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Le profil des bandes de fluorescence et d'absorption des molécules complexes

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(1)

HAL Id: jpa-00206585

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206585

Submitted on 1 Jan 1967

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Le profil des bandes de fluorescence et d’absorption des molécules complexes

H. Voorhof, H. Pollak, J.-J. Charette

To cite this version:

H. Voorhof, H. Pollak, J.-J. Charette. Le profil des bandes de fluorescence et d’absorption des molécules complexes. Journal de Physique, 1967, 28 (10), pp.798-804. �10.1051/jphys:019670028010079800�.

�jpa-00206585�

(2)

LE PROFIL DES BANDES DE FLUORESCENCE ET D’ABSORPTION

DES

MOLÉCULES

COMPLEXES

Par H.

VOORHOF,

H. POLLAK et

J.-J. CHARETTE,

Département de

Physique

et Centre Nucléaire TRICO, Université Lovanium. République Démocratique du Congo.

Résumé. - Le

profil

des bandes d’émission et

d’absorption

est déterminé par la distribution de

l’énergie

vibrationnelle des centres de fluorescence et

d’absorption

et par la forme de leurs courbes

potentielles.

L’introduction d’une nouvelle fonction

potentielle

pour les centres de fluorescence et

d’absorption

nous

permet

d’établir une

expression analytique

décrivant le

profil

des bandes continues en fonction de la

fréquence

émise ou absorbée et de la

température.

Les

calculs font

appel

à une

approximation semi-classique

des facteurs de Franck-Condon et sont effectués en

appliquant

la formule de Mehler.

L’expression

obtenue est en bon accord avec les résultats

expérimentaux.

Abstract. - The

shape

of emission and

absorption

bands is determined

by

the vibrational- energy distribution of the fluorescence and

absorption

centers

respectively

and

by

the form

of their

potential

curves. A new

potential

function for the fluorescence and

absorption

centers

is introduced,

permitting

us to calculate an

analytical expression

for the

description

of the

shape

of continuous bands as a function of emitted or absorbed

frequency

and

temperature.

The

calculations are based on a semi-classical

approximation

of the Franck-Condon factors and are

worked out with the aid of the Mehler formula. The

expression

obtained is in close agreement with the

experimental

results.

1. Introduction. - A. CALCUL DU PROFIL DES BANDES D’AMISSION EN CONSIDERANT L’OSCILLATEUR HARMONIQUE COMME CENTRE DE FLUORESCENCE. -

L’intensit6 d’une radiation

monochromatique

de fr6-

quence vnm, emise lors d’une transition entre 1’etat excite

d’energie En

du centre dans le niveau vibra- tionnel n et 1’etat

d’energie Em

du centre dans le

niveau vibrationnel m de 1’6tat

fondamental,

est don-

n6e par

ou

Bnm

est la

probabilite

de transition induite et

Nn

= pe-E_IkT est le nombre de centres excites au

niveau n.

Supposant

que les radiations

dipolaires magn6tiques

et

quadrupolaires electriques

sont

negligeables,

la pro- babilit6 de transition n - m s’ecrit

[1, 2]

ou 03C8n

et

t.J;m

sont

respectivement

les fonctions d’onde vibrationnelles du centre dans le niveau n de 1’6tat excite et dans le niveau m de 1’etat

fondamental,

re est la valeur de la coordonnee de

configuration correspondant

au

point d’equilibre

du centre dans

1’etat excite. La substitution de

(2)

dans la relation

(1)

conduit a

ou,

est

appele

le facteur de Franck-Condon

[3],

et a est

une constante.

Dans une

approximation semi-classique

du pro- blème

[4, 5, 6],

on

accepte que la densite

de la

proba-

bilit6 de

présence 03C82

aux niveaux finals d’une transi- tion

peut

etre

remplacee

par la densite de

probabilite classique qui

tend vers l’infini aux

points

de rebrous-

sement. 11 en resulte que le facteur de Franck-Con- don

(4)

devient

Si a

chaque

valeur de la

frequence v correspond

une valeur

unique

et bien

déterminée r,

de la coor-

donnee de

configuration,

nous ecrivons

plus g6n6ra-

lement pour

(3),

en tenant compte de 1’ensemble des niveaux vibrationnels de 1’6tat initial

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019670028010079800

(3)

799

En considerant le centre de fluorescence comme un

oscillateur

harmonique

centre en r = re

[7],

1’ener-

gie En

devient

OÙ Ve represente

la

frequence

de vibration du centre

dans son 6tat excite. Les fonctions d’onde vibration- nelles

03C8~

sont des fonctions de Weber normees. Dans

ce cas

particulier,

la somme

qui figure

dans

1’expres-

sion

(6)

peut se calculer par

application

de la formule

de Mehler

[7, 8, 9].

L’intensite de 1’emission par unite d’intervalle de

frequence

devient

aussi, apres

introduction d’une relation entre la coordonnee de

configuration

r et la

frequence

emise

[7]

où ke et kf

sont les constantes de Hooke de l’oscillateur

harmonique, respectivement

dans 1’6tat excite et fon-

damental,

et ou vo est la

frequence qui correspond

au

maximum de la bande d’emission.

B. CALCUL DU PROFIL DES BANDES D’ABSORPTION EN

CONSIDERANT L’OSCILLATEUR HARMONIQUE COMME CEN-

TRE D’ABSORPTION. - Dans une transition

d’absorp-

tion entre le niveau vibrationnel m de 1’6tat fonda- mental et le niveau n de 1’etat

excite,

le coefficient

d’absorption

est donne par

[2]

ou

Nm

= Ne-EmlkT est le nombre de centres dans 1’6tat initial m. En substituant

(2)

dans

I’equation (9)

et en tenant compte de 1’ensemble des niveaux vibra- tionnels dans 1’6tat

initial,

on obtient

ou 3

est une constante et

Q.,, = 03C8m(r) 12

dans

1’approximation semi-classique. L’application

de la

formule de Mehler

[8, 9]

et l’introduction de la rela- tion entre la

fr6quence

absorbee et la coordonnee de

configuration

r

[10,11,12] transformentl’équation (10)

en

ou la

fréquence Va correspond

au maximum de la bande

d’absorption et vf represente

la

frequence

de

vibration du centre dans 1’6tat fondamental.

La verification

experimentale

montre que les expres- sions

(8)

et

(11)

decrivent bien les formes des bandes

autour du

maximum,

tandis que, dans les ailes des

courbes,

des deviations

systematiques

sont obser-

v6es

[13, 14].

Dans le cas de

1’emission,

l’intensite

theorique

diminue

plus

vite que l’intensit6

exp6rimen-

tale dans la

region

ou les

frequences

sont moins 6le-

v6es que celle du maximum vo, tandis que l’effet

contraire se manifeste pour des

frequences superieures h vo (voir fig.

2 et

3).

Dans le cas de

l’absorption,

le

coefficient

d’absorption experimental

diminue

plus

vite que les valeurs

theoriques

pour les

frequences

moins 6lev6es que celle du maximum va, tandis que la deviation est de sens

oppose

pour les

frequences sup6-

rieures a celle du maximum de la bande

(voir fig.

4

et

5).

Ces discordances

pourraient

etre dues au fait que

la theorie ne tient pas

compte

de l’anharmonicite des vibrations des centres

[13].

II. L’oscillateur de Morse comme centre de fluo-

rescence ou

d’absorption.

- Afin de tenir compte du caract6re

anharmonique

des vibrations d’un centre, la courbe

potentielle

consideree habituellement est la fonction de Morse

[15]

ou D et a sont des constantes. La determination de la distribution d’intensit6 dans une bande d’emission et

d’absorption

necessite le calcul des sommes quan-

tiques

dans les

equations (6)

et

(10).

Comme cette

somme ne

peut

etre evaluee que dans le cas d’un oscillateur

harmonique

par

application

de la formule

de

Mehler,

il est

impossible d’exprimer analytique-

ment la forme des bandes pour le

potentiel

de Morse.

11 faut donc

approcher

la fonction d’onde de Morse par celle de l’oscillateur

harmonique.

Dans la litt6-

rature

recente, plusieurs

m6thodes ont ete

proposees

pour effectuer cette

approximation :

le

potentiel cubique,

introduit par Herman et Shuler

[16]

pour le calcul des intensites vibrationnelles dans les transitions

infrarouges,

et les methodes de Biberman-Yaku- bov

[17, 18],

Petrashen’-Fok

[19, 20, 21, 22]

et

Pillow

[23, 24, 25]

pour le calcul

numerique

des

facteurs de Franck-Condon des molecules di-ato-

miques.

L’examen de ces

methodes,

en vue de leur

utilisation dans le calcul des sommes

quantiques,

montre

pourtant

que les conditions

d’application

de

la formule de Mehler ne sont pas satisfaites. En

effet, quoique

les fonctions d’onde de Morse

puissent

etre

exprim6es

par des fonctions de

Weber,

ces

expressions

contiennent

toujours

d’autres facteurs

qui dependent

du nombre

quantique

n.

Le modele de l’oscillateur de

Morse,

en

d6pit

de

F application

des

approximations citees,

ne permet donc pas

d’exprimer analytiquement

l’intensit6 dans

une bande d’6mission ou

d’absorption

en fonction de la

frequence.

D’autre part, le modele de 1’oscillateur

harmonique

n’est

applicable

que dans certains cas

particuliers

de fluorescence et

d’absorption.

C’est

pourquoi

nous allons introduire une nouvelle fonction

potentielle qui permet

d’effectuer

analytiquement

tous

les calculs necessaires a une determination du

profil

des bandes en accord avec

1’exp6rience.

III. 1/oscillateur

pseudo-harmonique

comme centre de fluorescence ou

d’absorption.

- A. LE POTENTIEL

PSEUDO-HARMONIQUE. - Introduisons dans la fonction

(4)

de Morse

(12)

les variables r6duites

correspondant

a

l’ énergie

et a la coordonnee de

configuration

qui

conduisent à

FIG. 1. - Le

potentiel pseudo-harmonique

W =

s2/(1

+

s) (en

trait

continu), qui

est voisin du

potentiel

de Morse

W =

(1

-

e S) 2 (en

trait

pointill6),

se transforme

en W’ =

s’2/cos

« dans les coordonnees

(W’, s’).

SA et SB sont les abscisses des

points

de rebrousse- ment

classiques

du niveau vibrationnel W de 1’oscilla- teur de Morse. So est l’abscisse du centre de

symetrie.

Les

points

de rebroussement

classiques (voir fig. 1)

pour le niveau vibrationnel

d’energie

W sont donnes

par

et

Ces

points

ne sont pas

symetriques

par

rapport

au

point d’équilibre s

=

0,

contrairement a ceux de l’oscillateur

harmonique.

L’abscisse du centre de

symetrie

est donnee par

ou en

n6gligeant

W2 et les termes d’ordre

superieur

dans le

d6veloppement

en serie de

lg (1- W)

Cette

approximation

se

justifie

a la

temperature ambiante, puisque 1’energie

de vibration U y est

beaucoup plus

faible que

1’6nergie

de dissociation D.

Les centres de vibration se trouvent donc sur une

droite

qui

passe par

l’origine

et

qui

fait avec 1’axe OW

un

angle

oc, determine par

Introduisons un nouveau

syst6me

d’axes

(OW’, Os’),

3

dans

lequel

OW’ se d6duit de OW par rotation d’un

angle

oc dans le sens des

aiguilles

d’une montre et dans

lequel

1’axe Os’ est confondu avec 1’axe Os. Les formules de transformation sont

Nous choisissons dans le nouveau

syst6me

d’axes un

oscillateur

harmonique,

d6fini par la fonction

poten-

tielle

qui

est une bonne

approximation

du

potentiel

de

Morse. En

effet,

dans les coordonnees

( W, s), 1’expres-

sion

(21) prend

la forme

Comme

W2/4

est

petit

par

rapport

a

s2 - s W,

on peut le

n6gliger,

ce

qui

conduit a

1’expression

Un

developpement

en serie montre que la fonction

(22)

est,

jusqu’au

troisi6me

ordre, identique

a la fonction de Morse.

I,’avantage

du

potentiel pseudo-harmo- nique (22)

sur le

potentiel

de Morse consiste dans la

possibilite

de le transformer en

potentiel harmonique.

B. LA SOLUTION DE

L’EQUATION

DE SCHR6DINGER

POUR LE POTENTIEL PSEUDO-HARMONIQUE. - Intro- duisons dans

1’equation

de

Schrodinger

la variable s d6finie par la relation

(13 b)

et

1’energie potentielle

U =

Ds2l(l

+

s)

d6termin6e par

(22)

et

(13 a)

La nouvelle variable s’ est liee a l’ancienne par la relation

obtenue par une combinaison des

equations (20)

et

(22).

Nous constatons de

plus

que

Dans la nouvelle variable

s’, 1’equation

de Schr6-

dinger (23)

s’ecrit comme celle d’un oscillateur harmo-

nique perturbe

(5)

801

ou

H,

est considere comme un

potentiel perturbateur

L .c. Jí2a2 . ,

1" . Le facteur

2

est tres

petit

par

rapport

a

1’energie 203BC

minimale

(hve/2)

de 1’oscillateur

harmonique, puisque

la

frequence

de vibration de celui-ci est

et par

consequent

oii x est en

general

une fraction de

0,01 [23].

Les

d6riv6es

qui figurent

dans la

perturbation

ont

partout une

valeur finie

puisque

les fonctions

d’onde 03C8n,

de

1’6quation (26)

sont

exprim6es

par des combinaisons lineaires des fonctions d’onde harmo-

niques

partout finies du

syst6me

non

perturbe 03C8(0).

Pour les

petites

vibrations du centre autour de sa

position d’equilibre s’

=

0,

nous

d6veloppons

1’Ha-

miltonien

H1

en serie de

Taylor

aux environs du

point d’equilibre

En nous limitant au deuxième terme de la

serie,

la

valeur propre

En

de

1’6nergie

du

syst6me perturbe

est,

jusqu’au

deuxi6me ordre

La fonction

d’onde

est, au

premier

ordre

C. LA FORME DE LA BANDE D’EMISSION. - Pour obtenir une

expression analytique

du

profil

de la

bande,

il faut evaluer la somme

qui figure

dans

1’expression (6).

Cette somme ne peut se calculer que par

application

de la formule de Mehler dont les conditions

d’application

ne sont pas satisfaites en toute

rigueur.

En

effet,

la fonction d’onde

03C8n

est

formee par une somme

algebrique

des fonctions d’onde

harmoniques,

liees aux 6tats vibrationnels n, n:::i:

15

n ± 2 et n ±

3,

dont les coefficients contiennent le nombre

quantique

n.

Cependant,

le seul terme

impor-

tant dans

1’expression (32)

est

represente

par

03C8(0), puisque

la constante x est en

general

une fraction

de

0,01 [23].

Ceci

signifie

que

03C8n(0)

est une

approxima-

tion convenable pour

03C8n,

a condition que le nombre

quantique

n ne soit pas

trop

6lev6. Cette restriction

ne nuit en rien a la

generalite

du

probl6me

a la tem-

p6rature ordinaire, puisque

alors les seuls niveaux peu-

pl6s

sont ceux

correspondant

a de

petites

valeurs de n.

Quant

a

1’energie

vibrationnelle

E. (31),

elle

remplit

bien la condition

d’application

de la formule de

Mehler, puisque

le nombre

quantique n n’apparait

que dans la

perturbation

de deuxi6me ordre. La correction de la fonction d’onde et celle de

1’energie

de l’oscillateur

harmonique Ds’2, provenant

du terme

H,

de

1’6quation (26),

sont du meme ordre de

grandeur

que la correction de la fonction d’onde et celle de

1’energie

de l’oscillateur

harmonique

Da2

(r

-

re)2

due

au terme

perturbateur

Da3

(r

-

re)3.

En

negligeant

la correction dans le cas de la

pertur-

bation

cubique,

on

revient,

en

appliquant

la formule

de

Mehler,

a une distribution

gaussienne d’intensite,

en d6saccord avec

l’expérience.

Par contre, le calcul de la somme de

1’expression (6)

pour la fonction d’onde

03C8(0)

de

1’equation (32)

et

1’energie (n

+

1/2) hVe

de

1’equation (31)

nous donne

En revenant a l’ancienne

variable s,

l’intensit6 est

donnee par

A l’aide de la formule de transformation

(13 b),

l’intensite est

exprimee

en fonction des coordonnees de

configuration

(6)

Afin de

pouvoir

comparer

1’expression (35)

avec les

resultats

experimentaux,

il est n6cessaire d’introduire

une relation entre la

frequence

6mise et la coordonnee de

configuration.

Cette relation se d6duit en calculant les

frequences

emises au moyen du

diagramme

des

courbes de

configuration.

Celui-ci

repr6sente graphi- quement

la situation

energetique

du centre dans 1’6tat fondamental

et dans 1’etat excite

Uo

est la difference

d’6nergie

entre les etats

d’equilibre

de 1’6tat fondamental et de 1’etat excite. On obtient ainsi en

approximation

ou vo est la

frequence

de la transition (T emission par-

tant de la

position d’6quilibre (r

=

re)

de 1’6tat excite.

La substitution de

(38)

en

(35)

donne

D. LA FORME DE LA BANDE D’ABSORPTION. - Le calcul de la somme dans

1’expression (10),

donnant la

forme de la bande

d’absorption,

s’effectue

egalement

dans la variable s’

Cette

expression

se transforme en

apres

introduction de la coordonnee de

configuration

r.

La relation entre la

frequence

d’une transition d’ab-

sorption

et la coordonnee de

configuration

r est

où va

est la

frequence

de la transition

partant

de la

position d’equilibre (r

=

0)

de 1’6tat fondamental.

En substituant

(45)

dans

l’equation (44),

nous

obtenons

avec

E. DIscUSSION. - Nous avons soumis les formu- les

(39)

et

(46)

a une verification

experimentale.

Pour la

fluorescence,

nous avons utilise une solution de

2-acétylanthracène

dans

l’éthylèneglycol [26] ( fig. 2)

FIG. 2. - Le

spectre

d’émission d’une solution de 2-ac6-

tylanthracène

dans

1’ethyleneglycol.

Les cercles

repre-

sentent les

points experimentaug.

La nouvelle formule de distribution d’intensite d’une bande d’emission est

repr6sent6e

en trait continu.

L’approximation

gaus-

sienne est

indiqu6e

en trait

pointille.

et une solution de

4-amino-N-methylphtalamide

dans

le benzene

[27] (fig. 3).

Pour

l’absorption,

nous avons

effectue le controle a 1’aide du

spectre d’absorption

d’une solution de

salicylaldehyde

dans le methanol

(fig. 4)

et d’une solution de

salicylaldehyde

dans

1’eau

( fig. 5).

Les resultats montrent un excellent accord

entre les courbes

experimentales

et les courbes cal- cul6es a

partir

des formules

theoriques (39)

et

(46).

La variation en fonction de la

temperature

des

spectres d’emission ou

d’absorption

est determinee par les coefficients

AE (40)

et

AA (47).

Ces coefficients

(7)

803

FIG. 3. - I,e

spectre

d’émission d’une solution de 4-amino-

N-méthylphtalamide

dans le benzene. Les cercles

representent

les

points expérimentaux.

La nouvelle formule de distribution d’intensit6 d’une bande d’6mis- sion est

repr6sent6e

en trait continu.

L’approximation.

gaussienne

est

indiqu6e

en trait

pointill6.

Fm. 4. - Le

spectre d’absorption

d’une solution de

salicylaldehyde

dans le methanol. Les cercles

repre-

sentent les

points expérimentaux.

La nouvelle formule de distribution d’intensit6 d’une bande

d’absorption

est

repr6sent6e

en trait continu.

L’approximation gaussienne

est

indiqu6e

en trait

pointiII6.

FIG. 5. - Le

spectre d’absorption

d’une solution de

salicylaldehyde

dans 1’eau. Les cercles

representent

les

points expérimentaux.

La nouvelle formule de distri- bution d’intensite d’une bande

d’absorption

est

repre-

sent6e en trait continu.

I,’approximation gaussienne

est

indiqu6e

en trait

pointill6.

n’ont

jamais

des valeurs infiniment

grandes,

ce

qui

assure, meme a des

temperatures

tres basses

( T

=

0),

un

profil

de bande reel

ayant

une

largeur

de bande

finie. Ce resultat est obtenu en

consequence

du trai-

tement

quanto-mécanique

de 1’6tat initial et est du à 1’existence de

1’energie

du

point

zero. La

largeur

de

la bande obtenue par calcul

classique [10, 11, 12]

est

proportionnelle

a

T1/2,

ce

qui

reduit la bande a une

droite infiniment fine a T = 0.

En

negligeant

les

parametres BE, G’E

et

BA, CA

dans

les

expressions (39)

et

(46),

nous obtenons

1’approxi-

mation

gaussienne

du

profil

des

bandes,

dont l’insuf- fisance se manifeste clairement dans les

figures 2, 3,

4 et 5. Le

developpement

en serie des

exposants

des formules d’intensite

(39)

et

(46),

en conservant uni-

quement

les termes en

(v

-

vo)

et

(v

-

va),

nous donne

pour 1’emission

(13)

avec

et pour

l’absorption

avec

(8)

Les

expressions (50)

et

(51)

refletent bien la

symetrie

de miroir existant entre la bande de fluorescence et

la bande

d’absorption correspondante. L’adaptation

de

BE, CE

et de

BA, CA

des

expressions (39)

et

(46)

aux donnees

experimentales

nous

apprend

que pour 1’emission le

parametre BE

est

plus

eleve que le para- m6tre

CE,

tandis que pour

l’absorption

le

parametre BA

est moins eleve que le

parametre G’A.

Les rela-

tions

(40), (41), (42)

et

(47), (48), (49) expriment

les

valeurs des

param6tres

en fonction des constantes

moleculaires propres au centre.

En combinant les resultats fournis par 1’6tude des bandes de fluorescence et

d’absorption

d’une meme

molecule,

il est

possible

d’obtenir des

renseignements precieux

sur le centre

responsable

de ces transitions : la masse reduite 03BC, les

frequences

de

vibration ve

et vf;

les

energies

de dissociation

Df

et

De,

1’6cart entre les

coordonnees

d’équilibre

re, la difference

d’6nergie

entre les etats

d’equilibre Uo,

et les

coeflicients af

et ae.

Dans une note

subsequente,

nous traiterons en detail de la determination des constantes mol6culaires d’un

centre ainsi que de la construction du

diagramme

des

courbes de

configuration.

Manuscrit requ le 15 avril 1967.

BIBLIOGRAPHIE

[1]

STRICKLER

(S. J.) et

BERG

(R. A.), J.

Chem.

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