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Chapitre 2 : Chapitre 1 : le petit plus qui fait sortir de l'ordinaire

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Academic year: 2022

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Chapitre 2 : Chapitre 1 : le petit plus qui fait sortir de l'ordinaire

Par Wisteria

Publié sur Fanfictions.fr.

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Chapitre 1

Karin venait à peine de se réveiller lorsqu’elle entendit la voix de son père l’appeler : - Ma Karin-chan ! On vient prendre son petit déjeuner !

- J’arrive… J’arrive, grommela-t-elle.

Elle sortit de son lit et s’habilla rapidement avec son uniforme. Elle ne pouvait malheureusement plus porter ses sempiternels tee-shirts de cycliste maintenant qu’elle allait au lycée. La jupe n’était en effet pas ce qu’elle aimait porter en priorité, pourtant, elle s’y était très rapidement habituée. Elle s’attacha les cheveux en une queue de cheval puis descendit l’escalier. Lorsqu’elle passa devant la porte de la chambre de son frère, elle eut un petit sentiment de nostalgie. Ce dernier était parti vivre à la Soul Society depuis deux ans avec la petite Shinigami brune qui était parfois venue squatter leur maison. La voix de Yuzu retentit cette fois-ci. La jeune brune pressa alors le pas et arriva dans la cuisine où sa jumelle avait déjà préparé le petit-déjeuner.

Son père ouvrit grand les bras pour lui faire un gros câlin. Malheureusement pour son grand enfant de père, elle passa devant lui en l’ignorant. Il courut alors vers le poster géant représentant sa femme et pleura dessus :

- Masaki chérie ! Ta fille est trop dure avec moaaa !

Mais Karin n’y prêta pas attention. Il faisait toujours la même chose tous les matins. Elle s’assit calmement devant la nourriture que sa jumelle avait cuisinée. Cette dernière la réprimanda : - Karin ! Ne soit pas méchante avec Papa !

- Ouais… Ouais…

- Il faut être gentille avec son papa ! lui fit une voix tout près de l’oreille.

Karin leva les yeux au ciel. Itoe était de retour. Elle la hantait depuis plus de deux mois. Mais elle l’ignorait. Elle ne voulait pas avoir à faire avec les esprits. La brune se disait qu’elle finirait

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bien par disparaître et n’avait aucune envie de demander de l’aide pour la faire partir plus vite.

Et effectivement, la femme fantôme finit par disparaître, lassée de parler toute seule. Karin mangea rapidement la délicieuse cuisine de sa sœur, prit son sac et ouvrit la porte de la maison :

- Tu viens Yuzu ? Je ne vais pas t’attendre pendant très longtemps : j’ai pas envie d’arriver en retard…

- J’arrive Karin ! J’arrive ! Attend-moi !

Yuzu enfila sa ballerine droite puis la seconde en équilibre tout en embrassant son père qui, tout content de recevoir l’affection d’une de ses deux filles, avait de véritables étoiles dans les yeux. Karin leva les yeux au ciel devant la réaction de son père et s’engagea dans la rue qui menait au lycée. Sa sœur la rattrapa en courant.

Elle était toujours de bonne humeur, ce qui compensait avec le caractère plus sombre de sa jumelle. Elles étaient en effet toutes les deux à l’opposé, que ce soit au niveau du caractère que du physique. Karin ayant les cheveux noirs mi- longs, toujours tenus en queue de cheval : elle avait une allure de sportive ce qui correspondait bien à son statut de capitaine de l’équipe de football du lycée de Karakura. Tout le contraire de Yuzu, petite jeune fille aux longs cheveux châtain clairs, de carrure bien plus délicate, et véritable amatrice du club de cuisine.

- Dis Karin… demanda la blonde.

- Qu’est-ce qu’il y a ?

- Tu es prête pour le contrôle de mathématiques ? Parce que moi, je ne comprends absolument pas…

- Mais enfin Yuzu ! répliqua sa jumelle. Je t’ai tout expliqué hier soir et tu m’as dit que tu avais compris !

La plus gentille des filles d’Ishiin Kurosaki, qui commençait à avoir les larmes aux yeux, bégaya :

- Je… Je… Je sais mais… Avec la nuit tout s’est un peu embrouillé dans ma tête…

Comme la brune n’avait pas envie de faire fondre en larmes sa sœur, elle se rattrapa aux branches tant bien que mal :

- Ne t’inquiète pas… C’est cet après-midi donc je pourrai te faire réviser pendant le déjeuner…

- Merci !

Elles continuèrent leur chemin jusqu’à l’établissement qu’elles fréquentaient au rythme du babillage incessant de la douce et des réponses hachées de son opposée. Elles finirent par

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arriver devant le grand bâtiment aux murs blancs où se déroulaient leurs cours. A peine les grilles passées qu’un garçon, assez chétif aux cheveux noirs, lunettes noires et aux dents du bonheur, se précipita vers les deux sœurs.

- Capitaine ! Capitaine ! cria-t-il.

Karin leva les yeux au ciel.

- Qu’est-ce qu’il y a Eita ? demanda-t-elle.

Le concerné finit par arriver essoufflé devant la brune : - Les… Les essais pour l’équipe sont ce midi…

- Bah bien sûr que je le sais ! Pourquoi tu me dis ça ?

- Les membres du club de Handball nous sont passés sous le nez pour la réservation du terrain !!

- Hein ?! Mais enfin ! Tu avais dit que tu t’en chargeais ! Tu aurais dû faire ça depuis bien longtemps !

Eita rougissait à vue d’œil :

- J’ai… J’ai oublié… Je suis désolé… Mais je suis sûr qu’on va trouver une solution ! Ajouta-t-il précipitamment.

Karin allait lui répondre lorsque Yuzu intervint :

- Karin ! Tu m’avais dit que tu m’aiderais ce midi pour les maths ! Cette fois-ci, ce fut au tour de la jeune fille d’être gênée :

- Oh ! Je suis désolée Yuzu… Mais tu comprends… C’est ma première année en tant que…

Sa jumelle l’arrêta d’un geste de la main :

- Ne t’inquiète pas ! Je vais demander à Hana… Bon, elle n’est pas aussi bonne que toi mais je pense que c’est juste histoire de me rassurer.

- Je suis sûre que je peux arriver à me libérer tu sais ! assura la brune.

- Non. Je sais à quel point ta nomination à ce poste t’a faite plaisir, je ne vais pas t’embêter avec ça !

Et sur ce, elle s’éloigna rapidement pour aller rejoindre le petit groupe que formait ses amies.

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Karin savait que sa sœur ne lui en voulait absolument pas mais elle décida quand même d’aller s’excuser la prochaine fois qu’elle la verrait. Eita de son côté était perdu dans la contemplation du chemin que la douce jeune fille venait de prendre. La brune mit à un petit coup de coude à son ami. Ce dernier, le regard toujours perdu dans le vague, se reprit et lui lança :

- Ah… Qu’est-ce qu’elle est jolie et douce ta sœur…

Il lui jeta ostensiblement un coup d’œil : - C’est tout le contraire de toi en fait !

Karin, qui s’était préparée à cette vanne vu le nombre de fois où on lui avait fait la remarque, se contenta de lui coller un coup de poing sur la tête. Il fit mine de s’évanouir de douleur avec de grands gestes dramatiques.

- Plutôt que de dire des bêtises, va me trouver une solution à notre problème ! le tança-t-elle.

Il fit un salut militaire :

- Bien chef ! A vos ordres chef !

Et partit au pas toujours la main au garde à vous vers le bâtiment où se déroulait son premier cours. Karin souffla, amusée, devant les pitreries de son ami. Elle sortit son emploi du temps de son sac et regarda la salle dans laquelle elle allait avoir la première leçon de la journée. La rentrée s’était passée il y avait à peine un mois et ils étaient déjà submergés de devoirs à son plus grand malheur. Elle détailla la première colonne de la feuille. Un cours d’histoire- géographie avec madame Ikeda. Bien que la malheureuse professeure essayait de rendre sa matière la plus attractive possible à grands coups d’outils pédagogiques révolutionnaires, elle n’avait jamais réussi à faire sortir sa jeune élève de la léthargie qui s’emparait de cette dernière lorsqu’elle écoutait ses cours.

Arrivée dans la classe où se déversait un joyeux flot de lumière, Karin se laissa tomber lourdement à sa place. Sa sœur, qui était déjà installée à sa droite, était en grande conversation avec une de ses amies. Sa jumelle se retourna, lui adressa un grand sourire puis reprit sa conversation. Son interlocutrice, quant à elle, ignora la nouvelle capitaine. La brune n’avait jamais apprécié la compagnie des copines de sa sœur qu’elle trouvait bien trop adeptes de cancans à son goût. Elle était sûre qu’un jour sa sœur se ferait prendre dans une histoire. Elle avait prévenu la douce mais cette dernière voyait trop le bon côté des gens pour qu’elle puisse se rendre compte du danger.

Karin sortait ses affaires sans grand entrain au moment où une petite jeune femme d’une trentaine d’années pétillante, aux cheveux châtain courts et aux grands yeux verts, fit son entrée. Madame Ikeda salua la classe avec entrain et démarra immédiatement son cours. Karin était soulagée d’avoir choisi un cursus plus centré sur les sciences, au contraire de sa sœur. En effet, elle avait bien moins Histoire et Littérature qu’elle.

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Yuzu prenait consciencieusement des notes tandis que sa sœur essayait vainement de suivre.

Les pensées de cette dernière se tournaient bien évidemment vers les sélections de ce midi mais aussi vers un Hollow qu’elle avait senti arriver à Karakura quelques minutes plus tôt.

Contrairement à son frère qui aurait bondi de sa chaise avec une excuse abracadabrante, la brune ne s’en préoccupait pas plus que ça, sachant qu’un Shinigami avec une coupe à la Jackson five s’en chargerait. Certes avec plus ou moins de brio mais s’en chargerait quand même.

Les cours suivant se passèrent dans l’ensemble plutôt bien même si elle se fit réprimander plusieurs fois par son professeur de chimie, ayant confondu certaines solutions entre elles, ce qui fit virer le résultat au bleu au lieu du violet. A l’heure du déjeuner, elle courut vers son casier afin de ranger ses livres et attrapa ses affaires de sport. Elle sortit la boîte contenant la nourriture que sa sœur avait amoureusement préparée le matin même. Elle la mangea puis partit se changer dans les vestiaires situés près du bâtiment principal et qui étaient bizarrement vides. La capitaine sortit, un filet contenant un ballon rond dans une main et un paquet de dossards dans l’autre, chercher Eita. Elle le trouva près du terrain de football où s’était rassemblé un certain nombre de personnes.

En s’approchant, la jeune capitaine trouva son ami pris dans une discussion plutôt houleuse sur l’utilisation ce midi-même du terrain. Son interlocuteur était le capitaine de l’équipe de Handball : un garçon de taille moyenne aux cheveux noirs et aux petits yeux de la même couleur. La jeune fille savait qu’il n’était pas vraiment aimable et le rictus qu’il affichait à ce moment-là, face à un Eita qui résistait courageusement, n’aidait pas à le rendre plus abordable.

- Alors Eita ? l’interpella Karin.

Le garçon se retourna et l’autre capitaine fixa son attention sur elle. Ce ne fut pas son ami qui lui répondit mais l’autre :

- Nous ne vous laisserons pas la place Kurosaki !

- Allez ! On en a besoin juste pour faire la sélection ! supplia Eita.

Karin savait bien que ça se finirait comme ça : le planning c’était le planning mais elle pensait que pour une fois, il aurait pu faire une exception…

- Tu pourrais quand même nous laissez la moitié du terrain…

- Certainement pas ! On a besoin de toute la longueur ! rétorqua le capitaine.

La brune leva les yeux au ciel et souffla. Elle savait qu’elle n’arriverait pas à le convaincre. Elle aurait bien résolu ce problème d’une manière un peu plus musclée mais elle se rendait bien compte qu’elle n’était pas dans son bon droit. Elle fit donc signe à Eita et interpella la foule qui s’était massée là :

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- Ceux qui sont là pour les sélections pour l’équipe de foot mixte suivez-moi ! On va aller dans la cour !

Un groupe d’une quinzaine de personnes en survêtement sortit de la masse et la suivit d’un bon pas. Il y avait cinq de ses amis dans ce groupe qui était déjà dans l’équipe l’année dernière, ainsi que deux « dernière année ». Le capitaine, le goal et la défenseuse droite qui étaient présents l’année dernière avaient fini leur cycle de lycée, laissant au passage le rôle de Capitaine à Karin ce qui avait provoqué quelques dissensions avec les plus vieux joueurs. Eita qui la collait de près n’arrêtait pas de s’excuser à propos de « mon incapacité à résoudre le problème alors que je suis le coach de l’équipe » malgré le fait que Karin lui assurait que ce n’était absolument pas grave.

Arrivée dans la cour, Karin entreprit, à partir de divers éléments tels des plots qu’elle avait (l’air de rien) empruntée au club de roller, de délimiter un terrain. Elle chargea également Eita de faire comprendre aux élèves se baladant sur le « terrain » la situation dans laquelle ils se trouvaient. La brune repéra sa sœur tranquillement assise sur un banc avec une minuscule rousse, la dénommée Hana. Yuzu la vit et lui fit un grand signe de la main tout comme Hana.

C’était une des deux seules amies de sa jumelle qu’elle appréciait. Elle leur répondit donc par un petit sourire.

Le terrain « construit », elle commença le plus rapidement possible (en effet, elle n’avait pas un temps illimité) le recrutement. Au bout de trois quart d’heure intense, le capitaine eut enfin son équipe : dix joueurs (en la comptant). Il lui en manquait un mais elle avait réussi à trouver une fille qui avait accepté d’aller voir si elle pouvait appartenir à deux clubs en même temps. Karin espérait sincèrement que le club de musique n’avait pas les mêmes horaires que ceux de l’entraînement. Elle sentait que leur groupe pourrait obtenir de bons résultats au prochain championnat inter-lycée. Tous les anciens membres avaient passé les tests avec succès et ce mélange entre les « anciens » et le sang neuf qu’apporterait les trois nouveaux allait, elle en était persuadée, les mener loin ! Lorsqu’elle remarqua l’heure déjà bien avancée, Karin envoya ses équipiers se changer et se doucher.

La suite de la journée dans une bonne ambiance et lorsqu’elle rentra chez elle en compagnie de Yuzu, cette dernière était toute contente : elle pensait avoir réussi son contrôle. Karin ne l’avait, quant à elle, pas trouvée très compliqué.

En entrant dans leur maison, les filles furent surprises de trouver, à côté des chaussures de leur père, trois autres paires : des chaussures d’homme assez grandes ainsi que de petites ballerines blanches et un peu plus loin, des baskets de sport noires. Yuzu eut un grand sourire et se rua dans la cuisine en jetant presque ses chaussures. Au contraire de Karin qui elle, nullement pressée, prit le temps de poser son sac et de retirer son blaser.

Elle entendait sa jumelle rire ainsi que des voix qui lui répondaient. Elle finit par enfin passer le pas de la porte de la cuisine et tomba sur son frère et sa copine.

- Alors Karin… On se presse pas pour voir son grand-frère ? l’interpella Ichigo.

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- Salut… lui répondit mollement sa sœur.

Ça faisait un certain temps qu’elle ne l’avait pas vu. En fait, depuis qu’il était réellement devenu un Shinigami et comme elle s’était toujours tenue à l’écart de cet univers, elle n’avait pas eu de nouvelles. Il avait maintenant environ vingt-deux ans et était à ce moment-là visiblement dans un corps artificiel tout comme Rukia. Son père, comme à son habitude, essaya de lui faire un gros câlin mais, comme à son habitude également, elle l’esquiva aisément juste en faisant un pas en arrière. Cependant en faisant ça, elle heurta quelqu’un qui se tenait en retrait.

Elle se retourna vivement et croisa un étrange regard bleu glacé. Karin s’écarta et put voir le jeune homme en entier. Il était un peu plus grand qu’elle et assez musclé mais ce n’était pas ce qui attirait l’œil en premier : c’était ces cheveux blancs comme neige ébouriffés. Des traits fins lui donnaient un air plutôt noble mais ses sourcils froncés qui surplombaient ces opales à l’éclat dur et hautain ne donnaient pas très envie de l’aborder. Il avait une bouche moqueuse relevée en un demi-sourire.

Il disait quelque chose à Karin, elle avait l’impression de l’avoir déjà rencontré mais c’était flou. Le garçon face à elle eut un drôle de rictus. La brune fronça à son tour les sourcils et lui lança :

- Qui es-tu ?

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