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Submitted on 1 Jan 1929
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Etude du phénoméne des groupements d’atomes des radioéléments
C. Chamié
To cite this version:
C. Chamié. Etude du phénoméne des groupements d’atomes des radioéléments. J. Phys. Radium,
1929, 10 (1), pp.44-48. �10.1051/jphysrad:0192900100104400�. �jpa-00205366�
ETUDE DU PHÉNOMÉNE DES GROUPEMENTS D’ATOMES DES RADIOÉLÉMENTS,
par Mlle C. CHAMIÉ.
Sommaire. 2014 En étudiant par la méthode photographique la répartition des radio-
éléments dans le mercure, dans des liquides divers, dans l’air et sur les surfaces activées,
on constate l’existence de groupements d’atomes des radioéléments dans ces milieux. Ce fait a été vérifié, non seulement pour le polonium, le radiothorium et les dépôts actifs
des trois familles, mais aussi pour l’émanation du radium. Quelques microphotographies
sont données à l’appui. Les expériences mettent en évidence quelques propriétés des groupements et montrent que le phénomène est très fréquent.
Divers auteurs ont signalé la présence de radioéléments en solution neutre ou peu acide sous forme d’agrégats de naturel colloïdale.
D’autre part Mme Curie (’) a montré que, dans un récipient qui contient du radon
mélangé à l’air ou à d’autres gaz, le dépùt actif du radium fait partie d’agrégats suffisam-
ment importants pour être entraînés par la pesanteur et pour provoquer un brouillard par condensation de la vapeur d’eau, même quand celle-ci n’est pas saturante.
Le but de ce travail est de résumer très brièvement les expériences sur le phénomène
de groupements d’atomes que j’ai décrit dans des publications antérieures (2). Ces expé-
.
riences montrent que les atomes des radioéléments sont répartis par groupes bien définis dans des cas très variés et fréquents. Elles ont été confirmées par E.-L. Harrington (3) qui a
pu observer à l’ultramicroscope les agrégats du dépôt actif dans un mélange d’air et de radon, et a réussi aussi à les séparer par centrifugation.
1. Méthode photographique. - La méthode employée consistait à réaliser un
contact intime entre le milieu actif et la plaque sensible, de manière à ce que les rayons a émis par les atomes des radioéléments accomplissent tout leur trajet dans la (,élatine. Après
un temps de pose suffisant, on développait la plaque et on l’examinait au microscope.
Les travaux de hinoshita, Michi, Miihlesteiii (4) et autres, ont montré qu’un groupe d’atomes d’un radioélément émettant des rayons x donne, au contact de la plaque photo- graphique, l’image d’une étoile dont les rayons sont les trajectoires des particules x dans
la gélatine. Ces images sont considérées comme provenant de sources de très petites dimen-
sions abanclonnées sur la plaque par une pointe activée. Mûhlestein a utilisé le mercure
pour appliquer ces sources actives sur la gélatine. Mais rien n’obligeait à penser qu’on
obtiendrait toujours ces images quels que soient les milieux actifs qu’on photographie.
Pour obtenir de telles photographies, il est essentiel d’éviter le voile de la plaque, car
sur un fond voilé, les étoiles individuelles ne sont plus discernables. Ce voile général peut
être du, soit à l’action des rayons pénétrants des radioéléments, soit à celle des substances
en contact avec la gélatine. La quantité de matière radioactive doit être faible, car s’il y a excès les images isolées se recouvrent et ne peuvent pas être distinguées. Il en est de même
.
si le corps actif est légèrement surélevé au-dessus de la gélatine, de manière à ce que les rayons a traversent d’abord une couche d’air avant d’atteindre la plaque, d’où la nécessité d’un contact intime et rapidement établi entre la source et la plaque. Pour les photo- graphies des surfaces activées par un radioélélnent, il est important que celui-ci ne pénètre
pas dans son support.
CURIE, Traité de radioactivite, t. 1, p. 3 î l.
’(2) Mlle C. C. R., t. 184 (1921), p. i 2i3; t. i85 p. 710, et br77; t.’186 (1928), p. i 838.
(’’ E.-L. HARRINGTON, Phil. Mag., (octobre 1928), p. 685-695.
() E. MùuLESTEix, Arc/. Sc. phys. nrct., t. 4 (1f22), p. 38-63.
-Cet article contient une bibliographie très complète des travaux précédents.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0192900100104400
45 2. Groupements d’atomes dans le mercure. - Les procédés d’activation du
mercure étaient les suivants : 1) On déposait sur la surface du mercure une goutte de solu-
tion faiblement acide d’un radioélément qui était absorbé par le mercure et on enlevait la
goutte. 2) Des solutions acides des radioéléments étaient évaporées à sec dans des capsules
et on y versait ensuite le mercure qui absorbait presque totalement l’activité. 3) Le mercure
était mis en contact avec un précipité matériel solide (hydrates de terres rares) qui avait
entraîné un radioélément (radiothorium). 4) Une lamelle d’argent activée, soit par le dépôt actif, soit par le polonium (°), était dissoute par le mercure à chaud. 5) Le mercure était exposé à l’émanation du radium ou du thorium et le dépôt actif s’accumulait à la surface.
6) Le mercure était versé dans un tube dont on venait cl’extraire le radon qui y avait
séjourné. 1 ) 1°ne ampoule fine de radon fraîchement préparée était cassée à l’intérieur du
mercure.
,Le mercure activé, après avoir été chauffé et bien mélangé, était versé sur une plaque photographique après filtration sur un entonnoir â sortie fine. Quel que soit le procédé diactivation, le résultat obtenu est le même : sur la plaque photographique développée, on aperçoit à nu des points .loirs sur un fond clair situés dans la région qui avait été en
contact avec le mercure. Au microscope, ces points apparaissent comme des étoiles dont les rayons correspondent toujours au parcours des rayons" dans la gélatine (Microphotogra- phies 1, 2, 3, 4). Dans le cas du polonium, ces points apparaissent souvent par rangées.
Des essais ont été faits pour voir s’il était possible de modifier l’aspect des groupements
ou de les faire disparaître. Ainsi, un grand soin a été apporté pour éliminer les poussières
et les impuretés du mercure. D’autre part, j’ai introduit dans celui-ci, après activation par le polonium, i5 m g d’argent métallique) mais la répartition observée sur la plaque n’a pas été modifiée. Il en était de même pour divers autres essais que je ne décris pas en détail.
Pourvu que le mercure reste sec, propre et ne laisse pas de traînées sur la plaque, les photographies conservent le même aspect. L’interposition d’un écran mince de cellophane
entre le mercure et la plaque n’altère pas l’aspect général.
Il résulte de ce qui suit que les solutions et les mélanges gazeux qui ont servi pour activer le mercure contiennent eux-mêmes des groupements d’atomes des radioéléments ;
on peut penser que le mercure, pettda nt l’a ct£vation, absorbe les sans les
dissocier.
On peut donc employer le mercure pour extraire les groupements d’un milieu où il est
incommode de les observer,
.Il faut noter l’extrême facilité avec laquelle le mercure absorbe les radioéléments. Ceci
paraît naturel dans le cas des corps radioactifs analogues aux métaux (Po, RaTh, etc.).
Ce qui est plus étonnant c’est que les gaz radioactifs, comme le radon, sont également
absorbés et restent à l’état oeclus .dans l’intérieur du mercure pendant des semaines. Les
photographies successives de la même goutte de mercure activée au radon ont donné pendant deux semaines des images semblables, mais le nombre de groupes diminuait
progressivement (groupes du Rn et groupes à deux parcours. de Ra A et Ra C’, fig. 3 et 4).
3. Groupements d’atomes dans les gaz. - L’expérience suivahtè a été faite pour rechercher les groupements d’atomes de radon dans l’air île radon, accumulé dans un
barboteur contenant une solution de 84 mg de chlorure de radium, était aspiré dans une seringue reliée au tube latéral du barboteur. En tenant la seringue perpendiculaire à la plaque à une distance de quelques millimètres, on projetait’le radon sur la plaque qui était
ensuite rapidement recouverte par une autre et mise sous presse. Après développement, on aperçoit sur la photographie, à l’oeil nu, des points noirs dont la densité est maximum dans la rfgion directement atteinte parle gaz projeté. Au microscope on voit des étoiles dont les rayons correspondent bien au parcours des rayons oc du radon, tandis que les parcours des rayons cc de et Ra C’ ne sont pas visibles en général, mais apparaissent si la projec-
tion du radon est faite quelque temps après l’aspiration (Microphotographies 5 et 6).
(à) Pour la d’un dépôt sur lame voir : Irène CuRiE, J. t. 22 (1925),
p. 471-481; 7.
L’air aspiré au-dessus de préparations de RaTh ou d’actinium et projeté directement
sur la plaque photographique donne les groupes d’atomes des dépôts actifs. Le thoron et
l’actinon ayant des vies courtes, la photographie ne manifeste que la présence de leurs
dérives (Microphotographies 7 et 8).
En ce qui concerne les groupements d’atomes des dépôts actifs arcumulés sur les
surfaces exposées aux émanatïous, on peul les mettre en évidence en pressant la surface
contre la plaque; la surface abandonne alors une partie de ses groupes. On peut aussi
engager une lamelle active mince et flexible enture deux plaques photographiques sous forte pression vers la fin de vie du dépôt actif. Dans ces expériences, il faut éviter autant que
possible le voile de la plaque du aux rayons pénétrants (Microphotographie 9).
L’activation des lamelles se faisait dans l’air avec ou sans dessiccation, sous pression
normale ou réduits; on trouve des groupements même dans les cas où l’activation est très faible.
"
On a vu plus haut que )fme Curie a déjà observé l’existence de tels groupements et, récemment, Harrington les a ét-tidiés. On peut penser que ces g»oiipeme>its des dépâts acl1:j’s
l’évolution des que j’ai mis en évidencp
le radoll.
4. Groupements d’atomes dans les liquides.
-Les liquides clui n’altèrent pas la
plaque photographique peuvent être versés directement sur la gélatine tandis que les solu- tions acides ou alcalines doivent être versées sur une couche protectrice de mica ou de vase-
line recouvrant la plaque. Les groupements ne donnent une image nette sur la plaque que s’ils viennent se fixer sur la surface de celle-ci ou de sa couche protectrice. De nombreuses
expériences m’ont permis de prouver l’existence de groupements cl’atomes de polonium dans l’eau, l’huile de cèdre et dans les solutions acides ou alcalines à divers degré de concentra-
tion. Des expériences semblables ont été faites pour les dépôts actifs.
J’ai aussi opéré de la manière soivante : la solution active était mise au contact d’une lamelle de verre ou de mica, si on évapore lentement la solution à sec sur la lamelle, ou
bien si, ayant enlevé la solution, on sèche la lamelle, on constate clans les deux cas par la
photographie que les groupements y restent attachés (Microphotographie 10).
Dans ces expériences, on aperçoit toujours sur les clichés des impressions qui corres- pondent aux zones d’enduit laissé sur les lamelles lors de l’évaporation du liquide acide.
Dans une autre expérience, une goutte de solution faiblement acide de Po était mainte-
nue sur une goutte de mercure qui reposait sur une plaque photographique. La plaque enregistre l’arrivée des groupements par la formation d’images en étoiles.
Quant aux surfaces métalliques activées par des solutions acides, elles donnent souvent des impressions photographiques continues, surtout lorsqu’il y a attaque de la surface ou
pénétration du radioélément dans le métal. Par exemples, une lamelle d’argent activée au Po
donne souvent des impressions continues, mais si on la dissout dans le mercure on y retrouve les groupements.
5. Discussion des résultats.
-L’examen au microscope des images obtenues clans toutes les expériences conduit aux résultats suivants :
1. Le diamètre des étoiles est toiijotit-s égal au double du parcours dans la gélatine des
rayons a du radioélément envisagé, pourvu que le corps actif soit bien appliqué contre la gélatine. On observe souvent des assemblages de groupements très rapprochés les uns des
autres ou superposés, mais on ne lrou ve jamais d’étoiles de rayon supérieur au parcours des
particules a. Donc le diamètre du groupe lui-même est en tout cas inférieur à un micron, ce qui était la limite de précision des mesures, alors que les parcours des rayons a, dans la
gélatine dans les cas envisagés sont compris entre 17 et 61,5 microns (Po et Th C’).
On peut ainsi considérer l’agrégat d’atomes comme une source ponctuelle d’où sortent
les rayons dans tous les sens.
2. On observe dans chaque groupe un noircisssenoeeTil centpal qui parfois produit l’effet
d’un petit parcours distinct. Sur une étoile avec quelques rayons seulement, on voit bien un
point central noir qui devient une tache importante quand le nombre de rayons augmente.
47
On pourrait expliquer ce fait par deux causes principales qui s’ajoutent : par la densité de rayons, plus grande au centre, rendue visible par la transparence de la gélatine, et par l’action du recul des atomes appartenant au groupe après émissioo des particules a.
3. l,e nornbr°e de rayons dans les étoiles augmente, d’une manière générale, avec le temps
de pose. Les groupes qu’on trouve sur la même photographie se distinguent plus ou moins
par le nombre de rayons émis du centre et n’ont probablement pas le même nombre d’atomes. D’après le nombre de rayons d’une étoile et la constante radioactive de l’élément
considéré, on peut juger que le nombre d’atomes dans un groupement doit être très élevé (~).
fi. Le nombre augmente avec la concentration du radioélément; d’autre part,
le nombre des groupes diminue avec la décroissance. En prenant les photographies succes-
sives d’un radioélément adhérant bien à une surface plane, on constate sur les premières photographies que les images des groupements sont superposables; ensuite, avec la décrois-
sance du radioélément, oo remarque que certains groupes disparaissent plus vite alors que d’autres persistent plus longtemps.
5. En ce qui concerne des groupes, un point intéressant des photographies
est la possibilité de suivre la succession des transformations radioactives à l’aide d’épreuves prises à des intervalles de temps convenables sur la même préparation. Ainsi les première épreuves donnent des groupements qui correspondent au parcours unique caractéristique
de la substance primaire employée; sur les épreuves suivantes, on aperçoit sur certains
groupes les parcours correspondant aux dérivés (Microphotographies 2, 3, 4, 1i et 12).
.
6. Le fond de la photographie entre les étoiles est clair en général. L’examen des grains parasites ne permet pas de dire s’ils sont attribuables à des rayons a d’atomes isolés ; leur
nombre est insignifiant vis-à-vis du nombre d’atomes dans les groupements.
6. Stabilité des groupes et mélanges des radioéléments. - Les groupements
d’atomes des radioéléments présentent un assemblage stable qui paraît susceptible de résis-
ter à certains traitements. Il semblerait, par exemple, que ces groupements une fois déposés
sur une lamelle peuvent passer de là dans une solution acide et de là dans le mercure. Cette
opinion est confirmée par les expériences faites sur des mélanges des radioéléments (Po et dépôt actif du Ra; thoron et radon); j’ai observé, dans ce cas, l’existence de groupes com-
posés tantôt d’atomes d’un seul radioélément, tantôt de mélanges. D’après le nombre consi- rable d’atomes dans chaque groupe, l’apparition de groupements homogènes ne paraît pas
probable à moins d’admettre que ces groupements existaient avant le mélange et se sont
conservés.
7. Manifestations diverses des groupements d’atomes. - Dans la chimie des
radioéléments, quelques effets généralement attribués à l’adsorption pourraient s’expliquer
par la présence dans les solutions de groupements d’atomes. Ainsi, l’entraînement du RaTh par H2S en solution acide pourrait être attribué à l’existence de groupements relati-
vement stables, comprenant le RaTh avec son dépôt actif dont les constituants sont préci- pitables dans les conditions considérées.
On peut prévoir, de même, que, dans l’effet biologique des radioéléments introduits dans l’organisme, les groupements produisent une action plus considérable que les atomes
isolés et s’éliminent plus difficilement.
,’
CONCLUSIONS.
Il résulte de cette étude que, dans des conditions trés va)-i,*ées, les atonies des radio-
élénlenls sont associés en groupes conlprenant chacun un 9rand nombre d’atomes
-d’une stabilité.
Les groupements d’atomes constituent donc un phénomène bien établi et très fréquent.
Le problème qui se pose maintenant consiste premièrement à savoir si, à côté de ces groupes, il existe aussi des atomes isolés. Secondement, d’étudier la nature de ces groupes ainsi que les conditions de leur formation et de leur évolution.
(f-) Je trouve approximativement pour le Po que le nombre d’atomes dans chaque groupe est en moyenne
‘
de l’ordre de 106 à 106 Loc. cit.].
48
Pour comprendre le phénomène, on pourrait imaginer plusieurs Interprétations .
~1° On pourrait penser à première vue que les groupements ne se constituent qu’au contact
de la gélatine de la plaque photographique ou au contact de toute surface qui reçoit le
radioélément. Mais cette manière de voir ne tiendrait pas compte des expériences qui permettent d’observer directement les groupements dans les gaz. 2° On pourrait penser que ces groupements se forment dans différents milieux par suite de conditions physiques
favorables. Ainsi, pour expliquer la formation dé groupements d’atomes du dépôt actif,
E.-L. Harrrington invoque la présence dans le mélange d’air et de radon de nombreux ions de deux signes qui servent de centres d’agglomération. Mais cette explication ne pourrait s’appliquer de la même manière à la formation de groupeméfits dans le mercure ou dans
une solution quelconque. 3° On pourrait supposer que les groupements existent déjà dans
certains milieux et qu’ils peuvent passer d’un milieu dans un autre sans se dissocier. Ainsi, par exemple, mes expériences me conduisent à penser qu’au moins une partie des atomes
d’un radioélément attaché à un sel solide qui lui sert de support s’y trouve à l’état de
groupements qui peuvent passer en solution sans se dissocier et d’où peuvent sortir des groupes d’atomes de l’émanation. Cependant la généralité d’un tel phénomène sera,it
difficilement conciliable avec les propriétés chimiques et électrochimiques des radio- éléments. De nouvelles expériences sont en vue dan~ le but d’arriver à une conclusion.
Ce travail a été fait au Laboratoire Curie de l’Institut du Radium sous la direction de Madame P. Curie à qui j’exprime ici ma profonde reconnaissance. Je remercie également
3IM. A. Debierne, F. Holweck et tout particulièrement Mime Irène Joliot-Curie pour leur bienveillant encouragement.
Manuscrit reçu ]e :5 janvier i929.
LÉGENDES DÈS pîcùREs blés PLACHEg 1 ET IL
Fig. l.._ Po (100 U. E. S.) dans 3 g de mercure; pose 20 heures; parcours des rayons x dans la gélatine (rayon des étoiles)
=27 pL (à un demi micron
Fig. 2.
-RaTh et ses dérivés dans le mercure : parcours ; 28,5 IL (RaTh); 31,0 Il (ThX); 36,0
40,5 tJ. (Th A); 34,0 y (Th C); 6i,5 [1. (Th C’).
Fig. 3.
-Radon et ses dérivés dans le mercure. Pose 48 heures, cinq jours après activation g de mercure par 20 millicuries de radon ; parcours : 29,0 y (Rn) ; 33,5 ~ (Ra A); 50,0 P. (lla C’).
Fig. 4. - Le même mercure activé au ràdofi (microphot. 8) sept jours après Factivation, Fig. 5.
-Radon directement projeté sur la plaque photographique.
Fig; 6.
-jRa C’ formé par l’évolution dit radon qui a été aspiré avec l’air et projeté sur la plaque photo- graphique.
°
,
Fig. î.
-Th C et Th C’ projetés sur la plaque avec l’aie aspiré au-dessus d’une prépàration de RaTh ( étoiles
’
à deux parcours).
Fig. 5. - Ac C projeté sur la plaque avec l’air aspiré au-dessus d’une préparation d’actinium; parcours 39 p, Les microphotographies 1-8 ont le même grossissement, les autres 9-12 ont des grossissement
~
quelconques.
’
Fig. 9.
-Dépôt actil, de Ac sur une piague activée.
10.
-Po (1. U. E. S.) en solution faiblement chlorhydrique. La rangée d’étoiles sur fond clair repré- sente les groupes que la solution a abandonnés en balayant la lamelle; les groupements moins bïen’
dessinés sur fond voilé correspondent à la région où la solution a été évaporée.
Fig. l.
-Radon et ses dérivés. -Fi,,12. - RaTh et ses dérivés; ces deux microphotographies ont le iliême
grossissement et montrent l’évolution des radioéléments à partir de leur substance primaire : groupes
avec un seul, avec deux ou plusieurs païeôuts. Là substance primaire est contenue dans 1~~~ deux câë dans le mercure.
- .+ _- ______