• Aucun résultat trouvé

Complément à l'étude du spectre d'absorption de l'oxyde azoteux solide dans la région de Schumann

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Complément à l'étude du spectre d'absorption de l'oxyde azoteux solide dans la région de Schumann"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00234766

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234766

Submitted on 1 Jan 1953

HAL is a multi-disciplinary open access

archive for the deposit and dissemination of

sci-entific research documents, whether they are

pub-lished or not. The documents may come from

teaching and research institutions in France or

abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est

destinée au dépôt et à la diffusion de documents

scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,

émanant des établissements d’enseignement et de

recherche français ou étrangers, des laboratoires

publics ou privés.

Complément à l’étude du spectre d’absorption de

l’oxyde azoteux solide dans la région de Schumann

Janine Granier-Mayence, Jacques Romand

To cite this version:

(2)

428

mesures sur des couches

de rhodium,

béryllium

et

nickel. °°

L’appareil

utilisé

[2]

est le même et les mesures de

pouvoir

réflecteur ont été faites sous les incidences

de 18 et

45°

avec deux miroirs

Mi

et

M2

de même

nature.

Le rhodium a été choisi

pour

son inaltérabilité et

son bon

pouvoir

réflecteur dans l’ultraviolet

proche

[3].

Nous avons obtenu la couche de rhodium en chauffant

sous .vide des filaments de

tungstène préalablement

recouverts d’une couche de

rhodium

par

électrolyse.

Les

plaques

support

étaient du verre

poli optiquement.

Les résultats sont

représentés

sur la

figure.

Ils semblent

,du

même ordre de

grandeur

que ceux

déjà indiqués [3]

pour la

région

2 000-2 500

À,

aucune mesure, à notre

connaissance,

n’ayant

été faite au-dessous de 2 400 À.

’Le

beryllium

a été obtenu par

évaporation

sous

vide. Les courbes de

pouvoir

réflecteur

présentent

un minimum très net vers 1600 Á. Ces résultats sont

concordants avec ceux de Sabine

[4],

bien

supérieurs

à ceux de Gleason

[5],

.mais

totalement différents de la

courbe

donnée par Miss

Banning

[6]

pour une

couche

non

contaminée par

l’air.

Celle-ci attribue le minimum de 1600 À à

l’absorption

d’une mince couche de

tungstène

due à une contamination par

le B1

filament;

cependant

Glèason avait

opéré

par

pulvé-risation

cathodique

èt,

d’autre

part,

nous n’avons pas observé ce

phénomène

avec le rhodium.

Le,nickel a été

également

obtenu par

évaporation

sous vide. La courbe à

1 8 °

est très

légèrement

inférieure à celle de Sabine.

La

précision

des mesures est

toujours

de 5

et 10 pour 100 dans les

cas les

plus

défavorables. Nous avons calculé

également

les valeurs de

Rf;)

et

V Rt

pour ces trois métaux

(ce

qu’il

fallait

déjà

lire dans la

publication [1]

au lieu de

(Rj 5)2

et

Rj/i);

les valeurs sont données dans le tableau ci-contre. La relation

3

=

R;

5 de la théorie

électro-magnétique

semble assez bien vérifiée ici. Comme nous

l’avons

déjà dit,

une discussion

plus

détaillée sera

donnée ultérieurement.

Rhuditttîz.

Beryllium.

ivickel.

Manuscrit reçu le 4 mai I953.

[1] ROBIN Mme S. 2014 C. R. Acad. Sc., 1953, 236, 674. [2] ROBIN Mme S et VODAR B. - J.

Physique Rad., 1952,

13, 492.

[3] COBLENTZ W. W. et STAIR R. - Bur. Stand. J.

Res., 1939, 22, 93.

[4] SABINE G. B. -

Phys. Rev., 1939, 55, 1064. [5] GLEASON P. R. - Proc. Nat. Acad.

Sc., 1929,15, 551. [6] BANNING Miss. - J.

Opt. Soc. Amer., 1942, 32, 98.

COMPLÉMENT

A

L’ÉTUDE

DU SPECTRE D’ABSORPTION

DE L’OXYDE AZOTEUX SOLIDE DANS LA

RÉGION

DE SCHUMANN

Par Mme Janine

GRANIER-MAYENCE

et

M. Jacques

ROMAND,

Laboratoire de

Physique-Enseignement (Sorbonne).

Dans une Note

précédente [1],

nous avons donné les résultats obtenus dans l’étude du

spectre’

d’ab-sorption

entre 240o et 1600 Â de

l’oxyde

azoteux solide à la

température

de 6oo K.

Rappelons

que

la bande

observée,

dont le maximum est à

1780 A,

correspond

à la bande B du

spectre

du gaz

déplacée

vers les courtes

longueurs d’onde,

mais que la

région

de la courbe

comprise

entre 240o et 2000 Á semble

indiquer

la

présence

d’une’ autre bande dont nous

n’avions pu

préciser l’origine,

.

(3)

429

.

Nous avons

repris

cette étude en utilisant comme

réfrigérant l’hydrogène

liquide,

ce

qui

nous a

permis

d’atteindre la

température

de

20°

K,

toutes les autres

conditions

expérimentales

restant les ’ mêmes. Nous

avons

également

irradié les couches solides

pendant

des

temps

variables allant bde

quelques

minutes

à 20 mn.

Entre 2000 et 1600

À,

la bande

d’absorption

que

nous

appellerons

B comme dans le cas du gaz est peu

modifiée par

rapport

à celle du solide à

6o°K;

son

maximum n’a pas subi de

déplacement

en

longueur

d’onde,

et en intensité la variation est inférieure

à + I5 pour 100. Cette

légère augmentation apparente

de

l’absorption pourrait

s’expliquer

par la

diffusion,

car les couches

formées

à 20° K

présentent déjà

une

légère

diffusion dans le

visible,

alors que celles formées à 6oo K sont

transparentes.

Cependant,

pour des

longueurs

d’onde

supérieures

à 2000 Á nous retrouvons le

même

phénomène

que pour les couches formées à 6oo K :

changement

de

pente

brusque,

mauvaise

reproductibilité

des mesures,

variation anormale avec

l’épaisseur

de la couche. Par irradiation de la

couche,

nous avons observé

une

augmentation générale,

assez

faible,

de l’absor-tion mais

beaucoup

plus importante

dans la

régiori

2000-2400 Á et

plus importante

que dans le cas des couches formées à 6oo

K;

dans certains cas on observe même un

deuxième

maximum vers 2I20 À. L’ensemble

des

phénomènes

observés nous a

suggéré

que

cette

absorption

entre 2000 et 2400 Á

pouvait

être

due

à

un

produit

de dissociation

photochimique

de

l’oxyde

azoteux,

dont la formation et le

pourcentage

dépen-dént

essentiellement des conditions d’évolution de la

couche;

c’est-à-dire

d’un

ensemble de facteurs mal

connus et

probablement variables,

ce

qui

expliquerait

la mauvaise

reproductibilité

des observations. Or

l’oxyde

azotique

possède

une bande très intense

dont le maximum est situé ù 2 Ioo Á

[2].

Par

sous-traction de

l’absorption produite

par un

pourcentage

de NO de l’ordre de 0,2 pour 100 pour les

premières

couches non

irradiées,

on obtient une courbe débutant à 2200 À avec

toujours

un maximum à

1780 Á

et

qui

est

reproductible

d’un

spectre

à

l’autre.

De l’ensemble de ces résultats nous retiendrons que

l’absorption

anormale observée dans la

région

2000-240o Á ne doit pas

appartenir

au

spectre

de

l’oxyde azoteux,

mais à celui d’un

produit

de disso-ciation

photochimique,

qui

peut

être

l’oxyde

azotique.

Rappelons

à ce

sujet

que les auteurs

ayant

étudié la dissociation de

N20

gazeux ont montré que la

réaction

primaire

donnait naissance à

N3

et

02;

nous-mêmes n’avons

jamais

obsérvé de formation de NO dans le cas du gaz

[3], malgré

le

spectre

très intense de ce dernier dans l’ultraviolet lointain.

Il n’est pas

impossible

que la faible mobilité des molécules sur la couche solide à 20° K interdise des réactions

qui

se

produisent plus

facilement à 6oo K

et très facilement dans le cas

du’gaz.

Enfin il n’est pas

impossible

que nous ayons

également

formation d’azote et

d’oxygène,

mais en

quantités

trop

faibles pour être

décelées,

ces corps

ayant

un

spectre

moins intense que

l’oxyde azotique.

Signalons

pour terminer l’existence dans la

région

du

maximum,

vers

1780

À de

quelques

fluctuations d’intensité très

faibles,

séparées

par 30 À environ

(g5o cm-1).

Ces

fluctuations

ne. sont pas

dues

à

un

phénomène

d’interférence,

car leur écartement

ne varie pas avec

l’épaisseur

de la couche. On doit

sans doute les rattacher à des fluctuations

plus

compliquées

et

plus

resserrées observées

également

dans la

région

du maximum sur le

spectre

du,

gaz.

Manuscrit reçu le 4 mai I953.

[1]

ROMAND J. et GRANIER-MAYENCE J. - C. R. Acad. Sc., 1952, 235, 1023. [2] GRANIER-MAYENCE J. et ROMAND J. - C. R. Acad. Sc., 1953, 236, 1148.

[3]

ROMAND J. et MAYENCE J. 2014 C. R. Acad. Sc., 1949,

228, 998.

MÉTHODE

DE MESURE DE LA

CONDUCTIBILITE

INDUITE

ET DE

L’ÉMISSION

SECONDAIRE DES ISOLANTS SOUS

BOMBARDEMENT

ÉLECTRONIQUE

Par C.

DUFOUR,

A. HERPIN

(1),

J. P. THOMAS et G.

WENDT,

Laboratoire des Tubes

électroniques,

Compagnie des Compteurs.

1. On sait que les mesures des

propriétés

électro-niques

des couches minces isolantes sont

particuliè-

rement délicates. Il est, en

effet,

difficile de maintenir

constant le

potentiel

de la face bombardée

pendant

les mesures.

Les méthodes utilisées dans ce but sont différentes suivant

qu’il s’agit

de mesures d’émission secondaire ou de conductibilité induite.

a.

ÉMISSION

SECONDAIRE. - Les mesures et le rétablissement du

potentiel

de la surface bombardée

se font

successivement,

à une cadence élevée

[1], [2], [3].

b. CONDUCTIBILITÉ INDUITE. - Méthode de Pen-sak

[4].

- Les mesures et le maintien du

potentiel

par un bombardement

électronique

auxiliaire

de la surface de l’isolant ont lieu simultanément.

Méthode de la

triple

couche

[5], [6].

- Le

potentiel

de la face bombardée est maintenu fixe par une couche mince

métallique, transparente

pour les électrons

rapides.,

2. Le

principe

de la méthode que nous

présentons

consiste à bombarder les différents

points

d’une

cible,

successivement par un faisceau de mesure et un fais-

ceau rétablissant le

potentiel.

La cible est un

cylindre

de

quelques centimètreg

de

diamètre,

tournant à une vitesse de l’ordre de 5o

t /s

devant les deux canons diamétralement

opposés;

les deux faisceaux fonctionnent en

régime

continu. On retrouve ainsi pour

chaque

élément de la surface

diélectrique

un

cycle analogue

à

celui des méthodes par

impulsion,

tandis que le courant de mesure

reste constant

(pour

une cible

homogène

d’épaisseur

uniforme).

(1) Actuellement Centre d’Études nucléaires, de

Saclay,

Références

Documents relatifs

J’ai retrouvé dans le tellure et le sélénium les plus fortes raies du soufre très affaiblies et dans le tellure et le soufre (cristaux) quelques raies du sélénium ;

Impossible de dormir ici, il fait beaucoup trop

Dans un domaine aussi peu con nu , nous avons choisi de vivre entre adu ltes l'expression corporelle dans un processus d'auto - gest ion, adoptant une technique

Hors du cadre de la classe, aucune reproduction, même partielle, autres que celles prévues à l'article L 122-5 du code de la propriété intellectuelle, ne peut être faite de ce

Hors du cadre de la classe, aucune reproduction, même partielle, autres que celles prévues à l'article L 122-5 du code de la propriété intellectuelle, ne peut être faite de ce

Hors du cadre de la classe, aucune reproduction, même partielle, autres que celles prévues à l'article L 122-5 du code de la propriété intellectuelle, ne peut être faite de ce

Hors du cadre de la classe, aucune reproduction, même partielle, autres que celles prévues à l'article L 122-5 du code de la propriété intellectuelle, ne peut être faite de ce

semnopithèques dont mes collègues du Smithsonian Institute ont suivi en détail le comportement social et dont nous avons pu, simultanément, mesurer la