen
e
p
i
t
ave
p
i
imaginaireou réel. Or les termese
p
i
t
imaginaires ou réels ne tendent vers l'inni que si
Re(p
i
) > 0
(la partie imaginairedonnant une sinusoïde). On démontre sur e prin ipe la ondition de stabilité:Figure1.16 Plan omplexe en
p
1.4.1.1.2 Conditionmathématique Unsystèmeeststablesitouslesplesdesa
fon -tion de transfert sont stri tementà gau he de l'axe imaginairedans leplan omplexe
dédié à
p
, 'est-à-dire qu'ilssont tous à partie réelle stri tement négative (Fig. 1.16).1.4.1.2 Cas du système bou lé
On a établi l'expression de la FTBF (Eq. 1.1) d'un système bou lé à retour non unitaire
( f. Fig. 1.13):
H(p) =
A(p)
1 + A(p)B(p)
=
N(p)
D(p)
Ce système est stable si tous les ples de sa fon tion de transfert
H(p)
sont à partie réelle stri tement négative. Il faut don déterminer les ples deH(p)
, 'est-à-dire les ra ines de son dénominateurD(p)
.Or
D(p) = 0 ⇔ A(p)B(p) = −1
. La détermination des valeurs dep
pour lesquellesA(p)B(p) = −1
nous indiquera la stabilité du système. Pour ela, il existe diérentesmé-thodes.
1.4.2 Critère algébrique de Routh-Hurwitz
On suppose que
H(p)
est une fra tion polynomiale :H(p) =
N(p)
D(p)
ave le polynme du dénominateur :D(p) = a
n
p
n
+ a
n−1
p
n−1
+ . . . + a
1
p + a
0
, eta
n
> 0
. Pour étudier e système, on onstruit un tableaudit de Routh (Tab. 1.2),Table1.2 Tableau de Routh
p
n
a
n
a
n−2
a
n−4
a
n−6
...p
n−1
a
n−1
a
n−3
a
n−5
a
n−7
...p
n−2
A
1
A
2
A
3
... ...p
n−3
B
1
B
2
... ... ... ... ... ... ... ... ...p
0
... ... ... ... ...ave les oe ients :
A
1
=
a
n−1
a
n−2
− a
n
a
n−3
a
n−1
A
2
=
a
n−1
a
n−4
− a
n
a
n−5
a
n−1
A
3
=
a
n−1
a
n−6
− a
n
a
n−7
a
n−1
B
1
=
A
1
a
n−3
− a
n−1
A
2
A
1
B
2
=
A
1
a
n−5
− a
n−1
A
3
A
1
NB: Les lignes in omplètessont omplétées par des 0.
Le ritère de stabilitéest lesuivant :
si ertains
a
i
sont≤ 0
,D(p)
ades ra inesàdroitedans leplan omplexedon lesystème est instablesi tous les
a
i
sont> 0
et si tous les oe ients de la première olonne dutableau de Routh sont de même signe (don
> 0
), le système est stable.Lenombrede hangementsde signedanslapremière olonnedutableauestégalaunombre
de ples à partieréelle positive.
Une ligne de zéros indique l'existen e de ra ines imaginaires pures : on onsidère le
poly-nme ayant les oe ients de la ligne pré édente, on le dérive eton rempla e les zéros par les
oe ients obtenus après dérivation.
Si l'on est amenéà diviser parun oe ientégal à0, onle onsidère égal à un
ε
très petit.1.4.2.1 Exemple
Soit le système :
H(p) =
1
1 + 6p + 2p
2
+ 3p
3
+ p
4
On obtientle Tab. 1.3. Ce système est instable ar le oe ient
6ε−3
ε
est négatif.Table 1.3 Tableau de Routh sur un exemple
p
4
1
2 1
p
3
36 0
p
2
0 = ε
1 0
p
1
6ε−3
ε
0 0
p
0
1
0 0
1.4.2.2 LimitationCette méthode ne peut pas toujours être utilisée ar elle né essite la onnaissan e
algé-brique de la FTBF
H(p)
pour onnaître la stabilité en BF (et la FTBO pour onnaître lastabilitéen BO).Or laFTBF est di ileà obtenir.
1.4.3 Critère de stabilité de Nyquist
L'intérêt de e ritère est qu'il donnela stabilitéen BFà partir d'une étudeen BO.
On dénit le ontour de Bromwi h
γ
: 'est le demi- er le de rayon inni englobant ledemi-plandroit du plan omplexe
p
délimitépar l'axe omplexe en évitantlesples pla éssur l'axe (Fig.1.17).Quand
p
dé ritγ
, la fon tion de transfert en bou le ouverteG(p)
dé ritΓ
, appelélieu de Nyquist.g
Figure 1.17 Contour de Bromwi h
γ
Il existe un lien entre le nombre de ples et de zéros de
G(p)
entourés parγ
et la position etl'évolutiondeΓ
par rapport aupoint−1
appelé point ritique.Dansle as où
H(p) =
A(p)
1+A(p)B(p)
,lesplesdeH(p)
sontleszérosde :D(p) = 1 + A(p)B(p)
. Pour que le système soit stable, es zéros doivent être à partie réelle négative don ils nedoivent pas être ontenus dans
γ
. On doit don omparer le lieude Nyquist du dénominatuer deH(p)
ave le point 0,et lelieude Nyquist,Γ
,deG(p) = A(p)B(p)
ave le point -1.1.4.3.1 Théorème de Nyquist
UnsystèmedeFTBO
A(p)B(p)
quin'a pasdepleàdroitedans leplan omplexeest stable en BF si son lieu de Nyquist n'entoure pas le point -1.
Engénéral,
Γ
est symétrique parrapport àl'axedesréels lorsqueledegré du dénominateur de la FTBOG(p)
est>
au degrédu numérateur etG(p)
stableen BO.1.4.3.2 Critère du revers
Un système stable en bou le ouverte est stable en BF si le lieu de Nyquist de
sa FTBO passe à droite du point ritique -1 quand on le tra e pour les
p = jω
roissants et positifs.
Sur lediagramme de Nyquist, onindique par une è he lesens des
ω
roissants.1.4.4 Critère d'os illation
LesystèmeFig.1.13os illerasi,pouruneentrée nulle,lasortieestnonnulleetbornée.Or:
Y (p) = A(p).ε(p) = A(p)[Y
c
(p) − B(p).Y (p)]
Si
Y
c
(p) = 0
, alors :Y (p) = −A(p).B(p).Y (p)
don :Y (p)[1 + A(p).B(p)] = 0
Il y aalors deux as :soit
Y (p) = 0
etil n'y a pas d'os illationsoit
Y (p) 6= 0
etilfautalorsque1 + A(p).B(p) = 0
soitA(p)B(p) = −1
(donD(p) = 0
). C'est la ondition d'os illation :A(p)B(p) = −1
.Les deux onditions d'os illationdites onditionsde Barkhausen sont don :
|A(p)|.|B(p)| = 1
qui onstitue la ondition d'ampli ation
Arg[A(p)] + Arg[B(p)] = π
qui permetde déterminer lafréquen e d'os illation.1.4.5 Marge de stabilité
1.4.5.1 Dénitions
Sipour ertaines pulsations legainaugmente, lelieude Nyquistpeutpasser de l'autre té
de -1 et don le gain peut déstabiliser le système. L'asservissement sera d'autant plus stable
que
Γ
passe loinde -1, ettedistan e à-1 dénitla marge de stabilité.On dénit lepoint ritiquetelque son modulevaut 1et son argument -180.
Marge de phase :
M
φ
= Arg[G(ω
1
)] + 180
aveω
1
telle que|G(ω
1
)| = 1
(soit 0 dB)Marge de gain :
M
g
= −20 log
10
|G(ω
π
)|
aveω
π
telle queArg[G(ω
π
)] = −180
(soit−π
)Engénéral, onre her he lesvaleurs optimales:
M
φ
= 45
à60 etM
g
= 10dB
à15dB
. Pour un se ondordre,un amortissementdeξ = 0.707
donneunemargede phase de45. Ces marges de phase etde gain sont notéesaussi :∆Φ
et∆G
.1.4.5.2 Signi ation physique
Ces margesreprésentent des marges de sé urité par rapport àl'état instable :
la marge de phase permet de préserver la stabilité en dépit de la présen e de retards
parasites(parexempledanslatransmissiondessignaux)dontonn'auraitpastenu ompte
dans l'étude de la stabilité: la phase du retard pur (-
ωθ
) provoque une rédu tion de la marge de phase.la marge de gain permet de préserver la stabilité en dépit des u tuations de gain qui
ae tent en parti ulierles ampli ateursde la haîne de puissan e.
1.4.5.3 Marge absolue de stabilité
On parle de marge absolue de stabilité
m
a
(> 0
) lorsqu'on impose aux parties réelles des ples de lafon tion de transferten bou le ferméeH(p)
d'êtreinférieuresà−m
a
, e quirevient à appliquerle ritèrede Routh àD(p − m
a
)
aveD(p)
dénominateur deH(p)
.1.4.6 Détermination graphique de la stabilité à partir de la FTBO
1.4.6.1 Critère de stabilité
Diagrammede Nyquist :lieu de
G(jω)
dans le plan omplexe(Fig. 1.18)-1
Im
Re
Figure1.18 Lieu de Nyquist d'un système : a) stable; b) justeinstable; ) instable.
Un système stable en bou le ouverte est stable en BF si le lieu de Nyquist de sa FTBO
Figure 1.19 Courbesde Bode d'un système :a) stable; b)justeinstable; )instable.
Diagrammes de Bode : tra és de
|G(jω)|
dB
et deArg[G(jω)]
en fon tion deω
ave une é helle logarithmique enω
(Fig.1.19).ω
osc
= ω
π
est dénie parArg[G(jω
osc
)] = −π
.Le système est stable si
|G(jω
osc
)|
dB
< 0dB
'est-à-dire quela ourbe d'amplitude passe en dessous de0dB
pourω
osc
= ω
π
.Diagrammede Bla k : lieude Ni hols tra é sur une abaque de Bla k (Fig. 1.20)
(tra és de
|G(jω)|
dB
en fon tion deArg[G(jω)]
en degrés)Figure 1.20 Abaque de Bla k-Ni hols : lieu d'un système : a) stable; b) juste instable; )
instable
Lesystème est stable si,en par ourantlelieude
|G(jω)|
dB
dans lesens desω
roissants, onlaisse le point ritique àdroite.N.B : L'abaque permet de lire,pour haque point de la ourbe de la fon tion en BO, les
valeurs orrespondantes du gain et de la phase de la FTBFà retour unitaire(Fig. 13.3).
1.4.6.2 Marges de stabilité
a) b) )
2.1.1 Introdu tion
On étudie la bou le de régulation/asservissement de la Fig. 2.1. Le système est à retour
unitaire[3℄.
Figure2.1 Système bruité.
N(p) = T L[n(t)]
(bruit ou noise) représente les perturbations qui agissent sur la gran-deur de sortieY (p) = T L[y(t)]
au travers d'une fon tion de transfertG
n
(p)
, gain des perturbations
G
u
(p)
représente lepro essus (gain utile)
C(p)
est le orre teur qui aura pour but de réduirel'erreur.Y (p) = G
u
(p)C(p)[Y
c
(p) − Y (p)] + G
n
(p)N(p)
Y (p) =
C(p)G
u
(p)
1 + C(p)G
u
(p)
Y
c
(p) +
G
n
(p)
1 + C(p)G
u
(p)
N(p)
L'étudedusystèmed'unpointdevuerégulationsefaiten onsidérantquela onsigne
y
c
(t)
est onstante. Les variations dey(t)
ne seront alors dues qu'aux perturbationsn(t)
.L'obje tif est de réduirel'erreur etd'obtenir ainsi la réje tion des perturbations.L'étudedusystèmed'unpointdevueasservissementsefaiten onsidérantquela onsigne
y
c
(t)
est variable mais que les perturbations sont nulles.y(t)
devra alors suivre les variations dey
c
(t)
. L'obje tif est toujoursde réduirel'erreur.La fon tion de transfert en bou le ouverte vaut :
G(p) = C(p)G
u
(p)
.Pour la régulation ou l'asservissement, on va étudier la fon tion de transfert en bou le
2.1.2 Réje tion des perturbations par régulation
En régulation, omme
Y
c
(p) = 0
, la fon tionde transferten bou le fermée est donnée par :Y (p) =
G
n
(p)
1 + C(p)G
u
(p)
N(p).
2.1.2.1 HypothèsesN(p) =
N
0
p
r
N.B :r = 1
pour l'é helon↔
1
p
;r = 2
pour la rampe↔
1
p
2
G
n
(p) =
K
n
1+b
1
p+b
2
p
2
+···
1 + C(p)G
u
(p) =
K
c
K
u
(1+a
1
p+a
2
p
2
+···)p
n
où
n
est le nombre d'intégrations de labou leouverte. On obtientdon :Y (p) =
K
n
1 + b
1
p + b
2
p
2
+ · · ·
×
(1 + a
1
p + a
2
p
2
+ · · · )p
n
K
c
K
u
×
N
0
p
r
2.1.2.2 Obje tifL'obje tifest que
y = y
c
ory
c
(t) = 0
( onsigne onstante don nulle en valeur relative par rapportaupointde repos hoisi égal à ette onstante). Don onveut que :y(t) = 0
pourt > t
0
(i.e. aubout d'untemps minimalt
0
)don en parti ulierque :y(∞) = 0
. Orle théorème de la valeur nale stipule que:y(∞) = lim
p→0
pY (p)
dony(∞) = lim
p→0
p ×
1 + b
K
n
1
p + b
2
p
2
+ · · ·
.
(1 + a
1
p + a
2
p
2
+ · · · )p
n
K
c
K
u
.
N
0
p
r
⇒ y(∞) = lim
p→0
K
n
N
0
K
c
K
u
p
n+1−r
2.1.2.3 Les diérents as
Trois as se présentent (on pose
α = n + 1 − r
):n > r − 1
:y(∞) = lim
p→0
K
n
N
0
K
c
K
u
p
α
ave :α ≥ 1
don
y(∞) = 0
. Laréje tion des perturbations est omplète aubout d'un ertaintemps.n = r − 1
:y(∞) = lim
p→0
K
n
N
0
K
c
K
u
=
K
n
N
0
K
c
K
u
.
Laréje tiondes perturbationsestin omplètemaiselleserad'autantmeilleurequelegain
en bou leouverte
K
c
K
u
sera grand.n < r − 1
:y(∞) = lim
p→0
K
n
N
0
K
c
K
u
p
α
ave :α < 0
don
y(∞) = ∞
. Il n'y apas de réje tion etles perturbations déstabilisent lesystème.2.1.2.4 Con lusion
Laréje tionestd'autantmeilleurequelegainen bou le ouverteestgrand(
K = K
c
K
u
) etelle est omplète si labou leouverte ontient un nombre susant d'intégrateurs (n
).ε(p) = Y
c
(p) − Y (p)
etY (p) = C(p)G
u
(p)ε(p)
, d'où :ε(p) = Y
c
(p) − C(p)G
u
(p)ε(p)
Don nalement:ε(p) =
Y
c
(p)
1+C(p)G
u
(p)
2.1.3.2 HypothèseC(p)G
u
(p) =
K
p
n
×
1 + b
1
p + b
2
p
2
+ ...
1 + a
1
p + a
2
p
2
+ ...
ave
K = K
c
K
u
le gain en bou leouverte. Don :ε(p) =
Y
c
(p)
1 +
K
p
n
.
1+b
1
p+b
2
p
2
+...
1+a
1
p+a
2
p
2
+...
2.1.3.3 Obje tifL'obje tif est que
y = y
c
don que laFTBFH(p) =
Y (p)
Y
c
(p)
=
C(p)G
u
(p)
1+C(p)G
u
(p)
vaille:
H(p) = 1
. Or vu saforme,H(p) 6= 1
don onvase limiterà obtenir:lim
p→0
H(p) = 1
soity(t) = y
c
pourt → ∞
soitlim
t→∞
ε(t) = 0
.Or
ε(∞) = lim
p→0
pε(p)
don l'obje tif se résumeà :lim
p→0
pε(p) = 0
soit:lim
p→0
"
p
Y
c
(p)
1 +
p
K
n
1+b
1
p+b
2
p
2
+...
1+a
1
p+a
2
p
2
+...
#
= lim
p→0
"
p
Y
c
(p)
1 +
K
p
n
#
= lim
p→0
p
n+1
Y
c
(p)
p
n
+ K
Et nalementl'obje tifs'é rit :
lim
t→∞
ε(t) = lim
p→0
p
n+1
Y
c
(p)
p
n
+ K
= 0
2.1.3.4 Diérents asDiérents as peuvent être étudiés :
la réponse à un é helon en entrée :
y
c
(t) = E
0
⇒ Y
c
(p) =
E
0
p
etlim
t→∞
ε(t) = lim
p→0
p
n+1
E
0
(p
n
+ K) .p
= lim
p→0
p
n
E
0
(p
n
+ K)
⇒
sin = 0
,lim
t→∞
ε(t) =
1+K
E
0
don l'erreur est d'autant plus petite que le gain en bou le ouverteK = K
c
K
u
est grand⇒
sin ≥ 1
,lim
t→∞
ε(t) = 0
don l'erreurest nullela réponse à une rampe omme onsigne en entrée :
y
c
(t) = a.t ⇒ Y
c
(p) =
a
p
2
etlim
t→∞
ε(t) = lim
p→0
p
n+1
a
(p
n
+ K) p
2
= lim
p→0
p
n−1
a
(p
n
+ K)
⇒
sin ≥ 2
,lim
t→∞
ε(t) = 0
don l'erreurest nulle⇒
sin = 1
,lim
t→∞
ε(t) =
K
a
don l'erreur est d'autant plus petite que le gain en bou le ouverteK = K
c
K
u
est grand⇒
sin = 0
,lim
t→∞
ε(t) = ∞
don l'erreurtend vers l'inni,lesystème est instable2.1.3.5 Con lusion
Ces résultatssont résumés dans le Tab. 2.1.
Table 2.1 Classes d'erreur
y
c
(t) = E
0
.U(t)
y
c
(t) = a.t
y
c
(t) =
1
2
.b.t
2
n = 0 ǫ
0
=
1+K
E
0
ǫ
1
= ∞
ǫ
2
= ∞
n = 1 ǫ
0
= 0
ǫ
1
=
K
a
ǫ
2
= ∞
n = 2 ǫ
0
= 0
ǫ
1
= 0
ǫ
2
=
K
b
Le système étudié étant déni sur la Fig. 2.2oùla FTBO est du type :
G(p) =
K
p
n
(1 + a
1
p + a
2
p
2
+ ...)
ave
n
lenombre d'intégrations de labou le ouverte appelé lasse du système.Figure2.2 Système bou lé à retourunitaire, f. Fig. 1.12.
N.B :La pré isiondépend du système onsidéré etdu signalappliqué en entrée.
On appelleerreur de positionl'erreur
ǫ
0
en réponse à un é helon.Onappelleerreurde traînageouerreur de vitesse l'erreur
ǫ
1
en réponseàune rampe.2.1.4 Critères de Rapidité
2.1.4.1 Temps de réponse
Pour étudier la rapidité, on dénit la notion de temps de réponse : 'est le temps que
met le système pour atteindre
x%
de la valeur nale sans s'en é arter de plus de(100 − x)%
. Typiquement, on prendx = 95
: d'où les tauxde 95% et 5%.2.1.4.2 Bande passante
Quandune fon tion de transfert
H(p)
ne ontient pasd'intégrateur, ona:H(0) = K
(gain statique).La bande passante à
X
dB est labande de pulsations pour lesquellesH(jω)
H(0)
dB
≥ X
dB.A l'intérieur de ette bande, lesignal n'est atténué que d'une valeur plus faibleque
X
. On déniten général: la bandepassante à -3dB :H(jω)
H(0)
dB
≥
-3 dB donH(jω)
H(0)
≥
√
2
2
=
1
√
2
≈ 0.7
Pour la stabilité, le lieu de Nyquist va s'é arter du point
−1
; et pour la pré ision il va falloir pla er des intégrateurs dans la bou le ouverte, on a don un dilemme entrestabilité et pré ision.
2.2 Le orre teur PID analogique
2.2.1 La orre tion des systèmes asservis
Soit un système dont la fon tion de transfert
G
u
(p)
est onnue grâ e, par exemple, à une identi ation (Fig. 2.3). On en déduit sa stabilité et ses performan es. Celles- i sont plus oumoins satisfaisantes pour un usage donné. La orre tion du système permet d'améliorer les
performan es en fon tion d'un ahierdes harges déterminé.
Figure 2.3 Systèmeave orre teur, f Fig. 1.14.
Pour augmenter la pré ision (et la rapidité), on peut augmenter le gain
K
en BO don onva hoisir un orre teur réalisant ettea tion, dit orre teur proportionnel :C(p) = K
c
Il faudra hoisir le orre teur de manièreà ne pas rendrele système instable.
Pour augmenter lapré ision,onpeutaussi ajouter un intégrateur danslaBO don onva
hoisir un orre teurréalisant ette a tion, dit orre teur proportionnel intégral :
C(p) =
K
′
c
p
Pour augmenter larapidité,onpeutajouter un dérivateurdans laBOdon onva hoisir
un orre teur réalisant ette a tion,dit orre teur proportionnel dérivé :
C(p) = K
′′
c
p
⇒
on va don faire agir trois fa teurs PIDLe gain en bou le ouverte est noté
K = K
c
K
u
produit du gain du pro essus et du gain du orre teur.2.2.2 Corre teur proportionnel P
2.2.2.1 Dénition
a) b) )
Figure2.4 Corre teur proportionnel:a) gain; b)phase; )eet.
2.2.2.2 A tion sur le système
Pourun système de lasse0,l'erreurlorsd'unessai indi ield'amplitude
E
0
vaut :ε
0
=
E
0
1+K
don si l'on augmente
K
c
on réduit l'erreur. Le système est plus pré is mais il est moins stable,et ilpeut même être destabilisé ( f. Fig.2.4 ).2.2.3 Corre teur proportionnel intégral PI
2.2.3.1 Dénition
Sa fon tion de transfert vaut :
C(p) = K
c
1 +
τ
1
i
p
ave :K
c
> 0
,τ
i
> 0
⇐⇒
C(p) = K
c
1 + τ
i
p
τ
i
p
=
K
c
τ
i
1 + τ
i
p
p
On parle de orre teurà retard de phase ( f. ourbesde Bode Fig. 2.5).
a) b) )
Figure 2.5Corre teur proportionnelintégral : a)gain; b)phase; )eet.
2.2.3.2 A tion sur le système
Il améliorela pré ision.Suivantlamargede phasedusystème,onpla eson a tionàune
dé ade avant lapulsation ritique ou plus près (à
ω
c
/4).Dans le as d'une seule a tion intégrale, le lieu du système est modié omme indiqué
Fig. 2.5 . Le gain n'est augmenté qu'aux basses fréquen es : le système est plus pré is et sa
a) b) )
Figure 2.6Corre teur proportionneldérivé :a) gain; b)phase; )eet.
2.2.4.2 A tion sur le système
Il améliore la stabilité.
En général, onpla e son a tionaux alentours de lapulsation ritique (telle quele gain est
de 1) :
il augmentela margede phaseet don stabilisele système
il augmentele gain etdon améliorela rapidité.
Dans le as d'une seule a tion dérivée, le lieu du système est modié omme sur la Fig. 2.6 .
Le système est stabilisé.
2.2.5 Corre teur proportionnel intégral dérivé PID
2.2.5.1 Dénition
Sa fon tion de transfert vaut :
C(p) = K
c
1 +
1
τ
i
p
+ τ
d
p
= K
c
1 + τ
i
p + τ
i
τ
d
p
2
τ
i
p
=
K
c
τ
i
1
p
(1 + τ
1
p)(1 + τ
2
p)
Cela suppose que letrinmea un dis riminantpositif :∆ = b
2
− 4ac > 0 ⇔ τ
i
> 4τ
d
.Lesdeux ra ines donnentdeux onstantes de temps :τ
1
=
2τ
d
1−
√
1−4τ
d
/τ
i
etτ
2
=
2τ
d
1+
√
1−4τ
d
/τ
i
.Ses ourbes de Bode sont présentées Fig. 2.7 (où
τ
1
> τ
2
).2.2.5.2 A tion sur le système
Pour leshautes fréquen es, le orre teur à une a tion ampli atri eetavan e de phase.
Pour lesbasses fréquen es, le orre teur à une a tion ampli atri eetretard de phase.
Pour lesmoyennes fréquen es,le orre teur ae te peu lesystème.
2.2.6 Stru ture de quelques orre teurs
a) b)
Figure2.7 Corre teur PID :a) Gain; b)Phase.
Ilestimpossiblederéaliserunintégrateurpurave desAOP(lebruitsutàfairesaturer
l'AOP)
L'ampli ationen hautefréquen e amplie aussi lebruit.
⇒
on propose don les stru tures suivantes pour réaliser les orre teurs.2.2.6.1 Avan e de phase
Sa fon tion de transfert est dénie par (voir abaque Fig. 13.2) :
C(p) = K
c
1 + aτ p
1 + τ p
ave :
a > 1
Il peut être réalisépar le ir uit de la Fig. 2.8a).
a) b)
Figure 2.8 a)Filtre àavan e de phase; b)Filtre àretard de phase
V
s
(p) = −R.I(p)
V
e
(p) = [R
2
+ (R
1
//C)] I(p)
V
s
(p)
V
e
(p)
= −R
1
R
2
+
R
1
.
Cp
1
R
1
+
Cp
1
= −R
1
R
2
+
R
1
Cp+1
R
1
= −R
1 + R
1
Cp
(1 + R
1
Cp) R
2
+ R
1
= −R
1 + R
1
Cp
R
1
+ R
2
+ R
1
R
2
Cp
⇒
V
V
s
(p)
e
(p)
= −
R
R
1
+ R
2
1 + R
1
Cp
1 +
R
1
R
2
R
1
+R
2
Cp
Don :
τ =
R
1
R
2
R
1
+R
2
C
a =
R
1
C
τ
=
R
1
+R
2
R
2
= 1 +
R
1
R
2
K
c
= −
R
1
R
+R
2
V
s
(p)
V
e
(p)
= −
R
2
+
R
1
R
1
Cp + 1
1
R
= −
1
R
R
1
+ R
2
+ R
1
R
2
Cp
1 + R
1
Cp
⇒
V
s
(p)
V
e
(p)
= −
R
1
+ R
2
R
1 +
R
1
R
2
R
1
+R
2
Cp
1 + R
1
Cp
Don :
τ =
R
1
R
2
R
1
+R
2
C
b =
R
1
C
τ
=
R
1
+R
2
R
2
= 1 +
R
1
R
2
K
c
= −
R
1
+R
R
2
2.3 Méthodes de réglage des PID
A tion proportionnelle : si
K
p
↑
alorsε
statique
↓
A tion intégrale: permet d'annuler l'erreur de position
A tion dérivée : permet d'anti iper (prend en ompte la vitesse d'évolution) don
aug-mentela rapidité
2.3.1 Réglage expérimental
On règle lesa tions l'uneaprès l'autre.On étudielesystème suivantpour
y
c
= 0
(Fig.2.9).Figure2.9 Système perturbéave orre teur àrégler.
2.3.1.1 Premier réglage : a tion proportionnelle P
C(p) = K
p
. Trois types de réponse peuventêtre obtenus :L'a tionproportionnelle est trop faible,il faut augmenter
K
p
: Fig. 2.10a).a) b) )
Figure2.10 Corre tion proportionnelle : a)trop faible;b) orre te; )trop forte.
L'a tionproportionnelle est orre te :Fig. 2.10b).
2.3.1.2 Se ond réglage : a tion intégrale I
C(p) = K
p
1 +
τ
1
i
p
.Trois types de réponse peuvent être obtenus :
L'a tionintégraleest tropfaible(l'erreurn'estpas nulle),ilfautdiminuer
τ
i
:Fig.2.11a).a) b) )
Figure 2.11 Corre tion intégrale : a)trop faible;b) orre te; )trop forte.
L'a tionintégraleest orre te (l'erreur est nulle) : Fig.2.11b).
L'a tion intégrale est trop forte, il faut augmenter
τ
i
(les os illations sont trop impor-tantes) : Fig. 2.11 ).2.3.1.3 Troisième réglage : a tion dérivée D
C(p) = K
p
1 +
τ
1
i
p
. (1 + τ
d
p)
. Deux typesde réponse peuvent être obtenus :L'a tion dérivée est trop forte (les os illations sont trop importantes), il faut diminuer
τ
d
:(Fig. 2.12a).a) b)
Figure 2.12 Corre tion dérivée :a) trop forte; b) orre te.
L'a tiondérivée est orre te (Fig.2.12b).
2.3.2 Méthode de Ziegler-Ni hols
Deux essais peuvent permettre de déterminerle orre teur PID.
2.3.2.1 Essai indi ielen bou le ouverte
Soit
(AB)
la tangente au point d'inexion. On appelleθ = T
u
son interse tion ave l'axe des abs isses eta
sapente (Fig. 2.13).2.3.2.2 Essai de pompage
Il s'agit d'une mise en os illation en bou le fermée (Fig. 2.14). Cette méthode est utilisée
quand le pro essus ontient une intégration (don est instable) ou qu'il est intrinsèquement
instableen bou le ouverte : il est alors impossible d'ouvrirla bou le.
On note
k
0
lavaleur du gain pour lequel apparaissentdes os illationsdontonnommeT
0
la période.Figure2.13 Méthode de Ziegler-Ni hols f Fig. 1.15
Figure2.14 Pompage.
2.3.2.3 Tableau des orre teurs
Pour le réglagedes paramètres des PIDsuite à es essais : f. Tab. 2.2.
Table2.2 Réglage des paramètres PID
Régulateur :
C(p)
Essai indi iel: (a
,θ
) Essai de pompage: (k
0
,T
0
)C(p) = k
p
k
p
=
a.θ
1
k
p
= 0.5k
0
C(p) = k
p
1 +
1
τ
i
p
k
p
=
0.9
a.θ
k
p
= 0.45k
0
τ
i
= 3.3θ
τ
i
= 0.83T
0
k
p
=
1.2
a.θ
k
p
= 0.6k
0
C(p) = k
p
1 +
τ
1
i
p
+ τ
d
p
τ
i
= 2θ
τ
i
= 0.5T
0
τ
d
= 0.5θ
τ
d
= 0.125T
0
2.3.3 Critère de Naslin1. On onsidère un pro essus de fon tion de transfert :
G(p) =
b
0
a
0
+ a
1
p + ... + a
n
p
n
On note les rapports ara téristiques :
r
i
=
a
2
i
a
i+1
a
i−1
.Si l'on fait le hoix
b
0
= a
0
, etr
i
= α
ave :1.8 ≤ α ≤ 2.4
, alors la réponse indi ielle présente un dépassementD
en %à l'instantt
D
tel que:log
10
(D%) = 4.8 − 2α
t
D
= 2.2
a
a
1
0
On obtientun amortissement orre t pour :
r
i
≥ 2
2. On onsidère un pro essus de fon tion de transfert :G(p) =
b
0
+ b
1
p
a
0
+ a
1
p + ... + a
n
p
n
ave :
a
i
> 0
etb
i
> 0
Le réglagepré onisé est telque :
r
1
= 1.5 + 4
a
0
b
1
a
1
b
0
(α − 1.5)
2.3.4 Tableau ré apitulatif
f. Tab. 2.3
Table 2.3Tableauré apitulatif
Pro essus Corre teur P Corre teurPI Corre teur PD Corre teur PID
G(p) = ...
C(p) = k
p
C(p) = k
p
1 +
1
τ
i
p
C(p) = k
p
(1 + τ
d
p) C(p) = k
p
1 +
1
τ
i
p
+ τ
d
p
k
p
=
√
2
2k
k
p
<
0.8
k.θ
k
p
e
−θp
- -τ
d
= 4
θ
3π
τ
d
= 0.4θ
τ
i
≥ 4.θ
k
1+τ p
-k
p
>
1
k
--τ
i
= τ
k
p
=
0.35τ
k.θ
k
p
=
0.6τ
k.θ
k
1+τ p
e
−θp
k
p
=
0.3τ
k.θ
τ
i
= 1.2τ
-τ
i
= τ
τ
d
= 0.5θ
k
(1+τ
1
p)(1+τ
2
p)
-k
p
>
1
k
- (*) aveτ
1
> τ
2
τ
i
= τ
1
(*) dans e as, le PID utiliséest :
C(p) = k
p
(
1+τ
′
i
p
)
(1+τ
d
′
p)
τ
′
i
p
aveτ
′
i
= τ
1
,τ
′
d
= τ
2
etk
p
≥
1
k
2.3.5 Méthode des modèles
Soit le système bou lé ( f. Fig. 2.15) de fon tion de transfert :
H(p) =
C(p)G(p)
1 + C(p)G(p)
Lafon tion de transfertidéalepour labou le ferméeserait