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Submitted on 1 Jan 1953
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Complément à l’étude du spectre d’absorption de
l’oxyde azoteux solide dans la région de Schumann
Janine Granier-Mayence, Jacques Romand
To cite this version:
428
mesures sur des couches
de rhodium,
béryllium
etnickel. °°
L’appareil
utilisé[2]
est le même et les mesures depouvoir
réflecteur ont été faites sous les incidencesde 18 et
45°
avec deux miroirsMi
etM2
de mêmenature.
Le rhodium a été choisi
pour
son inaltérabilité etson bon
pouvoir
réflecteur dans l’ultravioletproche
[3].
Nous avons obtenu la couche de rhodium en chauffantsous .vide des filaments de
tungstène préalablement
recouverts d’une couche de
rhodium
parélectrolyse.
Les
plaques
support
étaient du verrepoli optiquement.
Les résultats sont
représentés
sur lafigure.
Ils semblent,du
même ordre degrandeur
que ceuxdéjà indiqués [3]
pour la
région
2 000-2 500À,
aucune mesure, à notreconnaissance,
n’ayant
été faite au-dessous de 2 400 À.’Le
beryllium
a été obtenu parévaporation
sousvide. Les courbes de
pouvoir
réflecteurprésentent
un minimum très net vers 1600 Á. Ces résultats sont
’
’
concordants avec ceux de Sabine
[4],
biensupérieurs
à ceux de Gleason[5],
.mais
totalement différents de lacourbe
donnée par MissBanning
[6]
pour unecouche
non
contaminée parl’air.
Celle-ci attribue le minimum de 1600 À àl’absorption
d’une mince couche detungstène
due à une contamination parle B1
filament;
cependant
Glèason avaitopéré
parpulvé-risation
cathodique
èt,
d’autrepart,
nous n’avons pas observé cephénomène
avec le rhodium.Le,nickel a été
également
obtenu parévaporation
sous vide. La courbe à
1 8 °
est trèslégèrement
inférieure à celle de Sabine.La
précision
des mesures esttoujours
de 5et 10 pour 100 dans les
cas les
plus
défavorables. Nous avons calculéégalement
les valeurs deRf;)
et
V Rt
pour ces trois métaux(ce
qu’il
fallaitdéjà
lire dans lapublication [1]
au lieu de(Rj 5)2
etRj/i);
les valeurs sont données dans le tableau ci-contre. La relation
3
=R;
5 de la théorieélectro-magnétique
semble assez bien vérifiée ici. Comme nousl’avons
déjà dit,
une discussionplus
détaillée seradonnée ultérieurement.
Rhuditttîz.
Beryllium.
ivickel.
Manuscrit reçu le 4 mai I953.
[1] ROBIN Mme S. 2014 C. R. Acad. Sc., 1953, 236, 674. [2] ROBIN Mme S et VODAR B. - J.
Physique Rad., 1952,
13, 492.
[3] COBLENTZ W. W. et STAIR R. - Bur. Stand. J.
Res., 1939, 22, 93.
[4] SABINE G. B. -
Phys. Rev., 1939, 55, 1064. [5] GLEASON P. R. - Proc. Nat. Acad.
Sc., 1929,15, 551. [6] BANNING Miss. - J.
Opt. Soc. Amer., 1942, 32, 98.
COMPLÉMENT
AL’ÉTUDE
DU SPECTRE D’ABSORPTIONDE L’OXYDE AZOTEUX SOLIDE DANS LA
RÉGION
DE SCHUMANNPar Mme Janine
GRANIER-MAYENCE
et
M. Jacques
ROMAND,
Laboratoire dePhysique-Enseignement (Sorbonne).
Dans une Note
précédente [1],
nous avons donné les résultats obtenus dans l’étude duspectre’
d’ab-sorption
entre 240o et 1600 Â del’oxyde
azoteux solide à latempérature
de 6oo K.Rappelons
quela bande
observée,
dont le maximum est à1780 A,
correspond
à la bande B duspectre
du gazdéplacée
vers les courtes
longueurs d’onde,
mais que larégion
de la courbecomprise
entre 240o et 2000 Á sembleindiquer
laprésence
d’une’ autre bande dont nousn’avions pu
préciser l’origine,
.429
.
Nous avons
repris
cette étude en utilisant commeréfrigérant l’hydrogène
liquide,
cequi
nous apermis
d’atteindre la
température
de20°
K,
toutes les autresconditions
expérimentales
restant les ’ mêmes. Nousavons
également
irradié les couches solidespendant
destemps
variables allant bdequelques
minutesà 20 mn.
Entre 2000 et 1600
À,
la banded’absorption
quenous
appellerons
B comme dans le cas du gaz est peumodifiée par
rapport
à celle du solide à6o°K;
sonmaximum n’a pas subi de
déplacement
enlongueur
d’onde,
et en intensité la variation est inférieureà + I5 pour 100. Cette
légère augmentation apparente
del’absorption pourrait
s’expliquer
par ladiffusion,
car les couches
formées
à 20° Kprésentent déjà
unelégère
diffusion dans levisible,
alors que celles formées à 6oo K sonttransparentes.
Cependant,
pour deslongueurs
d’ondesupérieures
à 2000 Á nous retrouvons lemême
phénomène
que pour les couches formées à 6oo K :changement
depente
brusque,
mauvaisereproductibilité
des mesures,variation anormale avec
l’épaisseur
de la couche. Par irradiation de lacouche,
nous avons observéune
augmentation générale,
assezfaible,
de l’absor-tion maisbeaucoup
plus importante
dans larégiori
2000-2400 Á et
plus importante
que dans le cas des couches formées à 6ooK;
dans certains cas on observe même undeuxième
maximum vers 2I20 À. L’ensembledes
phénomènes
observés nous asuggéré
que
cetteabsorption
entre 2000 et 2400 Ápouvait
êtredue
àun
produit
de dissociationphotochimique
del’oxyde
azoteux,
dont la formation et lepourcentage
dépen-dént
essentiellement des conditions d’évolution de lacouche;
c’est-à-dired’un
ensemble de facteurs malconnus et
probablement variables,
cequi
expliquerait
la mauvaise
reproductibilité
des observations. Orl’oxyde
azotique
possède
une bande très intensedont le maximum est situé ù 2 Ioo Á
[2].
Parsous-traction de
l’absorption produite
par unpourcentage
de NO de l’ordre de 0,2 pour 100 pour les
premières
couches non
irradiées,
on obtient une courbe débutant à 2200 À avectoujours
un maximum à1780 Á
etqui
estreproductible
d’unspectre
àl’autre.
De l’ensemble de ces résultats nous retiendrons que
l’absorption
anormale observée dans larégion
2000-240o Á ne doit pas
appartenir
auspectre
del’oxyde azoteux,
mais à celui d’unproduit
de disso-ciationphotochimique,
qui
peut
êtrel’oxyde
azotique.
Rappelons
à cesujet
que les auteursayant
étudié la dissociation deN20
gazeux ont montré que laréaction
primaire
donnait naissance àN3
et02;
nous-mêmes n’avons
jamais
obsérvé de formation de NO dans le cas du gaz[3], malgré
lespectre
très intense de ce dernier dans l’ultraviolet lointain.Il n’est pas
impossible
que la faible mobilité des molécules sur la couche solide à 20° K interdise des réactionsqui
seproduisent plus
facilement à 6oo Ket très facilement dans le cas
du’gaz.
Enfin il n’est pasimpossible
que nous ayonségalement
formation d’azote etd’oxygène,
mais enquantités
trop
faibles pour êtredécelées,
ces corpsayant
unspectre
moins intense quel’oxyde azotique.
Signalons
pour terminer l’existence dans larégion
dumaximum,
vers1780
À dequelques
fluctuations d’intensité trèsfaibles,
séparées
par 30 À environ(g5o cm-1).
Cesfluctuations
ne. sont pasdues
àun
phénomène
d’interférence,
car leur écartementne varie pas avec
l’épaisseur
de la couche. On doitsans doute les rattacher à des fluctuations
plus
compliquées
etplus
resserrées observéeségalement
dans larégion
du maximum sur lespectre
du,
gaz.Manuscrit reçu le 4 mai I953.
[1]
ROMAND J. et GRANIER-MAYENCE J. - C. R. Acad. Sc., 1952, 235, 1023. [2] GRANIER-MAYENCE J. et ROMAND J. - C. R. Acad. Sc., 1953, 236, 1148.[3]
ROMAND J. et MAYENCE J. 2014 C. R. Acad. Sc., 1949,228, 998.
MÉTHODE
DE MESURE DE LACONDUCTIBILITE
INDUITEET DE
L’ÉMISSION
SECONDAIRE DES ISOLANTS SOUSBOMBARDEMENT
ÉLECTRONIQUE
Par C.
DUFOUR,
A. HERPIN(1),
J. P. THOMAS et G.
WENDT,
Laboratoire des Tubes
électroniques,
Compagnie des Compteurs.1. On sait que les mesures des
propriétés
électro-niques
des couches minces isolantes sontparticuliè-
rement délicates. Il est, eneffet,
difficile de maintenirconstant le
potentiel
de la face bombardéependant
les mesures.
Les méthodes utilisées dans ce but sont différentes suivant
qu’il s’agit
de mesures d’émission secondaire ou de conductibilité induite.a.
ÉMISSION
SECONDAIRE. - Les mesures et le rétablissement dupotentiel
de la surface bombardéese font
successivement,
à une cadence élevée[1], [2], [3].
b. CONDUCTIBILITÉ INDUITE. - Méthode de Pen-sak[4].
- Les mesures et le maintien dupotentiel
par un bombardement
électronique
auxiliaire
de la surface de l’isolant ont lieu simultanément.Méthode de la
triple
couche[5], [6].
- Lepotentiel
de la face bombardée est maintenu fixe par une couche mince
métallique, transparente
pour les électronsrapides.,
2. Le
principe
de la méthode que nousprésentons
consiste à bombarder les différents
points
d’unecible,
successivement par un faisceau de mesure et un fais-ceau rétablissant le
potentiel.
La cible est un
cylindre
dequelques centimètreg
dediamètre,
tournant à une vitesse de l’ordre de 5ot /s
devant les deux canons diamétralementopposés;
les deux faisceaux fonctionnent enrégime
continu. On retrouve ainsi pourchaque
élément de la surfacediélectrique
uncycle analogue
à
celui des méthodes parimpulsion,
tandis que le courant de mesurereste constant
(pour
une ciblehomogène
d’épaisseur
uniforme).
(1) Actuellement Centre d’Études nucléaires, de