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Article pp.114-118 du Vol.112 n°2 (2019)

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ANTHROPOLOGIE MÉDICALE /MEDICAL ANTHROPOLOGY

Risques d ’ infection suite à l ’ implant de nodules péniens bouglous ou dominos : à propos d ’ un cas en Guyane française

Risk of Infection Following Implant of Artificial Penile Nodule,Bouglous or Dominos:

A Case Report in French Guiana

R. Lajaunie · H. Kraiem · A. Lucarelli · F. Dubois · N. Rasouly · G. Walter · V. About · F. Djossou · L. Epelboin

Reçu le 12 mars 2019 ; accepté le 18 juin 2019

© Société de pathologie exotique et Lavoisier SAS 2019

Résumé Le port de nodules péniens artificiels (NPA) est fortement lié à la fréquentation du milieu carcéral en Guyane française. Cette pratique est peu connue des professionnels de santé. Bien que les complications restent peu fréquentes malgré la prévalence élevée de ces nodules dans certaines populations, elles peuvent nécessiter une prise en charge diagnostique et thérapeutique urgente. En effet, il existe des risques fonctionnels, mais également vitaux survenant dans les suites d’une complication notamment infectieuse.

Nous rapportons ici le cas d’une infection de la verge suite à l’implant de deux NPA chez un patient de 23 ans, pour laquelle le retrait des nodules et une antibiothérapie orale

ont été nécessaires. Preuve de la forte prévalence de cette pratique, nous illustrons à l’aide d’une iconographie radio- logique originale le cas d’un autre patient chez qui ces nodu- les ont été fortuitement découverts. Enfin, nous discutons des différentes complications décrites dans la littérature.

Mots clésNodule pénien artificiel ·Bouglous · Dermohypodermite ·Streptococcus pyogenes · Milieu carcéral · Guyane française

Abstract Implant of artificial penile nodule (APN) is a socio-cultural practice, linked to penitentiary environment in French Guiana. Physicians are often unfamiliar with its existence. Although serious complications remain low regar- ding the high prevalence of this practice, urgent cares could be required. Indeed, implant of nodule can have functional sequelae, and sometimes life-threatening consequences, especially if infection occurs and spreads. We have reported the case of a 23-year-old male who presented an infection of the penis after the implant of two APN. Removal of the nodules associated with oral antibiotics was needed. We also present CT-scan images of another patient, as an example of fortuitous discovery of these nodules. We finally discuss the various complications already described in literature.

KeywordsArtificial Penile Nodule ·Dominos· Cellulitis · Streptococcus pyogenes · Penitentiary center · French Guiana

Introduction

Les nodules péniens artificiels (NPA) correspondent à des objets en plastique ou autres matériaux inertes, polis pour obtenir une forme le plus souvent sphérique, puis insérés sous la peau de la verge. Cette pratique, très ancienne notam- ment en Asie, est relativement fréquente dans le milieu

R. Lajaunie (*) · F. Dubois · G. Walter · F. Djossou · L. Epelboin

Unité des maladies infectieuses et tropicales, centre hospitalier Andrée-Rosemon (CHAR), F-97300 Cayenne, Guyane française, France e-mail : rebecca.lajaunie@hotmail.fr H. Kraiem · V. About

Service daccueil des urgences, CHAR, F-97300 Cayenne, Guyane française, France A. Lucarelli

Hôpital de jour adultes, CHAR,

F-97300 Cayenne, Guyane française, France N. Rasouly

Service de radiologie, CHAR,

F-97300 Cayenne, Guyane française, France V. About

Unité carcérale de soins ambulatoires, centre pénitentiaire de Remire-Montjoly,

F-97354 Remire-Montjoly, Guyane française, France F. Djossou · L. Epelboin

Équipe EA 3593, Écosystèmes amazoniens et pathologie tropicale, université de la Guyane,

F-97300 Cayenne, Guyane française, France DOI 10.3166/bspe-2019-0082

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carcéral en Guyane française comme en attestent deux études récentes réalisées au sein du centre pénitentiaire de Remire-Montjoly, où une prévalence allant jusqu’à 53,5 % est constatée. La survenue de complications, notamment infectieuses, peut être l’occasion d’une prise en charge en urgence. Nous rapportons ici le cas d’un patient de 23 ans se présentant avec un gonflement et un écoulement purulent de la verge environ trois semaines après l’implant de deux nodules péniens.

Cas clinique

Un homme de 23 ans d’origine guyanaise consulte au ser- vice d’accueil des urgences du centre hospitalier de Cayenne pour douleur etœdème de la verge. La douleur est située au niveau de l’orifice d’insertion de deux nodules péniens de 9,5 mm de diamètre, insérés trois semaines auparavant (Fig. 1). Le patient rapporte être déjà porteur de trois autres nodules péniens, insérés au début de sa période carcérale, sans complication particulière. L’insertion des cinq nodules a été faite par le patient lui-même, et ce dernier explique être habitué à poser ces bijoux à d’autres codétenus. Les nodules ont été réalisés à partir de morceaux de dominos polis. L’in- cision de la verge a été exécutée à l’aide d’un couvercle de boîte de conserve de sardines, désinfecté à l’aide d’eau oxy- génée et taillé en triangle. L’incision est réalisée en plissant et tirant la peau de la verge, de façon à réaliser deux ouver- tures en regard, réalisant un canal. Une désinfection à l’aide d’antiseptique chloré a été réalisée par la suite. Selon lui, trois semaines environ sont nécessaires pour que les deux incisions cicatrisent. La réalisation de deux incisions permet un drainage optimal des sécrétions sérohémorragiques dans les suites de la pose.

Le jour de sa sortie de prison, alors que la cicatrisation n’était pas parfaitement obtenue, le patient rapporte avoir eu des rapports sexuels sans port de préservatif. Le lende- main, soit 20 jours après la pose des NPA, il constate l’ap- parition d’unœdème et d’un gonflement de la verge, associée à une douleur d’intensité croissante, puis d’un écoulement purulent au niveau de l’incision dans un contexte de sensa- tion fébrile et de frissons.

La prise en charge aux urgences a consisté en une extrac- tion des deux NPA après anesthésie locale. Une prescription d’amoxicilline–acide clavulanique a été remise au patient pour sept jours. L’évolution a été marquée, dans les premiè- res 48 heures, par la diminution de la douleur et la résolution de la fièvre, avec en revanche persistance d’unœdème du prépuce, ainsi que d’un écoulement purulent à l’orifice de la zone incisée aux urgences (Fig. 2). L’écouvillonnage du pus, lors de son passage aux urgences, retrouve en culture la présence deStreptococcus pyogenes.

Après sept jours de traitement antibiotique, on note la persistance d’un écoulement à l’orifice de l’incision récente, et d’unœdème modéré, motivant la poursuite du traitement pour trois jours supplémentaires. Le patient ne s’est plus présenté à la consultation de suivi.

Discussion

L’utilisation des NPA à visée érotique ou esthétique est surtout connue dans les populations du Sud-Est asiatique.

Ils sont notamment appelés yakuza(d’après le nom d’une mafia japonaise ayant participé au développement de cette pratique) [15]. Plus récemment, ces bijoux péniens se sont répandus dans le milieu carcéral dans diverses régions du monde (États-Unis, Australie, etc.) où chaque nodule représente une année passée en prison. Deux cas ont récemment été décrits dans un service de dermatologie du CHU de Lille chez des patients d’origine roumaine, consul- tant pour d’autres motifs [9]. De façon similaire, Bjekić rapporte le cas de trois patients serbes porteurs de NPA, suite à un séjour en milieu carcéral, sans complication au décours [2].

Fig. 1 Aspect des nodules péniens après leur retrait / Aspect of APNs after withdrawal

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Les matériaux utilisés sont variés : verre, matière plas- tique de cubes de domino ou de manche de brosse à dents, métaux précieux. La pérennité de ces matériaux n’est cependant pas identique, comme l’atteste le témoignage du patient suivi précédemment, indiquant que le plastique des manches de brosse à dents s’altère plus rapidement que celui des dominos, devenant friable. Ces objets sont polis pour obtenir une forme ovoïde et parfois travaillés pour donner des formes plus complexes [6]. Certains rappor- tent utiliser de l’huile végétale ou minérale, qui présente l’inconvénient de s’infiltrer en profondeur dans les tissus et requiert en cas de complication une excision large sui- vie de greffe cutanée [3,4]. Dans le cadre des matériaux solides, l’introduction sous la peau de la verge peut être faite avec une lame de rasoir à usage unique dans les cas d’asepsie les moins critiquables ou bien avec une pièce métallique tranchante, ou des couvercles de boîtes de conserve taillés en milieu carcéral.

L’une des explications données par les porteurs de ces NPA serait l’augmentation supposée du plaisir féminin lors de rapports sexuels, hypothèse qui ne semble pas faire l’una- nimité, selon une enquête réalisée par le quotidien guyanais France Guyane[7].

Ces NPA sont appelésyakuza,bolitas(Philippines),tan- cho’s nodules (Thaïlande), ruJu (Taiwan), Penis Marbles, Penile Beading, Dolphins (Serbie), bouglous ou dominos en Guyane. Le terme bouglou correspond à la traduction phonétique du termeboegroeutilisé au Surinam, signifiant boulette en créole surinamais.

Une étude réalisée dans 41 prisons en Australie (regrou- pant 60 % de la population carcérale nationale, avec un taux d’inclusion > 76 %) montre que 5,8 % des hommes incarcé- rés avaient déjà implanté un objet sous la peau de leur pénis, dont 73 % au cours de leur incarcération [16].

En Guyane, une étude réalisée sur 796 détenus entre 2013 et 2014 dans le centre pénitentiaire de Remire-Montjoly, unique centre de détention en Guyane, a retrouvé une pré- valence des NPA de 53,5 % [1]. Certains prisonniers en portaient plusieurs (de 1 à 27) : 17,6 % des porteurs de NPA en portaient plus de dix. L’usage de drogue et l’origine guyanienne étaient des facteurs associés au port de NPA.

Au sein de cette population, 32 % des détenus interrogés avaient déjà retiré un NPA, souvent à la suite d’une demande de leur partenaire.

Une deuxième étude réalisée dans le même centre péni- tentiaire sur l’année 2014 a montré une prévalence des NPA chez 29,6 % des 492 détenus inclus. Le port de NPA était associé aux facteurs suivants : antécédents d’in- carcération, âge inférieur à 45 ans, usage de drogue, exis- tence d’un décès dans la famille, statut anglophone et le fait de vivre sur le fleuve Maroni (fleuve à la frontière entre la Guyane et le Suriname). À l’inverse, la présence de trouble psychiatrique était plutôt inversement corrélée au port de NPA [13].

La différence de prévalence entre les deux études réali- sées dans ce même centre pénitentiaire peut être expliquée par le fait que l’information quant au port de NPA a été recueillie au début de l’incarcération pour la seconde étude ; or, il est connu qu’une majorité des NPA sont insérés au cours de la période carcérale.

Hors du milieu carcéral, une étude sur les pratiques des populations vivant sur le Maroni a montré une prévalence des NPA chez 16,6 % des Noir-Marrons et 9,3 % des Amé- rindiens [12].

L’insertion de ces nodules présente cependant un risque de complications, principalement infectieuses au vu des conditions dans lesquelles ce matériel est généralement posé. Dans son étude portant sur 60 patients, Marzouk Fig. 2 Œdème et inflammation de la verge après retrait des nodules péniens artificiels et 48 heures dantibiotique (a), et sept jours danti- biotique (b) /Edema and inflammation of the penis 48 hours following withdrawal of APNs and starting antibiotics (a), after 7 days on antibiotics (b)

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rapporte un taux d’infection de 3,3 % [11]. Hormis la publication de cas cliniques, peu d’autres travaux ont étu- dié l’incidence des infections après pose de NPA. Une attention particulière devrait être faite sur les risques de fasciite nécrosante du périnée – gangrène de Fournier – spécialement chez les patients diabétiques, obèses, éthyli- ques et immunodéprimés de façon générale, et dont la prise en charge médicochirurgicale urgente conditionne le pronostic vital. Concernant le risque de tétanos, le statut

vaccinal des détenus est systématiquement vérifié, mais en dehors du milieu carcéral la couverture vaccinale est imparfaite.

D’autres complications autres qu’infectieuses ont été rap- portées suite à l’insertion de nodules péniens, telles que l’ap- parition de troubles érectiles, de paraphimosis ou des nécro- ses de la verge, notamment suite à des injections d’huile. Les risques théoriques d’hémorragie, lors de la pose en cas de plaie artériolaire, représentent en pratique une complication

Fig. 3 Aspect radiologique : cliché standard de face avec présence de nodules péniens artificiels (NPA) radio-opaques (a), scanner pel- vien en coupe transversale avec présence de cinq NPA, de différents niveaux de radio-opacités (b) /Radiological features of APN : radio- graphic image showing ovoid objects (a), pelvic CT-scan showing five various radiodense APN (b)

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mineure, dès lors qu’une compression mécanique prolongée est réalisée rapidement.

Par ailleurs, la présence de ces NPA augmente nettement le risque de rupture de préservatif, peut entraîner des saigne- ments vaginaux lors des rapports sexuels ou des dyspareu- nies [14] et est statistiquement associée à un risque accru d’infection sexuellement transmissible, notamment le VIH [10], notamment en conséquence du partage de matériel pour la pose et l’augmentation du risque de saignement et de rup- ture de préservatif [5]. Des complications suite au retrait non médicalisé de NPA ont aussi été décrites, dont un cas de nécrose cutanée surinfectée, traité par parage chirurgical et antibiothérapie [8].

Il arrive également que l’on découvre ces bijoux lors de la réalisation d’examens pour de toutes autres causes, comme montré sur la figure 3 (scanner réalisé dans le cadre d’un bilan d’altération de l’état général).

Conclusion

Le port de nodules péniens représente un phénomène socio- culturel très lié au milieu carcéral. Leur insertion expose à plusieurs risques, notamment infectieux. La connais- sance de cette pratique par les professionnels de santé reste insuffisante, même en Guyane. La diffuser permettrait une meilleure prise en charge des complications, notamment dans le contexte de migration de populations. Des actions de sensibilisation des populations à risque quant aux dan- gers et risques de cette pratique pourraient en diminuer l’incidence.

Liens d’intérêts : Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

Références

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dans le pénis. https://docplayer.fr/70056539-Pourquoi-ils-s- implantent-des-dominos-dans-le-penis.html

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