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Distributions énergétique et angulaire de l'émission ionique secondaire. II. Nature et distribution énergétique des ions secondaires

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HAL Id: jpa-00206701

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206701

Submitted on 1 Jan 1968

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Distributions énergétique et angulaire de l’émission ionique secondaire. II. Nature et distribution

énergétique des ions secondaires

Jean-François Hennequin

To cite this version:

Jean-François Hennequin. Distributions énergétique et angulaire de l’émission ionique secondaire. II.

Nature et distribution énergétique des ions secondaires. Journal de Physique, 1968, 29 (7), pp.655-663.

�10.1051/jphys:01968002907065500�. �jpa-00206701�

(2)

DISTRIBUTIONS ÉNERGÉTIQUE

ET

ANGULAIRE

DE L’ÉMISSION IONIQUE SECONDAIRE

II. NATURE

ET

DISTRIBUTION ÉNERGÉTIQUE

DES IONS

SECONDAIRES

Par

JEAN-FRANÇOIS HENNEQUIN (1),

Laboratoire de Physique des Solides associé au C.N.R.S., Faculté des Sciences, 9I-Orsay.

(Reçu

le 18 décembre

1967.)

Résumé. 2014 Cet article constitue la deuxième

partie

d’une étude

expérimentale

de l’émission

ionique

secondaire

qui

résulte du bombardement d’un échantillon

métallique

par des ions de gaz rares d’une

énergie

de

quelques

kiloélectron-volts.

Après

une revue des différents résultats

portant

sur la nature des ions secondaires, nous

présentons

nos propres mesures de la distri- bution

énergétique

et de

l’énergie

moyenne des ions émis par

plusieurs

métaux

(Mg,

Al, Si, Ti, Fe, Ni,

Cu)

à différents

angles d’éjection

et de bombardement, et pour diverses

énergies

des ions

primaires.

Abstract. 2014 This paper is the second

part

of an

experimental study

on

secondary

ion emission due to the bombardment of a metallic

sample by primary

ions of noble gases

having

an energy of a few kiloelectron-volts. After a review of the different results on the nature of

secondary

ions, we

give

our measurements

concerning

the distribution in energy and the mean energy of ions emitted

by

some metals

(Mg,

Al, Si, Ti, Fe, Ni,

Cu)

as a function

of

ejection

and bombardment

angles,

and for different

energies

of the

primary

ions.

Introduction. - Dans la

premi6re partie

de ce

M6moire

[1],

nous avons décrit un

appareil

destine a

1’6tude des distributions

energetique

et

angulaire

des

ions secondaires

qui

sont 6mis lors de la

pulverisation

d’un 6chantillon par des ions

primaires

d’une

energie

de

quelques

kiloélectron-volts. Les diff6rents para- mètres

expérimentaux (et

leur

notation)

ont ete

pr6-

cis6s dans le meme

article,

ainsi que la maniere dont

on peut en d6duire les

caractéristiques

de l’ émission.

Dans cette deuxieme

partie, apr6s

un

rappel

des diffé-

rents resultats

deja acquis

sur la nature des ions

secondaires,

nous

pr6sentons

les resultats que nous

avons obtenus sur la distribution

energetique

des ions

m6talliques

6mis par les mitaux

purs

bombard6s par des ions de gaz rares,

lorsque

la

pression

du gaz résiduel dans

1’appareil

est assez basse pour que la nature de

ce gaz n’ait

plus

d’influence notable sur l’émission

emission

cinetique »).

La

presence d’oxygène

- et

vraisemblablement,

d’une maniere

plus g6n6rale,

d’un gaz

chimiquement

actif -, au

voisinage

d’un metal M soumis a un

bombardement

ionique,

fait en effet

apparaitre (sauf peut-etre

dans le cas de certains m6taux

nobles)

un

nouveau type

d’6mission,

due a la

rupture

des liaisons

chimiques

M-0

qui

se forment par fixation

d’oxygène (1)

Ce travail fait

partie

d’une these de Doctorat d’Etat es Sciences

Physiques, qui

sera soutenue en 1968

a la Faculté des Sciences

d’Orsay.

Numero

d’enregistre-

ment au C.N.R.S. : A.O. 2098.

atomique

a la surface du metal

[2

a

6].

Cette « 6mis-

sion

chimique

», essentiellement

superficielle,

s’accom-

pagne d’un abaissement

plus

ou moins

important

de

1’energie

moyenne d’emission des ions

secondaires;

elle

pr6sente

en

general

un rendement nettement

plus

élevé que 1’ « emission

cinetique

» que nous 6tudions seule ici. Les deux

types

d’6mission

peuvent

intervenir simultan6ment

lorsque

la

pression

du gaz residuel est

trop

forte ou que la densite

ionique

du bombardement

est trop faible.

L’interprétation

des resultats doit donc

toujours

tenir compte de la

possibilité

d’une telle

perturbation.

Nature des ions secondaires

Pour differentes raisons

qui

ont ete d6taill6es par ailleurs

[1],

notre

appareil utilise,

pour

s6parer

les

différentes

especes

d’ions

secondaires,

un

spectrometre

de masse

simplifi6 6quip6

d’un aimant

permanent.

La resolution de ce

dispositif

est trop faible pour per- mettre une etude

complete

de la nature des ions 6mis.

En

fait,

nombre de

publications [2, 3,

7 a

17],

dont

on trouvera une revue r6cente dans la reference

[18],

montrent

qu’a

cote des ions secondaires

proprement dits, caractéristiques

de la cible bombardee -

qui

se

subdivisent eux-memes en ions

m6talliques,

constitués

d’un atome isol6 du metal

(ions simples)

ou de

plu-

sieurs atomes du seul metal

(ions polyatomiques),

et

en ions

composites,

comportant a cote du ou des

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01968002907065500

(3)

656

atomes du

metal,

un ou

plusieurs

atomes de nature

différente

(ions mol6culaires)

-, il existe aussi des ions

de meme nature que les ions

primaires,

r6fl6chis ou

r66mis,

et différentes sortes d’ions

parasites.

Nous

allons passer

rapidement

en revue ces différentes

categories

d’ions

secondaires,

en

pr6cisant qualitati-

vement l’influence des conditions

expérimentales

sur

leurs

importances

relatives.

1. Ions

métalliques.

- D’une maniere

g6n6rale,

les ions 6mis par un metal M sont

principalement

des

ions

simples M+ ; quand

le metal

comporte plusieurs isotopes,

les rapports d’abondance

isotopique

sont bien

entendu

respectés

lors de 1’6mission des diff6rents ions

possibles [8, 14, 16, 19].

A cote de ces ions

simples,

on trouve

aussi,

mais en

proportion beaucoup plus faible,

des ions

polyatomiques

du

type M+ [2, 7,

14 a

17]. Lorsque

le nombre n d’atomes constituant

un tel ion

croit, l’importance

relative de 1’emission de l’ion

M+

diminue

rapidement,

de telle sorte que les ions

polyatomiques

n’ont pas ete mentionn6s pour n

supérieur

a 4.

L’émission des m6taux

16gers (Mg, Al, Si)

et, a un

moindre

degr6,

celle des m6taux lourds comportent

encore des ions

m6talliques

de basse

energie

portant

plusieurs charges positives,

en

quantites 6quivalentes

a celles des ions

polyatomiques [2, 14, 16, 17].

Le fait

le

plus remarquable

concernant ces ions

plusieurs

fois

charges

est que leur emission reste

pratiquement

insensible a la

presence d’oxyg6ne

au

voisinage

de la

cible,

tandis que 1’6mission des ions

simples

et

polyato- miques

s’accroit considérablement dans les memes conditions

[4, 5];

ces

ions, quand

ils

existent,

seraient

donc tout a fait

caractéristiques

de 1’6mission

cin6tique.

La

figure 1, qui

sch6matise une

partie

des resultats de la reference

[4],

montre

1’evolution,

avec la pres- sion

d’oxygene,

de 1’6mission de chacun de ces diffé-

rents

types

d’ions secondaires

(courbes

en trait

fort),

dans le cas d’un 6chantillon d’aluminium

bombard6,

sous un

angle

d’incidence voisin de

600,

par des ions A+

de 6 keV.

Des ions

m6talliques, portant depuis

une

jusqu’a cinq charges positives,

ont aussi ete mis en evidence

sur l’aluminium

[20]

et les m6taux lourds

[21

a

23]

bombard6s

obliquement.

Ces

ions,

dont

1’energie peut prendre

une valeur

6lev6e, correspondent

a des colli-

sions a deux

particules,

entre un ion

primaire

et un

atome de la surface

[23].

Leur

presence

aux

grands angles d’6mission, quand

le bombardement est

oblique,

introduit une erreur

experimentale

difficile a

estimer, car,,dans

notre

appareil,

seuls sont collect6s en totalite

les ions secondaires dont

1’energie

initiale est inferieure

a 400 eV environ

[1].

Des ions

m6talliques n6gatifs

ont ete

signal6s

dans

1’6mission de

1’argent [7]

et dans celle du tantale

[24].

Ces ions

n’apparaissent qu’en

tres faibles

quantités,

du

moins tant que le faisceau

primaire

est constitue

d’ions de gaz rares, et l’intervention de reactions de surface avec le gaz r6siduel ne saurait donc etre exclue

a leur

sujet.

Par contre, l’utilisation d’ions

primaires

Cs+ fait

apparaitre plusieurs esp6ces

d’ions

simples

et

polyatomiques charges n6gativement,

dont 1’emission

est li6e a la

presence

de cesium a la surface de 1’echantillon

[25].

2. Ions moléculaires. - Nous

envisageons

ici les ions

comportant, a cote du ou des atomes du

metal,

un ou

plusieurs

atomes de nature diff6rente : il

s’agit

donc

bien encore d’ions

caractéristiques

de la surface de la cible. Les constituants

etrangers

que l’on rencontre sont surtout

l’oxygène

et

I’hydrog6ne (parfois

meme

les deux

ensemble), plus

rarement 1’azote et le car-

bone

[2, 3, 7, 8, 11,

14 a

16, 24].

Par

exemple,

dans

1’6mission de

l’aluminium,

outre les ions

m6talliques,

ont ete observes les ions

positifs : AIO+, AIOH+, AlO+2, A120+,

et les ions

negatifs :

A10- et

A102 [2, 4, 5];

mais d’autres auteurs, utilisant un faisceau d’ions

primaires

tres

intense,

n’ont relev6 que les ions m6tal-

liques

Al+ et

Al+ [13].

On est donc amene a penser

qu’en

dehors du cas ou 1’element

etranger

est

deja present

au sein du metal comme

impuret6 (en

solution

ou en

combinaison),

c’est le gaz r6siduel - essentiel- lement constitue

d’air,

de vapeur

d’eau, d’oxyde

de

carbone et, si aucun

piege

a azote

liquide

n’est

utilise,

de vapeurs

organiques

-

qui

contribue a la

formation,

a

partir

de la surface de

1’echantillon,

de ces ions

moleculaires.

La

proportion

des ions

oxyg6n6s s’accroit

en effet

quand

on introduit de

l’oxyg6ne

dans

1’appareil,

ou, ce

qui

revient au

meme, quand

on abaisse la densite ioni- que du bombardement

primaire [2, 4, 5].

Comme le

montre la

figure

1

(courbes

en trait

fin), l’émission

des

FiG. 1. - Variation, avec la

pression d’oxygene,

de

1’emission de diff6rents

types

d’ions secondaires emis par 1’aluminium

(résultats

tires de la reference

[4]).

(4)

ions A10- et

A102 (a partir

d’un 6chantillon d’alu- minium bombard6 sous un

angle

d’incidence voisin de 400 par des ions A+ de 14

keV)

ne

pr6sente

aucun

palier

inferieur : cette emission est d’autant

plus

faible

que la

pression d’oxyg6ne

est

plus basse,

du moins

tant

qu’elle

reste mesurable

[4].

Dans notre

appareil,

ou la

pression

peut etre abaiss6e a 2 X 10-7 torr, tandis que la densite

ionique

du bombardement

pri-

maire peut atteindre 10

LA/MM2,

l’influence du gaz r6siduel est tres reduite. Les ions

oxyg6n6s

notamment

ne sont

presents qu’au

d6but du

bombardement,

lors de

la

pulverisation

de la couche

superficielle

d’ «

oxyde

»,

et

disparaissent

au bout de

quelques minutes;

ils n’ont

donc ete

qu’incidemment

observes.

3. Ions

primaires

réfléchis ou rddmis. -2- La « r6- flexion » d’ions

(ou d’atomes) rapides

sur les cibles

m6talliques

a fait

l’objet

de nombreuses études dont

on trouvera une revue dans les references

[26, 27].

En

fait, quand

un ion

primaire

arrive sur un échan-

tillon,

il

penetre g6n6ralement

au sein de celui-ci et,

apr6s plusieurs

collisions avec les atomes de la cible

- collisions

qui

sont d’ailleurs

responsables

de la

pulverisation

de l’échantillon ainsi que de ses 6mis- sions

6lectronique

et

ionique

secondaires -, il s’immo- bilise a l’int6rieur du metal. 11 y reste

jusqu’au

moment

ou,

du fait du

d6capage progressif

de la

surface de la cible par le

bombardement,

il est a son

tour

éjecté,

le

plus

souvent sous forme neutre, mais

éventuellement a 1’6tat d’ion secondaire : on est alors

en

presence

d’un ion

primaire

r66mis.

Mais l’ion

primaire

peut aussi venir heurter un ou

plusieurs

atomes des

premi6res

couches

atomiques,

et

etre ainsi d6vi6 de sa direction initiale au

point

d’etre

imm6diatement

éjecté [20

a

23].

De tels ions r6fl6chis

(qui

peuvent porter une ou

plusieurs charges positives)

se rencontrent surtout

quand

le bombardement est

oblique,

ou

quand

la masse de l’ion incident est

inferieure a celle d’un atome de la

cible,

car une seule

collision suffit alors pour renvoyer l’ion

primaire

avec

une

energie

6lev6e.

Lorsque

l’ion incident est

plus

lourd

qu’un

atome de la

cible,

on observe aussi des ions

primaires r6fl6chis,

bien

qu’en

moins

grand nombre;

ils

correspondent

d’ailleurs

uniquement

a des collisions

multiples quand

le bombardement est normal a la surface de l’ échantillon.

Les ions

primaires

r66mis ne se differencient en rien

(si

ce n’est par leur nature

chimique)

des autres ions

secondaires;

ils

proviennent

de ce que la couche

superficielle

bombardee est en fait une solution de gaz

rare dans le metal. Meme avec un

spectrometre

de

masse tres

simple

comme celui que nous

utilisons,

ces

ions

r66mis,

dont

l’importance

est d’ailleurs assez

faible,

sont aisement

separes

des autres ions secondaires des que la masse

atomique

du metal cible n’est pas

trop

voisine de celle des ions incidents. Par contre, la

presence

d’ions

primaires

r6fl6chis

rapides,

lors du

bombardement d’un metal lourd par des ions

16gers

(Ta

par A+ par

exemple),

se traduit par un « fond continu »,

plus

ou moins

important,

si le

spectrom6tre

dont on

dispose

ne

permet

pas une veritable focalisa- tion en masse, c’est-a-dire

ind6pendante

de

1’energie.

4. Ions

parasites.

- Les differents m6taux

presents

comme

impuret6s

dans le metal cible contribuent eux

aussi a 1’6mission

ionique

secondaire de 1’echantillon bombard6 et, a

proprement parler,

les ions corres-

pondants

ne sauraient etre consid6r6s comme des ions

parasites.

On peut toutefois s’étonner de

l’importance

relative que conserve 1’6mission des ions alcalins

[2,

7

a

9, 13],

meme une fois

pulv6ris6e

la couche

superfi-

cielle du

metal, qui

peut certes contenir de notables

quantites

de sels alcalins du fait de la

preparation

de

1’echantillon

(polissage électrolytique

et

lavage).

11 est

vraisemblable que les atomes des m6taux alcalins ont une

probabilit6

d’ionisation

particulierement forte,

d’autant

qu’ils

sont, selon toute

evidence,

tres sen-

sibles aux constituants

chimiquement

actifs du gaz r6siduel.

Une autre cause de la

presence

d’ions

m6talliques parasites parmi

les ions secondaires r6sulte des condi- tions d’obtention du faisceau

primaire.

Celui-ci

peut

contenir des ions

etrangers qui proviennent

de 1’6rosion des

parois

de la source

d’ions,

et

qu’il

serait évidem-

ment

possible

d’61iminer par

filtrage magn6tique.

Mais

il faut aussi tenir compte de la

pulverisation

des diff6-

rents

diaphragmes

destines a delimiter le faisceau

incident,

et dont les atomes

peuvent

venir se

d6poser

sur la cible elle-meme

pendant

le bombardement.

Le gaz r6siduel contribue aussi a la formation d’ions

parasites positifs : H+, H+5 0+5 OH+,

ions

hydrocar- bon6s,

etc., mais son role

principal apparait

avec les

ions

n6gatifs

dont on

peut

dire que

1’6mission,

du

moins a

partir

d’un

metal,

est essentiellement

r6gie

par

les conditions de surface de la cible

[2, 3,

7 a

16, 24, 28, 29].

Comme nous 1’avons vu au

paragraphe 2,

a

densite

ionique primaire

constante,

l’importance

de

1’effet est d’autant

plus

faible que la

pression

du gaz

r6siduel est

plus basse;

la

figure

1

(courbe

en trait

fin)

montre, a titre

d’exemple, l’évolution,

avec la

pression d’oxygène,

de 1’6mission des ions 0- 6mis par un

echantillon d’aluminium bombard6 par des ions argon,

l’oxygène

6tant ici volontairement introduit dans

1’appareil [4].

5.

Consequences pratiques.

- Cette revue des dif-

f6rents resultats dont on

dispose

concernant la nature

des ions secondaires montre que,

lorsque

la

pression

du gaz r6siduel dans

l’appareil

d’6tude est abaisse

au-dessous d’une certaine valeur

qui depend

de la

composition

de ce gaz, de la densite

ionique

du bom-

bardement

primaire

et de la nature de l’échantillon

bombarde,

1’6mission des ions

m6talliques

caract6-

ristiques

devient

ind6pendante

de cette

pression,

et

constitue alors 1’6mission

cinetique

vraie du

metal,

tandis que la

plupart

des autres

esp6ces ioniques dispa-

(5)

658

raissent,

ou tout au moins ne sont

plus

decelables

apres

les

premi6res

minutes de bombardement. Si la r6ali- sation

pratique

de

1’appareil experimental

tient compte de ce fait

(forte

densite

ionique

et basse

pression)

et

des

quelques

remarques anterieures

(m6taux

cibles

purs, faisceau

primaire

aussi « propre » que

possible,

pas de

diaphragme

au

voisinage

imm6diat de 1’echan-

tillon...),

il est

possible

d’etudier 1’6mission

ionique

secondaire des m6taux au moyen d’un

spectrometre

de

masse tres

simplifie,

tel celui que nous avons

pr6sent6

dans la

premiere partie

de ce M6moire

[1].

Toutefois,

a l’émission propre des metaux

lourds,

se

superpose un

signal parasite

resultant de la reflexion d’ions

primaires rapides lorsque

ceux-ci sont

plus 16gers

que les atomes de la cible

(voir § 3).

Des ions A+ de

2 800 eV par

exemple

seraient collect6s en meme temps que des ions Mo+ de basse

energie (pour

une tension

d’acceleration des ions secondaires

U2 =

2 000

V),

et

ces ions

rapides apparaissent

en

quantité

tres

appré-

ciable lors du bombardement du

molybdene

par des ions argon

[21].

Mais tant que le courant correspon- dant n’est pas trop

important,

il est encore

possible

de le

distinguer

de celui du aux ions

metalliques,

au

moyen du

dispositif

de

contre-champ

dont notre

appareil

est

equipe;

les ions secondaires vrais ont en

effet des

energies

initiales

d’6jection

bien inferieures a celles des ions

primaires

r6fl6chis que l’on collecte

simultanément.

Distribution

energetique

des ions secondaires Des la mise en evidence des ions

secondaires,

les

experiences

ont

port6

sur leur

energie

d’émission. Une information

qualitative

peut etre obtenue par 1’examen d’un

enregistrement

du courant

ionique

collecte a la

sortie d’un

spectrometre

de masse a

simple focalisation,

durant un

balayage

en

champ magn6tique.

La

pr6-

sence, sur le bord du

pic,

d’une « queue » vers les hautes

energies

montre que, si

1’energie

la

plus

pro- bable d’un ion secondaire n’exc6de

gu6re

une dizaine

d’électron-volts,

il n’en existe pas moins des ions dont

1’energie

peut atteindre

plusieurs

centaines d’61ectron- volts

[8, 16, 30].

L’utilisation d’un

analyseur

6lectro-

statique

ou d’un

dispositif

de

contre-champ

conduit a

des resultats

plus precis,

a condition de tenir compte des variations 6ventuelles de la transmission du spec- trom6tre de masse

quand 1’6nergie

initiale des ions

transportés

varie

[7, 9,

31 a

34].

Nous nous proposons de

presenter

ici nos propres mesures, et

plus particulièrement

celles

qui

concernent

l’influence,

sur

1’energie

moyenne

d’6mission,

de

1’angle d’éjection

des ions et des conditions de bom- bardement. Dans la

plupart

des cas, ce bombardement

est conduit normalement a la cible avec des ions argon

A+,

mais

quelques experiences

ont ete faites a

incidence

oblique

ainsi

qu’avec

des ions des autres gaz rares. Nous avons surtout utilise des cibles d’alu- minium et de cuivre. L’aluminium

pr6sente

l’intérêt

d’une forte emission

ionique,

ce

qui

permet 1’etude

simultan6e des ions

simples

Al+ et des ions Al++ et

Al+;

1’6mission du cuivre est

beaucoup plus faible,

mais la

pulverisation

de ce metal a fait

1’objet

de nombreuses

recherches,

et il est 6videmment int6ressant de

pouvoir

comparer 1’emission des atomes neutres et celle des ions secondaires. Nous avons aussi examine 1’6mission d’autres metaux :

magnesium, titane,

fer et

nickel,

ainsi que celle du silicium. Le zinc

pr6sente

une 6mis-

sion trop faible pour

permettre

des mesures

quanti-

tatives sans un

dispositif de

detection

plus

sensible que le

simple cylindre

de

Faraday

dont est

équipé

notre

appareil. Quelques

essais ont ete tent6s avec des m6taux

plus

lourds

(argent

et

tantale), mais,

comme

nous 1’avons

pr6c6demment remarque,

la

presence

d’ions

primaires rapides

r6fl6chis

parmi

les ions

secondaires limite

beaucoup

la

precision

des mesures,

notamment dans le cas de

1’argent

dont 1’6mission est peu intense.

1. Courbes de

contre-champ

et distributions

dnergd- tiques.

- A titre

d’exemple,

la

figure

2

pr6sente

les

courbes de

contre-champ

obtenues avec les ions Al+

FIG. 2. - Courbes de

contre-champ (aluminium

et

cuivre).

et Cu+ 6mis

respectivement

par l’aluminium et le cuivre a 30° de la normale a la surface de

1’echantillon, apr6s

normalisation a 1’unite du courant total mesure dans cette direction en l’absence de

contre-champ (le

bombardement

6tant

ici conduit dans la direction de la normale avec des ions A+ de 8

keV).

A la

pr6ci-

sion des mesures, de l’ordre de 20

%,

ces courbes sont

parfaitement reproductibles;

elles ont d’ailleurs 6t6 trac6es a de

multiples reprises

pour differents échan- tillons. La

purete

du metal ne semble pas

jouer

un

role

important,

du moins dans ces deux cas, et nous avons obtenu des resultats tout a fait

analogues

avec

des cibles d’aluminium

technique

et d’aluminium à

99,995 %,

ou de cuivre

technique

et de cuivre

O.F.H.C.

Les 6chantillons utilises sont

polycristallins;

ceux

d’aluminium ont ete

pr6lev6s

dans une tole

lamin6e,

ceux de cuivre dans un barreau 6tir6. En

disposant

successivement la direction du

laminage

dans le

plan

(6)

d’observation, puis perpendiculairement

a ce

plan,

nous n’avons constate aucun effet

significatif de

l’orien-

tation des microcristaux sur l’émission des ions Al+.

Dans une

pr6c6dente publication [31]

ou est 6tudi6e

l’émission

ionique

de monocristaux de ces memes

m6taux,

nous avons d’ailleurs montre que

1’energie d’éjection

des ions secondaires n’est

pratiquement

pas influenc6e par l’orientation cristalline de la cible

(voir § 4);

la taille des

grains qui

constituent celle-ci n’intervient donc pas dans les

présentes

mesures

(2).

La

proportion

des ions

rapides parmi

les ions 6mis

est

importante,

tout

particulierement

pour le

cuivre, quoique

la

plus grande partie

des ions aient des 6ner-

gies

assez basses. Ainsi les

energies

moyennes

E2,

obte-

nues par

integration graphique

selon la m6thode expo- s6e en

[1],

sont relativement 6lev6es : 50 eV pour 1’aluminium et 160 eV pour le

cuivre,

ces valeurs 6tant

d6termin6es avec une incertitude de l’ordre de 20

%.

Les courbes de distribution

6nerg6tique ( fig. 3)

se

d6duisent des courbes de

contre-champ

par

simple

FIG. 3. - Distribution

energetique

des ions Al+ et Cu+.

derivation ;

mais il convient de remarquer que la

precision

de cette

operation

est assez

faible,

surtout

aux tres basses

energies

ou la

largeur

de coupure du

dispositifde contre-champ (5

eV

environ)

est de l’ordre

de

grandeur

de

l’énergie

h mesurer. 11 en r6sulte que

l’énergie

la

plus probable

ne peut etre obtenue avec

precision ;

tout au

plus

peut-on dire

qu’elle

est inf6-

rieure a une dizaine d’électron-volts. Par

ailleurs,

les

deux courbes ne

présentent

pas la meme

forme,

mais

le

point

essentiel a noter est

qu’elles

s’écartent nette- ment du genre de courbes

auquel

conduirait un

processus

thermique.

L’existence d’ions

rapides

en

quantites appr6ciables

ne

parait pouvoir s’expliquer

que dans un m6canisme d’émission par transfert de la

(2)

Par contre,

l’importance globale

de 1’emission

est nettement reduite

lorsque

la direction du bombarde-

ment coincide avec une direction a forte densite du cristal, en raison de la canalisation des ions

primaires

entre les

rangees atomiques

du reseau. Ce r6sultat, ainsi que 1’effet de la structure cristalline sur la distri- bution

angulaire

de 1’6mission, fera

l’objet

d’une etude

plus

d6taill6e dans la troisieme

partie

du Memoire.

quantite

de mouvement de l’ion

primaire

aux

parti-

cules

6ject6es.

Le bombardement a la meme

energie (8 keV)

par des ions Kr+ ou

Xe+,

au lieu d’ions

A+, n’apporte pratiquement

aucune modification a ces résultats :

1’6nergie d’6jection apparait

donc

plutot

caract6ris-

tique

de la cible que de la nature des ions incidents.

Par contre, l’utilisation d’ions Ne+ ou He+ a pour

consequence

une reduction

importante

de

1’energie

moyenne d’6mission des ions

Al+, qui

passe de 50 eV a 22 eV

environ,

alors

qu’elle

reste voisine de 160 eV pour les ions Cu+. Cette diminution de

E2

s’accom-

pagne d’autres anomalies que l’on observe aussi avec le cuivre et que nous d6crirons

plus

loin

(variation

de

E2

avec

1’angle d’emission,

distribution

angulaire

et

intensite de cette

emission).

Une

partie

de 1’effet

peut

sans doute etre attribuée a 1’accroissement de la

profondeur

de

penetration

des ions

primaires,

ainsi

éventuellement

qu’a

une efficacité d’ionisation

plus

forte

(a energie 6gale,

la vitesse d’un ion

16ger

est

plus grande

que celle d’un ion

lourd).

Mais il semble que l’on devrait trouver dans ce cas une variation

plus r6guli6re

des

caractéristiques

de 1’6mission avec ]a

masse des ions incidents. L’intervention d’une emission

chimique

est donc a

craindre,

tout

particulierement

avec les ions

He+,

car la vitesse de

pulverisation

de la

cible par des ions

16gers

devient trop lente pour que

puisse

etre 6vit6e totalement la

formation,

sous le

bombardement,

d’une couche chimisorb6e

d’oxyg6ne,

meme dans un vide de 2 X 10-7 torr. Nous revien- drons sur cette discussion dans la troisieme

partie

de

ce

M6moire, lorsque

nous aurons

présenté

les differents

resultats concernant la distribution

angulaire

et le

rendement de 1’6mission

ionique

secondaire.

A

partir

des autres m6taux que nous avons

étudiés,

les courbes de

contre-champ

obtenues avec des ions A+

de 8 keV ont des aspects tout a fait similaires. Dans le cas des m6taux de

transition,

les

energies

moyennes d’6mission

(150

eV pour

Ti+, 140

eV pour

Fe+, 170

eV

pour Co+ et 160 eV pour

Ni+)

sont tres sensiblement

identiques

a celle des ions Cu+

(160 eV).

Mais les

energies

moyennes des ions emis par les metaux

16gers (120

eV pour

Mg+,

70 eV pour

Si+)

sont, surtout celle des ions

Mg+,

nettement differentes de celle des ions Al+

(50 eV).

Pour les ions

Ta+,

on obtient une

valeur voisine de 70

eV,

tandis que

l’énergie

moyenne des ions

Ag+

semble tres

6lev6e,

de l’ordre de 200 a 250 eV. Avec ces deux derniers

m6taux,

la

presence, parmi

les ions secondaires

collect6s,

d’ions A+

rapides r6fl6chis,

introduit une erreur

expérimentale, parti-

culi6rement

importante

dans le cas de

1’argent

dont

1’6mission est tres faible.

Ces resultats sont en bon accord

qualitatif

avec les

quelques

mesures

publi6es

par d’autres auteurs selon des conditions

expérimentales plus

ou moins voisines des notres

[9, 24, 32, 33].

La

proportion

des ions

rapides

est

plus

6lev6e dans nos propres mesures, en

raison,

comme nous le verrons

plus loin,

de l’utilisation

(7)

660

d’ions

primaires plus 6nergiques.

D’autre

part, l’inter-

vention d’une emission

chimique, accompagnee

d’un

renforcement

important

de la

proportion

des ions

lents

[5],

ne saurait etre

exclue,

ni dans les resultats de la reference

[9] (cible

de

beryllium, particuli6re-

ment

oxydable,

et densite

ionique primaire

tres

basse),

ni dans ceux de la reference

[32],

ou les ions

primaires

utilises sont des ions Cs+. Par contre, dans des condi- tions de mesures presque

identiques

a celles de

Benninghoven [33],

c’est-a-dire bombardement a 60°

d’incidence d’un 6chantillon de tantale par des ions A+

de 2

keV,

nous avons trouve que le tiers des ions Ta+

6mis au

voisinage

de la normale a la cible avaient

une

energie

initiale

superieure

a 50

eV,

valeur tout a

fait

comparable

a

celle,

voisine de 40

eV,

que l’on peut d6duire de la courbe de

contre-champ presentee

par cet auteur.

Sur les m6taux

16gers,

il nous est

possible

aussi

d’étudier les ions secondaires du

type M++,

mais non

ceux du

type

M+++ dont 1’6mission est trop

faible;

les courbes de

contre-champ (obtenues

alors avec des

ions A+ de 6

keV) présentent

la meme forme que celles obtenues avec les ions

simples M+,

tandis que les

energies

moyennes

(220

eV pour

Mg++,

180 eV

pour Al++ et 160 eV pour

Si++)

sont assez voisines

entre

elles, quoique

nettement

plus

fortes que celles des ions

simples correspondants :

une double ionisa- tion necessite vraisemblablement un choc

plus

violent

qu’une

ionisation

simple.

En ce

qui

concerne les ions

de masse double du

type M+

6mis par ces memes m6taux

légers,

si leurs

energies

moyennes d’émission

sont sensiblement

6gales,

voire

legerement inferieures,

a celles des ions

simples M+,

la

proportion

des ions

rapides

semble

cependant

nettement

plus

faible.

Quant

aux m6taux

lourds,

leur emission en ions

plusieurs

fois

charges

et ions

polyatomiques

est trop peu intense

pour permettre Fetude de leurs distributions

energe- tique

et

angulaire

dans notre

appareil.

2. Influence de

1’angle

d’émission. -

Quand

le

bombardement est conduit a incidence normale sur

1’echantillon, l’énergie d’6jection

des ions secondaires n’est fonction que de leur

angle

d’6mission cp, en raison de la

sym6trie

de revolution autour de la normale.

Ceci reste vrai meme dans le cas de la

pulverisation

d’un

monocristal,

car nos mesures ont montre que la structure cristalline de la cible n’intervient

g6n6rale-

ment que peu dans 1’6mission

ionique

secondaire

[31].

Les

figures

4 a et 4 b

présentent

les courbes de contre-

champ

obtenues a diff6rents

angles

d’emission a

partir

de l’aluminium

( fig.

4

a)

et du cuivre

(fig.

4

b), toujours

a bombardement normal avec des ions A+ de 8 keV.

La forme de ces courbes est

pratiquement ind6pen-

dante de

1’angle d’émission,

tandis que

l’énergie moyenne E2

des ions 6mis

croit, plus

ou moins

rapi-

dement selon le metal

bombard6, lorsque

la direction de

1’6jection

se

rapproche

de la surface de l’échantillon.

La

figure

5 montre cette

dependance ;

on remarquera

FIG. 4. - Courbes de

contre-champ

a differents

angles

d’emission : 4

a)

Aluminium.

4

b)

Cuivre.

notamment que la encore le comportement des m6taux de transition est tres voisin de celui du

cuivre;

seuls

les ions Fe+ sont 6mis avec une

energie legerement plus

basse. Une loi de variation

analogue

a celle des

ions M+ s’observe pour

l’énergie

moyenne d’émission des ions M++ et

M;.

Ces resultats ne sont

pratiquement

pas modifies lors de la

pulverisation

par des ions Kr+ ou Xe+. Mais si les ions

primaires

sont des ions He+ ou

N e+, l’ énergie

moyenne

d’éjection,

dans le cas de

1’aluminium,

de-

vient

pratiquement ind6pendante

de

1’angle

d’6mis-

sion,

et

6gale

a 22

eV;

dans le cas du

cuivre,

elle

d6croit

lentement,

surtout au-dela de

45°, passant

ainsi de 160 eV au

voisinage

de la normale a 100 eV environ a 60°. C’est la un

comportement, deja signal6

au

paragraphe precedent,

que nous pensons devoir attribuer en

partie

a une emission

chimique.

En

bombardant un 6chantillon d’aluminium par des ions

A+,

et en introduisant de

l’oxygène

dans

1’appareil,

nous avons effectivement observe le passage de la loi

(8)

FIG. 5. - Variation de E2 avec

l’angle

d’emission

(bombardement

a incidence

normale)

de

croissance, presentee

sur la

figure 5,

a la loi

E2 quasi

constante, voisine de 30 eV.

Si le bombardement est conduit a incidence

oblique, 1’6nergie

d’emission d’un ion secondaire

depend

a la

fois de

l’angle d’6mergence

cp et d’un

angle

azimutal

§.

Pour les ions 6mis dans la direction de la normale a 1’echantillon

(cp = 0), 1’energie

moyenne croit avec

1’angle

d’incidence 0 des ions

primaires,

comme le

montre le tableau

suivant :

En ce

qui

concerne

1’energie

moyenne des ions secondaires

6ject6s obliquement,

son evolution avec

1’angle

d’6mission est

presentee

a la

figure

6 lors du

bombardement de cibles d’aluminium et de cuivre par

FIG. 6. - Variation de E2 avec la direction d’emission

(bombardement

a 0 =

60°).

des ions A+ de 8 keV sous une incidence de 600. La

valeur §

= 0

correspond

au

plan d’incidence,

defini

par la normale a 1’6chantillon et la direction du bom-

bardement

primaire,

et la

valeur §

= 90o au

plan

contenant cette

normale, perpendiculaire

au

plan

d’incidence. On remarque que les ions les

plus rapides

sont 6mis de

façon préférentielle

dans le «

prolonge-

ment » de la direction de bombardement.

A moins

qu’une

emission

chimique

ne vienne per- turber les mesures,

1’energie

moyenne d’emission des ions secondaires s’eleve donc

quand

leur direction

d’6jection

se

rapproche

de la direction

d’impact

des

ions incidents. Ce r6sultat

correspond

sans doute au

fait que la

probabilite

de trouver des ions

ayant subi,

en moyenne, un

petit

nombre de chocs - et ayant par suite conserve une

plus grande partie

de

1’energie cin6tique

reçue - est d’autant

plus

forte que la direction

d’ejection

est moins 6cart6e de la direction de

l’impulsion

initiale fournie par l’ion

primaire.

3. Influence de

l’énergie

des ions

primaires.

-

D’une maniere

g6n6rale, l’énergie

moyenne d’émission des ions secondaires diminue lentement

quand

on

abaisse

Fenergie E1

des ions

primaires.

La

figure

7

pr6sente quelques

resultats obtenus par bombardement

FIG. 7.

Variation de E2 avec

1’energie

El des ions

primaires.

de diff6rents 6chantillons a incidence normale avec des ions A+.

Une difficult6

supplémentaire

s’introduit

cependant

dans ces mesures :

quand

on r6duit la tension d’acce- 16ration des ions

primaires,

le courant

ionique

corres-

pondant

diminue

simultanément,

ainsi par

consequent

Y

que la densite

ionique

de bombardement. Comme en

plus

le rendement de

pulverisation

d6croit aussi avec

El [26],

l’érosion de la surface n’est

plus

assez

rapide

et une emission

chimique apparait

au-dessous d’une

energie

d’autant

plus

6lev6e que le metal

pr6sente plus

d’affinit6 pour

l’oxyg6ne.

Le

magnesium

et le

titane,

dont nous avons note par ailleurs la

grande

sensibilite a

l’oxyg6ne [5],

sont la aussi affect6s les

premiers

par

ce

ph6nom6ne, qui

se traduit par une reduction

rapide

de

E2 quand El

devient inferieure a 6 keV. Le

cuivre,

le nickel

(non represente,

mais de

comportement

voisin de celui du

cuivre),

le fer et 1’aluminium ne semblent

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