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L'influence des parois en verre sur l'établissement des stratifications de la colonne positive

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Academic year: 2021

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(1)

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L’influence des parois en verre sur l’établissement des

stratifications de la colonne positive

E. Badareu, G. Maciuc

To cite this version:

(2)

L’INFLUENCE DES PAROIS EN VERRE SUR

L’ÉTABLISSEMENT

DES STRATIFICATIONS DE LA COLONNE POSITIVE

Par MM. E. BADAREU

(Bucarest)

et G. MACIUC

(Cernauti)

Sommaire. 2014 Dans le présent travail sont exposées certaines modifications d’aspect des phénomènes

lumineux présentés par une ampoule à décharge

(âir

pression 0,08-1 mm Hg) dans des conditions définies. L’introduction d’un tube en verre étroit sur le trajet des particules a une influence déterminée sur

l’établissement de la colonne anodique (apparition progressive des stratifications positives), tandis que

les phénomènes lumineux catholiques ne sont pas influencés.

La distribution du potentiel électrique le long des stratifications (décharge avec tube) a été explorée

avec une sonde; les résultats sont concordants avec ceux prévus par K T. Compton, Turner et Mac

Curdy (1). Les variations du potentiel électrique dans les régions de la décharge anodique, provoquées de

la manière indiquée, sont également étudiées.

~i. En différentes

occasions,

un de nous

(2)

a observé que

pendant

la

décharge

sous

pression

réduite dans

une

ampoule

suffisament

large,

la lumière

positive qui

a la forme d’une calotte entourant

l’anode,

se transforme en

quelques

stratifications bien définies si la

région

explosive

est limitée par un tube étroit en verre. Plus

tard,

Giinlherschulze et Betz

~3)

ont étudié le

gradient

de la colonne

positive

formée dans un tube dont une

partie

avait un diamètre

plus petit

que le reste. Une des électrodes étant fixée à l’extrémité à

grand

diamètre,

l’autre

pouvait

être

déplacée

suivant l’axe. Ces auteurs ont montré que pour le

déplacement

de l’anode à l’intérieur du

tube,

du

grand

au

petit

diamètre,

l’aspect

lumineux de la

décharge anodique

était

complètement

modifié.

Les

expériences qui

suivent ont pour but de mettre en évidence d’une manière

plus

claire ces

changements

de

phénomènes

lumineux de même que la variation du

potentiel électrique

dans la

région anodique

de la

décharge.

Les deux électrodes étant fixées dans une

grande

ampoule,

on a réduit

l’espace

de la

décharge

par un tube en verre de

petit

diamètre,

qui

couvre

graduellement

le

trajet explosif.

2.

Dispositif

expérimental. -

Une

grande

cloche

en verre

B,

collée par

rodage

à une

plate-forme

en fer

P,

sert comme

ampoule

de

décharge.

Son diamètre es t de 27 cm et la hauteur de 30 cm. Dans la

partie

centrale de B son fixées les électrodes

E,

-

Ez,

formées par deux

disques

en cuivre

(diamètre

11 mm et

épaisseur

1,~

mm) (fig.

1).

La distance entre les électrodes est d’environ il cm. En

exceptant

les

disques,

les électrodes sont entourées par des tubes en verre, ce

qui

limite nettement la distance entre elles. A la

partie supérieure

(1) K. T. COMPTON, J. A. TURNER et W. H Mc CURDY, Phys. Rev., ~92~, 24, 591.

1’) E. BADAREU, Bul. Fac Sc. Cernauti, 1932, 6, 1.

(3) GÛNTHERScapLZË et BETZ, Z.

Physik,

1933, 81, 283.

de la cloche se trouve un

dispositif spécial

Fi,

qui

est traversé par une

tige prismatique

H,

déplaçable

suivant la

verticale,

au moyen d’un

rodage

mobile

bi.

A

Fig. 4 .

l’extrémité inférieure de cette

tige

est fixé le

cylindre

en verre

R,

ouvert au deux bouts. Par la manaeuvre

de

Fi,

il

peut

être amené soit à la

partie supérieure

de la

cloche,

pour que les électrodes soient libres à l’intérieur de

l’ampoule,

où bien

peut

être descendu pour isoler entièrement ou en

partie

la distance

explosive E1

-

E2.

De cette

manière,

la

pression

du gaz, ainsi que l’intensité du courant de

décharge,

restent constantes pour toute

position

de R

sur‘le trajet

E, -E2o

Le tube

cylindrique,

que nous avons

utilisé,

à une

(3)

366

largeur

de

2,5

cm de diamètre

intérieur,

et 12 cm de

longueur,

est muni suivant la

génératrice

d’une fente de JÎ mm d’ouverture. Ceci nous

permet

d’explorer

avec une sonde S le

potentiel

à l’intérieur du tube. Cette sonde est constituée par un fil en

platine

de

2,5

mm de

longueur

et

0,2

mm de diamètre. La sonde

peut

être

déplacée

par un deuxième

dispositif

F~,

fixé sur la

plate-forme

P, qui peut

êlre man0153uvré de l’extérieur par le

rodage

b2.

Le tube R est lié à la

tige

de com-mande H de sorte que la fente R e t la sonde S se

corres-pondent

exactement.

La distribution du

potentiel

sur le

trajet

Ea

est mesurée avec un voltmètre

électrostatique

qui

est en relation d’une

part

avec la sonde

S,

d’autre

part

avec

une des

électrodes,

habituellement l’anode. Les recherches ont été faites en air sec, à des

pressions

comprises

entre

0,08

et 2 mm

Hg.

~~. Résultats des

expériences. --

Pour le cas où la

région explosive

n’est pas délimitée

(l’enveloppe

cylindrique

R se trouve à la

partie

supérieure

de la

cloche j,

la

décharge

est réduite à une mince couche lumineuse entourant

l’anode,

tandis que la cathode

présente l’aspect

lumineux habituel. Le reste de 1 espace est

complètement

obscur. Une certaine lueur

positive

apparait

devant r anode seulement dans le cas où l’intensité du courant est tellemerlt faible que la

décharge

peut

ètre maintenue à

peine.

La

photographie

rig. 2.

Fig. 3.

(fig.

2)

donne

l’aspect

de la

décharge

sous une

pression

de mm de

Hg

et une intensité de courant

d’approx.

10-3 A. La

partie

supérieure

de la

figure correspond

à l’anode et la

partie

inférieure à la

cathode

Si la

plate-forme

P,

ainsi que le

support

de la sonde

F

au

lieu d’être isolés sont reliés au sol par une

grande

résistance

électrolytique (106 ohms),

1"aspect

de la

décharge

ne

change

pas. En descendant

l’enveloppe

R pour couvrir soit en

partie

soit en totalité L’intervalle entre les

électrodes,

les formes lumineuses devant l’anode se modifient

complètement

tandis

qu’au

voisi-nage de la

cathode,

il

n’y

a pas de modification sensible. Les

photographies 3

a - ;i c montren tces modification s pour une

pression

de

0,26

mm

Hg.

En descendant

légèrement

l’enveloppe

R,

pour délimiter en

partie

l’espace

de la

décharge

autour de

l’anode,

la lumière

positive

sort, de cette électrode de la même manière comme si la distance

explosive

serait

augmentée

par le

déplacement

de l’anode

(1).

(1) Dans les con. ilions habituelles c’e!’l-à-rHre en ehoisifant la

pression

du gaz et le- ditreUS10ns du lubc à décharge.

En descendant

davantage

l’enveloppe cylindrique

R,

la lumière se détache de

l’anode,

et accompagne R dans

son

déplacement.

IL vient de se former de cette manière une

première

couche

lumineuse,

séparée

de la couche mince

qui

entoure l’anode par le

premier

intervalle obsur

(fig.

3

a).

Nous remarquons en même

temps

que la couche lumineuse reste

toujours

au même endroit du tube R où elle s’est formée.

Si on continue à descendre le tube

R,

une nouvelles couche

apparait,

suivie d’un autre intervalle obscur

(fig.

3

~),

de sorte

qu’on

a maintenant deux couches de la colonne

positive.

Quand

le tube vient de couvrir

approximativement

la moitié de la distance

explosive,

on a trois couches devant l’anode

(fig.

3

c) (1).

A

partir

de cette situation les

phénomènes

lumineux de l’anode ne

changent

plus

d’aspect,

même si l’on couvre

complètement

1 inter-valle entre les électrodes.

(4)

pressions

élevées et de faibles densités de

courant,

le nombre de stratifications

augmente.

Quand

on fait monter le

tube,

ce processus de

chan-gement

de formes lumineuses va en sens inverse. On

constate

d’abord la

disparition

des stratifications au

voisinage

immédiat de

l’anode,

de sorte que la couche

qui

pendant

la descente du tube s’était formée

pre-mière,

est maintenant la dernière

qui disparaît.

Pour

une

enveloppe cylindrique

avec

fente,

du

type indiqué,

les

phénomènes

lumineux

qui

viennent d’être décrits sont facilités en reliant au sol le

support

de la sonde

S,

ainsi que la

plateforme

P de

l’appareil,

par 1 intermé-diaire d’une

grande

résistance. Dans le cas où ces

pièces

sont

isolées,

en descendant le

tube,

la lumière

qui

sort de l’anode

peut

rester concentrée à l’ouverture du

tube,

au

voisinage

de l’anode. Par

exemple,

les formes lumineuses de la

figure

3 c,

qui

ont été obtenues

avec P et

F2

au sol

(par

une résistance de 106

ohms),

se transforment dans la

figure 3 d, quand

les

pièces

P et

Fa

2 sont

isolées,

même si l’intensité du courant

conserve le même ordre de

grandeur.

Si le tube R est sans fente on n’a pas besoin de relier P et

F

2 au

sol,

pour que les

phénomènes

soient facilement

reproductibles.

La délimitation de

l’espace explosif

par une

enve-loppe cylindrique

a aussi une influence sur l’intensité du courant de

décharges

(’).

En descendant le

tube,

le débit du courant diminue

cl’approx.

10 pour

100,

et pour conserver

l’aspect

des

phénomènes

ci-dessus on

est

obligé

de compenser cette diminution

d’intensité,

ce

qui

a été fait tout le

temps

d’ailleurs

pendant

les

expériences.

Le fait que l’intensité du courant diminue avec la

descente de

l’enveloppe,

d’une

part,

d’autre

part

la concentration de la lumière sur la fente au cas où P et

F2

sont

isolés,

montre que dans ces

expériences

on a à faire à un

phénomène

de diffusion des

charges

électriques

vers les

parois

du tube. La

conséquence

est une modification du

gradient

dans la colonne

positive,

ce

qui

détermine

l’apparition

des

phénomènes

lumi-neux.

4. La distribution du

potentiel

dans la colonne stratifiée. - Ce même

dispositif

nous a servi pour déterniner la distribution du

potentiel

dans la colonne

positive.

On a cherché d’abord cette distribution dans la colonne entièrement formée

(avec

le tube R

complè-tement

descendu),

et

puis

on a cherché les variations du

potentiel

d’un

point

à l’autre de la

stratification,

pour les différentes

positions

du tube R.

En ce

qui

concerne la

première situation,

cette dis-tribution est

représentée

dans la

figure

4,

qui

cor-respond

à la

photographie

3c. Le

potentiel

est

rapporté

à

l’anode;

l’a,xe horizontal donne la distance

anode-sonde,

l’axe vertical les différences de

potentiel

cor-respondantes.

La flèche verticale

indique

sur la courbe

(1) Sur les photographies, la fente du tube lE esL visiblc sur

toute la longueur, ce qui nous permet de préciser la position de .~de ce tubj sur le trajet E~.

la

position

de l’extrémité inférieure du tube

R ;

l’inter-valle entre cette flèche et la cathode est libre. Cette courbe à échelons ressemble très bien à celle obtenue par Marc

Curdy

(4)

pour la vapeur de mercure.

Fig. 4.

La variation du

potentiel

dans un

point

de la colonne

positive

à l’état de formation est

représentée

par les

figures 5

et 6. La

fijure 5

a été obtenue dans les

cir-Fi g. 5.

constances suivantes :

pression

du gaz

0,16

mm

Hg;

au commencement le tube R se trouve à la fin de la

course, à la

partie

supérieure

de

l’appareil ;

la sonde est dans une

position

fixe,

à 60mm de

l’anode ;

l’inten-sité du courant de

décharge

3.10-3

A ;

les

supports

P et

F2

reliés au sol par une

grande résistance ;

la

dé-charge

a la forme donnée par la

figure 2 ;

la différence de

potentiel

anode-sonde est de 28 volts.

La distance entre l’extrémité inférieure du tube et l’anode est notée sur la

fi-ure 5

par Si

augmente,

des couches

positives

apparaissent

àl’ano(le,

(5)

368

indiquées

sur l’axe vertical de la

figure.

En certains

points, a,b,c,

de la

courbe,

ces variations sont caractérisées par des accroissements

plus

rapides,

plus

lents,

ou même par des diminutions du

potentiel,

de la manière suivante : a

représente l’augmentation

ra-pide

du

potentiel pendant

le

développement

des

cou-ches ; - b

représente

la diminution du

potentiel

au

Fig. 6. ,

moment où les couches se détachent de

l’anode ;

enfin

c

représente

un nouvel accroissement

beaucoup plus

faible que le

précédent, pendant

le

développement

de

l’espace

obscur. L’allure de cette courbe diffère de la

précédente

par le fait que

chaque

montée du

potentiel

est suivie d’une

petite

descente De ce

qui précède

on

déduit que pour la formation d’une coiiche

positive

il faut une différence de

potentiel

un peu

plus

grande

que le

potentiel

nécessaire pour

l’entretenir,

en

parfaite analogie

d’ailleurs avec les

phénomènes

d’amorçage

et d’entretien d’une

décharge

dans un gaz

quelconque.

Enfin,

les résultats donnés par la

figure

6

peuvent

être obtenus pour une distance de 8 mm entre l’anode et la sonde en descendant le tube R pour couvrir

presque entièrement le

trajet

de la

décharge.

Les autres conditions initiales de cette

expérience,

c’est-à-dire la

pression,

l’intensité du

courant,

la mise au sol de la

plate-forme

P et de

F2’

ainsi que

l’aspect

de la

décharge

sans

tube,

sont

identiques

à celles de

l’expé-rience

précédente.

Supposons

que le tube R est descendu lentement : de l’anode

partent

successivement les stratifications de la colonne

positive.

Ce

développement

de la colonne est

accompagné

par des

augmentations

successives du po-tentiel

VA-s

jusqu’à

certaines valeurs

Vmax.,

suivies de descentes aux valeurs

Vmin.

Des

augmentations

ont lieu toutes les fois

qu’une

nouvelle stratification vient de se

former;

par contre on observe une diminution de

VA-s

à

l’apparition

de

chaque

intervalle obscur. Le nombre des maxima est

égal

au nombre des strati-fications formées à l’anode

qui

viennent de passer de-vant la sonde.

Les résultats

précédents

montrent que les valeurs du

potentiel Vmin., quand

le tube R limite

l’espace

explosif

sur toute la

longueur

El

Ez,

diffère de

quel-ques volts seulement par

rapport

aux valeurs

qu’on

obtient

quand l’espace

Et E2,

est

complètement

libre. La conclusion est

qu’une

telle limitation de

l’espace

de la

décharge

ne modifie pas

beaucoup

la chute

ano-dique.

D’ailleurs l’allure de la courbe 6 ressemble à une des courbes de Güntherschulze et

Betz ;

la

diffé-rence concerne seulement les variations du

potentiel

(fig.

6), pendant

la formation d’une stratifica-tion. Cette variation est

beaucoup

plus petite

que celle observée par Giintherschulze et Betz entre la sonde et la

cathode,

pendant

l’apparition

d’une couche dans

l’espace

de

décharge.

Tous les résultats

qui

sont

représentés

par les

figures

4, 5

et

6,

sont facilement

reproductibles

à condition que la

pression

du gaz soit choisie de

ma-nière que

l’épaisseur

d’une couche lumineuse et des intervalles obscurs soit

supérieure

à 10 mm.

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