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Sur une propriété des alliages binaires du fer

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Submitted on 1 Jan 1954

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Sur une propriété des alliages binaires du fer

T.G. Oweberg

To cite this version:

(2)

99.

SUR UNE

PROPRIÉTÉ

DES ALLIAGES BINAIRES DU FER

Par T. G. OWE BERG,

Avesta, Suède.

Sommaire. - Les

systèmes formés par le fer avec des éléments à nombre atomique plus élevé

contiennent deux phases, la solution solide parfaite 03B1, caractérisée par une densité électronique uni-forme, et une phase 03B1’, caractérisée par une densité électronique non uniforme dans laquelle les

électrons s de l’élément ajouté interagissent par préférence avec les électrons s des atomes Fe et pas avec leurs électrons 3 d. L’étendue du domaine 03B1 est déterminée par l’énergie libre des électrons 3 d; celle du domaine 03B1’ par la condition que 0394x (N - 2) ~ o, 2, où 0394x est l’étendue du domaine 03B1’ et N est le nombre d’électrons s par atome de l’élément ajouté. A des concentrations plus élevées, un composé

intermétallique précipite.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME

15,

FÉVRIER

1954,

Dans ce

qui

suit nous considérons les conditions

à

l’équilibre

à oo K seulement.

L’atome

libre

(gazeux)

d’un métal de transition de la

quatrième période

contient un certain nombre

d’électrons en dehors d’une couche d’électrons

remplie,

dont

deux

occupent

la couche

4 s

et le reste la couche 3 d selon la

règle

de Hund. La

couche 3 d a une

capacité

de o électrons.

Quand

le nombre actuel d’électrons 3 d est n3d il y a n:,d

électrons

3 d célibataires si

n3d 5,

est 102013n3d électrons

3

d célibataires si

n3d >

5.

Dans

l’atome

métallique

quelques-uns

de ces

électrons 3d célibataires deviennent

couplés

à cause de l’influence des

atomes

voisins. L’atome

peut

«

emprunter

» des électrons à ses voisins.

Comme,

d’après

la

règle

de

Hund,

il y a

toujours

deux électrons

4s,

l’énergie potentielle

des électrons

a un minimum

quand

Dans une Communication

précédente

[1

]

nous avons

montré que

(1)

est en bonne concordance avec

l’observation pour

Fe,

Co et Ni

quand

on

emploie

la formule de Slater

[2]

pour

V,,i.

V:,d

est une fonction du nombre

atomique

Z,

à

savoir la densité

électronique,

et de

-n3d,

n3d étant . lié à Z par

(1).

Pour un

alliage

de deux éléments

Zl

et

Z2,

la densité

électronique

résultante est diffé-rente de celles de

Z,

et de

Z,.

Sous la condition que la densité

électronique

soit

uniforme,

quand x

et

(1- x)

sont les concentrations

atomiques

des deux éléments.

Alors,

dans

un

alliage

de Fe

et

Ni,

la valeur de Z est

la

même pour les atomes Fe

et les atomes Ni et donnée par

(2).

Aussi,

la valeur

de n::d, étant déterminée par

(1)

avec

(2),

est la même pour les deux atomes

et,

par

conséquent,

leurs moments

magnétiques u

sont aussi les mêmes.

En

effet,

on ne

peut

pas

distinguer

entre atomes Fe et atomes Ni dans

l’alliage,

parce que

l’alliage

ne

contient pas d’atomes Fe et Ni mais des atomes à nombre

atomique

Z.

Quand

un élément de transition est allié avec

un

élément ordinaire,

(1)

et

(2)

s’appliquent

encore.

Cependant,

comme la couche 3d de l’élément ordi-naire est

remplie,

l’élément ordinaire influence la

valeur de Z

d’après

(2),

mais il ne

peut

pas

contri-buer directement au moment

magnétique

de

l’alliage,

et,

-évidemment,

la formule

(1)

n’est pas

appli-cable

à l’élément ordinaire.

Nous

appelons

une

phase

de

l’alliage

«

phase

a »

si

(2)

est

valable,

c’est-à-dire si la densité

électro-nique

est uniforme. Une

phase

à densité

électro-nique

non

uniforme,

par

exemple

où l’élément de transition a la même densité

électronique

que dans

le métal pur, sera

appelée

«

phase a’

».

Un

système

en

équilibre

est caractérisé par un

minimum de son

énergie

libre. Un

alliage

sera un

alliage «

ou un

alliage

a’ suivant le

changement

de

l’énergie

libre causé par l’addition

d’un

atome de

l’élément de

l’alliage.

Alors,

à oo

K,

si

d

V3d

est

plus petit,

à savoir

plus négatif;

pour la densité

électronique

uniforme que pour une densité

électro-. nique

non

uniforme,

l’alliage

est du

type

a ; mais

si une densité

électronique

non uniforme donne une

valeur

plus petite

de d

V:1d,

l’alliage

est du

type

u’. dx

La formule de Slater

[2]

n’est pas suffisamment

précise

pour l’étude de

dx

V3,f.

Par

exemple,

elle

ne tient pas

compte

du minimum de n.,,l à Z =

26, 25,

c’est-à-dire du maximum de u, trouvé dans les

alliages

Fe-Co,

Fe-Ni et d’autres. Pour l’étude des

alliages,

en

particulier

dans le

domaine 26Z,

il faut donc

employer

des données

fmpiriques.

Quand

des éléments à valeurs

supérieures

de Z sont

ajoutés

à Co ou à

Ni,

Ij. est une fonction

mono-tone de Z. Mais

quand

de tels éléments sont

ajoutés

à

Fe, ix

passe par un maximum. Nous admettons

que ce maximum

de u (Z) correspond

à une

dépres-sion de

V3d

(Z).

Alors,

quand

Ni est

ajouté

à

Fe,

(3)

100

V3d tombe

plus

vite si

(2)

est valable que pour un

mélange

de Fe et

Ni,

c’est-à-dire

où Z

(x)

est donné par

(2).

Ce

système

forme donc des

alliages

a pour de

petites

valeurs de x. Mais

si x =

xo et Z

(xo)

=

Zo

sont tels que

un

alliage

«’ se forme et le

système

contient deux

phases :

« de la

composition

xo et a’ formé de cette

phase

« et de Ni.

Quand

un élément ordinaire est

ajouté

à

Fe,

cette

dépression

de

V3d

est

plus

petite,

multipliée

par

(I- x), puisque

la couche 3d de l’élément

ordinaire est

toujours remplie,

et a’ est formé dès

le début. C’est ce

qu’on

a trouvé. Nous avons montré

dans une Communication

précédente [3]

que les

systèmes

binaires du fer

’contiennent

un domaine

où p

est une fonction linéaire de la

composition,

l’élément

ajouté

se

comportant simplement

en

diluant.

Avec les métaux des groupes de Co et de Ni le fer forme des

alliages

« à

partir

du fer pur

et,

à des concentrations suffisamment élevées du métal

ajouté,

des

alliages

a’. Les éléments ordinaires

Al,

Si,

V ne donnent que des

alliages

a’. Cela suit

quali-tativement de la discussion

plus

haut. A défaut d’une formule exacte de V3d dans ce domaine de Z nous ne pouvons pas,

malheureusement,

calculer

l’étendue

de.

la

phase

(L. Nous nous

attendons,

cependant,

à ce

qu’elle

soit,

dans le

système

Fe-Co,

un

petit

peu

plus petite

que le double de celle du

système

Fe-Ni,

puisque

les différences

entre

les valeurs de Z sont i et 2,

respectivement.

En

effet,

le domaine « est o à I 2 pour I00 dans les

systèmes

Fe-Ni et Fe-Pt et o à’ 22 pour I oo dans le sys-tème Fe-Rh.

L’étendue du domaine «’

qu’il

y ait un domaine a ou non, est donnée par la formule

empirique

[3]

N

désignant

le nombre des électrons cohésifs

(s

ou

de

valence)

par atome de l’élément

ajouté.

Alors,

le domaine a’ n’est

pas’étendu jusqu’à I00

pour 100 de l’élément

ajouté.

Au bout du domaine a’ un

composé

intermétallique précipite.

La formule

(5)

s’applique

aux

systèmes

binaires de Fe avec

Al,

Si, V, Mn, Ni, Pt, Rh, Ru, Os, Ir, et,

probable-ment, W.

Pour

simplifier,

nous limitons la discussion de la formule

(5)

au cas où il

n’y

a pas

d’alliages

a. Nous admettons que la densité des électrons s est deux par atome comme

d’après

la

règle

de

Hund. Des N électrons par atome de l’élément

ajouté

il y a donc N-2

disponibles

pour interaction

avec les

électrons

des atomes Fe. Si ces N-2 électrons

sont uniformément distribués mais se

couplent

de

préférence

avec les o,2 électrons s par atome

Fe,

qui

ne sont pas

accouplés

aux électrons 3d des

atomes

Fe,

et

n’interagissent

pas avec les électrons 3 d

de l’atome

Fe,

le nombre des électrons 3d céliba-taires par atome Fe n’est pas influencé par l’élément

ajouté.

Cette distribution d’électrons

exige

que c’est-à-dire que

comme le demande la formule

empirique (5).

Mais si l’on

ajoute

plus

d’électrons,

les o,2 élec-trons s par atome Fe ne suffisent pas pour les

accoupler.

Alors,

il faut

qu’ils

se

couplent

avec des électrons 3d. Il

n’y

a que deux

possibilités :

soit la

formation d’un

alliage

cz, ce

qui

est contradictoire à la condition sur

l’énergie

libre,

soit la formation

d’un

composé intermétallique.

La dernière éven-tualité de l’alternative est donc réalisée.

Alors,

si

l’alliage

est du

type a;

si

l’alliage

contient la

phase

«’ et un

composé

inter-métallique précipité. T

.

Dans le cas où le domaine «’ est

précédé

par un

domaine «, rien ne

change

dans

cette discussion,

excepté

qu’il

faut

remplacer x

par x - xo, Xo étant la limite du domaine «.

Le travail dont le résultat est

rapporté

dans cette Communication a été faite ’ dans le labo-ratoire d’Avesta Jernverks AB

(Suède).

Nous tenons à

exprimer

notre

gratitude

à la Direction d’Avesta Jernverks AB pour avoir bien voulu

nous donner l’autorisation de la

publier.

BIBLIOGRAPHIE.

[1] OWE BERG, T. G. - J.

Physique Rad., I953, 14, 566.

[2] SLATER, J. C. -

Phys. Rev., I930, 36, 57.

[3] OWE BERG, T. G. - J.

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