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De la vie jeune en particulier

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Academic year: 2021

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(1)

SUISS® j(|ées!

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(2)

LE BILLET

C est un homme grand et sympa. Les cheveux blancs et le visage ridé par les années. Je crois même qu'il est entré dans le quatrième âge Depuis une décennie, il est dans un home de la région de Fribourg. Je l'ai rencontré il y a quelques jours au bord du lac de Schiffenen. Et nous avons bavardé quelques instants, puis nous sommes allés prendre une consommation dans l'estaminet le plus proche.

Il m'a dit:

Ce n'est pas si terrible le home. Il y a quinze ans, j'avais très peur d'y aller. Un peu parce que c'est la dernière étape, un peu aussi parce qu'on est coupé de la vie. De la vie jeune en particulier. Mais au fond, si on y va pour attendre une autre vie, et non la mort...

Il jeta quelques miettes de pain à un moineau qui s'approchait de lui, puis entama un sandwich com¬

me repas de midi. Je lui demandai:

- Vous ne rentrez pas au home pour manger?

Il eut un sourire malicieux. D'enfant heureux:

- Non, je prends mes vacances. Vous croyez que je n'y ai pas droit?

IVloi, j'y tiens. Chaque été, chaque hiver, au début de chaque année, pour mieux passer le cap, je prends comme ça quelques jours lorsqu'il fait beau.

Je pars le matin, je vais en ville, j'achète un sandwich, après je vais boire une bière ou deux décis d'Algérie (j'économise toute l'année pour m'offrir ça), et en¬

suite je fais une promenade au bord de la Sarine jus¬

qu'à Notre-Dame de Bourguillon où je me recueille quelques instants. Ou alors je fais une excursion le long du lac de Schiffenen jusqu'en vieille ville de Fri¬

bourg où je rencontre fréquemment des amis. Je rentre en fin d'après-midi. Parfois en faisant de l'auto-stop.

- Et ça marche?

Toujours. Vous savez, les gens sont très gentils Tenez, mercredi j'ai fait du stop pour descendre le matin. C'est une dame qui m'a pris dans sa petite voiture Elle m'a fait découvrir Fribourg par un tour de ville, puis m'a offert un café et des gâteaux chez elle.

U n jour qu'il faisait très froid et que la neige tom¬

bait drue sur le pays, un jeune homme, aussi gentil que courtois, m'a invité à monter dans sa fourgon¬

nette et m'a conduit jusque chez le médecin, à Fri¬

bourg. Durant la consultation, il m'appelait par télé¬

phone pour me dire qu'il était disposé à me reconduire gracieusement au home II est revenu à la fin de son travail et m'a demandé de l'accompa¬

gner dans un restaurant où nous avons partagé une fondue avec une bouteille de St-Saphorin. Ce fut pour moi l'un des plus beaux jours de ma vie A chaque fois j'ai noté le numéro de plaques, et je leur enverrai un poème que j'ai composé pour elle et pour lui...

Gérard Bourquenoud

LE PHILOSOPHE

DU TROISIÈME ÂGE

Seul au bord de l'eau. A rêver à quoi? A la vie qui fuit...

(3)

ILLUSTRÉ

4 Y a-t-il un avenir pour la Suisse?

5 Ayez de la Suisse dans les idées ! 7 Notes musicales de la Landwehr 9 Clin d'œil à la commune d'Autigny 16 Une croisière de rêve

18 Que de livres à découvrir

20 De la force et de l'énergie pour pratiquer le karaté 22 Le HC Fribourg-Gottéron compte

sur votre bon cœur

24 L'art de la peinture sur porcelaine 27 Astuces... au féminin

31 Quel habitat et quel jardin?

33 En bref de Moscou

34 Honni soit qui mal y pense!

39 L'œil flâneur en promenade

Escale à Autigny. Notre reportage dès la page 9.

Peinture sur porcelaine: un artisanat à dé¬

couvrir en page 24.

Notre couverture:

Beauté féminine

Voyageuse, sophistiquée, espiègle, origina¬

le, masculine, ingénue, raffinée, intempo¬

relle, passionnée... votre personnalité et vo¬

tre style de vie vous appartiennent.

Rien de tel qu'une ombre bien placée, une couleur subtilement dosée, pour mettre en valeur un visage et illuminer le teint, com¬

me l'a fait Sylvie, vingt-deux ans, pour plai¬

re à nos lecteurs.

(4)

CHRONIQUE INTERNATIONALE

Les dernières Rencontres inter¬

nationales de Genève ont eu pour thème l'avenir de l'Europe dans un monde en profonde et rapide transformation. Certains des participants ne donnent pas cher de nos chances de survie, quoique nous disposions de quantité d'atouts: reste à trouver le moyen de les mettre en valeur.

Jacques Freymond, ancien direc¬

teur de l'Institut des hautes étu¬

des internationales, est l'une des têtes les plus capables, dans no¬

tre pays, de voir dans leur ensem¬

ble les problèmes fondamentaux qui se posent tant à la Suisse qu'à l'Europe tout entière et qui ne seront résolus que par une difficile, une douloureuse prise de conscience de la réalité. «Une bataille est en cours, dont l'enjeu est un choix de société et qui met en question par conséquent les valeurs sur lesquelles repose la cohésion nationale», écrit-il dans son dernier livre, Im paix dange¬

reuse.

K-' ' :Q:' ''

POUR Jacques Freymond passe en revue les domaines dans lesquels non seulement notre identité mais no¬

tre existence même sont aujour¬

d'hui menacées. 11 décrit et passe au crible de la critique les diverses causes de la vulnérabilité crois¬

sante de la société industrielle en général et du petit Etat en particu¬

lier (en Europe, la Suède et la Suisse entre autres). La révolution de l'informatique, par exemple, nous rend de plus en plus dépen¬

dants de l'étranger pour notre in¬

formation. Celle des technologies de tous ordres nous fait courir le risque d'une satellisation irréver¬

sible.

Comment échapper aux menaces, comment savoir ce qu'il nous faut

Y A-T-IL

UN AVENIR

LA SUISSE?

oser abandonner pour conserver l'essentiel, mais, d'abord, com¬

ment définir ce qu'il s'agit de con¬

sidérer comme essentiel? Inutile de se payer de mots, ni de se repo¬

ser sur la confiance en notre tradi¬

tionnelle baraka! Mais existe-t-il des recettes pour s'adapter victo¬

rieusement à ce qui change, et change contre ce que nous som¬

mes et voudrions rester? Aucune, bien évidemment, sauf celle qui consiste à prendre la mesure la plus exacte des dangers et à con¬

duire une réflexion lucide, ni chauviniste, ni cocardière, à la fois réaliste et imaginative: «La per¬

ception de l'avenir dresse les ima- ginatifs, parfois romantiques, et les visionnaires, parfois confus,

contre ceux qui se considèrent comme des réalistes parce qu'ils délimitent leur horizon et définis¬

sent leurs ambitions en fonction de ce qu'ils jugent possible de faire. »

Ainsi, tout est à repenser radica¬

lement dans les domaines qu'exa¬

mine Jacques Freymond avec une compétence exceptionnelle: la sé¬

curité du territoire, la modernisa¬

tion de tout l'outillage technique traditionnel, les menaces pesant sur l'environnement (dont la pro¬

tection, selon l'auteur, doit passer au premier plan de nos program¬

mes de politique intérieure et de politique étrangère), l'immigra¬

tion, la criminalité importée qui met en cause le secret bancaire

Avec son aéro¬

port internatio¬

nal, Genève est reliée à 98 villes dans 61 pays.

Cette ville est donc un point de rencontre du monde.

helvétique, l'espionnage indus¬

triel, le terrorisme, etc.

Peut-on se préparer à la gestion des crises économique, politique et morale, de la crise de la cons¬

cience européenne, de celle de la conscience helvétique? Et, pour commencer, peut-on les prévoir?

Tel est la matière d'un débat qui fait l'objet du dernier chapitre de La paix dangereuse mais sous- tend aussi l'ouvrage entier. «La tâche la plus importante et la plus urgente, déclare l'auteur, est la mise en place d'un instrument de conduite des crises qui sera confié à des hommes qualifiés et moti¬

vés, capables de dominer les inévi¬

tables rivalités interdépartemen¬

tales «afin de pallier» notre refus de porter notre regard sur le long terme et notre excessive complai¬

sance quant à notre capacité de résoudre tous les problèmes que nous devons affronter.» (SPS) Roger-Louis Junod

(5)

I

«VENDRE»

LA SUISSE À L'ÉTRANGER

.1 y a plus de 70 ans que l'ONST, de concert avec Swis¬

sair et parfois les CFF, défend les intérêts et assume la pro¬

motion de notre tourisme

«extra-muros». Ce mandat lui est imparti par la Confédéra¬

tion qui lui alloue pour ce faire une contribution de l'ordre de 27 millions de francs par an.

L'ONST, qui occupe au total 270 employés, dispose d'un siège central à Zurich, où s'éla¬

borent toute la politique et le matériel promotionnels, et de 22 représentations sur les cinq continents. Chargé de diffuser le message touristique et de renforcer la position de notre pays, l'ONST, d'une manière plus générale, s'efforce de dé¬

velopper la compréhension pour les particularités politi¬

ques, culturelles et économi¬

ques de la Suisse. L'image tou¬

ristique de notre pays ne passe-t-elle pas par celle de ses institutions et de son art de vi¬

vre?

Derrière la vitrine

En accueillant nos hôtes en Suisse, notamment au Pays de Fribourg qui profite aussi du travail effectué par nos repré¬

sentants à l'étranger, on n'a pas toujours conscience de l'intense activité que déploient chaque jour ceux qui ont la tâ¬

che, complexe et passionnan¬

te, de promouvoir et de «ven¬

dre» la Suisse à l'étranger.

Certes, les représentations et autres centres suisses sis dans les quartiers les plus presti¬

gieux du monde (l'Opéra à Pa¬

ris, la 5e Avenue à New York, New Coventry Street à Lon¬

dres) sont des endroits de rêve.

Croyez cependant que, derriè¬

re leurs vitrines rutilantes et ensoleillées, ces «petits bouts

Au moment où 140 pays dits d'accueil se disputent les faveurs de la clientèle touristique internationale, la Suisse - tradition et économie obligent - se doit d'être présente... et convaincante sur les marchés étrangers. Cette mission est notamment celle des chefs des représentations de l'Office national suisse du tourisme (ONST), véritables ambassades de l'Helvétie des vacances qui ont pignon sur rue dans les principales capitales du monde. Une profession passionnante !

«Porte de la Suisse»: la représentation de l'ONST au cœur de Paris.

PORTE DE LA

de Suisse» ne font rêver que leurs hôtes, judicieusement in¬

cités à passer aux réalités lors de leurs prochaines vacances chez nous, et que ceux qui les y encouragent n'ont guère le temps de dormir!

Relations publiques, publicité, promotion des ventes, infor¬

mation: aux moyens mis en œuvre par l'ONST, il faut ajouter des hommes motivés et efficaces, moins des ambas¬

sadeurs de charme que des gens de contact, de marketing et d'organisation. «Sans leur engagement et leur loyauté, le meilleur budget ne mènerait à rien», précise leur chef, M. Walter Leu, directeur de l'ONST. Fer de lance ou hom¬

me du front, le chef de repré¬

sentation ONST à l'étranger est aussi appelé à collaborer avec les directeurs des offices de tourisme locaux et régio¬

naux dans le cadre de voyages de promotion, de participa¬

tions à des salons de tourisme, de rencontres avec les repré¬

sentants des médias, etc.

Des hommes de qualité(s)

«vendent» ainsi le tourisme suisse à l'étranger, contribuant à la valeur et à la prospérité de nos échanges économiques avec d'autres nations. L'exerci¬

ce est d'autant plus difficile que l'homme de la rue s'imagi¬

ne que la Suisse est connue dans le monde entier, alors qu'au-delà des océans sa per¬

ception devient toute relative.

Le nouveau slogan de l'ONST a dès lors un bel avenir devant lui : «Ayez de la Suisse dans les idées ! »

José Seydoux

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(7)

LA

SOIRÉE DES

ROIS DELA

LANDWEHR

Quand la Landwehr défile, il y a foule dans les rues.

es landwehriens, leurs amis et invités se sont retrouvés dans la salle pa¬

roissiale de Ste-Thérèse, le 9 janvier, pour la traditionnelle soirée, la 110e du nom.

La musique de Landwehr a été fondée en 1804, c'est une harmonie de la classe ex¬

cellence qui porte le titre de corps de mu¬

sique officiel de l'Etat et de la Ville de Fribourg.

Le président, Me Jean-Ludovic Hart¬

mann, a salué particulièrement deux in¬

vités de marque: M. le conseiller fédéral J.-P. Delamuraz et Mme Annette Veler, consul général des USA en Suisse. A part les orateurs de la soirée, il faut souligner la participation du conseiller d'Etat E.

Gremaud, du préfet de la Sarine Hubert Lauper, du divisionnaire Henri Butty, de A. Oggier, président de l'Association fé¬

dérale de musique, de l'ancien conseiller national Pierre Glasson, président hono¬

raire, des directeur et sous-directeur, Hervé Klopfenstein et Albert Zapf, des directeurs honoraires, O. Moret et J. Ba- lissat.

Le président de la Landwehr, dans son rapport exhaustif d'activité, a mis en lu¬

mière les grands faits de 1987. D'abord l'inoubliable voyage à Rome et l'audien- ' ce accordée par le Saint-Père, la sortie du ~ 4e disque enregistré par la Landwehr. Ce qui étonne, c'est que la société soit à la recherche de locaux et menacée d'erran¬

ces et de provisoire. «Nous voulons res- » ; ter en ville de Fribourg, nous pensons qu'il faut donner la préférence à un bâti¬

ment chargé de traditions et d'histoire, auquel la musique de Landwehr est à même d'apporter une dimension particu¬

lière. »

Le rapport fit ensuite mention des méri¬

tes acquis, ce qui donna lieu à l'émou¬

vante cérémonie de la remise des che¬

vrons, diplômes et médailles. Le rapport se conclut par trois remarques capitales du président:

- renforcer l'aptitude à la performance musicale et à la marche

- imposer sans concession dans les deux domaines la discipline et la tenue.

- éveiller, développer et maintenir la fierté de l'esprit de corps.

L'ambiance de cette soirée fut attachante.

La qualité du repas, comme la décora¬

tion de la salle, y ont concouru.

Les orateurs, Mgr Pierre Mamie, le con¬

seiller fédéral invité, le président du Grand Conseil Bernard Muller, le prési¬

dent du Conseil d'Etat Denis Clerc, le syndic de la ville de Fribourg Claude Schorderet et J.-M. Hayoz, directeur du Conservatoire, ont loué ce corps de mu¬

sique prestigieux, ces «seigneurs de la Landwehr».

L'humour se fit une bonne place dans le mouvement oratoire du type allegro- vivace, ce qui est une façon de dire: vive la Landwehr.

Gérard Menoud 7

(8)

/:h>rcetaine.

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o o O rrrrnm

(9)

Bonjour

Monsieur le syndic de...

AUTIGNY

Une commune qui jouit

d'une situation exceptionnelle Une douce terre, sans heurts

ni faiblesse, que l'on envelop¬

pe du regard comme une ten¬

dre amie que l'on tient dans ses bras, mais aussi un paradis de verdure, de pâturages et de forêts que constitue la rive

gauche de la Glane où s'est implanté depuis des siècles, avec ses hameaux, le village d'Autigny. Une belle terre, en habit d'émeraude passementé de brun et d'or, au gré des sai¬

sons; une terre enrichie d'une laborieuse population campa¬

gnarde qui prie et chante, rit et pleure, tassée autour de son église qui en est le cœur et le point de rencontre des croyants chaque dimanche matin. Le feu a fait la sienne en 1545, puisqu'une partie du village fut la proie des flam¬

mes. Mais les Autignynois, gens laborieux, courageux, persévérants, et en même temps gais, hospitaliers et bienveillants - comme ils le sont encore aujourd'hui - ont, par idéal ou par amour, relevé sur ce fond inébranlable le village d'Autigny sur de vieil¬

les pierres rondes et carrées, enrobées de verdure, pour le repos ou le plaisir des yeux, pour les cent pas, les confi¬

dences villageoises...

G. Bd

INTERVIEW

Jacques Cudré, quarante ans, père de deux filles, comptable dans une entreprise romontoise, entré au Conseil communal en 1978, date de son élection comme syndic d'Autigny. Il assume égale¬

ment la rédaction du journal de la commune dont le but est de ren¬

seigner objectivement la popula¬

tion sur les projets et décisions prises par les autorités. Son hobby: les abeilles, auxquelles il consacre une partie de ses loisirs.

FRIBOURG ILLUSTRÉ - Mon¬

sieur le syndic, aùriez-vous la gen¬

tillesse de nous définir la position de votre commune?

Jacques Cudré - Présenter la com¬

mune d'Autigny est pour moi, qui suis originaire de ce village, un grand honneur et sachez que j'éprouve une satisfaction toute particulière à vous faire connaître quelque peu ce paisible et char¬

mant coin de terre campagnard.

Sis à une altitude de 687 m, Au¬

tigny se trouve à l'ouest du district de la Sarine, au pied nord du

Mont-Gibloux, sur les flancs de la vallée de la Glâne, à mi-distance entre Fribourg et Romont. Notre village s'étend sur une superficie de 618 ha, dont 70 de forêts et 35 en parchets communaux. Situé un peu à l'écart des grands axes routiers, mais jouissant d'une si¬

tuation privilégiée, il bénéficie d'une tranquillité exceptionnelle et d'un ensoleillement optimum.

Au point de vue transport, il est desservi par les bus PTT qui assu¬

rent la liaison avec la gare CFF de Cottens. Par la route, notre village n'est qu'à quelques minutes de la RN 12 à Matran ou Rössens.

Autigny: une terre fidèle à son labeur. Photos G. Bd

(10)

VILLAGES DE CHEZ NOUS

FI - Autigny est-il encore un villa¬

ge essentiellement agricole?

J. C. - L'agriculture occupe encore une place très importante dans notre commune. En effet, celle-ci compte à l'heure actuelle vingt- huit producteurs pour une pro¬

duction de lait qui se monte an¬

nuellement à 1 830 000 kilos. Au fil des années, leur nombre a ré¬

gressé d'une vingtaine, alors que la production de lait est à ce jour nettement supérieure.

L'artisanat ne fait pas défaut dans notre localité, puisque nous avons deux ateliers de mécanique et ser¬

rurerie, trois ateliers de menuise¬

rie et agencement, deux scieries, une entreprise de maçonnerie, une pisciculture, un installateur de chauffage et sanitaire, un fa¬

bricant de flûtes et une poterie. Le commerce a également sa place avec un café-restaurant, un éta¬

blissement bancaire groupant les communes de Chénens, Cottens et Autigny, un magasin d'appa¬

reils ménagers, un bureau de pos¬

te, une entreprise de transports, une société immobilière, deux magasins d'alimentation, un commerce de bois et une laiterie.

FI - Votre commune a-t-elle un avenir sur le plan industriel ou ar¬

tisanal?

J. C. - Nous ne disposons d'aucu¬

ne industrie, mais nous serions en mesure de prévoir un tel accueil à condition qu'il s'agisse d'un type d'industrie non polluant. En ce qui concerne l'artisanat, notre plan d'aménagement prévoit cer¬

taines zones pour une éventuelle expansion qui serait fort appré¬

ciée et bienvenue.

De nouvelles constructions pour garder les jeunes au village.

FI - Qu'en est-il sur le plan rési¬

dentiel?

J. C. - Depuis 1970, notre popula¬

tion est en progression. Plusieurs maisons familiales ont été cons¬

truites ou sont actuellement en construction. Les deux immeu-

Sociétés locales

Chœur mixte paroissial Bernard Gumy, président Pierre-André Defferrard, directeur

Fanfare paroissiale

«La Mauritia»

Michel Gobet, président Stéphane Cottet, directeur Football-Club «Etoile»

Guy Dafflon, président Société de tir

Léo Raemy, président Société de jeunesse Stéphane Donzallaz, président

Union des sociétés locales Bernard Berset, président Société des sapeurs-pompiers Albin Huguenot, président Société de laiterie

Pierre Mauroux, président

La chapelle Saint-Garin.

bles locatifs existants sont entière¬

ment occupés. Il est vrai que sur le plan d'aménagement local il est prévu un développement non né¬

gligeable de la population qui, à un certain moment, sera limitée.

FI - Est-ce que l'infrastructure est réalisée?

J. C. - Etabli en 1978, le plan d'aménagement a été approuvé par le Conseil d'Etat en 1979. Il comprend la zone sans affecta¬

tion spéciale réservée à l'exploita¬

tion agricole ou sylvicole - la zone centre village destinée à l'habita¬

tion, au commerce, à l'artisanat et aux activités agricoles - la zone ré¬

sidentielle à faible densité pour les habitations familiales individuel¬

les, groupements, etc. - la zone ré¬

sidentielle faible densité à pres¬

criptions spéciales réservée aux maisons familiales individuelles - la zone résidentielle moyenne densité pour des habitations col¬

lectives ou individuelles groupées et équipements d'accompagne¬

ment (commerces, locaux de loi¬

sirs, activités artisanales, etc.) - et la zone d'intérêt public destinée aux bâtiments et installations pu¬

blics. Dans le domaine de l'épura¬

tion, le plan directeur a été ap¬

prouvé et les collecteurs pour les eaux usées sont achevés. Notre commune fait partie de l'AEGN (Association pour l'épuration ré¬

gionale des eaux usées des bassins versants de la Glâne et de la Neiri- gue) groupant 19 communes et dont la STEP sera construite dans un proche avenir à Autigny.

L'adduction d'eau avec défense contre l'incendie a été réalisée en 1970. Quant à l'alimentation en eau potable de notre commune, elle est assurée par celle de Ché¬

nens qui dessert aussi en partie les communes de Cottens et de Ney- ruz.

Le réseau routier, qui s'étend sur 11 km, est entièrement asphalté.

Ces travaux se sont avérés comme une très lourde charge financière pour notre commune.

(11)

FI - Comment se présente la situa¬

tion économique actuelle de votre commune?

J. C. - Le taux fiscal sur le revenu et la fortune est actuellement de 1 fr. 25 par franc payé à l'Etat. Il comprend la part versée annuel¬

lement à la paroisse qui est de 16 centimes, alors que la contri¬

bution immobilière perçue s'élève à 2%o. La dette, elle, approche le million, mais un montant impor¬

tant de subventions doit nous être versé au cours de cette année.

Le compte de fonctionnement de ces dernières années laisse appa¬

raître des recettes qui nous ont permis, après couverture des charges, de procéder tantôt à de l'autofinancement, tantôt à des amortissements supplémentaires.

Si la situation économique de no¬

tre commune peut aujourd'hui être considérée comme saine, c'est grâce aux efforts consentis par nos contribuables.

Malheureusement, à l'instar des autres communes, nous consta¬

tons avec une amère déception que l'Etat grève de plus en plus notre budget par les charges de la santé, du social, etc. D'autre part, il est regrettable qu'une commune de 6e classe telle que la nôtre ne soit pas intégrée dans la LIM en raison d'une loi fédérale dont les critères d'appréciation sont illogi¬

ques.

FI - L'instruction de la jeunesse donne-t-elle satisfaction?

J. C. - Une classe maternelle de caractère privé a été créée pour les petits de quatre à cinq ans, tandis

AUTORITÉS COMMUNALES Jacques Cudré, syndic Administration générale - Fi¬

nances - Information com¬

munale - Protection civile Remi Mauroux, vice-syndic Gravières - Forêts - Terres Paul Schneider, conseiller Bâtiments - Eaux - Feu - Voi- Marcel Sapin, conseiller Protection des eaux - Aména¬

gement du territoire - Cime¬

tière - Eclairage Roland Bovet, conseiller Routes - Enseignement et for¬

mation - Affaires sociales - Santé - Loisirs

Administration communale Jean-Pierre Huguenot Secrétaire

Chantai Gobet Boursière et perceptrice

qu'une ludothèque se trouvant à Neyruz fait le bonheur des en¬

fants de notre région. Les com¬

munes d'Autigny et de Chénens forment ensemble un cercle sco¬

laire à l'intérieur duquel une com¬

mission bien représentée au ni¬

veau de chaque commune et des parents d'élèves collabore effica-

Un joli but de promenade dans la nature.

cement avec le corps enseignant de même qu'avec les autorités communales. Les jeunes qui poursuivent leurs études s'en vont au cycle d'orientation de Fri- bourg.

FI - Quelles sont les activités cul¬

turelles et sportives de votre loca¬

lité?

J. C. - Le chœur mixte et la fanfa¬

re créent une certaine animation quotidienne au village par leurs concerts, leur participation aux fêtes religieuses et profanes ainsi qu'aux manifestations villageoi¬

ses. La société de jeunesse, nos équipes de foot ainsi que ce noble sport qu'est le tir attirent toujours plus de jeunes dans leurs rangs. Il appartient à l'Union des sociétés locales de chapeauter toutes ces activités qui donnent une impul¬

sion à la vie de notre communauté villageoise.

Evolution

démographique Conseil communal d'Autigny. De gauche à droite, 1er rang: Jean-Pierre Huguenot, secrétaire; Remi Mauroux,

vice-syndic; Jacques Cudré, syndic; Roland Bovet, conseiller; Chantai Gobet, boursière. 2e rang: Paul Schnei¬

der, conseiller; Marcel Sapin, conseiller.

1811 1831 1850 1860 1870 1880 1888 1900 1910 1920 1930 1941 1950 1960 1970 1980 1988 Electeurs Ménages

314 habitants 383

458 434 525 476 497 592 527 588 627 613 587 472 439 451 470

330 152

11

(12)

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(13)

FI - Comment se font les contacts humains dans votre commune?

J. C. - Ces contacts se font à la lai¬

terie, dans les commerces, à la sortie de l'église, à la poste, au bis¬

trot, lors de promenades ou enco¬

re dans les kermesses, lotos, bals, etc. Presque tout le monde se con¬

naît à Autigny et les nouveaux ve¬

nus s'intègrent très rapidement. A titre d'information, notre com¬

mune édite cinq fois par an un journal qui est distribué à tous les ménages.

FI - L'autorité communale a-t-elle des projets à l'étude?

J. C. - Dans le cadre du cercle de la Justice de Paix de Prez-vers- Noréaz qui groupe treize commu¬

nes, Autigny participera à la cons¬

truction d'un home simple dont la construction va débuter très bien¬

tôt. De plus, notre commune doit faire face à un manque lancinant de locaux pour les sociétés. Pour remédier à cet inconvénient, une étude est actuellement en cours en vue de la réalisation future d'une salle polyvalente avec abris de protection civile et locaux de ser¬

vice.

FI - L'Exécutif a-t-il des souhaits à exprimer pour l'avenir de la com¬

mune d'Autigny?

J. C. - Que notre commune reste un village campagnard dans le¬

quel il fait bon vivre. Que l'entente qui existe avec nos communes voi¬

sines, principalement celle de Chénens avec laquelle nous fai¬

sons bon ménage sur le plan pa¬

roissial, cercle scolaire, sociétés, etc., soit propice à l'ensemble de notre région. Que les citoyens ma-

L'église paroissiale dédiée à saint Maurice.

Le Christ sur la croix, comme symbole de foi, au centre du village.

Une maison toute de bois qui porte son âge.

■r

nifestent plus d'intérêt et pren¬

nent conscience des problèmes à résoudre et des tâches toujours plus nombreuses à accomplir par le Conseil communal. Enfin, que l'autonomie de nos communes soit préservée.

Merci Monsieur le syndic pour l'accueil chaleureux qui m'a été ré¬

servé et pour votre précieuse colla¬

boration dans la réalisation de ce reportage sur la commune d'Au¬

tigny à laquelle nous souhaitons un bel avenir.

Gérard Bourquenoud

UN PEU D'HISTOIRE

Autigny - vieux village ro¬

main - la citation de 1068 (vil¬

la Altignei) comme la derniè¬

re dérivation orthographique du nom avant qu'il ne se fixe dans la forme que nous lui connaissons (Ottigny, 1717) et toutes les variantes suivan¬

tes (Autinie / Ottignié / Aul- tinie / Ottenach / Altinei / Altinius et enfin Autigny s'étagnent sur cinq siècles et rappellent un gentilice ro¬

main ALTINIUS qui fonda ici le domaine à son nom en ajoutant le possessif ALTI- NIACUM.

Autigny - la première syllabe vient certainement de «au- gia», champs et pâturages si¬

tués près de l'eau ou vallée près de l'eau.

Autigny est une ancienne sei¬

gneurie, famille des seigneurs du village de ce nom connue en 1171 par Uldricus de Alti¬

nei qui fut témoin d'une donation faite à Hauterive.

Cette seigneurie, qui était probablement une branche de la maison de Bennwil, devint par la suite un village parois¬

sial où subsistaient jadis une fabrique de tuiles et de grains, une huilerie et deux fruiteries.

Armoiries d'Autigny: «d'ar¬

gent à la bande de gueules chargées d'une lance d'or et accompagnée de deux croi- settes tréflées du deuxième».

Ces armoiries adoptées en 1941 rappellent saint Mauri¬

ce, saint patron de la paroisse.

13

(14)

DU LAIT

EN ABONDANCE ET DU FROMAGE DE QUALITÉ

Sise à deux pas de l'église, la fromagerie d'Autigny abrite quatre cuves de fabrication, dont trois étaient plus que pleines de lait à mon arrivée peu après le coulage du ma¬

tin. Sur-le-champ j'ai assisté à la transformation du caillé en grains. Et la conversation s'est engagée avec l'exploi¬

tant, M. Léo Raemy, qui s'est distingué à plusieurs reprises pour l'excellence de son fro¬

mage.

Après un apprentissage de fromager à Belfaux, Maria¬

hilf, Prez-vers-Noréaz, puis en Suisse alémanique où il a fa¬

briqué l'emmental, il a accom¬

pli son école de laiterie à Grangeneuve, pour ensuite obtenir sa maîtrise fédérale en 1969 à Planfayon, son village d'origine.

Depuis 1973, il est l'acheteur de lait de la Société de laiterie

d'Autigny qui compte à l'heure actuelle encore vingt-huit pro¬

ducteurs. Ceux-ci livrent an¬

nuellement 1 830 000 kilos de lait, production entièrement transformée en fromage de Gruyère. Pour ce faire, l'ex¬

ploitant a trois employés à son service dont l'un, Hervé Ber¬

set, enfant du village, a passé sa maîtrise fédérale l'an passé.

Mis à part la vente locale, tou¬

te la production fromagère est vendue à Fromage de Gruyère SA, à Bulle, maison qui expor¬

te ce produit jusqu'aux Etats- Unis.

Pour réussir sa fabrication, Léo Raemy examine jour après jour la qualité du lait et compte beaucoup sur le con¬

cours des producteurs avec lesquels l'entente est non seu¬

lement parfaite, mais permet de veiller de près sur l'ennemi n° 1 de la vie microbienne: la machine à traire. Lorsque les conditions requises sont te¬

nues, le maître fromager est à

Hervé Berset (à gauche) s'apprêtant à transformer le caillé en grains sous l'œil attentif de Léo Raemy, acheteur de lait et maître fromager.

même de produire un fromage de qualité. Pour preuve, la mé¬

daille d'argent de mérite dé¬

cernée en 1982 par la Société suisse d'industrie laitière à cet acheteur de lait, pour les excel¬

lents résultats acquis sur cinq semestres.

Et notons que Léo Raemy est père de cinq enfants, dont

quatre fils, que lui a donnés son accueillante épouse Gene¬

viève Chatagny, de Corserey.

Les deux aînés ont eux aussi choisi le métier de fromager et sont déjà en apprentissage. La relève est donc assurée à la fro¬

magerie d'Autigny.

Texte et photo G. Bd

& cV^A Gruyère

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1742 Autigny

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(15)

NONAGÉNAIRE ET ENCORE JEUNE D'ESPRIT

Elle tricote, lit quotidienne¬

ment les journaux, regarde la télé, joue aux cartes, donc elle bénéficie de toutes ses facul¬

tés. Cette dame si charmante, c'est Elisa Mauroux, née An- drey, qui, le 7 janvier 88, a fêté son nonante-troisième anni¬

versaire. Son plaisir de vivre et sa force morale font qu'elle se porte à merveille.

Issue d'une famille paysanne, le hasard a voulu qu'elle marie un paysan qui exploitait un domaine à Autigny. Avec lui, elle a élevé dix enfants, dont

huit sont encore en vie. Ceux- ci lui ont donné trente petits- enfants et dix-huit arrière- petits-enfants. En plus de l'im¬

mense travail qu'elle a accom¬

pli aux côtés de son mari décé¬

dé en 1953, Elisa a fait des prodiges pour donner à sa fa¬

mille l'intimité nécessaire à son épanouissement. Ce n'est donc pas sans émotion et un sentiment de satisfaction qu'elle regarde évoluer ses en¬

fants et descendants.

Aujourd'hui, elle est très heu¬

reuse de couler des jours paisi¬

bles dans la ferme qu'elle n'a jamais quittée depuis son ma¬

riage. D'un caractère jovial et encore jeune d'esprit, elle vit depuis trente-deux ans avec son fils Robert, qui a repris le domaine, et son épouse Anne- Marie, foyer où règne une par¬

faite harmonie. Avec la santé dont elle est gratifiée, Elisa Mauroux va certainement de¬

venir centenaire et avoir le plaisir de recevoir le fauteuil du Conseil d'Etat. C'est ce que la rédaction de FRIBOURG ILLUSTRÉ souhaite à la doyenne de la commune et de la paroisse, en y ajoutant une gerbe de félicitations pour le long chemin parcouru.

Texte et photo G. Bd

Souscrire un abonnement à FRIBOURG illustré c'est offrir un cadeau qui dure toute l'année

Jean-Pierre Huguenot et son épouse Hélène.

UN BEL EXEMPLE DE FIDÉLITÉ

Vingt-huit ans qu'il se charge du secrétariat de la commune d'Autigny, c'est déjà un bail et un Himalaya de procès- verbaux et de correspondance.

Cette fonction, Jean-Pierre Huguenot l'assume depuis l'âge de vingt ans. Il ne pensait pas y rester aussi longtemps. A cette époque, le volume admi¬

nistratif n'était pas celui d'au¬

jourd'hui. Une séance du Conseil tous les quinze jours était suffisante.

Depuis quelques années, cha¬

que commune est bombardée de paperasses et celle d'Au¬

tigny n'y échappe pas. A l'heu¬

re actuelle, l'Exécutif se réunit une fois par semaine pour s'occuper des affaires admi¬

nistratives qui ont quintuplé depuis un quart de siècle.

Très connu de la population qui l'apprécie pour sa discré¬

tion, sa compétence, son tra¬

vail consciencieux et son dé¬

vouement à la chose publique, Jean-Pierre Huguenot ac¬

cueille le citoyen à son domici¬

le où il se sent plus à l'aise pour

s'exprimer. Et si la serviabilité est sa qualité première, cet homme souriant, dont la po¬

pularité n'est plus à faire, a un plaisir tout particulier d'oeu¬

vrer pour une commune qui évolue. D'autre part, l'ambian¬

ce chaleureuse qui existe ac¬

tuellement au sein du Conseil facilite grandement sa tâche pour laquelle il peut compter sur sa sympathique épouse Hélène qui collabore efficace¬

ment à la préparation des vo- tations et au contrôle de l'ha¬

bitant.

Cette activité publique n'est pas le gagne-pain de Jean- Pierre Huguenot qui, de mé¬

tier, est maître menuisier et fa¬

brique de la menuiserie inté¬

rieure et de l'agencement.

Et comme il était l'heure de se rendre tous les deux à la répéti¬

tion du chœur mixte, nous nous sommes quittés par une poignée de main très amicale, qui va nous inciter à y revenir- Texte et photo G. Bd 15

(16)

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5. Me PORT-SAiD (Egypte) 06.00 22.30 6. Je HAIFA (Israël) 09.00 — 7.Ve HAIFA (Israël) — 13.00

8. Sa RHODES 13.00 18.00

S. Dl LE PIRÉE 09.00 18.00

10. Lu CORFOU 16.00 21.00

11. Ma DUBROVNIK (Yougoslavie) 09.00 14.00

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(17)

Photo G. Bd

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17

(18)

LE MONDE LITTÉRAIRE Le livre du sport

automobile suisse 1986-1987

UNE

PREMIÈRE SUISSE

Le livre de Laurent Miss- bauer «Le livre du sport automobile suisse 1986- 1987» est le premier livre à parler uniquement du sport automobile suisse.

wwf / Le 14 janvier 1988 a été présenté au Château d'Yverdon-les-Bains un chef-d'œuvre unique au monde: le «Manuscrit sylvestre» de St-Gall.

Pas moins de 123 écri¬

vains contemporains, hommes et femmes, de toute la Suisse, ont rédigé en allemand, français, ita¬

lien et romanche des tex¬

tes consacrés à la forêt.

Ces textes ont été transcrits à la plume, à l'encre de noix de galle, par 33 scri¬

bes.

Toutes les pages de ce li¬

vre sont en parchemin de chèvre. Les nombreux parchemins sont réunis dans une reliure à ais de bois, plein cuir et à fer¬

moirs.

Cette merveille contem¬

poraine a vu le jour dans la plus pure tradition des ouvrages réalisés par nos

Une trentaine de courses de côte, de slaloms et de circuits sont décrits, com¬

mentés et complétés par le classement de la saison 87, photos noir-blanc à l'appui.

Journaliste à la Revue au¬

tomobile, Laurent Miss- bauer a assisté à toutes les courses et il n'hésite pas à prendre le volant lorsque l'occasion lui en est of¬

ferte.

Les adeptes de vitesse re¬

connaîtront dans cet ou¬

vrage les Fribourgeois Roland Franzen, Kurt Baeriswyl, Dominique Berthe, Roland Dupas- quier, Hans Pfeuti, Ray¬

mond Pillonel, Maurice Girard, Yvan Berset, Wer¬

ner Hagi dans les passa¬

ges clés du slalom de Ro- mont et de la course de côte La Roche - La Berra, ainsi que dans les autres courses du championnat.

L. Massardi

ancêtres à l'époque où la forêt sauvage recouvrait encore pratiquement tout le territoire helvétique.

A la fois objet d'art uni¬

que et curiosité, ce livre doit témoigner, dans plu¬

sieurs siècles encore, lors¬

que nos textes et illustra¬

tions imprimés seront depuis longtemps passés, de ce que les femmes et les hommes de la fin du XXe siècle - à l'époque du dépérissement des forêts - pensaient et quelles étaient leurs craintes.

Tous les textes, écrits à la main, doivent rester «uni¬

ques», au sens le plus pur du mot. C'est-à-dire, toute photocopie, photographie ou reproduction impri¬

mée du contenu du «Ma¬

nuscrit sylvestre» ne sont pas autorisées. Par contre, il n'est nullement interdit d'apprendre par cœur les

textes ou de les recopier à la main lorsque le livre est exposé publiquement dans votre commune.

A partir de maintenant, toute bibliothèque, tout centre ou institution cul¬

turel, etc... peut emprun¬

ter le «Manuscrit sylves¬

tre» pour l'exposer. Toute personne peut, à sa de-

TAMARA Edy de Paoli

Une famille comme tant d'autres. Gianni et Tama¬

ra, un couple uni, heu¬

reux, comblé même par Christophe, leur unique garçon, qui leur procure une joie sans nom.

Hélas, ce bonheur sera de courte durée puisqu'un jour Tamara disparaît dans un tragique accident de la circulation.

Pour Gianni et Christo¬

phe, c'est la consterna¬

tion. Pour le père surtout qui doit dissimuler son chagrin afin de ne pas traumatiser encore plus celui qui vient de perdre sa mère.

Afin d'échapper à cette souffrance morale, à ce chagrin, à cette douleur quotidienne que ni les se¬

maines, ni les mois ne semblent atténuer, une so¬

lution s'impose: partir.

Partir au loin, franchir les océans à bord d'un voilier pour essayer d'oublier, tenter de refaire surface, car il le faut.

La traversée de l'Atlanti¬

que se déroulera sans inci¬

dent, mais il n'en sera pas de même lors d'une escale à la Martinique. Gianni et son fils Christophe connaî¬

tront là-bas des aventures inattendues où Sydney, jeune et belle Canadienne rencontrée dans des cir¬

constances particulières que nous vous laissons découvrir, va soudain jouer un rôle de premier plan.

mande, voir et feuilleter le

«Manuscrit sylvestre».

Pout tout renseignement et pour les réservations, s'adresser au «Manuscrit sylvestre», secrétariat Suisse romande, Mon¬

sieur René Projer, Univer¬

sité de Fribourg, Miséri¬

corde, 1700 Fribourg, tél.

037/21 93 72 ou 41 16 65.

Tamara est un roman cap¬

tivant de la première à la dernière page, que vous li¬

rez d'un trait. Un livre chaleureux, le premier d'un écrivain de chez nous, plein de promesses.

Tamara, roman d'Edy de Paoli paru aux Editions Mon Village, 1099 Vul- liens.

TAMARA

UNE FILLE À LA FONTAINE

Une fille à la fontaine Aurait pu, voyez-vous ça, Epouser un capitaine, Un seigneur, un fils de roi.

Elle aurait eu pour ses noces Mille présents, mille cadeaux.

Elle aurait roulé carrosse, Serait princesse au château.

Mais, la fille n 'était point sotte.

A tout l'or elle préféra Jean-Louis avec sa hotte, Sa hotte pleine d'échalas.

Ils sont partis dans les vignes En se tenant par le bras.

Le capitaine en consigne En est resté tout baba!

Louis Gavillet LE «MANUSCRIT SYLVESTRE»

EN TOURNÉE EN ROMANDIE

(19)

chef technique romand

Tout en conservant sa fonc¬

tion au niveau cantonal, Ro¬

ger Jungo, de St-Sylvestre, as¬

sume depuis une année le poste de chef technique ro¬

mand. Lors de l'assemblée an¬

nuelle des délégués qui se te¬

nait à Savièse, le technicien singinois dressait un premier bilan: «Bien sûr que l'année 1987 apporta de belles satis¬

factions à nos lutteurs de pointe. Je citerais d'abord Ga¬

briel Yerly. L'agriculteur de Berlens signa deux authenti¬

ques exploits: il remporta la fête du jubilé au Lac-Noir, manifestation qui réunissait pourtant une grappe d'invités de renom et il fut le premier lutteur romand à s'imposer à la fête alpestre du Stoos. Ce dernier succès prend d'autant plus de valeur que Gabriel Yerly s'imposa en passe finale face au très redoutable Léo Betschart. Enfin, le lutteur de Berlens se hissa très haut au classement de la fête d'Uns- punnen - où après avoir tenu tête au roi de la lutte Knüsel - il figura en deuxième position.

Le deuxième lutteur fribour- geois qui réussit de grandes performances se nomme Mi¬

chel Rouiller; pour la troisiè¬

me fois, le boucher de Belfaux parvint à décrocher le titre de champion romand au Mouret, malgré une très forte opposi¬

tion représentée par les lut¬

teurs invités. Le double cou¬

ronné fédéral de Belfaux dialogua également avec les meilleurs à Unspunnen. Dans l'Oberland bernois, Michel Rouiller se trouva en face de cinq couronnés fédéraux en cours de journée! Après avoir disposé de Walter Schiess, Ste¬

fan Ackermann et Clemens Jehle, le boucher de Belfaux fut qualifié pour la finale où, toutefois, Nikiaus Gasser prit le meilleur sur lui. Parmi la jeune garde, je citerais aussi le nom de Rolf Wehren qui s'est permis le luxe de gagner la passe qui l'opposa au roi de la lutte Knüsel dans une fête qui se déroulait à New-Glarus (Amérique)». Chef exigeant, Roger Jungo apprécie les lau¬

riers que récoltent ses pou¬

lains, mais il rend attentifs ces derniers au seuil d'une nouvel¬

le saison: «Je crois qu'il leur manque encore une certaine détermination et un peu plus de rage de vaincre. Ce n'est qu'à ce prix qu'ils pourront progresser. Car n'oublions pas qu'outre-Sarine la progression se manifeste chaque année».

Et de lancer cet avertissement :

«Si nous voulons être compé¬

titifs l'an prochain à Stans - où aura lieu la fête fédérale - les lutteurs fribourgeois doivent à partir d'aujourd'hui se prépa¬

rer en conséquence».

cir

i ennç

d'Allemagne et 4e des GP d'Italie, de Yougoslavie et d'Angleterre) qui ont incité les dirigeants de Honda Racing Corporation à manifester leur confiance au Neuchâtelois qui, aujourd'hui, est totale¬

ment remis de sa triple fractu¬

re du bassin.

Nouvelles motos d'usine pour

Jacques Cornu!

Honda a renouvelé sa con¬

fiance au pilote neuchâtelois Jacques Cornu qui disposera à nouveau d'une paire de mo¬

tos d'usine pour disputer le championnat du monde 1988 des 250 cmc.

Nous savons que les machines officielles des grands cons¬

tructeurs japonais sont attri¬

buées au compte-gouttes aux meilleurs pilotes mondiaux.

Jacques Cornu, qui était con¬

damné au rôle de spectateur après son terrible accident du GP de Suède, avait malheu¬

reusement rétrogradé au 9e

fribourg mm Fondé en 1945 Rte de la Glâne 31

1701 Fribourg Revue bimensuelle d'information et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendredi de chaque mois. Organe officiel de l'Asso¬

ciation Joseph Bovet et des Fri¬

bourgeois «hors les murs».

Rédaction et administration:

Rte de la Glâne 31.

Case postale 331 - 1701 Fribourg.

Tél. 037/24 75 75.

Télex 942 273 IFF CH.

Rédacteur en chef:

Gérard Bourquenoud.

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40.-. Etranger: Fr. 90.-. Par avion:

Fr. 115.-. Venie au numéro: Fr.

3.50. CCP 17-2851.

Tirage: 8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'il¬

lustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

Celle-ci n'assume aucune respon¬

sabilité concernant les manuscrits et photos non commandés.

Editeur:

Imprimerie Fragnière S.A.

Rte de la Glâne 31.

1701 Fribourg.

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ASSA - Annonces Suisses S.A.

Bd de Pérolles 23 - 1700 Fribourg.

Tél. 037/22 40 60.

Délai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

19

(20)

LES SPORTS

KARATÉ-CLUB COBRA FRIBOURG

QUAND LE SPORTIF t- &

Il y a deux ans, le Karaté- Club Cobra Fribourg pre¬

nait un virage important.

De société, où le dilettan¬

tisme tendait à prendre une part un peu dangereu¬

se, il devenait, sous l'im¬

pulsion de Michel Wicht, son mentor actuel, et en parfait accord avec la ma¬

jorité de ses membres, un club dont l'orientation principale se reportait sur la pratique du karaté à un niveau plus élevé. D'où la mise en place de structures nouvelles permettant au¬

jourd'hui à des karatékas avancés de parfaire encore leur formation, à des dé¬

butants de se familiariser avec cette exigente discipli¬

ne qui réclame concentra¬

tion et maîtrise de soi et aux enfants, aussi, de tâter de ce sport, puisque au Cobra-Club les portes sont ouvertes à tous, dès l'âge de sept ans.

LA RECONVERSION Ceinture noire, 1er dan, Michel Wicht est arrivé un peu par hasard au karaté.

Pour cet ancien footbal¬

leur, l'entrée dans les arts martiaux s'est faite sans grands problèmes. A la tête d'une cinquantaine de licenciés, il dispense main¬

tenant ses cours en colla¬

boration avec Colette San¬

tos, elle aussi ceinture noire, cette dernière s'oc- cupant plus particulière¬

ment des jeunes enfants.

Si le Cobra-Club Fribourg n'atteint pas encore un pa¬

lier équivalent à ceux des grands clubs de Berne, Bâle ou Genève, il détient

Ceinture noire, Colette Santos assure des fonc¬

tions importantes au Cobra-Club où elle s'occu- I pe, entre autres, de la formation des jeunes en-

\ fonts.

1 r

V. s

t \

Les exercices de groupe: un ballet impressionnant conduit par Michel Wicht.

LES SPORTS

CANALISE FORCE ET ÉNERGIE

néanmoins certains atouts importants, dont celui d'être affilié à la Fédéra¬

tion suisse de karaté, donc reconnu par l'Association suisse des sports. La re¬

conversion de Michel Wicht fut ainsi une réussi¬

te et si le football perdit peut-être un futur talent, le karaté trouvait un pro¬

fesseur impressionnant de maîtrise, conduisant ses cours avec une autorité naturelle qui fait que le travail de groupe allie le cérémonial japonais aux exercices de base, tout ceci dans un silence quasi reli¬

gieux.

PAS À N'IMPORTE QUEL PRIX

Etre karatéka suppose une dose de travail et de pa- H tience supérieure à la ^ moyenne. Le débutant,

jusqu'à ce qu'il se soit fa¬

miliarisé à la terminologie japonaise, pour citer un exemple, se demandera souvent ce qu'il est venu faire dans un tel cours et pourquoi il a choisi cette discipline sportive où le but n'est pas de devenir

«un casseur de planches ou un pousseur de cris, mais une personne qui sait se battre pour ne jamais se battre», comme le dit si bien Colette Santos. En fait, les premiers pas se¬

ront difficiles pour tous.

«Mais celui qui tient le coup durant les deux pre¬

miers mois, celui-là pourra aller de l'avant», explique Michel Wicht. Et la com¬

pétition? «Il est bien clair que la compétition cons¬

titue aussi une finalité.

Cependant, dans un tel sport, tout le monde ne peut pas être lâché sans un minimum de précaution.

Ici, à Fribourg, nous lais¬

sons le choix absolument libre. Il est toutefois évi¬

dent que le karatéka qui entend se mesurer à un ad¬

versaire sera en possession de tous ses moyens physi¬

ques et psychologiques.

Sans quoi je serai le pre¬

mier à m'opposer à son désir. La compétition?

Oui. Mais pas à n'importe T quel prix...» * À BAS LES PRÉJUGÉS L'opinion publique fait du karaté un sport violent, pratiqué par des gens qui cherchent à s'identifier à des vedettes de pacotille """

d'un certain cinéma spé¬

cialisé. A l'évocation de cette impression, Michel — Wicht et Colette Santos se contentent de sourire. «Un

gars qui aura fait deux ou trois entraînements de ka¬

raté et qui aura réduit son kimono parce qu'il n'a rien compris à la discipline des arts martiaux agira peut-être dans ce sens. Un vrai karatéka, ou un vrai judoka, jamais. Ce sera toujours une personne consciente de son poten¬

tiel force, capable de cana¬

liser son énergie. Et un ka¬

ratéka agressif dans la vie courante, cela n'existe pas.

Pour la simple et bonne raison que, avec l'entraîne¬

ment auquel il est soumis, son agressivité reste sur

place», expliquait encore le responsable fribour- geois, un homme au re¬

gard si calme qu'il est im¬

possible de déceler la véritable force qui est en lui. Un homme aussi qui ne doit pas manquer de douceur malgré le sport qu'il a choisi. Pour s'en convaincre, il suffit de l'écouter parler des en¬

fants qui sont ses élèves, et surtout de se rappeler cette phrase qu'il lâchât à plu¬

sieurs reprises durant l'en¬

tretien: «C'est fou ce que l'on peut apprendre avec les enfants! » A méditer-

Marcel Brodard

Photos Bernard Marro | L'entraînement au combat à deux fait partie des cours dispensés à plus de _ cinquante karatékas en possession d'une licence.

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LES DIFFICULTES

DU HC FRIBOURG-GOTTÉRON

APPEL

AUX FRIBOURGEOIS DE L'EXTÉRIEUR

Le HC Fribourg-Gottéron se débat dans de graves diffi¬

cultés financières. A fin décembre 1987, sa dette s'élevait à 1,3 million de francs. Il n'est pas certain que les salaires des joueurs pourront être payés en février. Des créanciers se font menaçants. Le premier commandement de payer est arrivé. En un mot comme en cent, le club est au bord de la faillite. Celui-ci signifierait sa dissolution et un éventuel nouveau départ en 4e ligue.

A la demande des responsables du club, un comité

«SAUVER GOTTÉRON» a été constitué. Après avoir analysé la situation, il est arrivé à la conclusion qu'une action urgente de sauvetage devait être entreprise. Trois étapes sont prévues:

1) Un grand gala, qui devrait rapporter 500 000 francs, et qui permettrait de proposer aux créanciers un concordat extra-judiciaire afin d'éteindre la dette de 1,3 million.

2) L'envoi d'un «tous-ménages» dont le fruit devrait per¬

mettre de couvrir les besoins du club jusqu'à la fin de la saison 87/88. Objectif: 500 000 francs.

3) Enfin, un plan financier équilibré sera établi pour les prochaines saisons. Objectif: réduire les dépenses, augmenter les recettes.

La belle aventure du HC Fribourg-Gottéron ne devrait pas se terminer pour des raisons financières. Le club per¬

met à un grand nombre de jeunes de pratiquer leur sport favori. Il assure une présence fribourgeoise et romande au plus haut niveau de la compétition nationale. Enfin, chaque match est un grand spectacle populaire qui pro¬

cure de belles émotions sportives à d'innombrables spec¬

tateurs et téléspectateurs.

Je suis certain que tous les Fribourgeois de l'extérieur ont à cœur de soutenir le grand mouvement de solidarité en faveur de «GOTTÉRON». Leurs dons, le fruit des col¬

lectes qui pourraient être organisées, doivent être versés au CCP 17-168-2, UBS Fribourg, action SAUVER GOT¬

TÉRON.

Au nom du comité de soutien, je vous dis d'avance toute ma reconnaissance. Et que vive GOTTÉRON!

Félicien Morel, conseiller d'Etat

Président du comité SAUVER GOTTÉRON

DEUX FAMILLES

QUATRE GÉNÉRATIONS

Il y a quelques semaines, c'était encore en 1987, un jeune couple de Rössens baptisait son premier enfant qui représente la qua¬

trième génération pour deux familles, un cas plutôt rarissime.

Photo du haut: Marthe Berset, arrière-grand-maman, sa fille Berthe Berset, grand-maman d'Emilie qu'elle tient dans ses bras, et la maman de cette dernière, Corinne Marchon.

Photo du bas: Rosa Ducrest, arrière-grand-maman, sa fille Marcelle Marchon, et son petit-fils Yvan Marchon, lequel porte sa fille Emilie Marchon dans ses bras.

Aux membres de ces deux familles qui se portent bien, FRI¬

BOURG ILLUSTRÉ adresse ses félicitations et exprime ses vœux de bonheur.

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LES ARTS

GIOVANNI BATTISTA PODESTÀ

Né en 1895 d'une famille de paysans pauvres dans un village de la province de Crémone, Giovanni Battista Podestà a exercé le métier de manutention¬

naire dans une fabrique de céramique à Laveno.

Cependant, il a consacré ses loisirs à la réalisation d'une œuvre qui a fini par l'absorber obsessionnelle- ment, jusqu'à sa mort en

1976.

MAISONS RURALES FRIBOURGEOISES A l'occasion de la paru¬

tion du deuxième volume de «La maison paysanne fribourgeoise», présenta¬

tion de grandes maquettes (fermes, habitations, cha¬

let, four, etc. ) réalisées par les étudiants de l'Ecole d'architecture de Lausan¬

ne (EPFL), photos, pièces

Podestà s'exprime par le moyen de la peinture et de la sculpture, en élaborant une technique toute per¬

sonnelle qui fait intervenir des matières scintillantes telles que papier métallisé et fragments de miroirs. Il intervient sur tout le mo¬

bilier de sa maison, du vaisselier monumental aux objets d'usage cou¬

rant. Il se sert même de sa propre personne comme support d'expression, en se laissant pousser la bar¬

be et les cheveux et en ar¬

borant un ample manteau intégralement décoré de peintures et d'inscrip¬

tions, ainsi qu'un cha¬

peau, une canne, une cra¬

vate et des chaussures historiés de la même ma¬

nière. Les hippies de Lave¬

no le considèrent comme une sorte de père.

Podestà ne se considère pas comme un artiste, mais comme un moraliste.

A l'instar des peintres du Moyen Age, il truffe ses compositions de bandero¬

les calligraphiées de textes édifiants. Aussi bien ne s'exprime-t-il pas par le truchement des galeries d'art, mais dans la rue, en

anciennes d'architecture, etc. Jusqu'au 28 février.

ANSELMO, peintures Expression des pulsions primordiales, la peinture d'Anselmo fascine par la force du trait et l'éclat de la couleur. Formé aux académies de Ravenne et Milan avant de fréquenter

s'adressant directement aux passants, quitte à ne susciter que des ricane¬

ments. Il professe un idéal de vie frugale et patriarca¬

le, et il se sert de ses ima¬

ges commentées comme de moyens de prédication.

Son sujet électif, c'est la Mort, personnifiée et cé¬

lébrée comme dans les danses macabres des fres¬

ques romanes.

D'une certaine manière, Podestà renoue avec les ordres mendiants du Moyen Age. Mais, dans le contexte d'exode rural et de prolétarisation massi¬

ve, cette référence médié¬

vale a moins le sens d'un folklore archaïque que d'une protestation symbo¬

lique contre le matérialis¬

me et l'utilitarisme de la société industrielle. Po¬

destà est une sorte de Don Quichotte du XXe siècle qui cultive un anachronis¬

me contestataire et qui nous donne sa version utopique et toute person¬

nelle d'un monde réen¬

chanté.

Collection de l'art brut.

Lausanne, jusqu'au 10 avril 1988.

les centres artistiques de Paris et Londres, Ansel- mo a acquis depuis long¬

temps une réputation internationale. Il a récem¬

ment créé les vitraux de l'église de Grangettes (FR).

En parallèle aura lieu une exposition de petits for¬

mats à la Galerie Trace- Ecart de Bulle.

Du 23 avril au 29 mai.

XYLON 10, Triennale in¬

ternationale de gravure sur bois

200 œuvres présentées par

JEAN-BLAISE ÉVÉQUOZ PEINTRE

Jean-Biaise Evéquoz est un jeune peintre valaisan qui vit actuellement à Florence, ville dans la¬

quelle il a suivi durant quatre ans les cours de la célèbre Académie des Beaux-Arts. Il a fait déjà une dizaine d'expositions en Suisse et à Florence.

Exposition ouverte du 5 au 27 mars, Galerie de la Ratière, Château 107, Romont.

123 artistes de 24 pays pour une synthèse de la production la plus récen¬

te. Avec une trentaine de participants, la Pologne se confirme comme un des centres les plus actifs dans le domaine de la xylographie.

Du 12 juin au 28 août.

NETTON BOSSON, peintures

Pour sa première exposi¬

tion au Musée gruérien, Netton Bosson présentera ses œuvres récentes.

Du 2 octobre au 6 novem¬

bre.

PROCHAINES EXPOSITIONS AU MUSÉE GRUÉRIEN, À BULLE

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