• Aucun résultat trouvé

Le Maroc s incline face à l Algérie aux termes de l épreuve des tirs au but

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Le Maroc s incline face à l Algérie aux termes de l épreuve des tirs au but"

Copied!
16
0
0

Texte intégral

(1)

Directeur fondateur : Ali Yata | Directeur de la publication : Mahtat Rakas

Prix : 4 DH - 1 Euro N° 14149

Lundi 13 décembre 2021

Taoufik Saoulaji ES de la MAP à Doha

équipe nationale A' de football s’est inclinée face

à son homologue algérienne aux tirs au but (2-2, 5-3 t.a.b), en quart de finale de la Coupe arabe des nations, samedi au stade d’Al Thumama à Doha.

Yacine Brahimi a ouvert le score pour les Verts à la 62è minute sur penalty, avant que Mohammed Nahiri ne remette les pendules à l’heure deux minutes plus tard.

Lors des prolongations, Mohamed Belaili a redonné l'avantage aux Algériens (102è), mais le capitaine Badr Banoun a égalisé pour le Maroc à la 111è minute.

Le président de la Chambre des conseillers, Naama Mayara, a appelé, vendredi à Rabat, à l’ouverture d’une enquête internationale sur la situation des enfants séquestrés dans les camps de Tindouf, dans le Sud de l’Algérie. Cet appel a été lancé lors d’une conférence nationale sur “la situation des droits des enfants séquestrés dans les camps de Tindouf et les mécanismes internationaux de protection des droits de l’enfant”, initiée par l’organisation Alternatives pour l’enfance et la jeunesse et tenue à la Chambre des conseillers. Dans une allocution prononcée en son nom, M. Mayara a appelé la communauté internatio- nale à prendre les mesures nécessaires et à poursuivre les responsables des graves violations des droites de l’Homme commises dans les camps de Tindouf, souli- gnant la nécessité d’œuvrer à briser le silence imposé par le “polisario” dans ces camps.

Mayara appelle à l’ouverture d’une enquête internationale

Enfants séquestrés à Tindouf

P° 5

2

David Pieslak, fondateur de Royal Gasby

« La valorisation

de l’artisanat ancestral africain est notre

priorité »

11

6,3% de croissance pour le Maroc en 2021

Conjoncture

Le produit intérieur brut (PIB) du Maroc devrait afficher une crois- sance de 6,3% en 2021, l’un des taux les plus élevés dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, a indiqué, vendredi, le Chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) pour le Maroc, Roberto Cardarelli.

11

P° 12

Session plénière de l’ONU

Hilale : renforcer la lutte contre l’enrôlement

militaire des enfants

En vertu du droit international humanitaire, l’enregistrement est un instrument “fondamen- tal” de protection contre l’enrôlement militaire des enfants, ainsi que la protection de l’accès aux droits fondamentaux, a affirmé, à New York, l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale.

L’ambassadeur s’exprimait lors d’une session plé- nière de l’Assemblée générale de l’ONU tenue vendredi sur le “Renforcement de la coordina- tion de l’aide humanitaire et des secours en cas de catastrophe fournis par les organismes des Nations Unies, y compris l’assistance écono- mique spéciale”.

(P. 5)

Coupe arabe des nations

Le Maroc s’incline face à l’Algérie aux termes de l’épreuve des tirs au but

L'

Bank Al-Maghrib (BAM) a alerté sur une notification frauduleuse envoyée à certains citoyens pour récupé- rer un prix sous forme de chèque auprès des Agences de la Banque Centrale. “Une notification via des browsers a été envoyée sur les smartphones de cer- tains citoyens les invitant à se présenter à ses Agences afin de récupérer un prix sous forme de chèque”, indique BAM dans un avis publié sur son site web.

Bank Al-Maghrib tient à préciser qu’elle n’est aucune- ment l’expéditeur de cette notification et décline toute responsabilité par rapport à son contenu.

Notification frauduleuse au nom de Bank

Al-Maghrib

Cybercrime

Notre collègue et ami Fahd Yata, fils du défunt camarade Ali Yata - que Dieu l’entoure de Sa sainte miséricorde - s’est éteint, avant-hier samedi à Casablanca, après une lutte contre la cruelle maladie. En cette douloureuse circons- tance, le bureau politique du Parti du progrès et du socialisme a exprimé, dans un message de condoléances, au nom de toutes les mili- tantes et tous les militants du Parti, ses plus sincères condoléances et sentiments de sympa- thie à tous les membres de la petite et grande famille du défunt.

De son côté, la Fédération marocaine des édi- teurs des journaux (FMEJ) a annoncé le décès du regretté défunt, considérant qu’il s’agit d’une immense et terrible perte pour la Fédération et pour la profession et elle a pré- senté ses condoléances à sa veuve, à ses trois enfants et à toute sa famille et ses proches.

Rappelons que le journaliste Fahd Yata est le fondateur et éditorialiste de l’hebdomadaire

« La Nouvelle Tribune ».

Le défunt avait débuté sa carrière médiatique au journal ALBAYANE, où il publiait ses articles et il s'est formé au métier aux côtés de son défunt frère jumeau, Nadir Yata - le rédac- teur en chef- et sous l'égide de leur père - le directeur du journal- le grand leader Ali Yata.

Le défunt a, par la suite, vécu diverses expé- riences professionnelles dans le domaine du journalisme.

Ainsi, il avait travaillé à la chaîne de télévision

2M, avant de devenir rédacteur en chef du magazine « Tijaris », puis celui du mensuel

« Enjeux » et, enfin, de « La Vie

Economique », avant de fonder, en 1995, l'hebdomadaire « La Nouvelle Tribune » et de lancer sa version numérique en 2011.

Notons, également, que le défunt était titulaire d'un doctorat en relations internationales, d'une Maîtrise en droit et d’un diplôme en sciences politiques de l'université Paris 1, Panthéon-Sorbonne.

La société Bayane SA, éditrice des deux jour- naux Bayan Al-Youm et ALBAYANE, présente ses plus sincères condoléances et sa sympathie à la compagne du défunt, Afifa Dasouli, et à leurs enfants Zouhair, Fatine et Yasmine, ainsi qu’à la petite et grande famille du défunt, implorant le Tout puissant de lui accorder miséricorde et pardon.

« Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons »

Fils du leader Ali Yata

Décès du journaliste Fahd Yata

Bourse de Casablanca

Belle semaine

La Bourse de Casablanca a clô- turé la période allant du 06 au 10 décembre 2021 en hausse,

son principal indice, Masi, gagnant 0,86% à 13.339,81 points.

D ans ce numéro De

14

Sahara marocain

Il y a un an, une Proclamation américaine historique qui marque un tournant majeur

Omar Achy (MAP) Il y a un an jour pour jour, les Etats-Unis ont annoncé, à tra- vers une Proclamation solen- nelle, la reconnaissance de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara. Ce tournant historique est à la hau- teur des liens séculaires et mul-

tiformes entre deux alliés qui ont en partage plus de deux siècles d'histoire fondée sur l’amitié et la considération ainsi que sur des intérêts conjoints et des valeurs communes pour la paix, la stabilité et le développe- ment.

La Proclamation du 10 décembre 2020 est gravée en

effet dans le marbre comme une date mémorable de la relation entre Rabat et Washington, une alliance patiemment construite, entretenue et consolidée de part et d’autre. Elle représente un tournant majeur en vue d’un dénouement définitif d’un conflit régional artificiel qui n’a que trop duré. 4

Propos recueillis par Romuald Djabioh

(2)

Chambre des conseillers

Présentation des rapports du CESE sur l'économie informelle

La FMEF

Une grande perte pour la profession

Le bureau politique du Parti du progrès et du socialisme a appris, avec une immense tris- tesse, le décès de Fahd Yata, fils du regretté camarade Ali Yata paix à son âme.

En cette douloureuse circons- tance, le bureau politique du

PPS exprime, au nom de l’en- semble de ses militantes et militants, ses sincères condo- léances et compassion à toute sa grande et petite famille, implorant le Tout puissant de lui accorder Sa sainte miséri- corde.

C’est avec peine et affliction que le sec- teur du tourisme de la région Souss Massa vient de perdre l’un de ses fils les plus ardents et dévoués, durant plus de cinq décennies, au service de la destina- tion d’Agadir. Feu Mohamed Arabab fut, de son vivant, trésorier-adjoint du bureau exécutif du Conseil Régional du Tourisme d’Agadir Souss Massa (CRT), un professionnel hors pair, par son humilité, sa résilience et son savoir- faire. Pendant son long parcours, il ne comptait que des amis dans le

domaine, auxquels il vouait égards et affinités sans limite. Compétence aguerrie et gestionnaire avéré, il était constamment au service du tourisme régional et national et du CRT d’Aga- dir Souss Massa auquel il assurait solli- citude et prévenance. Lors des divers salons des voyages, à travers le monde, il se distinguait par sa magnanimité et son affabilité exemplaires envers les col- lègues, faisant montre de la capacité de

traiter et de transiger avec tous les interlocuteurs du tourisme universel.

Connu également par sa probité et sa droiture incandescentes, il inspirait confiance et assurance dans son entou- rage, sans jamais verser dans les fric- tions intestines ni tomber dans des polémiques gratuites.

Discret et profondément averti sur les maux et les indigences qui affectent le secteur, il s’y prend avec circonspection et sagesse pour contribuer à son essor.

Il ne cessait jamais d’y prêter main forte jusqu’à ce qu’il eût atteint de la maudite maladie qui l’acculait à garder le lit non sans douleur et à lui être mal- heureusement fatale. En cette doulou- reuse circonstance, on tient à présenter les condoléances les plus attristées à sa fille Sana, son fils Younès, aux membres du CRT et à toute la famille du sec- teur, tout en leur souhaitant compas- sion à l’âme du défunt paix et miséri- corde.

Nous sommes à Dieu et à lui nous retournons !

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations au Président du Burkina Faso, M. Roch Marc Christian Kaboré, à l'occasion de la fête de l'indépendance de son pays.

Dans ce message, Sa Majesté le Roi exprime à M. Roch Marc Kaboré Ses sincères félicitations, accompagnées de Ses vœux les meilleurs de progrès et de prospérité au peuple burkinabé.

"Je tiens, également, à vous renouveler Ma ferme détermi- nation à poursuivre, de concert avec Votre Excellence, l’œuvre de consolidation des relations d’amitié et de coopé- ration entre nos deux pays, pour le plus grand bien de nos deux peuples frères et au service de l’unité, de la stabilité et du progrès du continent africain", souligne le Souverain.

a Chambre des conseillers et le Conseil éco- nomique social et environnemental (CESE) organisent, lundi à Rabat, un séminaire pour présenter et discuter des conclusions de deux rapports élaborés par le CESE, dans le cadre d'une auto- saisine, sous les titres "Une approche intégrée pour limi- ter le poids de l'économie informelle au Maroc" et "l'in- tégration économique et sociale des marchands ambu- lants".

Cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre du partena- riat et la coopération entre les deux institutions, vise à mettre en lumière une série de problématiques et défis liés aux activités économiques informelles, indique un communiqué de la Chambre des conseillers.

Cette rencontre connaîtra la présence de Naama Mayara, président de la Chambre des conseillers, Ahmed Réda Chami, président du CESE, les membres des deux institutions et un nombre d’acteurs audition- nés lors de la préparation des rapports en question.

Les travaux de cette rencontre s'articuleront autour de la présentation des conclusions des rapports, portant sur les défis de la structuration des activités économiques informelles, notamment, ceux relatifs à la mise à niveau et l’accompagnement, l’intégration dans le système de la couverture sociale, la représentativité des acteurs de l’in- formel, la levée des barrières légales et réglementaires et la facilitation d'accès au financement et au marché.

Cette présentation sera suivie d’une discussion plénière

qui devrait aboutir à des conclusions et recommanda- tions pratiques à même d’appuyer la force de proposi- tion de la Chambre dans le domaine législatif et du contrôle ainsi que dans la discussion et l'évaluation des politiques publiques en lien avec ce phénomène écono-

mique et sociétal qui suscite un intérêt particulier auprès de la Chambre des conseillers.

Lors de cette rencontre, une convention de coopération entre la Chambre des conseillers et le CESE sera signée, conclut le communiqué.

La Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) a déploré la disparition du journaliste Fahd Yata, une des figures de la presse marocaine, soulignant que son décès est

"une grande perte pour la profession". Dans un commu- niqué, la FMEJ indique avoir appris avec une profonde tris- tesse la nouvelle du décès de

l'un de ses fondateurs, le jour- naliste Fahd Yata, éditeur et directeur de "La Nouvelle Tribune" et une grande

plumes de la presse marocaine depuis des années. A cette occasion, la Fédération pré- sente ses vives condoléances à la veuve du défunt, à son fils ainsi qu'à toute sa famille et à ses proches.

a ctualité

L

Quelle mouche tsé-tsé a piqué le ministre de la Justice à se conduire aussi coquinement envers le respon- sable régional de la culture, dans une cérémonie officielle à Taroudant ? L’attitude vachement arrogante et insolente dont il a fait montre, vient de donner libre cours aux répri- mandes les plus impétueuses des réseaux sociaux. Décidément, malgré le fait qu’il enfile la tunique du « loyalisme » de son département censé préserver la décence des citoyens, il s’est encore une fois empêtré dans le bourbier du dédain et de la vexation.

Tel un paon hautain au plumage bariolé, il se permettait de houspiller les bonnes gens sur la scène publique, mais ne s’apercevra guère qu’il ne fait que se découvrir le derrière, lors de sa vilaine roue pour reproduire la dia- tribe du fabuliste français, Jean de La Fontaine. Au fil du temps, on s’atten- dra, sans vergogne, à d’autres espiè- gleries de sa part, tant qu’il ne s’en rassasie jamais, puisqu’elles font partie de son tempérament ricanant et persi- fleur. « Seule la chaussure sait que la chaussette a des trous ! », disait-on dans la langue créole. Assurément, quand le ministre en question a fait usage de la chaussette, dans les propos méprisants qu’il eut adressés au cadre de la culture, il voulait exhiber ses « aptitudes » de fouineur habile dans le moindre détail. Mais, tellement emporté par les « gamineries », il ne se rendra pas compte qu’il s’en couvre de risée sordide. Cependant, plus on s’en régale plus on s’en trouve ridicule qu’à la longue, le statut de ministre s’en affecte terriblement. Des fois ça passe, mais parfois ça casse! Pour ce qui est de la bourde de Taroudant car il en a fait une série, avant même d’être ministre, il fait aujourd’hui l’objet de désapprobation véhémentes de l’opinion publique, indignée par cette vile bavure. On ne peut donc crier sur tous les toits au « respect » citoyen et se contredire de manière culottée à l’égard de la population pour laquelle on est censé se compor- ter décemment d’abord et, ensuite, ardemment instigateur de son bien- être. Or, il semble que l’exemple dont fait preuve l’un des constituantes de l’Exécutif se passe de tout commen- taire de l’irrespect immonde ! Il finira par dégoter les chaussettes puantes.

Le chanteur français, Jacques Dutronc disait un refrain significatif à ce pro- pos : « Fouiller dans le grenier, c’est toujours beau, mais on y trouve des chaussettes sales ! ».

À vrai dire

Saoudi El Amalki

N° 14149 - Lundi 13 décembre 2021

L’ivresse du pouvoir !

Saoudi El Amalki

Les condoléances du PPS

Feu Mohamed Arabab tire sa révérence

Un homme de cœur et de métier A l'occasion de la fête de l'indépendance

de son pays

SM le Roi félicite le Président

du Burkina Faso

Ph Ahmed Akil Macao

Ph Ahmed Akil Macao

(3)

Rencontre de communication du PPS à Tinghir

oursuivant sa tournée dans nombre de pro- vinces du royaume, la direction nationale du PPS, conduite par le Secrétaire Générale, Mohamed Nabil Benabdallah, s’est rendue à Ouarzazate et Tinghir pour rencon- trer les militantes et militants du parti et leur rendre un vibrant hom- mage, en reconnaissance de leurs louables efforts déployés lors des élec- tions du 8 septembre dernier. Dans une salle archicomble à Tinghir où les élu(e)s aussi bien nationaux, régio- naux, locaux ou en encore des chambres professionnelles étaient présents, Charafate Afailal , membre du bureau politique en tant que modératrice de ce rassemblement, ouvrait le bal en donnant la parole à Mohamed Mekdad, secrétaire pro- vincial du parti, qui a informé l’assis- tance sur les résultats de la section, toutes catégories confondues. Des résultats somme toute, marquée de deux députés, deux membres du conseil régional, de six présidences, de 113 conseillers communaux, furent satisfaisants dans l’ensemble.

Puis, c’était le tour de Nezha Mekdad et Addi Chajiri, représentants du parti au parlement, d’enchaîner pour remercier leurs collègues pour le tra- vail colossal qu’ils ont fourni pour atteindre ces objectifs notoires. Dans son discours, Nabil Benabdallah ne manquait pas de faire de même d’une manière exhaustive, tout en souli- gnant que ces résultats sont, en fait, la

continuité de l’action ininterrompue de la section provinciale de Tinghir qui a constamment constitué un exemple saillant et une référence écla- tante du parti, depuis déjà des lustres.

« Vous savez, vous avez tous accompli un beau parcours par votre abnéga- tion et militantisme et ce qui vous attend n’est pas de tous repos. Surtout que le pays, à l’instar de toutes les contrées du monde entier, traverse une période ardue à cause de la pan- démie qui sévit toujours et impacte les populations les plus démunies et l’économie de la nation », indique le leader du parti du livre.

Par ailleurs, il n’hésitait non plus de glorifier leur résilience, surtout que les précédentes élections ont connu un Tsunami, un typhon de plus de 20 mètres de hauteur de l’argent sale qui s’est déferlé sur le pays. « Comment pourrait-on résister à cette marée sans précédent qui a faussé toute l’opéra- tion électorale ? Ce n’était pas pos- sible d’y faire face et ce que nous avons pu faire, est réellement un exploit devant cette disparité assas- sine », déclare-t-il, tout en condam- nant ces pratiques malsaines qui continuent à asséner au processus électoral des coups cuisants. Abordant le nouveau gouvernement, composé de trois partis qui ont raflé les organes exécutif et législatif à des scores plé- thoriques, ainsi que les grandes villes et les 12 régions du royaume, Nabil Benabdallah met en garde l’équipe gouvernementale de verser dans l’at- titude hautaine de croire qu’elle est intouchable et de faillir à leurs obliga- tions, d’autant plus qu’elle arbitre le slogan de l’« État social». « Vous avez

gagné à la majorité écrasante, les élec- tions. Soit ! Mais, sachez que votre majorité n’est que numérique, encore faut-il faire preuve de majorité poli- tique pour pouvoir convaincre le peuple de toutes les décisions prises et tenir les promesses que vous avez brandies lors de la campagne. Et sachez également que nous voulons que vous réussissiez durant votre mandat, car finalement, votre réussite est celle de toute la population maro- caine ! », souligne-t-il, tout en faisant savoir que le PPS, dans son registre de force d’opposition et de proposi- tion, après avoir laissé des traces pro- bantes quand il faisait partie des pré- cédents gouvernements, ne ménagera aucun effort pour être un parti comme il l’a toujours été, constructif, responsable et soucieux des causes suprêmes de la nation et soucieux des attentes insistantes des citoyennes et citoyens, notamment les classes dés- héritées, opprimées et laborieuses.

« Nous demeurerons sans cesse fidèles à nos principes et notre intégrité pour l’intérêt général.

Nous soutiendrons toutes les déci- sions qui nous paraîtront utiles et porteuses de solutions aux problèmes de la société et, en revanche, nous combattrons toutes celles que nous estimons en désaccord avec les droits et les intérêts des populations », conclut-il, tout en demandant aux élu(e)s d’être à l’écoute des citoyens et de répondre à leurs doléances, par tous les moyens, y compris ceux du parlement où nous élisons domicile avec un groupe actif, les autorités locales ou la direction nationale du parti.

Le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) a tenu, samedi à Tinghir, une rencontre de communication avec ses militants, ses élus et la population de cette province, dans le cadre d’une série d’initiatives similaires organisées par cette formation poli- tique dans plusieurs provinces du Royaume.

Présidée par le secrétaire général du PPS, Mohamed Nabil Benabdallah, cette rencontre, marquée par la pré- sence des membres du bureau poli- tique du parti, avait pour objet de communiquer avec les militants de cette formation et la population au sujet de questions à caractère natio- nal et d’autres provinciales ou locales.

Intervenant à cette occasion, M.

Benabdallah a souligné que les résul- tats obtenus par le PPS dans la pro- vince de Tinghir, lors des dernières échéances électorales, sont le fruit du

"travail sérieux de ses militants" et de ses responsables locaux et provin- ciaux.

Il a relevé que ces résultats ne sont pas liés uniquement aux perfor- mances des figures distinguées du parti, mais aussi au militantisme collectif de ses membres pendant des années, mettant en exergue l’esprit de bonne gestion dont ont fait preuve les responsables issus du PPS sur les plan local, communal et régional.

M. Benabdallah a relevé que cette rencontre a pour objectif aussi de saluer les efforts fournis par les sec- tions du parti dans les différentes régions du Maroc ayant obtenu des résultats distingués et des positions avancées durant les dernières élec- tions législatives et communales.

Il a affirmé que la direction politique du PPS compte suivre de près la mise en œuvre des programmes et actions

de ses élus et œuvrer pour l’amélio- ration de leurs capacités de gestion, à travers des formations dans les différents domaines.

Le secrétaire général du PPS a rap- pelé, par ailleurs, les réalisations accomplies par les responsables de son parti au niveau de la région de Drâa-Tafilalet, notamment dans les secteurs de la santé, l’eau, l’habitat et la politique de la ville, ajoutant que le Maroc a pu réaliser plusieurs chantiers, alors que d’autres atten- dent d’être concrétisés pour redy- namiser l’économie nationale qui a subi les conséquences de la pandé- mie du Covid-19.

Pour sa part, Charafat Afilal, membre du bureau politique du PPS, a souligné la présence de son parti au niveau de la province de Tinghir et ses communes territo- riales, ajoutant que les rencontres tenues par les instances politiques de cette formation avec ses mili- tants et les citoyens ne sont pas tri- butaires uniquement des échéances électorales.

Les autres intervenants, dont des responsables provinciaux et des élus du PPS, se sont félicités des efforts déployés au niveau provincial, notamment durant les dernières élections qui ont permis au PPS de conserver sa place politique et de remporter de nouveaux sièges dans plusieurs communes territoriales de la province de Tinghir.

Ils ont appelé à conserver ces acquis, surtout que le PPS assume la présidence de plusieurs com- munes territoriales de la province.

3

N° 14149 - Lundi 13 décembre 2021

a ctualité

P

Imposant meeting du PPS à Tinghir en hommage aux élu(e)s du parti

Nabil Benabdallah appelle l’Exécutif à tenir toutes ses promesses levées

sans dérobade ni présomption

Saoudi El Amalki

(4)

C M JN

4

L e PPS en campagne

14149 - Lundi 13 décembre 2021 D 13

ébat D ébat

S ociété s pécial

A ctualité

a Proclamation du 10 décembre 2020 est gravée en effet dans le marbre comme une date mémorable de la relation entre Rabat et

Washington, une alliance patiem- ment construite, entretenue et consolidée de part et d’autre. Elle représente un tournant majeur en vue d’un dénouement définitif d’un conflit régional artificiel qui n’a que trop duré.

C’est à l’issue d’un entretien téléphonique avec Sa Majesté le Roi Mohammed VI que le Président américain d’alors, M. Donald Trump avait annoncé la décision historique des Etats- Unis de reconnaître la marocanité "pleine et entière" du Royaume sur son Sahara.

"Les États-Unis affirment, comme l'ont déclaré les administrations précédentes, leur soutien à la proposition d’autonomie du Maroc comme seule base d’une solution juste et durable du différend sur le territoire du Sahara", relève le texte de la Proclamation qui ajoute que "par conséquent, à partir d'aujourd'hui, les États-Unis reconnaissent la souveraineté marocaine sur l'ensemble du ter- ritoire du Sahara". Les Etats-Unis "réaffirment leur soutien à la proposition d'autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable du différend".

Et le texte de la Proclamation de poursuivre:

"pour faciliter les progrès vers cet objectif, les États-Unis encourageront le développement éco- nomique et social avec le Maroc, y compris sur

le territoire du Sahara occidental, et à cette fin ouvriront un consulat sur le territoire du Sahara occidental, à Dakhla, pour promouvoir les opportunités économiques et commerciales pour la région".

A travers ce décret présidentiel, qui a une force juridique et politique indéniable, la plus grande puissance mondiale, et membre permanent du Conseil de sécurité, à l’influence notable sur la politique internationale, consacre, une fois de plus, la légitimité et la justesse de la première cause nationale.

Cette reconnaissance a été, tout naturellement, consacrée par l’administration de l’actuel loca- taire de la Maison Blanche, le président Joe Biden. De manière on ne peut plus claire, c’est bien la continuité de la ligne politique des Etats- Unis qui est de mise sur ce dossier clé pour son allié stratégique, le Maroc.

Dès sa publication, le texte de la Proclamation sur le Sahara avait été aussitôt distribué aux 193 Etats membres des Nations-Unies, en tant que document officiel du Conseil de sécurité.

Dans la lettre adressée à cette occasion au prési-

dent du Conseil de sécurité, et dont copie a été envoyée au Secrétaire général de l’ONU, les Etats-Unis ont rappelé que la proposition maro- caine d’autonomie est "le seul fondement d’une solution juste et durable" au différend sur le Sahara. Le décret présidentiel américain ne fait, à cet égard, que réaffirmer le soutien constant de Washington, exprimé par les administrations consécutives, tant démocrates que républicaines, à la proposition d'autonomie comme étant

"sérieuse, crédible et réaliste” et, de ce fait, seule base pour une solution juste et durable à ce dif- férend régional.

Vis-à-vis du Maroc, un allié stratégique pour la paix, la stabilité et le développement dans la région et en Afrique, cette reconnaissance est l’aboutissement normal d’une relation bilatérale de longue date fondée sur un partenariat privilé- gié, et des intérêts et des valeurs communs. A l’image de ses prédécesseurs, l’administration Biden a apporté un ferme soutien à l'Initiative marocaine d'autonomie en tant que solution sérieuse, crédible et réaliste pour clore définitive- ment le différend régional autour du Sahara. De même, elle a réaffirmé le soutien à la Déclaration tripartite entre le Maroc, Israël et les Etats-Unis, signée le 22 décembre 2020, avec l’engagement d’aller de l’avant dans sa mise en œuvre dans dif- férents domaines.

Il faut dire que pour les Etats-Unis, le Maroc est un allié “majeur”, dont le rôle et la stabilité sont d'autant plus importants dans un contexte régio- nal de conflits et de turbulences.

travers une panoplie de recommandation ayant sanctionné les travaux de ce Forum organisé par Cites et Gouvernement Locaux Unis d'Afrique (CGLU- Afrique) via, son Académie Africaine des Collectivités Territoriales (ALGA), les conférenciers se sont prononcés, en faveur de la défini- tion d'une feuille de route locale pour les collectivités terri- toriales sur leur stratégie et leur trajectoire de transforma- tion digitale, tout en adaptant les standards d’excellence/

indicateurs/normes en la matière, au contexte de l’Afrique locale.

Les participants à ce conclave placé sous le thème « la trans- formation digitale et intelligente de l'Afrique locale : Le temps d'agir c'est maintenant !!! », ont, en outre, souligné la nécessité d’analyser le contexte spécifique des collectivités territoriales africaines, d'identifier les besoins en utilisant plusieurs outils et sources d’information, ainsi que l’en- semble des acteurs et parties prenantes et ce, en collaborant avec les meilleurs qui disposent de l’expertise, des connais- sances et de la méthodologie.

Ils ont, de même, préconisé l'élaboration des stratégies et des plans d’action locaux, la réalisation d'expérimentations ainsi que des expériences pilotes dans les villes et collectivi- tés territoriales volontaires, l'investissement dans la sensibili- sation, la formation et le renforcement des capacités des élus et des professionnels des villes et collectivités territo- riales, et l'établissement d'un projet de plan d’action qui sera soumis aux instances décisionnelles de CGLU Afrique, comme une nouvelle offre de service de cette organisation panafricaine.

Lors de ce conclave, les participants ont été invités à réflé-

chir, 06 jours durant, sur comment poser les jalons de la tra- jectoire maitrisée du numérique au service d’une politique plus efficace et efficiente de l’administration, et de la gouver- nance des territoires en tenant compte de plusieurs données. Tout en reconnaissant que le digital est un outil qui doit être au service d’une politique, qui doit être soucieuse d’inclusi- vité, de durabilité, d’éthique et d’humanité pour être vérita- blement au service des populations, ils ont estimé que le digital a aussi besoin de ressources, de talents et d’infrastruc- tures. Dans la même lignée, ils ont fait remarquer qu’il faut prendre en considération une troisième donnée, celle qui se rapporte à un énorme besoin de connectivité sur le Continent (3 milliards de personnes au monde ne sont pas connectés et la majorité se trouve en Afrique), estimant que le Continent a besoin de près de 500.000 talents pour pou- voir accompagner sa transformation digitale.

Au menu de la 5è édition du FAMI figuraient 14 ateliers, 5

sessions plénières, 04 réunions des réseaux professionnels de CGLU Afrique à savoir : Réunion des Secrétaires

Permanents, Réunion des Directeurs Exécutifs des Associations Nationales des Collectivités Territoriales, Réunion du réseau des Directeurs des Ressources Humaines des collectivités territoriales, et Réunion des Managers Territoriaux en charge des Relations Internationales et de la Coopération Décentralisée en Afrique, outre la tenue de la 6ème Réunion du Conseil Académique de l'ALGA de CGLU- Afrique et, des formations assurées sur le Digital, le e-Learning et le Coaching Territorial.

Les axes de réflexion ont porté sur l’autonomisation du capi- tal humain, la promotion et l’ancrage de la transformation numérique et intelligente à travers les partenariats et les réseaux , la transformation digitale et les jumelages numé- riques.

Organisé en partenariat avec le Département des Affaires

Economiques et Sociales des Nations Unies, la Direction Générale des Collectivités Territoriales (DGCT) relevant du ministère de l'Intérieur, le Conseil de la Région Marrakech- Safi, l’Université Cadi Ayyad de Marrakech, l'Association des Régions du Maroc (ARM), l’Association Marocaine des Présidents des Conseils des Préfectures et des Provinces (AMPCPP) et l'Association Marocaine des Présidents des Conseils Communaux (AMPCC), ce Forum s'inscrivait dans le cadre de la contribution de CGLU- Afrique à la décennie de l'Action des Nations Unies.

Tenu en format hybride (présentiel et en ligne), cet événe- ment a connu la participation de 533 personnes issues de 67 pays dont 21 pays non africains. Le forum a servi d'occasion pour s'informer et échanger sur la dynamique de la transfor- mation digitale et intelligente au niveau des collectivités ter- ritoriales africaines, notamment à l'ère de la pandémie de la Covid-19 et au-delà, en mettant l'accent sur les engagements pris aux niveaux mondial et africain, les progrès réalisés, les défis et obstacles, les innovations et les pratiques d'excellence au niveau des collectivités territoriales et des autres acteurs et parties prenantes engagés et impliqués dans la dynamique de la transformation digitale et intelligente.

CGLU-Afrique, rappelle-t-on, est une organisation panafri- caine composée de 54 Associations Nationales des Collectivités Territoriales des 5 régions d'Afrique (Centre, Est, Nord, Australe et Ouest).

Basée à Rabat, CGLU Afrique bénéficie d'un Statut Diplomatique en tant qu'Organisation Internationale Panafricaine. CGLU Afrique est aussi la Section Régionale pour l'Afrique de l'Organisation Mondiale des

Gouvernements Locaux (CGLU).

Sahara marocain

Marrakech

Il y a un an, une Proclamation américaine

historique qui marque un tournant majeur Appel à placer les collectivités territoriales au cœur de la transformation digitale et intelligente de l’Afrique

Il y a un an jour pour jour, les Etats-Unis ont annoncé, à travers une Proclamation solennelle, la reconnaissance de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara. Ce tournant historique est à la hauteur des liens séculaires et multiformes entre deux alliés qui ont en partage plus de deux siècles d'histoire fondée sur l’ami-

tié et la considération ainsi que sur des intérêts conjoints et des valeurs communes pour la paix, la stabilité et le développement.

Les participants à la 5e édition du Forum Africain des Managers Territoriaux et des Instituts de Formation ciblant les Collectivités Territoriales (FAMI5) dont, les travaux ont pris fin, vendredi à Marrakech, ont appelé à placer les collectivités territoriales au coeur de la transformation digitale et intelligente du Continent.

L

14149 - Lundi 13 décembre 2021

Amazon s'est vu infliger jeudi une amende de 1,128 milliard d'euros pour "abus de position dominante" par le gendarme de la concur- rence en Italie, pour des discriminations à l'encontre de vendeurs qui n'avaient pas eu recours à son service logistique.

C'est l'une des plus grosses amendes pour des pratiques jugées anti-concurrentielles impo- sées en Europe à l'un des géants de la tech américains, dans le viseur de nombreuses autorités.

"Amazon a porté atteinte aux opérateurs concurrents" dans le commerce électronique en "favorisant son propre service logistique"

qui expédie et livre les colis, a constaté l'anti- trust italien à l'issue d'une enquête approfon- die.

"La stratégie abusive adoptée par Amazon est particulièrement grave, car elle est susceptible de décourager, voire d'éliminer, la concur- rence sur les marchés concernés", juge-t-il. Le groupe américain a exprimé son "profond désaccord" avec cette sanction, contre laquelle il présentera un recours. Pour Amazon, "l'amende et les mesures correctives proposées sont injustifiées et disproportion- nées".

La Commission européenne a "collaboré

étroitement" avec l'autorité italienne de la concurrence dans cette enquête, a commenté une de ses porte-parole, mettant en avant "un exemple de coordination réussie".

"Ce qu'a fait Amazon est très typique de ce que font les Gafa" (Google, Amazon, Facebook et Apple), "c'est-à-dire utiliser une position dominante pour pousser une activité connexe, en l'occurrence les services logis- tiques", a expliqué à l'AFP Pierre Zelenko, avocat associé au cabinet Linklaters à Paris et spécialiste du droit de la concurrence. En novembre, le colosse américain de la dis- tribution en ligne s'était déjà vu imposer en Italie une sanction de 68,7 millions d'euros pour infraction aux règles de la concurrence en restreignant l'accès à la plateforme Amazon de certains revendeurs de produits Apple.

Ce comportement est d'autant plus grave aux yeux de l'antitrust italien qu'"au moins 70% des achats de produits électroniques grand public en Italie" se font sur Amazon. La position dominante d'Amazon sur le mar- ché italien "lui a permis de favoriser son propre service logistique... auprès des ven- deurs actifs sur la plateforme Amazon.it au détriment des opérateurs concurrents", a jugé

l'autorité italienne jeudi.

Selon elle, les vendeurs qui n'utilisent pas le service logistique d'Amazon sont exclus d'un

"ensemble d'avantages essentiels pour obte- nir une visibilité et de meilleures perspec- tives de vente".

Cette stratégie a "accru l'écart entre le pou- voir d'Amazon et celui de ses concurrents" sur le marché italien, poursuit-elle.

L'"amende record" peut "réellement porter atteinte aux géants du web et mettre fin aux comportements répréhensibles", s'est félici- tée l'association italienne des consomma- teurs Codacons.

Les pays européens ont multiplié ces der- niers mois les sanctions financières contre les poids lourds américains et chinois du numé- rique, dans un souci de mieux réguler leurs activités.

Amazon a ainsi écopé en juillet d'une amende de 746 millions d'euros au

Luxembourg pour non respect de la nouvelle réglementation européenne sur les données privées des internautes, la plus lourde sanc- tion financière jamais infligée dans le cadre de ces règles.

Les géants du numérique ont été à plusieurs reprises épinglés par la Commission euro-

péenne pour des pratiques jugées anti-concur- rentielles. Google a ainsi reçu de lourdes amendes de l'UE, d'un total cumulé de 8,25 milliards d'euros.

Un comité clé du Parlement européen a adop- té en novembre un projet de règlement sur les marchés numériques pour mieux réguler internet et mettre fin aux abus de pouvoir des groupes du secteur.

L'amende infligée jeudi a été calculée en fonc- tion du chiffre d'affaires mondial d'Amazon, soit plus de 330 milliards d'euros en 2020, a expliqué l'antitrust italien, avant d'ajouter qu'elle a été augmentée de 50% pour tenir compte de sa position dominante sur le mar- ché mondial.

Amazon surfe sur le boom du commerce en ligne depuis le début de la pandémie de Covid-19 mais peine à recruter à hauteur de ses besoins et à s'approvisionner.

Le groupe a dégagé 3,2 milliards de dollars de bénéfice net au troisième trimestre, un résul- tat divisé par deux comparé à l'an dernier. Près d'1,5 million de personnes travaillaient pour Amazon dans le monde fin septembre, soit 30% de plus qu'il y a un an, et la firme continue d'embaucher à tour de bras pour satisfaire la demande qui ne faiblit pas. Le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégra-

tion africaine et des Tchadiens de l’étranger, M.

Chérif Mahamat Zene a réaffirmé, vendredi à Rabat, la position de son pays quant à la primau- té du rôle des Nations Unies dans la résolution du conflit régional autour du Sahara marocain.

Lors d’un point de presse, à l’issue de ses entre- tiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, M. Nasser Bourita, le chef de la diplo- matie tchadienne a indiqué que son pays a appelé l'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara, Staffan de Mistura,

"à redynamiser le processus des pourparlers conformément à l’esprit de la résolution perti- nente du conseil de sécurité 2602".

Pour sa part, M. Bourita a tenu à saluer la

République du Tchad pour sa position construc- tive sur la question du Sahara marocain, rappe- lant que cet État africain avait retiré sa reconnais- sance de la pseudo "rasd" en 2006.

Il a aussi mis en exergue le soutien du Tchad à l’approche constructive adoptée par l’Union afri- caine (UA) vis-à-vis de ce conflit régional artifi- ciel.

M. Bourita a, en outre, souligné que ses entre- tiens avec son homologue tchadien ont également été l’occasion de coordonner les positions et les vues des deux pays sur nombre de questions se rapportant à l’Afrique de l’Ouest, à la région du Sahel et à la CEN-SAD, en vue de la redynamisa- tion de ses instances pour assurer pleinement son rôle en matière de paix et de stabilité dans les pays membres.

Le ministre brésilien des Relations extérieures, Carlos Alberto Franco França, a annoncé qu’il effectuera prochainement une visite au Maroc, un pays qui, a-t-il souligné, “occupe

aujourd’hui une position centrale en Afrique du Nord en tant que pont vers d’autres pays et continents”.

Dans une déclaration à la MAP, en marge de la cérémonie de décoration de l’ancien président brésilien, Fernando Affonso Collor de Mello du Grand Cordon du Wissam Alaouite, M.

Carlos França s’est félicité de la qualité des relations entre le Maroc et le Brésil, des liens basés sur la défense de valeurs communes aux peuples respectifs.

Pour le chef de la diplomatie brésilienne, “le panorama de la coopération devrait être ren-

forcé pas seulement en termes commerciaux, mais aussi sur le plan culturel”. “Les relations bilatérales sont très harmonieuses et recèlent un grand potentiel de développement. Je suis optimiste pour l’avenir”, a-t-il insisté

Le ministre brésilien a souligné de “grandes opportunités pour diversifier et renforcer les relations commerciales entre les deux pays. La coopération entre le Brésil et le Maroc pourrait être encore plus complémentaire”.

M. Carlos França a souligné que le Maroc et le Brésil peuvent aussi coordonner davantage au sein des Nations Unies et des forums interna- tionaux. “Le Brésil a été récemment élu membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU (pour la période 2022- 2023) et nous pouvons concerter les positions

sur la base de nos valeurs communes”, a-t-il affirmé.

“Durant notre dernière visite au Golfe (tour- née mi-novembre du président Jair Bolsonaro aux Emirats Arabes Unies, à Bahreïn et au Qatar), nous avons examiné la question impor- tante des liaisons aériennes entre ces pays et le Brésil, avec justement des escales à Casablanca.

Evoquant la question du Sahara marocain, M.

Carlos França a estimé qu’il avait eu “l’occa- sion de traiter la question avec mon homolo- gue marocain durant notre récent échange télé- phonique”. “Ma visite prévue au Maroc au premier semestre 2022 permettra d’examiner davantage cette question, entre autres sujets d’intérêt pour les deux pays”, a-t-il poursuivi.

Lors d’un échange en juillet dernier avec le

ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains rési- dant à l’étranger, M. Nasser Bourita, M.

Carlos França a exprimé ” les félicitations du Brésil au Royaume du Maroc pour ses efforts sérieux et crédibles” et a réitéré l’appui de son pays “au processus onusien pour parvenir à une solution juste, réaliste et pragmatique à ce dif- férend régional”.

Les deux parties ont réitéré, par la même occa- sion, leur volonté de poursuivre la dynamique de coopération bilatérale, afin de mettre en place un Partenariat Stratégique multidimen- sionnel reposant sur le dialogue politique et la coopération économique, conformément aux Hautes orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Sur Facebook et Instagram

Méga-amende pour Amazon en Italie Abus de position dominante

Sahara marocain

A la veille de la visite du ministre brésilien des AE

Le Tchad réaffirme la primauté du rôle de l'ONU dans la résolution de ce conflit régional

Le Maroc, un pays « central » dans sa région

La société Meta a annoncé qu’elle allait lever son interdiction sur les publicités de cryptomonnaies, en place depuis plusieurs années, qui empêchait les sociétés de cryptomonnaie de diffuser des publicités pour leurs services sur Facebook et Instagram.

« Nous faisons cela parce que le paysage de la cryptomonnaie a continué à mûrir et à se stabiliser ces dernières années et a vu davantage de réglementations gouver- nementales fixant des règles plus claires pour leur industrie », explique la société.

L’interdiction visant les publicités de cryptomonnaies était en place depuis jan- vier 2018. Un léger relâchement avait toutefois déjà été effectué en mai 2019.

Cette interdiction empêchait les entre- prises travaillant dans les domaines des cryptomonnaies et de la blockchain de pouvoir accéder aux clients potentiels se trouvant sur les réseaux sociaux de Meta. Meta précise toutefois que la société continuera de rejeter les publicités de cryptomonnaie des sociétés qui ne sou- mettent pas l’une des 27 licences régle- mentaires que la société accepte.

« Ceci change la donne pour une adop- tion massive »

Henry Love, associé directeur de la société d’investissement dans la blockchain Fundamental Labs, a déclaré que cette nouvelle politique était très positive pour l’industrie. Selon lui, elle permettra à plus

de particuliers de pouvoir accéder aux cryptomonnaies : « Avec plus d’ouverture et de transparence sur ce que les entre- prises de cryptomonnaies peuvent faire, nous verrons plus d’adoption pour l’in- dustrie de la cryptomonnaie et le méta- vers que jamais auparavant. Ceci change la donne pour une adoption massive. » Emad Hasan, PDG de Retina AI, une start-up qui aide les marques à cibler les clients de grande valeur sur les réseaux sociaux, a déclaré que cette nouvelle poli- tique serait également une aubaine pour les sociétés travaillant sur la blockchain : « Ces entreprises étaient dans une situation où elles ne pouvaient pas faire de publici- té sur Facebook. Ils ne pouvaient pas inci-

ter les gens à convertir la monnaie fidu- ciaire en cryptomonnaie. Cela permettra à la personne moyenne de tous les jours de le faire. »

Au cours de la dernière année, Facebook a considérablement réduit ses ambitions en matière de cryptomonnaie. Après avoir présenté ses projets pour créer une mon- naie et un portefeuille numérique en 2019, Facebook a été confronté à de vives réactions des législateurs et des régulateurs du monde entier. La société est finale- ment parvenue à lancer son produit de portefeuille numérique « Novi » en octobre, mais la monnaie numérique « Diem » n’est toujours pas accessible au public.

A

Meta lève l'interdiction des publicités pour les cryptomonnaies

Omar ACHY – MAP

(5)

Le Maroc porté à la vice-présidence de la 31ème session de la CPCJP

La Commission pour la prévention du crime et de la justice pénale a élu, ven- dredi à Vienne, le Maroc comme vice président de sa 31ème session dont les travaux se tiendront du 16 au 20 mai 2022 dans la capitale autrichienne.

Le Maroc a été élu au poste de Premier vice-président au nom du groupe afri- cain en la personne de M. Azzeddine Farhane, ambassadeur représentant per- manent du Royaume à Vienne.

La présidence est revenue à l’ambassa-

deur représentant permanent du Japon Takeshi Hikihara au nom du Groupe des États Asie pacifique, alors que la vice-présidence pour le groupe Amérique latine est revenue à Laura Faxas, ambassadeur représentante per- manente de la République domini- caine.

La Commission pour la prévention du crime et la justice pénale est l’organe central chargé du traitement des ques- tions de criminalité au sein du système

des Nations Unies. Elle se présente comme un forum où sont échangées expertise, expériences et informations sur des sujets divers tels que la justice pénale, la protection des victimes, la criminalité organisée et les marchés illé- gaux qui lui sont liés.

Au cours de ce rendez-vous annuel, les délégués se rencontrent pour évaluer les progrès réalisés, élaborer des stratégies nationales et internationales et établir des priorités pour lutter contre la cri-

minalité.

La CPCJP élabore les politiques en matière de criminalité par le biais de résolutions et de décisions, des normes et des standards, ainsi que des discus- sions thématiques et des groupes d’ex- perts.

Présidée par un Bureau comprenant un membre par groupe régional, elle compte 40 États membres élus par le Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC).

Prévention du crime et de la justice pénale

5

Lundi 13 décembre 2021 N° 14149 -

a ctualité

ambassadeur s’exprimait lors d’une session plé- nière de l’Assemblée générale de l’ONU tenue vendredi sur le “Renforcement de la coordina- tion de l’aide humanitaire et des secours en cas de catas- trophe fournis par les organismes des Nations Unies, y compris l’assistance économique spéciale”.

Il a, par la même occasion, indiqué que toutes les parties, en particulier les pays hôtes, se doivent de respecter le droit international humanitaire, remplir leurs obligations de protection des civils et garantir l’accès et l’achemine- ment de l’aide humanitaire à ses destinataires.

A cet égard, le Maroc insiste sur l’importance du recense- ment et de l’enregistrement des populations des camps de réfugiés, afin de garantir leur protection contre toute ins- trumentalisation politique et détournement de l’aide qui leur est destinée, a souligné M. Hilale, notant qu’il est

“urgent” de réaffirmer la volonté de respecter pleinement le droit humanitaire international, les droits de l’Homme et le droit des réfugiés, ainsi que les principes humanitaires et le caractère essentiel de la protection.

“Il est déplorable qu’en 2021, il existe encore des cas fla- grants où des populations entières sont séquestrées dans des camps et sont privées de leurs droits les plus fonda- mentaux, notamment le droit au recensement et à l’enre- gistrement et le droit au retour librement consenti”, a-t-il regretté, insistant sur la responsabilité “établie et sans équi- voque” des pays hôtes des populations établies sur leur ter- ritoire.

M. Hilale a indiqué également que le droit international reconnaît “les nombreuses formes de harcèlement subies par les personnes qui ne détiennent aucun papier attestant leur statut”, mettant l’accent sur la nécessité de renforcer la coordination des acteurs humanitaires pour “mettre fin à ce type de situations et s’assurer de l’enregistrement de tous les réfugiés qui bénéficient de l’assistance humani- taire. D’autant plus que l’enregistrement est un instrument d’identification de ceux qui ont besoin de cette assistance, ainsi qu’un moyen de faciliter l’évaluation et la quantifica-

tion de leurs besoins”.

Et de rappeler que des rapports internationaux ont fait état de situations où le détournement de l’assistance humani- taire s’exerce de manière systématique et ce depuis des décennies avec la complicité du pays hôte.

“Le Maroc ne le répètera jamais assez, c’est grâce à l’enre- gistrement, au recensement des populations et à la reddi- tion des comptes qu’on pourra lutter contre le détourne- ment de l’aide humanitaire”, a souligné l’ambassadeur.

M. Hilale a, en outre, relevé que le Maroc partage l’inquié- tude du SG de l’ONU au sujet des violations “graves” des droits de l’enfant, précisant que plus de 20.000 cas de recrutement, de meurtre, d’atteinte à l’intégrité physique, de viol et de violence sexuelle sous d’autres formes, d’enlè- vement, d’attaque contre des écoles et des hôpitaux, et de refus d’accès humanitaire ont été enregistrés l’année écou- lée. “Ces chiffres alarmants nous rappellent malheureuse- ment que les enfants restent parmi les populations les plus vulnérables qui souffrent le plus dans les contextes et urgences humanitaires”, a-t-il dit, ajoutant que “l’enrôle- ment militaire des enfants est particulièrement élevé dans les situations où l’on refuse au HCR d’exercer son mandat statutaire de recensement, dans les camps de réfugiés, et où les enfants apprennent la haine et la guerre, au lieu d’être sur les bancs de l’école et bénéficier de leur droit à

l’éducation”.

“De tels actes constituent des violations flagrantes du droit international humanitaire, tant conventionnel que coutu- mier, des Protocoles additionnels aux Conventions de Genève et de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant”, a enchaîné le diplomate, en insistant sur la nécessité de renforcer la coordination entre les acteurs humanitaires, afin de mettre un terme à ces viola- tions et crimes graves, commis contre les enfants, en parti- culier leur enrôlement militaire.

Il a, à cet égard, indiqué que le Maroc soutient l’Appel à l’action et l’engagement international renouvelé pour mettre fin et empêcher une fois pour toutes le recrutement et l’utilisation d’enfants d’ici 2025.

Par ailleurs, M. Hilale a souligné qu’en droite ligne de la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc érige l’action humanitaire en un pilier “fondamental et structurant” de sa politique étrangère.

Il a fait remarquer à ce sujet que le Maroc, conscient de sa responsabilité, s’est toujours mobilisé pour contribuer aux efforts d’assistance aux populations affectées par les situa- tions humanitaires d’urgence, que ce soit pour des raisons de troubles politiques ou des catastrophes naturelles, rap- pelant que sur hautes instructions de SM le Roi, les Forces Armées Royales ont déployé 19 hôpitaux et fourni des

millions de services médicaux au profit des populations locales et des réfugiés dans 14 pays, sur quatre continents.

De même, le Royaume a mis en place une opération humanitaire de grande envergure au profit d’une vingtaine de pays africains, ainsi qu’à la Commission de l’Union Africaine à Addis-Abeba, avec des dons de l’ordre de 228 tonnes de produits de lutte contre la pandémie Covid-19, a-t-il indiqué, ajoutant qu’au Liban et en Palestine, le Maroc a fourni une aide de 400 tonnes de produits ali- mentaires et médicaux durant 2020 et 2021.

L’ambassadeur a également fait observer que les efforts et l’action du Maroc couvrent aussi le partage d’expérience à travers des projets de développement durable et la coopé- ration Sud-Sud, relevant que le Royaume continue de ren- forcer sa contribution à l’atténuation des crises humani- taires par le biais d’une contribution efficace aux opéra- tions de maintien de la paix.

Le diplomate a, par la même occasion, indiqué que le Maroc, en tant que membre du Conseil consultatif du CERF, accorde une importance “particulière” au travail du Fonds pour permettre des réponses rapides, opportunes et mieux coordonnées aux situations d’urgence, signalant que le Royaume s’est engagé à le soutenir avec une contribu- tion volontaire de 100.000 dollars américains pour l’année 2022. M. Hilale a, en outre, insisté que le renforcement de la coordination de l’aide humanitaire et des secours doit se faire loin de toute instrumentalisation politique, qui est l’un des principaux “obstacles” auxquels la communauté internationale doit faire face, estimant que c’est cette ins- trumentalisation “qui augmente la souffrance des popula- tions affectées par les crises et la prolonge indéfiniment”.

Rappelant que le respect de la Charte des Nations Unies et la résolution 46/182 de l’Assemblée générale sont impéra- tifs pour l’accomplissement de toute action d’aide huma- nitaire dans le monde, l’ambassadeur a souligné que le Maroc demeure attaché au respect de l’impartialité, la neu- tralité et l’indépendance en tant que principes essentiels pour l’acheminement de l’aide humanitaire.

M. Hilale a, de même, salué l’abnégation des travailleurs humanitaires et professionnels de la santé, au niveau natio- nal et international, qui opèrent dans les régions les plus dangereuses du monde, et qui sont devenus la cible d’enlè- vements, attaques, détentions, menaces, harcèlement et intimidation, appelant la communauté internationale à unir ses forces pour mettre fin au “mépris généralisé” du droit international humanitaire et des droits de l’Homme une fois pour toutes.

En vertu du droit international humani- taire, l’enregistrement est un instrument

“fondamental” de protection contre l’en- rôlement militaire des enfants, ainsi que la protection de l’accès aux droits fonda- mentaux, a affirmé, à New York, l’ambas- sadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale.

Hilale à une session plénière de l’ONU

L’enregistrement est un instrument « fondamental » de protection contre l’enrôlement militaire des enfants

L'

Mayara appelle à l’ouverture d’une enquête internationale

Le président de la Chambre des conseillers, Naama Mayara, a appelé, vendredi à Rabat, à l’ouverture d’une enquête internationale sur la situation des enfants séques- trés dans les camps de Tindouf, dans le Sud de l’Algérie.

Cet appel a été lancé lors d’une conférence nationale sur

“la situation des droits des enfants séquestrés dans les camps de Tindouf et les mécanismes internationaux de protection des droits de l’enfant”, initiée par l’organisa- tion Alternatives pour l’enfance et la jeunesse et tenue à la Chambre des conseillers.

Dans une allocution prononcée en son nom, M. Mayara a appelé la communauté internationale à prendre les mesures nécessaires et à poursuivre les responsables des graves violations des droites de l’Homme commises dans les camps de Tindouf, soulignant la nécessité d’œuvrer à briser le silence imposé par le “polisario” dans ces camps.

Il a aussi insisté sur l’impératif d’une intervention urgente pour mettre fin aux atrocités et aux violations dont sont victimes les séquestrés dans les camps de la honte.

De son côté, la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Aouatif Hayar, a lancé un appel à la communauté internationale pour la solidarité avec les enfants séquestrés dans les camps de Tindouf et leur pro- tection contre “les violations flagrantes de leur droit de vivre avec leurs familles et leurs droits élémentaires en

termes de santé, d’éducation, de protection et d’une vie décente”.

Dans une allocution lue en son nom, la ministre a dénoncé la violation flagrante des droits de ces enfants, consacrés par la Convention relative aux droits de l’en- fant et les protocoles y afférents, notamment le protocole facultatif concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés.

De son côté, le Directeur du dialogue et du partenariat à la Délégation Interministérielle aux droits de l’Homme, Hamid Achak a exhorté les différentes instances interna- tionales et régionales concernées par les droits de l’Homme, notamment les droits de l’enfant, à assurer une protection internationale aux enfants séquestrés, tout en oeuvrant pour permettre l’accès des observateurs internationaux à cette région.

Il a mis l’accent sur le rôle des acteurs civils nationaux et internationaux pour dévoiler les conditions difficiles endurées par les enfants dans cette région, faire face aux violations commises et défendre les droits de ces enfants devant les fora internationaux.

Pour sa part, le président de l’Organisation Alternatives pour l’enfance et la jeunesse, Mohammed Ennahili a jugé impératif l’intervention de la communauté internationale et de l’ensemble des mécanismes onusiens de protection des droits de l’Homme ainsi que des organisations natio-

nales et internationales de défense des droits de l’Homme pour attirer l’attention du comité des droits de l’enfant sur cette « situation préoccupante au moment où les portes sont fermées devant les observateurs internatio- naux des droits de l’homme ».

La situation inhumaine et dramatique des enfants dans les camps de Tindouf sur le sol algérien interpelle les consciences vives et la communauté internationale, a-t-il

souligné. Organisé à l’occasion de la Journée internatio- nale des droits de l’enfant et de la Journée internationale des droits de l’homme, cette rencontre a été marquée par des interventions sur les conventions internationales des droits de l’enfant et le protocole facultatif concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés et la situa- tion dramatique des enfants séquestrés dans les camps de Tindouf sur le sol algérien.

Situation des enfants séquestrés dans les camps de Tindouf

Références

Documents relatifs

Afin d'éviter ou, si cela n'est pas possible, de réduire les émissions dans le sol et les rejets dans l'eau résultant du stockage des effluents d'élevage solides, la MTD consiste

[r]

La décision motivée sera prise dans un délai de 2 mois à compter de la date de réception du dossier, soit au plus tard le 12/11/2020 et sera disponible sur le site de la MRAE :

- Déposé contre récépissé au bureau d’ordre de l’AMMC sis adresse ci-dessous ; - Envoyé par courrier recommandé avec accusé de réception au siège de l’AMMC ; Les

- Déposé contre récépissé au bureau d’ordre de l’AMMC sis adresse ci-dessous ; - Envoyé par courrier recommandé avec accusé de réception au siège de l’AMMC ; Les

En tant qu’opérateur majeur du secteur et acteur clé dans le paysage économique national, le Groupe Al Omrane a maintenu ses engagements et a poursuivi ses projets de production

Par ailleurs, le formulaire de vote peut être, soit envoyé par courrier recommandé avec accusé de réception, soit déposé contre accusé (mains), au Secrétariat de la

 (Une enveloppe ordinaire ne peut être que très difficilement piégée; le plus souvent, les engins explosifs et les systèmes de mise à feu nécessitent l'emploi d'enveloppes