HAL Id: jpa-00237136
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Submitted on 1 Jan 1875
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Sur un écraseur pour la dissolution des solides
Berthelot
To cite this version:
Berthelot. Sur un écraseur pour la dissolution des solides. J. Phys. Theor. Appl., 1875, 4 (1),
pp.87-88. �10.1051/jphystap:01875004008701�. �jpa-00237136�
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car alors le
liquide
du vase ~B étantagité pourrait
tomber em excèsdans le
récipient
K/. On évitera cet accident en calant le fléau pen- dant l’écoulement duliquide.
Quand
la balanceemployée
est d’unetrès-grande sensibilité,
amn’arrive pas
toujours
à rétablir1 équilibre.
Cela tient a ce quel’opérateur
n’est pas assezpatient
pour recueillir la dernière goutte dans le vaseK/;
aussi l’erreur absolue ne s’élèv c-t-cll~~ pas a unpoids supérieur
à celui de cette goutteelle-même,
c’est-à-dire environ 1décigramme.
Quant
à l’erreurrelatine,
lc moded’expérimentation
permet de la rendre aussi faiblequ’on
veut, en donnant au corpsplongé
unvolume suffisanlnlent
grand,
et au vase une ouverture étroite ; cequi justifie
le choix de la formeconique adoptée
pour le vase.Dans notre
appareil le
volume d’eaudéplacée
est de 60 grammes, : donc l’erreur relativeest 6~O ,
résultat très-satisfaisant.Construit sur nies
indications,
vers la fin clci8~~,
par 1~I. Du- cretet, cetappareil
n’était pas connu en France à cetteépoque. A quelque
temps de laj’ai
troué dansl’ouvrage
du Dr Friel, un pro- cédéanalogue appliqué
au cas des corps flottants. Le moded’expé-
rimentation relatif à ce dernier cas est facile à
imaginer d’après
ce
qui précède. L’appareil
peut encore être utilisé dans diversesquestions d’hydrostatique,
et enparticulier
dans le cas intéressant où l’onimmcrgeun
corps, dans unliquide,
d’unepartie quelconque
de son volume. Le
principe
d’Archimède nousapprend qu’alors
lapoussée
est encoreégale
aupoids
du volume deliquide déplacé.
Lavérification se fera comme
précédemmcnt,
seulement on aura tracéà l’av ance sur le corps B un trait
auquel le liquide
devra affleureraprès
l’immersion dans le vase A.SUR UN ÉCRASEUR POUR LA DISSOLUTION DES SOLIDES;
PAR M. BERTHELOT.
Cet
écraseur, qui
m’a rendu degrands
services dans l’étude de la dissolution dessels,
se compose d’une moletteconique
deplatine
31ajustée
à l’extrémité d’unelongue
ct fortetige
du mêmeiiiétal,
la-Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01875004008701
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quelle
s’enfonce àfrottement,
par son extrémitésupérieure apoin- tie,
dans une tète de boisT,
destinée à être tenue à la main. Lepoids
total despièces
deplatine
est de39
grammes, soit en eau1gr 2,
quantité
relativementtrès-petite
par rapport aux masses(500
à 600 grammesd’eau)
surlesquelles j’opère.
N. SCHILLER. 2014 Einige experimentelle Untersuchungen über elektrische Schwin- gungen (Recherches sur les oscillations électriques); Annales de Poggendorff,
t. CLII, p. 535.
Lorsqu’on produit
un courant d’induction dans une bobine dont les extrémités sont en relation avec les armatures d’un condensa- teur, ce courant peut s’éteindre soit en diminuant d’intensité sanschanger
designe, soit,
si sonpotentiel
sur lui-même est assezgrand,
par une série
d’oscillations,
de sorte que son intensité estreprésen-
tée en fonction du temps par une formule de la forme I _-. 1,, e-11 sin at;
le temps
2’7t’
peut
s’appeler
lapériode
de l’oscillation. Dans ce cas, laCI.
charge
ducondensateur,
ou la différence depotentiel
de ses deuxarmatures, est
représentée
par desexpressions
de même forme.Pour déterminer le
temps 2’~ expérimentalement,
il suffit de mesu- arer l’intervalle de temps
qui sépare
deux instants où lacharge
ducondensateur (mesurée
par unélectromètre)
est nulle.L’auteur s’est
servi,
dans cebut,
del’interrupteur
d’Helmholtz(1);
celui-ci consiste essentiellement en un lourd
pendule qui
tombetoujours
de la même hauteur. Vers le bas de sa course, il rencontredeux taquets dont on peut faire varier la distance au moyen d’une vis
micrométrique ; lorsqu’il
rencontre lepremier,
le circuit induc-teur est