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Synhtèse atelier Bois d’oeuvre - GT Bois

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Academic year: 2022

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Elaboration du PRFB – 11 avril 2018 Synthèse de l’atelier « Bois d’œuvre »

Groupe de travail « Bois »

Chiffres clés (source IGN – inventaire forestier pour l’Ile-de-France /INSEE) Volume de bois d’œuvre sur pied : 59% du volume total de bois sur pied

Volume de bois d’œuvre commercialisé : 28% du volume total de 360 000 m³/an, soit 110 m³/an, le PNFB prévoit un doublement de ce volume à horizon 2026

Essences principales : chêne pédonculé, rouvre, hêtre, châtaignier

Questions:

1. Quels sont les besoins en bois d’œuvre du marché francilien (entreprises, collectivités, particuliers) ? 2. Comment définir ces besoins ? Sur quelles données se fonder ?

3. Comment développer les usages des feuillus franciliens ?

Etat des lieux

Il y a une déconnexion complète entre l’amont, l’aval de la filière et les usages du bois en Ile-de-France L’amont vend des bois de qualité à des entreprises situées hors de l’Ile-de-France:

− les chênes des forêts domaniales sont principalement vendus aux scieries de régions voisines (évolution des ventes en bloc et sur pied vers des ventes de bois façonnés bord de route et sous contrat d’approvisionnement) ;

− le châtaignier est exporté en Italie pour des usages dans l’ameublement.

En parallèle, le marché de la construction francilienne utilise des volumes croissants de produits composés de résineux (OSB, CLT, panneaux de fibres de bois pour l’isolation...) : 98% des produits bois consommés en Ile-de-France vient de l’extérieur de la région.

Les deux premiers segments de la transformation des bois sont quasi absents.

− Il existe une centaine d’entreprises (TPE) franciliennes intervenant dans l’exploitation forestière. Leur viabilité est compromise (coût du foncier, exploitation mécanisée difficile voire impossible dans des peuplements feuillus, surcouts générés par les contraintes d’accès aux massifs, emplois de travailleurs non formés à la gestion forestière, à la qualité environnementale des travaux…). Le métier d’exploitant – bucheron n’est pas reconnu et valorisé auprès des jeunes : les centres de formation franciliens ne proposent pas ce type de spécialisation. Il n’existe pas de main d’œuvre qualifiée résidant en Ile-de-France, le recrutement d’ouvriers-bucherons des r régions voisines est difficile en raison des couts de vie plus élevés (hébergement).

− Les activités de sciage ont quasiment disparu de l’Ile-de-France ces 20 dernières années. Les scieries de châtaignier les plus roches sont en Bretagne. Ces unités maintenaient une culture forestière dans les

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territoires où le bois local était acheminé. Les rares (5) scieries qui maintiennent leur activité n’ont pas la capacité d’investir et de se moderniser.

Orientations à 10 ans, pistes d’actions

La mobilisation supplémentaire de bois d’œuvre en Ile-de-France doit être couplée à un objectif de renouvellement des peuplements : les soutiens publics doivent permettre de développer une sylviculture de bois d’œuvre. De plus, il faudra veiller à ne pas mobiliser du bois d’œuvre qui serait au final utilisé dans l’énergie (vigilance sur les prix, le marché…).

Soutenir les entreprises franciliennes d’exploitation forestière en mettant disposition du foncier, en développant la formations professionnelle au sein de ces entreprises, en considérant davantage la qualité des travaux et le niveau de formation des ouvriers bucherons dans les critères de sélection des appels d’offres, en développant des contrats pluriannuels avec des entreprises, de soutenir l’acquisition de matériel d’abatage et de travaux…

Concernant les scieries, plusieurs pistes sont évoquées :

Développer et sécuriser l’approvisionnement des scieries des régions voisines, à l’instar des scieries de chêne sous contrat pluriannuel avec l’ONF tout en étudiant la possibilité, sot d’implanter une unité de 2ème transformation à haute valeur ajoutée, soit de favoriser l’usage des bois franciliens transformés par des entreprises existantes (exemple de Pavatex, fabricant de panneaux de fibres de bois implanté dans le 77 qui s’approvisionne avec des bois étrangers…). Dans tous les cas, des soutiens publics à la RetD et à l’innovation sont attendus.

Soutenir la 1ère transformation des bois feuillus en Ile-de-France, par exemple en implantant une unité de sciage de châtaignier près des massifs situés en zone rurale, en modernisant les petites unités existantes (par exemple en équipant les scieries de scanners permettant de mesurer les volumes des bois à leur réception), ou encore en favorisant l’installation de scieries mobiles sur les territoires (à l’instar de celle qui est en activité dans le PNR du gâtinais). A noter que ce type de scierie ne répondrait pas aux besoins (volume) de transformation des bois franciliens mais aurait davantage un bénéfice en termes de sensibilisation et de communication vers les habitants.

Outre les milliers de tonnes de bois d’œuvre résineux qui vont être utilisés pour répondre aux besoins croissants du marché francilien de la construction, une offre de produits à partir de bois feuillus pourrait être développée de manière complémentaire pour le marché de la construction : les feuillus ont toute leur place dans l’aménagement intérieur, extérieur (frêne, châtaignier…) , l’isolation…. De plus la

production de petits objets à base de feuillus franciliens serait un puissant vecteur de communication : par exemple remplacer les petits objets en plastique des évènements (couverts…) des festivals d’Ile-de-France par des objets en bois feuillus franciliens.

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