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Banque PT 1999 : Mathématiques II-B

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Academic year: 2022

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(1)

Banque PT 1999 : Mathématiques II-B

1. Première partie

1.1. )

E1tE2= 0

@ 0 1 0 0 0 0 0 0 0

1 A

d’où

F = 0

@ 1 2® 0

0 1 0

0 0 1

1

A et tF = 0

@ 1 0 0 2® 1 0 0 0 1

1 AG f(e~3) =e~3donc la droite vectorielle de basee~3 est stable parf.

f(~e1) =e~1 etf(~e2) = 2® ~e1+e~2, vecteurs qui constituent une famille génératrice de l’image du plan de base (~e1; ~e2), sont des vecteurs de ce plan. Par suite, le plan vectoriel de base(e~1; ~e2)est stable par f.

1.2. )

GF = 0

@ 1 2® 0

2® 4®2+ 1 0

0 0 1

1 A det(GF¡¸I3) = (1¡¸)¡

(1¡¸)¡

2+ 1¡¸¢

¡4®2¢

= (1¡¸)[¸2¡2(2®2+ 1)¸+ 1]

Le discriminant du polynôme entre crochets est :

¢0= 4¡

(2®2+ 1)2¡1¢

= 16®22+ 1)>0

L’ensemble des valeurs propres (réelles) deg±f est doncf2®2+ 1 + 2®p

®2+ 1;2®2+ 1¡2®p

®2+ 1;1g. Le produit des 2 valeurs propres qui ne sont pas égales à1vaut1comme produit des zéros d’un polynôme du second degré, et sont donc de même signe. De même leur somme est strictement positive. Donc les 3 valeurs propres sont strictement positives et on peut donc les numéroter de sorte que¹1> ¹2. De plus¹1¹2= 1 =¹3. 1.3. )

a)

~

u1=a ~e1+e~2etu~2=b ~e1+e~2, doncu~1¢u~2= 0si et seulement siab+ 1 = 0.

f(u~1) =af(e~1) +f(e~2) = (a+ 2®)~e1+e~2 f(u~2) =bf(e~1) +f(e~2) = (b+ 2®)~e1+e~2

f(u~1)¢f(u~2) = 0 si et seulement siab+ 2®(a+b) + 4®2+ 1 = 0 Doncu~1¢u~2= 0etf(u~1)¢f(u~2) = 0si et seulement si :

½ ab+ 1 = 0

ab+ 2®(a+b) + 4®2+ 1 = 0

ce qui équivaut à : ½

ab=¡1 (a+b) =¡2®

Doncu~1¢u~2= 0etf(u~1)¢f(u~2) = 0si et seulement si aetb sont racines de l’équation x2+ 2®x¡1 = 0, soit : fa; bg=f¡®+p

®2+ 1;¡®¡p

®2+ 1g b)

Siu~3=e~3,u~1=a ~e1+e~2 et u~2=b ~e1+e~2, alorsu~3est orthogonal àu~1et u~2. Pour queu~1; ~u2; ~u3soit une base orthogonale, il faut et il su¢t d’avoir :

~

u1¢u~2= 0 De mêmef(u~i)1·i·3 est une base orthogonale si et seulement si :

f(u~1)¢f(u~2) = 0

Par suite les deux propriétés sont acquises simultanément si et seulement siaet bprennent les valeurs trouvées dans la question précédente.

(2)

Nous avons alors le déterminant des vecteurs de la baseB dans la base canoniqueBc:

detBc(B) =

¯¯¯¯

¯¯

a b 0 1 1 0 0 0 1

¯¯¯¯

¯¯=a¡b DoncB sera de sens direct si et seulement sia > b, donc si et seulement si

a=¡®+p

®2+ 1etb=¡®¡p

®2+ 1 1.4. )

On véri…e queu1

¡®+p

®2+ 1¢¡e!1 +¡!e2 véri…eg±f(u1) =¡

2+ 1 + 2®p

®2+ 1¢ u1

u2

¡®¡p

®2+ 1¢¡!e1+¡!e2 véri…eg±f(u2) =¡

2+ 1¡2®p

®2+ 1¢

u2 etg±f(u3) =u3 (ui)3i=1est une base orthogonale de vecteurs propres deg±f

1.5. )

Avec les conventions de l’énoncé :

Rµ= 0

@ cosµ ¡sinµ 0 sinµ cosµ 0

0 0 1

1 A

S= 0

@ cosµ 2®cosµ+ sinµ 0

¡sinµ ¡2®sinµ+ cosµ 0

0 0 1

1 A

Sest symétrique si et seulement si2®cosµ+ sinµ=¡sinµc’est-à-dire si et seulement sisinµ=¡®cosµ. Alors S=

0

@ cosµ ®cosµ 0

®cosµ ¡

2+ 1¢

cosµ 0

0 0 1

1 A

Le polynôme caractéristique associe àsest :

(1¡¸)(¸2¡2(®2+ 1) cosµ ¸+ (®2+ 1) cosµ) = 0 Etudions l’équation¸2¡2(®2+ 1) cosµ ¸+ (®2+ 1) cosµ= 0.

¢0= (®2+ 1)2cos2µ¡(®2+ 1) cos2µ=®22+ 1) cos2µ >0donc il existe deux racines réelles.

La somme et le produit des valeurs propres autres que1ont le signe decosµ. Pour qu’elles soient positives, il faut choisirµdans]¡¼2;¼2[, soit :

µ=-arctan(®)

2. Deuxième partie

2.1. )

¡¡!Op0=f(¡¡!Om0), ¡¡¡¡!Omn+1=g(¡¡!Opn)et¡¡¡¡!Opn+1=f(¡¡¡¡!Omn+1), avec :

F = 0

@ 1 2 0 0 1 0 0 0 1

1

A etGF = 0

@ 1 2 0 2 5 0 0 0 1

1 A

Soit avec une notation matricielle :

Mn+1=GPn; Pn+1=F Mn+1; Mn+1=GF Mn :Les calcul de la première partie donnent:p

2 :¹1= 3 + 2p

2; ¹2= 3¡2p

2et ¹3= 1.

~ u1= (p

2¡1)e~1+e~2 est vecteur propre deg±f de valeur propre¹1. u~2= (¡p

2¡1)~e1+e~2 est celui de valeur propre¹2. u~3=e~3 est celui de valeur propre ¹3= 1.

a)

les deux suites(zn)n2Net (~zn)n2Nsont constantes, tous leurs termes sont égaux àz0.

(3)

b)

Pn=F Mndonc pour tout entiern¸0,y~n=yn. Mn+1=GPndonc pour tout entiern¸0, xn+1= ~xn.

Par suite(xn)n2Nconverge si et seulement si (~xn)n2Nconverge et (yn)n2N converge si et seulement si(~yn)n2N converge.

2.2. ) a)

Pour tout entier naturel n, Mn+1=GF Mn donc si(Mn)n2N converge versM on auraM =GF M.DoncOm~ est invariant par g±f.

b)

. En résolvant le système précédentM =GF M, on trouve queM est nécessairement la matrice 0

@ 0 0 z0

1 A.

le pointmest la projection orthogonale dem0sur Oz 2.3. )

Mn0 =Q¡1Mn

a)

Mn0 représente la matrice deOm~ ndans la base B.

b)

CommeOm~ n+1=g±f(Om~ n),

Mn+10 =MB(g±f)Mn0 c’est-à-dire :

Mn+10 = 0

@ 3 + 2p

2 0 0

0 3¡2p 2 0

0 0 1

1 AMn0 Par suitex0n+1= (3 + 2p

2)x0n,y0n+1= (3¡2p

2)y0n, etz0n+1=zn0, et donc 8<

:

x0n=¡ 3 + 2p

n

x00 y0n

3¡2p 2¢n

y00 zn0 =z00 c)

Comme3 + 2p

2>1et ¯¯3¡2p

2¯¯<1, pour que (Mn0)n2Nconverge, il faut et il su¢t que x00 = 0.On a alors (y0n)n2N tend vers0et(zn0)n2N= (z00)n2N.

2.4. ) a)

La suite(mn)n2N converge si et seulement six00= 0donc si et seulement si m0 appartient au plan¦engendré paru~2et u~3.

Son équation est donc :

¯¯¯

¯¯¯

x ¡p

2¡1 0

y 1 0

z 0 1

¯¯¯

¯¯¯= 0 c’est-à-dire :

x+ (p

2 + 1)y = 0

(4)

b)

Sim0 appartient à ¦ sans appartenir à la droite vectorielle de base (~e3), alors x0+ (p

2 + 1)y0 = 0sans que (x0; y0) = (0;0).

Alors pour tout entier naturel n, x0n = 0 donc xn+ (p

2 + 1)yn = 0 et zn = z0. Donc les points mn appartiennent à la droite(¢)dont les équations sont :

(¢)

½ x+ (p

2 + 1)y= 0 z=z0 Quant aux pointspn, ils appartiennent à la droite(¢0) =f(¢).

c)

Siz0 = 0tous les points sont dans le planxOyetm0est sur¢. Or on a vu au II1b quemnetpnont la même ordonnée .pnest l’intersection de¢0et de la droite horizontale passant parmn.De mêmemn+1est l’intersection de¢et de la droite verticale passant parpn

3. Troisième partie

3.1. )

On reconnaît dansg l’adjoint def . pour les deux premières questions on peut donc utiliser 8(x; y)2¡

R3¢2

g(x)¢y=x¢f(y) a)

¸étant une valeur propre deÁet~xétant un vecteur propre deÁde valeur propre¸,

~x¢Á(~x) =~x¢(¸~x) =¸(~x¢~x)>0

Comme~x¢~x >0(car~xétant un vecteur propre est di¤érent de~0, on a bien¸ >0).

b)

Áétant un endomorphisme symétrique, il possède une base propre orthonormale(~v1; ~v2; ~v3)associée aux valeurs propres réelles(¸1; ¸2; ¸3)supposées ici strictement positives.

(5)

~xétant un vecteur non nul deR3, il existe trois réelsx1,x2etx3non tous nuls tels que~x=x1~v1+x2~v2+x3~v3. Alors

Á(~x) =Á(x1~v1+x2~v2+x3~v3) =¸1x1~v12x2~v23x3~v3 et

~

x¢Á(~x) =¸1x212x223x23>0 DoncÁest dé…ni positif.

c)

MBc(g±f) =GF =tF F.

Alorst(GF) =tFtG=GF =MBc(g±f) Doncg±f est un endomorphisme symétrique.

Soit~xun élément quelconque deR3 et donc

~

x¢(g±f(~x)) =~x¢g(f(~x)) =f(x)¢f(x) Comme~x6=~0etdet(f)>0,f(~x)6=~0et donc :

f(~x)¢f(~x)>0 Finalement,

~

x¢(g±f)(~x)>0 et doncg±f est un endomorphisme symétrique dé…ni positif.

3.2. ) a)

On désigne respectivement par ¸1, ¸2 et ¸3 les valeurs propres de ~u1, ~u2 et ~u3. Les réels ¸1, ¸2 et ¸3 sont strictement positifs.

Pour tout couple(i; j)tel que1·i·3,1·j·3eti6=j,

f(¡!ui)¢f(¡u!j) =¡!ui ¢(g±f(¡u!j)) =¸j¡!ui¢ ¡!uj = 0 Donc(f(~ui))1·i·3 est une base orthogonale.

b)

Pour tout couple(i; j)tel que1·i·3, 1·j·3eti6=j,

¡!ui ¢(g±f(¡u!j)) =f(¡!ui)¢f(¡u!j) = 0

car(f(¡!ui))est une base orthogonale . Par suite(g±f)(~uj)est orthogonal aux~uipouri6=j donc colinéaire à~uj:Donc~uj est un vecteur propre deg±f et(~ui)1·i·3 est une base de vecteurs propres deg±f.

3.3. )

Comme on a une base de vecteurs propres def±g on va faire des changements de base . SoitP la matrice de passage orthogonale telle queUi =P Ei avecD=diag(¹i). On a doncGF =tF F =P DtP

a)

On a donctF F =P DtP etUi tUi=P EitEitP . La question est donc équivalente àD=P3

i=1¹iEitEi: Le calcul est alors immédiat .

b)

Avec le même changement de base : S =P3

i=1¸iP EitEitP =P(P

¸iEitEi)tP =P diag(¸i)tP:

DoncS2=P diag(¸2i)tP =P diag(¹i)tP =tF F

S2=tF F

De plus partant deS=P diag(¸i)tP il est évident que :tS =t(P diag(¸i)tP) =t(tP)diag(¸i)tP =S Doncsest un endomorphisme symétrique.

Soit~xun élément quelconque deR3: ~x=P3

i=1xiu~i.On a vu dans le calcul précédent que(ui)est une base de vecteurs propres pourset ques(ui) =¸iui . Doncs(x) =P3

i=1¸ixiu~i.Donc ~x¢s(x) =P3

i=1¸ix2i >0 Doncsest un endomorphisme symétrique dé…ni positif.

(6)

3.4. ) a)

Toujours en exploitant le changement de base il existe une matrice U tel que F =P UtP . Comme tF F = P diag(¹i)tP on atUU =diag(¹i)et commeS=P diag(¸i)tP on a S¡1=P diag(¸¡1i )tP . On a alors :

tRR=t¡

P U S¡1tP¢ ¡

P US¡1t

=PtS¡1tUU S¡1tP =P diag(¸¡1i )diag(¹i)diag(¸¡1i )tP =PtP =I3 De plusRest inversible comme produit de deux matrices inversibles.

R est orthogonal b)

F=RS est équivalent àf =r±s.

Rétant une matrice orthogonale, rest une isométrie deR3. det(r) = det(R) = det(F) det(S¡1) = 1

¸1¸2¸3det(F)>0 Doncr est une isométrie directe deR3, donc une rotation vectorielle.

(On a déjà montré dans la question 3.b de la troisième partie ques était un endomorphisme symétrique dé…ni positif.)

3.5. ) a)

Pour1·i·3,

u~0i=f(¡!ui)

¸i = r±s(¡!ui)

¸i =r(¡!ui)

rétant une isométrie, transforme une base orthonormale en une base orthonormale.

DoncB0est une base orthonormale deR3. b)

On aQ0=MatBc(Ui0)etQ=MatBc(Ui)donc comme¡!u0i =r(¡!ui) ; Q0=RQet commeQest orthogonale : R=Q0tQ

3.6. )

Comme pour un ellipsoïde d0inertie en physique:

f transforme le vecteur~x=x1~u1+x2~u2+x3~u3 en le vecteur~y =y1u~01+y2u~02+y3u~03 tel quey11x1, y22x2, y33x3, donc :

x1= y1

¸1

; x2= y2

¸2

; x3= y3

¸3

mtel queOm~ =~xappartient à la sphère de centreOet de rayon ½si et seulement si : x21+x22+x232

donc si et seulement si :

y12

1½)2 + y22

2½)2+ y233½)2 = 1 dans la baseB0.

Donc l’image parf d’une sphère centrée enOet de rayon½est un ellipsoïde de centre Odont les axes sont portés par les axes de coordonnées du repère(O; B0), les longueurs de demi-axes étant¸1½,¸2½et ¸3½.

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