• Aucun résultat trouvé

Modulation de la luminescence excitée par des rayons α dans certains sulfures de zinc sous l'action de champs alternatifs

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Modulation de la luminescence excitée par des rayons α dans certains sulfures de zinc sous l'action de champs alternatifs"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00236406

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236406

Submitted on 1 Jan 1961

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Modulation de la luminescence excitée par des rayons α dans certains sulfures de zinc sous l’action de champs

alternatifs

R. Henck, A. Coche

To cite this version:

R. Henck, A. Coche. Modulation de la luminescence excitée par des rayons α dans certains sulfures

de zinc sous l’action de champs alternatifs. J. Phys. Radium, 1961, 22 (1), pp.59-60. �10.1051/jphys-

rad:0196100220105901�. �jpa-00236406�

(2)

59

[Va-1] VAN-DILLA (M. A.) et TAYSUM (D. H.), Nucleonics,

,

1955, 13, n° 2, 68.

[Vo-1] VOHRA (K. G.), C. R. Conf. Intern. Appl. Pac.

Energie Atomique, Genève, 1955, vol. 6, 872.

[Vo-2] VOHRA (K. G.), C. R. Conf. Intern. Appl. Pac.

Energie Atomique, Genève, 1958, vol. 23, 367.

[Wa-1] WATSON (H. H.), Rev. Trans. Faraday Soc., 1936,

32, 1073.

[Wa-2] WATTS, BRAUNER, BURGWALD et REIFFEL, Nu- cleonics, 1951, 9, 3, 72.

[Wi-1] WILKENING (M. H.), J. Geophys. Res., 1909, 64, 54.

[Wi-2] WILKENING (M. H.), Rev. Sc. Instr., 1952, 23, 13.

[Wi-3] WILKENING (M. H.), Nucleonics, 1952, 10, 6, 36.

[Wi-4] WILKENING (M. H.), Trans. Amer. Geophys. Union, 1956, 37, 177.

[Wi-5] WILKENING (M. H.), Bull. Amer. Phys. Soc., 1956, 1, 1, 35.

[Wi-6] WILSON, LASKIN et MEIER, Design of an oscillatory

thermal precipitator. Univ. Rochester, Atom.

Energ. Quarterly Report (Dec. 1949).

LETTRES A LA RÉDACTION

LE JOURNAL

DE

PHYSIQUE

ET LE

RADIUM TOME 22, JANVIER 1961,

MODULATION DE LA LUMINESCENCE EXCITÉE PAR DES RAYONS 03B1 DANS CERTAINS SULFURES DE ZINC SOUS L’ACTION DE CHAMPS ALTERNATIFS

,

Par R. HENCK et A. COCHE, Département de Chimie Nucléaire,

Centre de Recherches Nucléaires, Strasbourg.

Différents auteurs (Halsted [1], Daniel et coll. [2])

ont montré que la lumière émise par certains sulfures de- excités par des rayonnements ultra-violets et soumis à des champs alternatifs, était modulée à la

fréquence du champ ou à la fréquence double, suivant lalongueur d’onde de la ’lun1ière excitatrice. Jaife a

observé également ce phénomène lors d’une irra- diation par des rayons cathodiques [3].

Nous avons étudié les ondes de luminance qui appa- raissent en appliquant des champs alternatifs (50 Hz)

à des sulfures mixtes de zinc et de cadmium (88 % SZn,

12 % SCd) activés au manganèse en proportion va-

riable et excités par les rayons oc d’une source de 2lopo

(0,5 mC). Les concentrations en manganèse des diffé-

rents sulfures (1) sont comprises entre 10-2 et

10-4 g Mn/g SZnCd : A (10-2), B (5.10-3), C (10-3),

D (5.10‘4), E (~.0-4). Les poudres luminescentes, dis- persées dans de l’araldite (épaisseur environ 100 03BC),

sont placées entre les armatures d’un condensateur

plan : l’une est constituée par une lame de verre con-

ducteur transparent, l’autre par une couche métal-

lique (argent ou aluminium) évaporée sous vide et

suffisamment mince pour laisser passer les rayons oc.

Cette cellule est posée sur un photomultiplicateur (Dario 53 AVP) dont l’anode est reliée à l’un des

amplificateurs (à courant continu) d’un oscilloscope à

deux voies. La deuxième voie permet d’observer, en

même temps- que l’onde de luminance, la tension appli- quée à la cellule. On a examiné successivement les

phénomènes dans les deux bandes d’émission (bleue

et orange) des scintillateurs, en plaçant entre la photo-

cathode et le condensateur luminescent, des filtres Fournis par l.es Établissements Massiot-Fluor.

interférentiels, dont les maximums de transmission se

situaient respectivement à 4 790 et 5 840 A.

La figure 1 montre les résultats obtenus dans la bande orange (a) et dans la bande bleue (b), avec le

~

Scintillateur D.

Bande orange.

1.

-

Onde de luminance 3.

-

Tension appliquée.

-

FIG. 1 b.

Scintillateur D.

Bande bleue.

; 2.

-

Excitation oc ;

; 4.

-

Niveau zéro.

scintillateur D (5.10-4 glg Mn). Dans ce cas, l’électro-

luminescence produite par la tension appliquée (200 volts, 50 Hz) est négligeable. Ces ondes de luminance

présentent, dans les deux bandes d’émission, deux

maximums par période du champ.

Dans la bande de plus grande longueur d’onde, pour tous les scintillateurs étudiés, la valeur minimale Lmi,,,.

de la luminance, atteinte quand la tension passe par

zéro, est supérieure à la valeur La de la luminescence produite par les rayons cc en l’absence de champ. Les

maximums sont déphasés (légèrement en retard)- par

rapport à ceux de la tension, le maximum princi- pal se produisant quand l’électrode métallique

traversée par les rayons oc est négative par rapport au

verre conducteur. Jaffe a trouvé un effet identique (3),

alors que Halsted observe le maximum de lumière

lorsque l’électrode métallique est positive. Ces résultats

sont confirmés en utilisant une tension obtenue par redressement d’une alternance (fig. 2a) : dans l’inter-

valle t¡., t3, la luminance reste supérieure à La et l’émis-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0196100220105901

(3)

60

sion de lumière est maximale lorsque la valeur instan-

tanée de la tension l’est également.

FIG. 2 a.

Scintillateur C.

Bande orange.

1.

-

Onde de luminance 3.

-

Tension appliquée

FIG. 2 b.

Scintillateur E.

Bande bleue.

; 2.

-

Excitation oc ;

; 4.

-

Niveau zéro.

Dans la bande bleue, le~ phénomènes sont différents : la valeur moyenne de l’onde de luminance est infé- rieure à Loe, les maximums sont atteints lorsque la

tension est proche de zéro, tandis que les minimums sont en légère avance de phase par rapport aux maxi-

mums de la tension, et le minimum principal LM;n,i se produit lorsque l’électrode métallique de la cellule est

négative. Avec la tension redressée utilisée précé- demment, on observe (fig. 2b) des minimums en phase

avec la tension. Ceci montre que le mécanisme d’émis- sion de la lumière bleue est différent de celui de l’émis-

sion orange.

_

L’étude des variations relatives des grandeurs défi-

nies sur les fi g ures 1, a et b, soit

La et

--

en fonction de la tension

La

appliquée au scintillateur, fait apparaître des diff é-

rences caractéristiques, suivant la bande d’émission considérée. A titre d’exemple, on a représenté sur les

.

Scintillateur D.

Bande orange.

F’IG. 3 b.

Scintillateur D.

Bande bleue..

figures 3a et 3b les résultats trouvés avec le scintil- lateur D mentionné précédemment.’

Dans la bande orange, les diverses grandeurs

et I1LMin. sont positives (en ce qui concerne ALMin

ceci n’est le cas qu’au-dessus d’une certaine tension - 70 volts dans l’exemple considéré - pour les scintil- lateurs ayant une concentration en manganèse infé-

rieure ou égale à 5 .10-4 g/g) ; elles augmentent lorsque

la tension croît, mais tendent vers une limite aux

tensions élevées, d’autant plus rapidement que la concentration en manganèse est plus grande. La valeur

maximale de I1LMax. est obtenue avec le scintillateur dont la teneur en manganèse est de 10-3 g/g ; 1 elle est de l’ordre de 5 à 300 volts.

Dans la bande bleue, est positif, croît avec

la tension, mais tend vers une limite qui est atteinte

d’autant plus rapidement que la concentration en man-

ganèse est plus faible. est négatif et diminue au

fur et à mesure que la tension augmente.

Si nous définissons un pourcentage de modulation M par la relation : M = 100 LMaxl. - Lmin.1

nous trou- LMax.1 + LMin.1

vons des valeurs du même ordre de grandeur que celles

signalées par Halsted (ces dernières étant obtenues pour une modulation à la fréquence du champ, alors

que, dans nos expériences, elle a lieu à une fréquence double), soit 50 % dans les conditions les plus favo-

rables.

La figure 4 montre, pour les différents sulfures A

B, C, D, E, la variation de M, en fonction de la ten-

sion, dans les deux bandes d’émission. On voit que M

augmente d’abord avec la tension, puis passe par un

maximum plus ou moins accentué, ou tend vers une

FIG. 4.

limite. Les valeurs maximales s’observent dans la bande bleue des scintillateurs ayant des concentrations

en manganèse faibles (10-4 et 5 .10-4 g/g), où elles

sont d’environ 50 %. Dans la bande orange, la modu- lation maximale ne dépasse pas 40 %.

Lettre reçue le 2 novembre 1960.

BIBLIOGRAPHIE

[1] HALSTED (R. E.), Phys. Rev., 1955, 99, 1897.

[2] DANIEL (P. J.), SCHWARZ (R. F.), LASSER (M. E.) et

HERSHINGER (L. W.), Phys. Rev., 1958, 111, 1240.

[3] JAFFE (P. M.), J. Electrochem. Soc., 1959, 106, 667.

Références

Documents relatifs

Considérant, dès lors, que les pièces irrégulièrement saisies ne sauraient être retenues comme moyens de preuve des concertations relevées dans le rapport d'enquête administrative

Suite à la concertation de l’ensemble des acteurs lors d’une réunion technique le 8 juin dernier et à la consultation du conseil départemental de l’eau, ce lundi 15 juin,

[r]

L’énoncé [dxelt kursi] (U.C 6) marque un dysfonctionnement au niveau de la fonction du contexte, parce que l'expression est étrangère au thème abordé, ce qui

L’énoncé [dxelt kursi] (U.C 6) marque un dysfonctionnement au niveau de la fonction du contexte, parce que l'expression est étrangère au thème abordé, ce qui reflète

Le sommet AFRICITES 3 est une occasion unique pour les organisations de la société civile de faire entendre leurs voix par tous les acteurs du développement municipal et

Partager des informations et confronter des expériences qui ont déjà démontré leur pertinence, tels sont les objectifs de la ren- contre régionale «Coopération internationale dans

En effet, non seulement l’”Essai sur les éléments de philosophie” n’est pas un ouvrage à proprement parler, puisqu’il constitue le quatrième volume