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1980-1981

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(1)

RESULTATS

D'UNE ENQUÊTE MAISON AUPRES DES TRAPPEURS

D'OURS NOIR, 1980-1981

par

Hélène Jolicoeur, Normand Traversy

et

Raymond McNicoll Novembre 1986

Québec

(2)

Direction de la faune terrestre

Résultats d'une enquête

maison auprès des trappeurs d'ours noir, 1980-1981

par

Hélène Jolicoeur, Normand Traversy

et

Raymond McNicoll

Novembre 1986

(3)
(4)

Avant propos

Ce sondage a été mené par Messieurs Normand Traversy et Raymond McNicoll

en juin 1982 alors que tous deux appartenaient à la Direction de l'aménagement

et de l'exploitation de la faune. Après la création de la Direction de la

faune terrestre, en septembre 1982, le dossier fut acheminé à Madame Hélène

Jolicoeur, responsable de l'ours noir, du loup et du coyote. Il fut entendu

alors que cette dernière procéderait à la publication des résultats de l'en-

quête.

(5)

II Remerciements

Nous aimerions remercier les personnes suivantes qui nous ont supportés

d'une façon ou d'une autre lors du dépouillement des résultats et lors de

l'élaboration du rapport. Ces personnes sont Madame Marie-Hélène Roy et Mon-

sieur Gaétan Couture, tous deux techniciens de la faune, et Monsieur Jean

Berthiaume, dessinateur. Merci également à Monsieur René Lafond qui a accepté

de réviser la version finale de ce rapport.

(6)

I I I

Table des matières

Page

Avant propos I

Remerciements II

Table des matières III

Liste des tableaux IV

Liste des figures V

1. Introduction et buts 1

2. Méthode 3

3. Résultats 4

3.1 Taux de réponse 4

3.2 Modèles de pièges utilisés 4

3.3 Nombre de pièges en possession des trappeurs 7

3.4 La récolte 7

3.5 Période d'activité 7 3.6 Utilisation de l'animal 11 3.7 Répartition de la récolte en fonction du type de territoire 11

4. Discussion 12

5. Références bibliographiques 15

(7)

IV Liste des tableaux

Page

Tableau 1: Nombre de modèles de piège différents u t i l i s é s par les

trappeurs pour piéger l'ours noir 5 Tableau 2: Modèles de piège préférés lorsqu'un seul modèle est

u t i l i s é par les trappeurs pour piéger l'ours noir 5 Tableau 3: Détail des modèles d'engins "autres" u t i l i s é s par les

trappeurs pour piéger l'ours 6 Tableau 4: Combinaisons de modèles u t i l i s é s par les trappeurs pour

piéger l'ours 6 Tableau 5: Modèles de piège les plus u t i l i s é s (seuls ou en combinai-

son avec d'autres) par les trappeurs pour piéger l ' o u r s . . . 7 Tableau 6: Nombre moyen de pièges par modèle détenu par les trap-

peurs n ' u t i l i s a n t qu'un seul modèle de piège pour piéger

l'ours 7 Tableau 7: Nombre moyen de pièges par combinaison de modèles détenus

par les trappeurs u t i l i s a n t plus d'un modèle de piège

pour trapper l'ours 9 Tableau 8: Nombre moyen d'engins "autres" détenus par les trappeurs

pour piéger l'ours 9

(8)

Liste des figures

Page Figure 1. Distribution de fréquence des ours piégés dans une année

par trappeur 10

(9)
(10)

- 1 -

1. INTRODUCTION ET BUTS

A la fin des années soixante-dix, le Comité d'étude de l'exploitation de l'ours noir (C.E.E.O.N.) mettait fin à ses travaux de réforme de la réglementation relative à l'ours noir en publiant son' rapport intitulé

"Aménagement et exploitation de l'ours noir" (1982). Dans ce document figuraient toutes les actions à prendre en regard de la gestion de cet animal. Parmi certaines recommandations se retrouvait celle de limiter le piégeage de l'ours aux territoires alloués en exclusivité à des trappeurs ou à des Autochtones (terrains de piégeage enregistrés selon l'ancien zonage et réserves à castors) afin de limiter principalement la compéti- tion entre les chasseurs et les trappeurs d'ours et d'éliminer les dangers inhérents à la pose de pièges à ours à mâchoires sur les territoires libres. Avant de mettre en application cette recommandation, dont on ignorait l'impact réel sur les utilisateurs, il fut décidé de recueillir davantage d'informations sur cette activité.

Au même moment, le Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, reconnaissait le bien fondé de la recommandation du Comité Fédéral-Provin- cial sur le piégeage humanitaire pour interdire l'utilisation du piège à ours conventionnel à mâchoire d'acier (CF.P.P.H, 1983). Le caractère non-humanitaire de son utilisation, le danger qu'il représente pour le trappeur, le public et la faune en général justifiaient cette mesure res- trictive. Le ministère consulta l'Association provinciale des trappeurs indépendants du Québec (A.P.T.I.) qui non seulement approuva cette recom- mandation mais proposa, en plus, d'interdire autant les pièges fabriqués de façon artisanale que ceux manufacturés. Afin d'évaluer l'ampleur des pertes monétaires qui seront encourues par les trappeurs visés par cette interdiction, la Direction générale de la faune procéda à un sondage auprès des trappeurs d'ours. La DGF profita de l'occasion qui lui était fournie pour poser quelques questions supplémentaires portant sur les récoltes antérieures, les périodes d'activité, les territoires d'où pro- vient la majorité de la récolte et finalement l'utilisation faite des peaux récoltées. Un peu plus tard, soit en 1984, la DGF reprit de façon plus formelle cette enquête et l'étendit cette fois-ci à toutes les acti- vités de piégeage ayant eu lieu lors de la saison 1982-83 (IQOP, 1984).

(11)

- 2 -

Le présent rapport donne les résultats de la première enquête effectuée

auprès des trappeurs d'ours et compare, lorsque c'est possible, l'inven-

taire de pièges des trappeurs d'ours avec celui obtenu lors de la deuxième

enquête.

(12)

- 3 -

2. Méthode

En l'absence d'un permis de piégeage spécifique a l'ours noir, il a été impossible d'obtenir, au préalable, une liste élargie de personnes intéressées au piégeage de cet animal. Le sondage a donc été dirigé vers les trappeurs qui avaient enregistré au moins un ours noir durant les saisons de piégeage 1980 et 1981.

Le questionnaire (annexe 1) a donc été envoyé par la poste à 323 trap- peurs. Un écusson "collaboration" était retourné par la suite aux répon- dants.

La plupart des résultats présentés dans le rapport proviennent du

dépouillement du questionnaire. La récolte selon le type de territoire de

piégeage a été obtenue en conciliant les réponses données au questionnaire

et la liste des trappeurs possédant un terrain de piëgeage.

(13)

- 4 -

3. RÉSULTATS

3.1 Taux de réponse

Un total de 182 trappeurs sur une possibilité de 315 (8 personnes ayant changé d'adresse) ont répondu au questionnaire portant ainsi le taux de réponse à 58%.

3.2 Modèles de pièges utilisés

La majorité des trappeurs qui ont répondu au questionnaire (67,6%) n'utilisent qu'un seul type de piège (tableau 1) de préférence le piè- ge à mâchoires de fabrication artisanale (37,4%; tableau 2 ) . Le modè- le le plus couramment en possession des trappeurs, après le piège artisanal, est le modèle "Newhouse" conventionnel (28,5%). Le piège

"Aldrich" n'est employé, de façon exclusive, que par 13,0% des répon- dants ce qui est comparable au 16% obtenu lors de l'enquête 1984 (IQOP, 1984). Environ 21% des trappeurs utilisent essentiellement des engins autres que ceux mentionnés. Parmi les plus populaires, mentionnons le collet à cou (40,4%), la cage (30,8%), le collet à patte artisanal

(9,6%) et le piège "Conibear" (7,7%; tableau 3 ) .

Lorsque plus d'un piège est utilisé pour piéger l'ours, la combi-

naison la plus couramment employée est celle du piège à mâchoires de

fabrication artisanale (B) avec le piège "Aldrich" (C) (21,7%; tableau

4) suivi de près par la combinaison constituée par le piège à mâchoi-

res "Newhouse" (A) et par le piège à mâchoires de fabrication artisa-

nale (20,0%) (B). Au total, qu'il soit utilisé seul ou en combinaison

avec les autres, on constate que le piège à mâchoires de fabrication

artisanale est le plus couramment employé (33,6%) par les répondants

(tableau 5 ) .

(14)

- 5 -

Tableau 1: Nombre de modèles de piège différents utilisés par les trappeurs pour piéger Tours noir.

Nombre de modèles

Total

% des

répondants

67,6 (n=123)

23,6 (n=43)

4,9 (n=9)

3,9 (n=7)

100,0 (n=182)

Tableau 2: Modèles de piège préférés lorsqu'un seul modèle est utilisé par les trappeurs pour piéger Tours noir.

% des

répondants

A mâchoires

"Newhouse"

(A)

28,5 (n=35)

Modèles A mâchoires artisanal

(B)

37,4 (n=46)

de piège

Collet à patte

"Aldrich"

(C)

13,0 (n=16)

Autres (D)

21,1 (n=26)

Total

100,0

(n=123)

(15)

Tableau 3: Détail des modèles d'engins "autres" utilisés par les trappeurs pour piéger l'ours.

% des répondants

Collet à cou

40,4 (n=21)

Autres modèles Piège

"Conibear"

7,7 (n=4)

d'engins (D) Cage

30,8 (n=16)

Collet à patte artisanal

9,6 (n=5)

Indéterminé

7,7 (n=4)

Tableau 4: Combinaisons de modèles utilisés par les trappeurs pour piéger l'ours.

O1

Combinaisons de modèles

A+B A+C A+D B+C B+D C+D A+B+C, B+C+D A+C+D A+B+C+D

% des 20,0 15,0 5,0 21,7 10,0 5,0 3,3 6,7 3,3 10,0 répondants (n=12) (n=9) (n=3) (n=13) (n=6) (n=3) (n=2) (n=4) (n=2) (n=6)

A, piège à mâchoires "Newhouse"; B, piège à mâchoires artisanal; C, collet à patte "Aldrich"; D, autres.

(16)

- 7 -

3.3 Nombre de pièges en possession des trappeurs

Les trappeurs qui utilisent seulement un modèle de piège ont en moyenne un inventaire de 3,0 pièges en leur possession. Un seul trap- peur a prétendu avoir jusqu'à 40 collets à patte "Aldrich" dans son arsenal. Pour le calcul de la moyenne, nous avons exclu ce résultat extrême. Ce sont les engins "autres" (4,9 engins) et les collets à patte "Aldrich" (2,6 collets) qui sont détenus en plus grand nombre par les trappeurs n'utilisant qu'un seul modèle (tableau 6 ) . Lorsque plusieurs modèles sont employés concurremment, la moyenne des pièges détenus s'élève à 6,3 pièges. Les moyennes de pièges par combinaison sont présentées aux tableaux 7 et 8.

3.4 La récolte

Un total de 182 trappeurs ont piégé 1'ours au cours des deux an- nées. Le nombre d'ours prélevés par ces derniers s'élève à 686 ours soit une moyenne de 1,9 ours par trappeur par année. La distribution de fréquence des ours piégés par trappeur par année est illustrée à la figure 1. On constate d'après cet histogramme que la majorité des trappeurs capture moins de deux ours par année. Quelques trappeurs se distinguent cependant avec des récoltes annuelles atteignant 28-30 ours.

3.5 Période d'activité

Sur les 182 trappeurs qui ont donné des informations sur leur rythme d'activité, 42% (n=77) ont répondu qu'ils étaient actifs au printemps seulement alors que 23% d'entre eux piégeaient uniquement à l'automne. Ceux qui sont actifs au cours des deux saisons représen- tent, de leur coté, 35% de l'échantillon.

(17)

- . 8 -

Tableau 5: Modèles de piège les plus u t i l i s é s (seuls ou en combinaison avec d'autres) par les trappeurs pour piéger l ' o u r s .

% des

répondants

A mâchoires

"Newhouse"

(A)

26,3 (n=69)

Modèles de piège A mâchoires

artisanal (B)

33,6 (n=88)

Collet à patte "Aldrich"

(C)

21,0 (n=55)

Autres (D)

19,1 (n=50)

Tableau 6: Nombre moyen de pièges par modèle détenu par les trappeurs n'uti- l i s a n t qu'un seul modèle de piège pour trapper l ' o u r s .

Modèles de piège

A mâchoires

"Newhouse"

(A)

A mâchoires artisanal

(B)

Collet a patte "Aldrich"

(C)

Autres (D)

Nb. moyen 2,3 _+ 0,3 de pièges/

trappeur + ES

2,4 + 0,3 2,8 +_ 0,5 4,9(1)+ 2.3

4,9 + 1.3

(1) incluant les 40 collets à patte détenus par un seul trappeur.

(18)

Tableau 7: Nombre moyen de pièges par combinaison de modèles détenus par les trappeurs utilisant plus d'un modèle de piège pour trapper l'ours.

Combinaison de modèles

A+B A+C A+D B+C B+D C+D A+B+C, B+C+D A+C+D A+B+C+D

Nb. moyen 4,3 3,1 13,7 5,7 4,5 3,7 3,0 9,5 21,5 9,8 de pièges/ +1,0 +0,5 +9,5 +_1,3 +_1,7 +0,4 +0,0 +_1,9 +6,4 +_2,2 trappeur (n=12) (n=9) (n=3) (n=13) (n=6) (n=3) (n=2) (n=4) (n=2) (n=6) + ES

A, piège à mâchoires "Newhouse"; B, piège à mâchoires artisanal; C, collet à patte "Aldrich"; D, autres.

Tableau 8: Nombre moyen d'engins "autres" détenus par les trappeurs pour piéger 1'ours.

Nb. moyen d'engins/

trappeur

Collet à cou

7,6 +1,9 (n=21)

Autres Piège

"Conibear"

3,0 +2,4 (n=4)

modèles d'engins (D) Cage

2,3 +0,4 (n=15)

Collet à patte artisanal

3,4 +0,7 (n=5)

Indéterminé

1,5 +0,6 (n=4)

(19)

60-1

5 0 -

4 0 -

Q.

Q.

Oi _

<U

. û O

3 0

2 0

1 0 -

1 i i I i n

0 I 2 3 4 5 6 7 8 9 10 II 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Nombre d'ours trappes

Figure 1. Distribution de fréquence des ours piégés dans une année par trappeur.

28 29 30

(20)

- 11 -

3.6 U t i l i s a t i o n de l'animal

Plus de la moitié des répondants (55,4%) utilisent les peaux d'ours noir qu'ils trappent à une seule fin alors que le reste des trappeurs trouvent plus d'un débouché à leurs peaux. L'utilisation la plus fréquente est celle dite "à titre personnelle" (45,4%), suivi de la vente à un commerçant de fourrure ou une enchère publique (25,4%) et du montage de la peau en tapis (22,1%). Parmi les utilisations

"autres" (7,1%), on retrouve la vente à un particulier ou à des parents (52,9%) et des cadeaux (47,1%).

3.7 Répartition de la récolte en fonction du type de territoire

La majorité des trappeurs interrogés étaient non-détenteurs de terrains de piégeage (91,4% en 1980 et 89,5% en 1981). La proportion de la récolte d'ours noir provenant de ces trappeurs s'est élevée à 89,1% (même pourcentage pour les deux années). La récolte a donc été proportionnelle à l'effort déployé sur les types de territoire.

(21)

- 12 -

4. DISCUSSION

En envoyant des questionnaires d'enquête seulement aux trappeurs qui avaient capturé et enregistré un ours au cours des années 1980 et 1981, nous avons peut-être limité et biaisé notre échantillon. Bien que cons- cients de cette lacune méthodologique, nous avions quand même décidé de tenir cette enquête vue l'absence de tout autre moyen pour rejoindre les trappeurs d'ours. Il reste à espérer que les 325 trappeurs rejoints par questionnaire constituent une part représentative de l'ensemble des trappeurs d'ours et que les réponses colligëes dans ce rapport, provenant de 58% d'entre eux, sont le plus près possible de la réalité. Le fait d'avoir obtenu des résultats comparables à l'enquête de 1984 en ce qui a trait au pourcentage de répondants ayant des collets à patte constitue une certaine assurance sur la validité de l'échantillon.

L'interdiction des pièges à mâchoires, de modèle commercial ou artisa- nal, pour faire suite aux recommandations du Comité-fédéral provincial sur le piégeage humanitaire (CF.P.P.H., 1983), va toucher sans contredit les trappeurs d'ours. En effet, l'enquête a souligné que les pièges à mâchoi- res étaient encore, au début des années quatre-vingt, largement utilisés par les trappeurs d'ours. Heureusement pour eux, le nombre moyen de piè- ges à mâchoires en leur possession n'est pas très élevé. On peut donc supposer que la perte financière engendrée par la mise de côté de ces piè- ges et l'achat de collets à patte ne sera pas catastrophique. L'investis- sement sera tout au plus de l'ordre de $100.00 par trappeur (3 piè- ges/trappeur X $30,00 par piège + taxe). L'impact le plus important sera peut-être l'inefficacité momentanée des trappeurs qui devront se familia- riser avec un piège de conception différente comme le collet à patte.

Afin de faire face à cette éventualité, le Ministère devrait préparer une bonne documentation sur ce type de piège et sur la façon de les installer adéquatement afin de rendre les trappeurs plus efficaces.

(22)

- 13 -

Du côté de la récolte moyenne d'ours par année, il est étonnant de constater que la majorité des trappeurs d'ours interviewés ne récoltent guère plus que 2 1 3 ours par année. Cette faible récolte résulte proba- blement du nombre limité de pièges qui sont détenus par les trappeurs.

Des informations supplémentaires sur la pratique de cette activité (effort de piégeage au printemps/automne, autres espèces piégées en même temps, etc) devront être recueillies afin de mieux interpréter ces résultats.

Pour le moment, l'imposition d'une limite de prises pour les ours piégés ne semble pas nécessaire, puisque le nombre moyen d'ours piégés se rappro- che de la limite de deux ours par an imposée pour les chasseurs. La per- formance de certains trappeurs particulièrement efficaces, avec des récol- tes supérieures à 10 ours, est toutefois inquiétante. Il est heureux de constater que ces trappeurs sont, pour l'instant, assez peu nombreux.

La saison la plus populaire chez les trappeurs d'ours est le prin- temps ce qui est parfaitement normal étant donné que c'est à ce moment-là que la fourrure de l'ours est la plus belle. Comme le piégeage de la plupart des animaux à fourrure est interdit au printemps, le trappeur peut donc consacrer, durant cette saison davantage d'effort à la capture de 1'ours noir.

La question posée quant à l'utilisation de la peau par les trappeurs manquait de précision. A part le choix A (vente à un commerçant ou une enchère publique) qui était très clair, les autres choix auraient gagné à être mieux détaillés. Malgré cette imprécision, il est étonnant de cons- tater que le nombre de peaux d'ours destinées au circuit commercial est très faible. Est-ce dû au prix offert par les commerçants? à la piètre qualité de la fourrure des ours récoltés durant les saisons officielles?

ou à l'excellent marché que représente la vente de tapis ou de pièces mon- tées, confectionnées à partir des peaux d'ours, auprès des particuliers?

La réponse à cette question présente un intérêt certain pour le Ministère car elle pourrait remettre en question certaines dates d'ouverture ou de fermeture de saison.

(23)

- 14 -

Finalement, on ne devrait pas s'étonner que 89% de la récolte d'ours noir provienne des territoires libres car c'est sur ce type de territoire que se concentre la majorité des trappeurs d'ours. Toute décision qui aurait visé à limiter la pratique du piégeage de l'ours noir aux seuls détenteurs d'un terrain de piëgeage et aux Autochtones aurait provoqué à l'époque où l'enquête a été menée, un impact sérieux sur la récolte. La mesure envisagée par le CEEON en 1982 devra être toutefois réévaluée à la lumière des changements qui se sont opérés au cours des cinq dernières années à savoir la réforme de la politique du piégeage et l'interdiction des pièges à mâchoires pour piéger l'ours.

(24)

- 15 -

5. RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

C.E.E.O.N. 1982. Aménagement et exploitation de l'ours noir. Quêb.

Mi ni st. Loisir, Chasse et Pêche. Dir. gén. faune. 39 p.

CF.P.P.H. 1983. Résumé du rapport du Comité fédéral-provincial sur le piégeage humanitaire. 169 pp.

I.Q.O.P. 1984. Étude auprès des trappeurs du Québec (saison 1982-83).

Les faits saillants. Étude réalisée pour la Direction générale de la

faune. M.L.C.P. 4 pp.

(25)
(26)

- 16 -

ANNEXE 1

(27)
(28)

Québec, le 02 juin 1982

Monsieur,

La Direction générale de la faune étudie actuellement la p o s s i b i l i t é de réviser la réglementation concernant le piégeage de l'ours noir.

Étant donné l'importance que cette a c t i v i t é peut représenter pour vous, nous aimerions obtenir quelques renseignements sur l'ours noir et son exploitation afin de mieux gérer cette espèce.

Vous s e r a i t - i l possible de remplir le questionnaire c i - j o i n t et de nous le retourner le plus t ô t possible.

Nous vous remercions de votre collaboration.

Normand Traversy, biologiste Direction de l'aménagement et de l ' e x p l o i t a t i o n de la faune c e . M. Rodrigue Bouchard

(29)
(30)

O U R S N O I R 1 . MODELE DE PIEGES

Quels modèles de piège u t i l i s e z - v o u s pour p i é g e r l ' o u r s n o i r ? Combien d ' e x e m p l a i r e s avez-vous en main?

Nombre

A- Piège à mâchoires conventionnel (Newhouse) B- Piège à mâchoires de fabrication artisanale C- Piège Aldrich (collet à patte)

D- Autres RECOLTE

(Précisez)

Combien d'ours noir avez-vous piégé au cours de l'année?

Nombre A- 1980

B- 1981

3. PERIODE D'ACTIVITE

Durant quelle période de l'année piégez-vous l'ours noir?

A- Automne B- Printemps

C- Automne et printemps 4. UTILISATION DE L'ANIMAL

Quelle utilisation faites-vous de la peau de l'ours noir?

A- Vente à un commerçant ou à une enchère publique B- Taxidermie

C- Utilisation personnelle D- Autres

"tp r

(31)
(32)
(33)
(34)

I Gouvernement du Québec 1 Ministère du Loisir, I de la Chasse et de la Pêche

Direction de la gestion des espèces et des habitats SP 1238-08-87

(35)

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Le 13 décembre 2004

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