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CONTRIBUTION DE L’HYSTEROSALPINGOGRAPHIE DANS LE DIAGNOSTIC DE L’INFERTILITE FEMININE :

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Academic year: 2022

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(1)

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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)

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UNIVERSITE D’ABOMEY CALAVI (UAC)

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ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY CALAVI (EPAC)

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DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE (GIMR)

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RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION Pour l’obtention du

DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE EN IMAGERIE MEDICALE

THEME

Présenté et soutenu par :

Mme Augustine R. KPEHOUNTON B. épse HOUNKPE Composition du jury :

Année Académique 2015-2016 9ème PROMOTION

CONTRIBUTION DE L’HYSTEROSALPINGOGRAPHIE DANS LE DIAGNOSTIC DE L’INFERTILITE FEMININE:

CAS DE L’HOPITAL SAINT LUC (HSL) DE COTONOU

Tuteur : M. Hervé GBAGUIDI Inspecteur d’Action Sanitaire

en Imagerie Médicale

Superviseur :

Dr. Hubert HOUNSOSSOU

Maître Assistant des Universités (CAMES) Enseignant-Chercheur (UAC/EPAC) Juge :

M. Noel DESSOUASSI Enseignant-Chercheur

UAC / EPAC

Président : Pr. Servais GANDJI

Maître de conférences des Universités (CAMES) Enseignant-Chercheur (UAC/EPAC)

(2)

**********

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)

**********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

**********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

**********

DIRECTEUR

Professeur titulaire Mohamed SOUMANOU

DIRECTEUR ADJOINT CHARGE DES ETUDES ET DES AFFAIRES ACADEMIQUES

Professeur Clément AHOUANNOU

DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE

***********

CHEF DU DEPARTEMENT

Docteur Hubert HOUNSOSSOU

Année académique 2015-2016

9ème promotion

(3)

LISTE DES ENSEIGNANTS INTERVENUS EN IMAGERIE MEDICALE AU COURS DE NOTRE FORMATION (2012-2016)

I. Enseignants permanents

PRENOMS et NOMS MATIERES ENSEIGNEES

Théodora AHOYO Microbiologie Christian AKOWANOU Science physique

Casimir AKPOVI Physiologie générale I et II Guy ALITONOU Chimie générale, organique

Sylvestre ANAGONOU Education physique et sportive I et II Nicolas ATREVI

Embryologie, Anatomie radiologique II, Neuro-anatomie, Technique radiologique III Cyriaque DOSSOU Techniques d’expression et méthodes de

communication III et IV

Julien DOSSOU Notion de radiobiologie et de radioprotection Servais GANDJI

Anatomie radiologique I, Techniques radiologiques II, et Notion générale d’échographie

Bertin GBAGUIDI Enregistrement de l’image radiologique Hubert HOUNSOSSOU Anatomie I et II ; Elément de biométrie Aristide KOFFI Anglais I, II

Evelyne LOZES Immunologie générale

Daton MEDENOU Appareillage II et Physique électronique Julien SEGBO Biologie moléculaire

Mohamed SOUMANOU Biochimie générale

Roland TOPANOU Techniques radiologiques I

Gabriel YANDJOU Techniques d’expression et méthodes de communication I et II

Thierry

MEDEHOUENOU Méthodologie de recherche

Noël DESSOUASSI Biophysique de l’imagerie

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II. Enseignants vacataires

PRENOMS et NOMS MATIERES ENSEIGNEES

Sylvestre ABLEY Déontologie médicale Gilles AGOSSOU Législation de travail

Sourou AHOGA Soins infirmiers

Olivier BIAOU Notion de sémiologie radiologique Bertin DANSOU Anglais III et IV

Edgard LAFIA Sémiologie médicale

Lordson DOSSEVI Techniques instrumentales

Léonard FOURN Santé publique

Thiburce HOUNDEFO Sémiologie gynécologique et obstétrical

Hyppolite HOUNNON Mathématiques

Gervais Martial HOUNNOU Sémiologie chirurgicale Gabriel KOUNASSO Initiation à l’informatique et

Initiation à l’informatique médicale Patrice BOHOUN Appareillage I

(5)

DEDICACES Je dédie ce travail à :

A l’Eternel Dieu Tout Puissant

Toi qui, durant tout ce temps, ne cesses de me combler de tes grâces et dont l’Esprit me sert de lumière et m’inspire, de tout mon cœur, je te dis merci. Accorde-moi sagesse, savoir-faire, savoir-être, compétence, bonheur, amour et réussite dans ma vie professionnelle et mets-moi à l’abri de toute médiocrité.

Mon Feu père Félix KPEHOUNTON BADA ainsi qu’à ma très chère maman Bernadette JOHNSON pour tous les sacrifices qu’ils ont consentis pour mon éducation ;

M. Henri Jean Claude GOUTHON pour son assistance sans faille ; Mon époux Julien HOUNKPE pour ton amour et ton soutien ; Mes enfants afin que ce travail soit pour eux un exemple à suivre ; Mes frères et sœurs Valérie, Eusèbe, José, Lucienne, Julien, Emilie, Pierre, que l’amour qui nous unit grandisse davantage ;

M. Alfred HOUNDOTE, Mme Justine DANGOU.

(6)

Nous remercions :

le seigneur Dieu tout puissant ;

Dr. Hubert HOUNSOSSOU, notre superviseur de mémoire qui a dirigé ce travail avec toute sa compétence et ses qualités intellectuelles et humaines.

Avec un sentiment affectueux, nous vous disons respectueusement merci ; M. Hervé GBAGUIDI, notre tuteur de stage, qui s’est rendu disponible et a facilité nos recherches. Nous vous adressons nos sincères remerciements et notre profonde gratitude pour avoir accepté de nous accueillir au sein de votre service et de nous avoir encadrés avec détermination et enthousiasme au cours de notre stage. Tous vos conseils techniques et moraux ont été pris en comptes dans ce travail ;

M. Mathieu OKE, chef service de l’unité de radiologie de l’hôpital Béthesda, pour son encadrement et ses conseils durant notre séjour.

le professeur Servais GANDJI, l’un des héros de notre formation. Monsieur le professeur, votre modestie, votre détermination, votre grande pédagogie grâce à laquelle vous transmettez vos connaissances nous ont permis très tôt d’avoir l’entrain au travail. Nous vous en remercions très sincèrement ; tout le corps enseignant du GIMR ;

le personnel des services de radiologie de l’Hôpital Saint Luc et de l’Hôpital Bethesda.

(7)

HOMMAGES

Au président du jury

Recevez ici, Excellence Monsieur le président du jury, nos sincères remerciements pour l’honneur que vous nous faites en acceptant de présider ce jury. De tout notre cœur, nous vous exprimons nos profondes gratitudes.

Aux honorables membres du jury

C’est non seulement une grande considération que vous nous témoignez mais également un grand honneur que vous nous faites en acceptant de juger ce travail.

Vos critiques et vos suggestions feront de ce dernier un travail de référence. Qu’il nous soit permis de vous exprimer notre respect et nos sincères remerciements.

(8)

HSL : Hôpital Saint Luc

GIMR : Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie UAC : Université d’Abomey-Calavi

EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi ASP : Abdomen sans préparation

UIV : Urographie intraveineuse HSG : Hystérosalpingographie

IST : Infection sexuellement transmissible LB : Lavement baryté

PCI : Produit de contraste iodé

AMP : Assistance Médicale à la Procréation ORL : Oto-rhino-laryngologie

TOGD : Transit œso-gastro duodénal UCR : Urétro-cystographie rétrograde UIV : Urographie intraveineuse PF

LMD FIV

: : :

Planning Familial

Licence Master Doctorat Fécondation in vitro

(9)

LISTE DES TABLEAUX

TITRES PAGES

Tableau I : Récapitulation des examens réalisés au cours de notre stage ... 16

Tableau II : Répartition des patientes selon leurs ethnies ... 40

Tableau III : Répartition des patientes selon les antécédents médicaux ... 41

Tableau IV : Répartition des patientes selon les antécédents chirurgicaux ... 41

Tableaux V : Répartition des patientes selon la gestité ... 41

Tableaux VI : Répartition des patientes selon la parité ... 42

Tableaux VII : Répartition des patientes selon le nombre d'enfants vivants ... 42

Tableau VIII : Répartition des patientes selon les résultats de l'HSG ... 43

Tableau IX : Répartition des patientes selon la pathologie utérine ... 43

Tableaux X : Répartition des patientes en fonction du siège des pathologies .... 44

Tableau XI : Répartition des patientes selon le siège des obstructions tubaires ... 44

Tableau XII : Répartition des patientes selon le type d’obstructions tubaires ... 44

Tableau XIII : Répartition des patientes selon la situation des hydrosalpinx ... 45

(10)

TITRES PAGES Figure 1 : Plan sommaire de la situation des locaux du service de radiologie de l’

HSL de Cotonou [2]. ... 7

Figure 2: Photographie de la développeuse automatique de marque JP33 utilisée dans le service de radiologie de l’HSL de Cotonou. ... 9

Figure 3 : Photographie du tube radiogène de marque EVA-HF527 utilisé dans le service de radiologie de l’HSL de Cotonou. ... 10

Figure 4 : Répartition des stagiaires dans les postes de travail ... 14

Figure 5 : Structure d’un ovaire [6] ... 22

Figure 6: Vue postérieur des organes génitaux féminin[6]... 24

Figure 7 : Coupe sagittale médiane de l’appareil de reproduction féminine [9]... 25

Figure 8: Organe génitaux externe de la femme [6] ... 26

Figure 9 : Un appareil génital féminin en vue de profil [9] ... 27

Figure 10 : Cliché de pelvis sans préparation ... 30

Figure 11 : Cliché de couche mince ... 31

Figure 12 : Cliché de réplétion complète ... 31

Figure 13 : Cliché de profil ... 32

Figure 14 : cliché d’ablation ... 33

Figure 15 : Cliché d’épreuve de COTTE ... 33

Figure 16 : Image radiographique d’une synéchie ... 36

Figure 17 : Image radiographique d’une obstruction tubaire proximale ... 37

Figure 18: Répartition des patientes selon l’indication de l’HSG ... 40

Figure 19 : Répartition des patientes selon le nombre d’avortements. ... 42

(11)

RESUME

Le service de radiologie de l'Hôpital Saint Luc (HSL) de Cotonou a servi de cadre de travail au stage pratique marquant la fin de notre formation. Tout au long de ce stage qui s’est déroulé dans la période du 20 Juin au 23 Septembre 2016, plusieurs examens radiographiques ont été réalisés parmi lesquels l'hystérosalpingographie (HSG). La fréquence de cet examen par rapport aux autres examens spéciaux a motivé le choix de notre thème «Contribution de l'HSG dans le diagnostic de l'infertilité chez la femme ». Nous avons eu à faire une étude transversale descriptive. L'analyse de nos résultats a montré que les causes tubaires constituent l’une des principales étiologies de l'infertilité chez la femme.

Mots clés : Hystérosalpingographie, diagnostic, infertilité.

ABSTRACT

The service of radiology of the hospital Saint Luc (HSL) Cotonou acted as setting of work to the convenient practicum marking the end of our formation. All along this practicum that took place in the period of June 20 to September 23, 2016, several x-ray exams has been achieved among which the hysterosalpingogram (HSG). The frequency of this exam in relation to the other special exams motivated the choice of our theme "contribution of the HSG in the diagnosis of the infertility to the woman ". We had had to make a descriptive transverse survey. The analysis of our results showed that the tubal reasons constitute the main causes of the infertility at the woman.

Key words: Hysterosalpingogram, diagnosis, infertility.

(12)

INTRODUCTION ... 1

PARTIE 1 : PRESENTATION DU CADRE DE STAGE ... 3

1.1- PRESENTATION DE L’HSL ... 4

1.2- PRESENTATION DU SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE ... 6

1.3- PRESENTATION DU PERSONNEL DU SERVICE DE RADIOLOGIE . 11 PARTIE 2 : DEROULEMENT DU STAGE ... 12

2.1- OBJECTIFS DE STAGE ... 13

2.2- ACTIVITES EFFECTUEES AU COURS DU STAGE ... 13

2.4- PROBLEMATIQUE ... 17

PARTIE 3 : ETUDE DU THEME ... 18

3.1- OBJECTIFS D’ETUDE ... 20

3.2- GENERALITES SUR LE THEME ... 20

3.3- CADRE, MATERIEL ET METHODES D’ETUDE ... 38

3.4- RESULTATS ... 39

3.5- COMMENTAIRES ET DISCUSSION ... 46

CONCLUSION ... 48

SUGGESTIONS ... 50

BIBLIOGRAPHIE ... 52

ANNEXE ... 54

(13)

INTRODUCTION

Introduction

(14)

L’Ecole Polytechnique d’Abomey – Calavi (EPAC) autrefois appelée Collège Polytechnique Universitaire (CPU), l’une des entités de l’université d’Abomey- Calavi fut créée en 1977. L’EPAC assure au niveau supérieur, la formation professionnelle des étudiants dans deux secteurs (biologique et industriel). Elle comporte plusieurs départements dont celui du Génie d’Imagerie Médicale et de la Radiobiologie (GIMR). Dans ce département, pour se conformer aux exigences du système LMD après trois années de formation théorique et pratique, l’étudiant est astreint à un stage pratique, à l’issue duquel un rapport destiné à être soutenu devant un jury, est élaboré.

C’est dans ce cadre que le département de GIMR a envoyé ses étudiants dans les structures sanitaires du pays afin de leur faire vivre les réalités du terrain.

C’est ainsi que nous avons effectué du 20 juin au 23 septembre 2016 un stage dans le service de radiologie de l’Hôpital Saint Luc (HSL).

Au cours de notre stage, plusieurs examens ont été réalisés parmi lesquels l’hystérosalpingographie (HSG). Cette dernière a fait l’objet de l’exploration d’un certain nombre de patientes admises pour des problèmes d’infertilité ; ce qui a retenu notre attention d’où le choix du thème « Contribution de l’hystérosalpingographie dans le diagnostic de l’infertilité chez la femme » La présentation de notre rapport s’articulera autour des points suivants :

- Présentation du cadre de stage - Déroulement du stage

- Etude du thème

(15)

PARTIE 1

PRESENTATION DU CADRE DE STAGE

PARTIE 1 : PRESENTATION DU CADRE DE STAGE

(16)

1.1- PRESENTATION DE L’HSL

Notre stage de fin formation a été effectué dans le service d’Imagerie Médicale de l’Hôpital Saint Luc situé dans le quartier Missèkplé / Sainte Rita.

1.1.1- Historique de l’HSL

Inauguré le 02 Avril 1990 par Feu Monseigneur Isidore de SOUZA, l’HSL est une structure sanitaire confessionnelle à but non lucratif et à caractère social.

Il a été enregistré sous le numéro 3874/MSP/DGM/DPSN/SRC, et a démarré effectivement ses activités le 02 Avril 1990. Il fut dirigé de 1990 au 08 Mars 2002 par Docteur Servais Cossi CAKPO-CHICHI, du 08 Mars 2002 au 30 Avril 2016 par Docteur Marie Anne DOVONOU, du 02 Mai 2016 au 02 Septembre 2016 par M. Christian AGBOZO ancien ingénieur en radiologie et titulaire d’un master en Management de Santé et par Docteur Germain AHLONSSOU du 05 Septembre au 02 Novembre 2016 comme intérimaire. Il est dirigé depuis le 04 Novembre 2016 par les caméliens avec à sa tête le pédiatre Dr Julien GBAGUIDI.

1.1.2- Situation géographique

L'HSL est situé dans le quartier Missèkplé Saint-Rita. Il est précisément non loin de la rue du renouveau (rue 2537), dans la von de la pharmacie Fifadji, qui se trouve au bord de la voie pavée qui relie le marché Fifadji au ciné OKPEOLOUWA. Il abrite en son sein quatre grands bâtiments à quatre niveaux chacun ; à droite nous avons les bâtiments B et C, à gauche le bâtiment D et un peu plus loin le bâtiment A qui fait face au bâtiment C.

1.1.3- Missions et structures de l’HSL

 Missions

L’HSL a pour missions:

 De fournir des prestations à tout malade sans distinction de sexe, de race,

(17)

 De réaliser les analyses et les examens biomédicaux pouvant concourir à l’établissement de diagnostic sûr et fiable ;

 D’offrir un cadre de recherche scientifique pour les étudiants, les chercheurs et autres ;

 D’assurer des soins de qualité aux malades.

 Structures

Dans le but d’assurer des soins de qualité aux malades, l’HSL dispose de différentes unités qui sont regroupées en services comme suit :

Le bloc administratif et financier qui s’occupe de la quantification, de la valorisation des prestations médicales ainsi que de la gestion du personnel. Il est composé de :

-Service financier et comptable

-Service d’approvisionnement et d’équipement médical -Unités d’emmagasinage et de gestion de stocks

Le bloc médico-technique qui assure différents types de prestations aux usagers de l’hôpital. Il se compose de :

-Médecine interne -Chirurgie générale -Gynécologie -Pédiatrie

-Service social de la protection maternelle et infantile -Oto rhino laryngologie (ORL)

-Ophtalmologie -Cardiologie -Kinésithérapie

-Stomatologie (Cabinet dentaire) -Obstétrique

-Gastro-entérologie

(18)

-Psychiatrie

Le bloc paramédico-technique qui se résume en:

-Pharmacie

-Laboratoire d’analyses biomédicales et

-Imagerie Médicale, ou s’est déroulé notre stage.

1.2- PRESENTATION DU SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE 1.2.1- Le service de radiologie

Le service de radiologie de l’HSL se trouve au 2me étage du bâtiment B, à côté du service de laboratoire d’analyses biomédicales. L’hôpital étant ouvert 24h/24, le fonctionnement du service de radiologie est assuré par un personnel composé de :

-techniciens 1.2.2- Description des locaux

Ils comportent plusieurs compartiments tels que: le secrétariat, le hall d’attente, la salle d’échographie, la salle d’eau, la chambre noire, la chambre claire, la salle d’examens de radiographie, deux bureaux, deux salles de toilette.

Le plan ci-après (figure1) décrit la structure existante du service d’Imagerie Médicale qui est en place à l’ HSL.

(19)

Figure 1 : Plan sommaire de la situation des locaux du service de radiologie de l’HSL de Cotonou [2].

Légende

Table Déchets de film

Fenêtre Chaises

Nord

Sud

Est Ouest

(20)

1.2.2.1- Le secrétariat

C’est le lieu d’accueil, d’enregistrement des bulletins d’examens et de remise des résultats aux patients. Il est composé d’une table sur laquelle se trouve l’interphone ; un ventilateur ; une petite armoire pour garder les anciens registres et les enveloppes de différents formats.

1.2.2.2- Le hall d’attente

Le service d’imagerie médicale possède un hall qui sert de salle d’attente pour les patients. Commun au service de radiologie et au laboratoire d’analyses biomédicales, il est situé en face du secrétariat de la radiologie.

1.2.2.3- La salle d’échographie

Cette salle abrite un échographe qui sert à la réalisation des examens échographiques. Elle sert aussi de salle d’interprétation des clichés ;

1.2.2.4- La salle d’eau

C’est à ce niveau que les instruments d’hystérosalpingographie et de lavement baryté destinés à la stérilisation sont lavés et apprêtés après chaque examen. C’est aussi l’endroit où se fait la préparation des solutions de développement ;

1.2.2.5- La chambre noire

Située entre la salle d’examen et la salle d’eau, c’est le local technique permettant à la fois le stockage partiel des films vierges dans une armoire, le chargement des cassettes, ainsi que le traitement des films exposés. Là les films sont manipulés avec beaucoup d’attention. Etant à proximité de la salle d’examen, elle ne dispose d’aucune communication avec cette dernière (pas de salle à double porte ou un labyrinthe). On y retrouve également une développeuse automatique de marque JP33. Juste à l’entrée, il y a un grand rideau noir placé derrière la porte

(21)

; un tiroir basculant comportant les films vierges classés par ordre de taille. Ce tiroir est toujours fermé.

Figure 2: Photographie de la développeuse automatique de marque JP33 utilisée dans le service de radiologie de l’HSL de Cotonou.

1.2.2.6- La Chambre claire

A ce niveau, nous nous intéressons plus à la critique de la qualité des radiogrammes et aussi à l’identification du côté déjà pointé par une lettre. Pour les cas de contrôle et de traumatismes, les clichés sont en même temps remis, mais pour les autres cas, ils sont gardés pour interprétation et les patients reviennent sur rendez-vous munis de leur reçu pour prendre le résultat. On y trouve une table sur laquelle sont disposés les clichés d’examens réalisés et trois chaises.

1.2.2.7- La salle d’examen

A l’entrée dans la salle, à notre droite, on perçoit le paravent plombé derrière lequel se trouve le pupitre de commande. En avant de ce paravent est installée la table d’examen mobile. On trouve aussi dans cette salle un potter

(22)

mural, le matériel de lavement baryté et une tablette qui sert surtout de support pour les matériaux des examens spéciaux ; trois tubes radiogènes dont un seul de marque EVA-HF527 est couramment utilisé. Nous n’avons pas pu identifier la marque des deux autres qui sont mobiles. Actuellement le tube couramment utilisé est panne.

Figure 3 : Photographie du tube radiogène de marque EVA-HF527 utilisé dans le service de radiologie de l’HSL de Cotonou.

1.2.2.8- Les deux bureaux

Le service de radiologie comporte deux bureaux dont l’un est attribué au chef service.

1.2.2.9- Les deux salles de toilettes

Très indispensables dans un service d’Imagerie Médicale, les toilettes servent pour le personnel et les patients, une réservée au personnel et l’autre aux patients ;

1.2.3- Le service d’échographie

Cette salle faisant corps avec le service de radiographie abrite un

(23)

qui débouche vers les toilettes. On réalise les échographies pelviennes, abdominales, obstétricales, testiculaires, mammaires, prostatiques, thyroïdiennes et des parties molles.

Les échographies sont réalisées les mercredi, jeudi et vendredi par deux médecins radiologues qui sont des collaborateurs externes du service :

- Dr Angèle KIKI

- Dr Mohamed D. AKANNI

Ces médecins ont chacun leur jour de consultation à l’HSL.

A leur arrivée, ils interprètent d’abord les radiogrammes avant la réalisation des examens échographiques.

1.2.4- Le scanner

La salle est située à côté de la salle de consultations N°2 au rez-de-chaussée du bâtiment A. Elle a une superficie de 13.96 m2 avec une hauteur de 2,75m, qui abrite actuellement un scanner en panne.

1.3- PRESENTATION DU PERSONNEL DU SERVICE DE RADIOLOGIE Comme personnel, le service compte six (06) agents toutes catégories confondues. Il se présente comme suit :

- Un chef service, Inspecteur d’Action Sanitaire M. GBAGUIDI Hervé ; - Un Inspecteur d’Action Sanitaire M. HOUNTCHEGNON Léandre;

- Deux ingénieurs des Travaux en Imagerie Médicale, Sœur DAZAN Monique et M. MAKOSSO Céphas ;

- Deux aides techniciens, M. HOUNKPONOU Symphorien et M.

AWOLOKOU Justin;

- Le service fonctionne 24h sur 24.

- Le travail est assuré par une équipe de garde et une équipe de permanence.

(24)

PARTIE 2

DEROULEMENT DU STAGE

PARTIE 2 : DEROULEMENT DU STAGE

(25)

2.1- OBJECTIFS DE STAGE

A la fin de la 3ème année de formation en Imagerie Médicale, tout étudiant est tenu de faire un stage pratique de trois mois, au cours duquel il rédige un rapport qu’il soutient pour l’obtention du diplôme de Licence professionnelle.

2.1.1- Objectif général

Rendre l’étudiant apte à remplir la fonction et le travail de technicien supérieur en imagerie médicale (Radiologie) par la révision pratique des cours reçus.

2.1.2- Objectifs spécifiques

radiographiques, et être capable de produire de bons radiogrammes sans l'aide d'aucun technicien;

-même, pour le personnel, pour le patient et pour le public, en connaissance de cause de la radiobiologie;

après chaque examen;

es connaissances en anatomie, en sémiologie, en techniques radiologiques et en pathologies élémentaires radiologiquement décelables;

2.2- ACTIVITES EFFECTUEES AU COURS DU STAGE

Notre stage s’est déroulé du 20 juin au 23 septembre 2016 et a été essentiellement consacré à la pratique des examens radiologiques. Dès notre arrivée dans l’unité de radiodiagnostic de l’hôpital Saint Luc, grâce au dynamisme du personnel, un planning de travail a été établi. Nous nous sommes

(26)

constitués d’abord en binômes. Le planning est conçu de manière à ce que chaque binôme travaille par rotation dans la salle d’examen, la chambre noire et au secrétariat tous les jours. Cette rotation est illustrée par la figure ci-dessous :

Figure 4 : Répartition des stagiaires dans les postes de travail

Cette manière de fonctionner nous a permis de mettre en pratique nos connaissances théoriques. Tous les matins à notre arrivée nous nous conformons au calendrier préalablement établi de connivence avec le chef- service .Ceci consistait à mettre un binôme dans chaque secteur d’activité à savoir la salle d’examen, la chambre noire et au secrétariat.

2.2.1-En chambre noire.

En chambre noire nous avons eu à charger et à décharger des cassettes, procéder au développement des films irradiés, inscrire les coordonnées du patient (nom, prénoms, âge) sur le cliché ainsi que la date de réalisation de l’examen.

2.2.2- Au secrétariat

Ici nous avons eu à accueillir les patients, vérifier si leurs bons d’examens GBEDO Gaëlle

TANOH Lorraine

KENOUKON Elvire

KPEHOUNTON Augustine

DOSSOU Cyprien AKPOTOSSOU Korès

Salle d’examen Chambre noire

Secrétariat

(27)

installer les patients dans le hall d’attente suivant l’ordre d’arrivée, enregistrer leurs bons d’examens dans le registre. Après l’interprétation des clichés par le médecin radiologue nous enregistrons les résultats avant de les remettre aux patients. Ce dernier est tenu de revoir son médecin traitant pour la suite du traitement.

2.2.3- Dans la salle d’examen :

Comme le nom l’indique, les examens y sont réalisés. Le service reçoit en moyenne une vingtaine de bons d’examens par jour avant seize heures dont la plupart sont des prescriptions internes mais parfois externes, et ceci génère quelque fois une file d’attente. Dans cette salle nous avons effectué et participé à la réalisation de plusieurs examens standards comme spéciaux sous la supervision des responsables. Les examens sont réalisés en position debout, assise ou couchée dépendamment de l’incidence à réaliser. Notons qu’avant chaque examen nous nous assurons de l’identité du patient, de l’explication du déroulement de l’examen au patient et de la préparation physique et psychologique de ce dernier.

La répartition des différents examens réalisés au cours de notre stage est consignée dans le tableau I ci-dessous :

(28)

Tableau I : Récapitulation des examens réalisés au cours de notre stage

Examens Total Suivis Réalisés

Seule

Fréquence %

Crâne et sinus

72 57 15 7, 42

Rachis

58 43 15 5, 97

Membres

thoraciques 187 137 50 19, 26

Membres pelviens

407 324 73 41, 92

Pulmonaire /

Télécoeur 74 43 31 7, 62

Bassin / Hanche 59 42 17 6, 08

ASP 20 11 9 2 ,06

Thorax osseux

10 07 3 1,03

Mensuration

02 02 00 0,20

HSG 52 44 08 5,36

LB 10 08 02 1,03

TOGD

02 02 00 0,20

Mammographie

17 17 00 1,75

UCR 01 01 00 0,10

Total 971 748 223 100,00

De l’analyse de ce tableau, il ressort que :

La radiographie des membres pelviens vient en tête avec un taux de 41,92% sur un total de 971 examens, suivie de celle des membres thoraciques avec une fréquence de 19,26%. L’HSG vient en tête des examens spéciaux avec un taux de 5,36 % (soit 52 cas). Examens réalisés par nous-même : 223 examens

(29)

2.3- DIFFICULTES RENCONTREES AU COURS DU STAGE

Au cours de notre stage à l’HSL nous avons été confrontés à des difficultés : - Absence de la lampe baladeuse pour la réalisation des HSG ;

- L’inexistence de climatiseur en chambre noire ; - La panne du climatiseur en salle d’examen ;

- L’absence de maintenance préventive pour les différents tubes radiogènes,

- L’inexistence de matériel de contention pour la réalisation des examens chez les enfants comme par exemple les mensurations, les pulmonaires.

- L’absence de passe- cassettes, ce qui nous obligeait à faire des détours, cassettes en mains,

- La panne prolongée de l’appareil radiographique, alors que l’appareil mobile a des limites par rapport aux examens tels que les rachis lombaire, dorsal, les examens spéciaux comme le LB, le TOGD, une situation qui nous a contraint à faire le stage à cheval entre l’hôpital Saint Luc (HSL) et l’hôpital Bethesda.

2.4- PROBLEMATIQUE

La procréation est l’une des priorités de la femme après le mariage.

Cependant, elle n’est pas toujours facile et est parfois perturbée par des problèmes d’infertilité avec pour conséquence la naissance de crises tant morale que sociale au sein du couple.

C’est dans ce cadre qu’au cours de notre stage à l’hôpital Saint Luc de Cotonou un certain nombre de patientes s’est présenté pour faire une hystérosalpingographie (HSG).

L’hypothèse diagnostique souvent évoquée est : infertilité primaire, infertilité secondaire, désir de maternité.

(30)

Eu égard à ce constat nous nous sommes demandés si l’hystérosalpingographie (HSG) qui est l’un des examens essentiels que le spécialiste demande en matière de bilan d’infertilité chez le couple n’est pas un examen incontournable surtout pour son intérêt diagnostique dans les problèmes d’infertilité chez la femme.

C’est cette question qui nous a poussés à porter notre réflexion sur le thème :

« Contribution de l’hystérosalpingographie dans le diagnostic de l’infertilité chez la femme : cas de l’hôpital Saint Luc de Cotonou ».

PARTIE 3 : ETUDE DU THEME

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PARTIE 3

ETUDE DU THEME

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3.1- OBJECTIFS D’ETUDE 3.1.1 Objectif général

Apprécier l’intérêt de l’hystérosalpingographie (HSG) dans le diagnostic de l’infertilité chez la femme.

3.1.2 Objectifs spécifiques

Plus spécifiquement il s’agira de :

- Identifier les principales causes radiologiquement décelables de l’infertilité féminine.

- Evaluer la prévalence des pathologies retrouvées à l’hystérosalpingographie (HSG) dans le service de radiologie de l’hôpital Saint Luc.

- Décrire quelques aspects radiologiques des pathologies décelées.

3.2- GENERALITES SUR LE THEME 3.2.1- Définition de quelques concepts [1]

Procréation

Elle se définit comme l’aptitude à engendrer, à donner des descendants

Infertilité

Elle est définie comme une absence de grossesse après au moins vingt- quatre (24) mois de vie conjugale avec des rapports sexuels normaux en dehors de toute contraception.

Une infertilité est dite primaire lorsque la femme n’a jamais contracté de grossesse. Autrement dit, aucune grossesse ne s’est encore déclarée dans le couple.

Une infertilité est dite secondaire lorsqu’une ou plusieurs grossesses se sont déjà déclarées dans le couple même si aucune de ces grossesses n’est allée à

(33)

On parle de désir de maternité lorsque la durée de vie conjugale est inférieure à 24 mois (2 ans) et que le couple désire ardemment un enfant.

3.2.2- Rappel anatomique de l’appareil génital de la femme L’appareil génital féminin comprend :

 des organes génitaux internes que sont : les ovaires, les trompes utérines l’utérus et le vagin,

 des organes génitaux externes qui constituent la vulve.

3.2.2.1 Organes génitaux internes

Les ovaires : [6]

Ce sont deux (2) organes placés dans le petit bassin en arrière des ligaments larges et contre la paroi de l’excavation pelvienne.

Les ovaires ont une consistance ferme et une couleur blanche rosée.

Ils ont une forme ovoïde, aplatis de dehors en dedans.

On leur distingue : deux faces (interne et externe), deux bords (antérieur et postérieur), deux extrémités (supérieure et inférieure).

Les ovaires mesurent environ 3,5cm de longueur, 2cm de largeur, et 1cm d’épaisseur. Les ovaires sont reliés à la paroi lombaire par le ligament lombo- ovarien qui contient les vaisseaux ovariens. Ils sont reliés à l’utérus par le ligament utéro-ovarien. L’ovaire contient deux différentes parties : l’épithélium ovarien et le parenchyme ovarien. L’ovaire contient des cellules sexuelles appelées ovocytes. Ces dernières sont entourées de cellules nourricières et endocrines appelées cellules folliculaires. L’ensemble de l’ovocyte et des cellules folliculaires constitue un follicule. Il existe trois types de follicules :

ulte ou follicule de De GRAAF.

Un seul ovocyte parvient à maturité au cours de chaque cycle menstruel.

Lorsque l’ovocyte est parvenu à maturité, il se produit le phénomène de

(34)

l’ovulation : le follicule de De GRAAF se rompt et libère l’ovule qui va gagner la trompe utérine où il sera fécondé par un spermatozoïde.

Figure 5: Structure d’un ovaire [6]

Trompes utérines ou de FALOPPE:[7]

Les trompes utérines sont deux (2) conduits longs de 10-14cm qui s’étendent le long du bord supérieur des ligaments larges, des angles latéraux de l’utérus à la surface de l’ovaire. Leur diamètre varie de 7 à 8 mm.

Leur surface interne est parcourue par des plis muqueux qui se prolongent en dehors pour constituer les franges.

La trompe est faite d’une tunique fibreuse, d’une tunique musculaire lisse et enfin d’une muqueuse.

Chaque trompe présente quatre parties : la partie interstitielle, l’isthme, l’ampoule et le pavillon. Le pavillon est largement étalé sur l’ovaire, et l’on conçoit son rôle qui est de recueillir les ovules mur après la ponte ovulaire. La trompe est l’organe qui assure le transport de l’ovule depuis l’ovaire jusqu’à l’utérus. C’est à son niveau que s’effectue la fécondation de l’ovule par le spermatozoïde.

Médial Cranial

(35)

Utérus: [6]

C’est l’organe destiné à contenir l’œuf fécondé pendant son évolution et à l’expulser quand son développement est complet.

Il est situé dans la cavité pelvienne, sur la ligne médiane du corps, entre la vessie en avant et le rectum en arrière, au-dessus du vagin, au-dessous des anses intestinales et du côlon ilio-pelvien. Dans sa position normale, il est antéfléchi et antéversé.

De consistance dur au toucher, il a la forme d’un cône tronqué aplati d’avant en arrière dont le sommet est en bas. Ses dimensions varient de 6,5cm de long sur 4cm de large chez la nullipare, à 7 à 8cm de long sur 5cm de large chez la multipare..

Il comprend : le fond, le corps, l’isthme et le col.

Sa paroi épaisse d’environ 1cm comprend trois tuniques de dehors en dedans : la séreuse, la musculeuse (ou myomètre) et la muqueuse.

L’utérus est maintenu dans le petit bassin par trois paires de ligaments : - Les ligaments latéraux ou ligaments larges,

- Les ligaments antérieurs ou ligaments ronds, - Les ligaments postérieurs ou utéro-sacraux.

(36)

Figure 6: Vue postérieure des organes génitaux féminins[6]

Cranial

D

(37)

Figure 7 : Coupe sagittale médiane de l’appareil de reproduction féminine [9]

3.2.2.2 Les organes génitaux externes [6]

La vulve regroupe l’ensemble des organes génitaux externes. Elle est occupée à sa partie moyenne par une dépression médiane où s’ouvrent l’urètre, sa partie supérieure, et le vagin sur le reste de son étendue. Elle est limitée de chaque côté par deux larges replis cutanés: la grande lèvre en dehors et la petite lèvre en dedans. Les grandes lèvres se rejoignent en haut pour former une saillie médiane:

le mont du pubis; en bas elles forment la commissure postérieure de la vulve ou « fourchette vulvaire ».

Cranial

Ant

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Le clitoris, organe érectile homologue à celui de l’homme, est annexé à la vulve en bas du mont du pubis et entre les lèvres.

Figure 8: Organes génitaux externes de la femme [6]

Ant

G

(39)

Figure 9 : Un appareil génital féminin en vue de profil [8]

3.2.3- L’hystérosalpingographie

L'HSG est un examen qui consiste en la mise en évidence de la cavité utérine et de la lumière tubaire grâce à l'injection d'un produit de contraste iodé par voie cervicale.

3.2.3.1-Principe de l'examen

L'image radiologique est secondaire aux variations d'absorption des rayons X par les différents tissus. Les contrastes naturels de l'organisme (air, squelette, tissu), sont souvent insuffisants pour l'étude de certains organes. Et pour la plupart des territoires anatomiques, les produits de contraste artificiels sont nécessaires. Ces contrastes utilisent soit de l'air (contraste négatif), soit des substances opacifiantes (contraste positif), soit parfois les deux associés (double contraste). Les objectifs de l'usage des produits de contraste sont doubles:

Ant

(40)

- opacifier des structures canalaires (par exemple le tube digestif), cavitaires (exemple de la cavité utérine) pour en étudier la lumière et en déceler des anomalies;

- opacifier des tissus normaux et pathologiques.

L'HSG consiste donc à injecter par voie intra-utérine, un produit de contraste iodé (PCI). La propriété, essentielle de ce PCI est d'entraîner une forte opacité de la cavité utérine.

3.2.3.2- Indications et contre-indications

Indications

- Infertilité primaire ou secondaire - Obstruction tubaire

- Avortements à répétition

- Antécédents d’hémorragies utérines - Tumeurs pelviennes

Contre-indications Elles sont relatives ou absolues Contre-indications relatives

- Etat fébrile / pertes purulentes - Allergie à l’iode

- Métrorragies

Contre-indications absolues

- Grossesse / suspicion de grossesse

3.2.3.3- Matériel pour la réalisation d'une HSG II faut:

(41)

antiseptique, un plateau stérile, des gants stériles, un tablier plombé, des gants plombés, le produit de contraste iodé (hexabrix radioselectan, télebrix hystero), un drap, une source de lumière orientable, des cassettes de format 18x24cm.

3.2.3.4- Technique de l’hystérosalpingographie Préparation à l'examen

L'examen est réalisé en phase folliculaire deux à trois jours après la fin des règles.

La patiente doit être préparée soigneusement : - Antibiothérapie 1 à 3 jours avant et après l'examen - Toilette vaginale avec antiseptique avant et après

- Les antispasmodiques (buscopan par voie intraveineuse, atropine), les tranquillisants ou un lavement évacuateur sont facultatifs.

Déroulement de l'examen

Après évacuation vésicale et rectale, dévêtue, la patiente est placée en décubitus dorsal pour la prise du cliché sans préparation du pelvis. Ensuite elle est placée en position gynécologique en bout de table; le thorax couvert par le drap.

On nettoie avec un antiseptique les lèvres, le périnée, et même le pubis. Le spéculum lubrifié est mis en place dans le vagin, il découvre le col utérin et son orifice. Après le nettoyage du col, on choisit la canule de BOMMELAER à aspiration susceptible d'assurer la meilleure étanchéité du col. La seringue est alors montée et purgée de l'air qu'il pourrait contenir par quelques tours de piston de la seringue, puis on procède à sa mise en place. L'aspirateur est ensuite mis en marche pour effectuer la préhension cervicale. Le spéculum est retiré pour ne pas gêner les images cervico-isthmiques. L'injection du PCI sera effectuée, la patiente en décubitus dorsal, les jambes allongées pour le reste de l’examen.

(42)

Les clichés de l'hystérosalpingographie L'examen de routine comporte six clichés

 Le cliché du pelvis sans préparation

II est réalisé avant toute manœuvre et en décubitus dorsal. Il renseigne sur l'existence d'opacités: ganglion calcifié, tumeur pelvienne calcifiée, et dans certains cas autorise un diagnostic devant l'existence d'opacités de type dentaire évocatrice d'un kyste dermoïde de l'ovaire.

Figure 10 : Cliché de pelvis sans préparation

 Le cliché de face en semi-réplétion ou couche mince

On injecte quelques millilitres du produit de contraste. Ce cliché de couche mince est réalisé surtout pour étudier la muqueuse utérine. Il renseigne sur la cavité utérine.

(43)

Figure 11 : Cliché de couche mince

 Le cliché de face en réplétion complète

Il est obtenu après remplissage de la cavité utérine par le produit de contraste. Il associe à l'image utérine, une opacification des trompes.

Figure 12 : Cliché de réplétion complète

(44)

 Le cliché de profil

Réalisé sur la patiente placée en décubitus latéral; les jambes repliées l'une sur l'autre, sans traction sur le col, il précise la position de l'utérus et des trompes dans le sens antéro-postérieur.

Figure 13 : Cliché de profil

 Le cliché d'évacuation précoce

Tiré immédiatement après retrait de la canule d'injection, il montre bien le canal cervical. Ce cliché est utile dans la recherche des béances cervicales.

(45)

Figure 14 : cliché d’ablation

 Le cliché de contrôle ou d'évacuation tardive ou épreuve de COTTE II est pris 10 à 20 minutes après le précédent et après avoir demandé à la patiente de s'assoir pour permettre une meilleure diffusion, intra-péritonéale du produit de contraste. Il apprécie la perméabilité tubaire et la diffusion péritonéale du PCI hydrosoluble.

Figure 15 : Cliché d’épreuve de COTTE

(46)

3.2.3.5- Les incidents et les accidents

 Les incidents Ce sont:

- les hémorragies par traumatisme cervical ;

- les effractions vasculaires du produit de contraste ; - les douleurs secondaires à une irritation de la muqueuse,

 Les accidents

- Le plus redoutable est le choc vagal secondaire à la préhension du col ; - L'allergie à l'iode qui entraînerait un choc anaphylactique;

- Les accidents infectieux qui sont minimisés si le protocole d'asepsie et la prémédication sont bien suivis.

3.2.4- Les pathologies utéro-tubaires visibles à l'HSG 3.2.4.1- Les pathologies utérines

 Les fibromes utérins

Encore appelé myome ou fibromyome, ce sont les tumeurs bénignes développées au dépens du muscle utérin. Ils sont faits de tissus musculaires lisses et de cellules conjonctives en proportions variables.

Suivant leur situation par rapport aux différentes, tuniques de l'utérus on distingue trois types de myomes.

 Les fibromes interstitiels

Encore appelés fibromes intra-muraux, ils provoquent un agrandissement de

(47)

l'incurvation du fond. Le fibrome latéral est cause d'une surélévation de la corne homolatérale et un refoulement de la cavité utérine du côté oppose

 Les fibromes sous-muqueux

II s'agit d'un polype fibreux qui donne une lacune endocavitaire plus ou moins volumineuse, sessile1 ou pédiculée. Ils peuvent être responsables des troubles hémorragiques et sont particulièrement bien mis en évidence par l’hystérographie notamment sur les clichés en couche mince au début du remplissage et de l'évacuation.

 Les fibromes sous-séreux

Ils sont situés aux périphéries du myomètre et soulèvent le péritoine. La mise en évidence des fibromes sous-séreux calcifiés repose sur l’examen du cliché sans préparation.

 Les synéchies

Les synéchies ou adhérences intra-cavitaires sont constituées par l'accolement puis, par la soudure des parois utérines. Sur clichés radiographiques, elles se traduisent par un amincissement de la cavité utérine ou du canal cervico- isthmique et par des lacunes polymorphes caractéristiques. Par ailleurs le col apparaît effilé, rétréci par endroits, asymétrique. Les synéchies traumatiques sont dues dans la grande majorité des cas, à l'évacuation du contenu utérin par un instrument traumatisant.

1 Sessile : Tumeur qui n’a pas de pédicule.

(48)

Figure 16 : Image radiographique d’une synéchie

Elles intéressent le col et la cavité utérine et résultent d'un défaut de développement de fusion ou de résorption des canaux de Müller. A l'HSG, on objective parfois un utérus à cavité partiellement ou complètement double.

3.2.4.2- Les pathologies tubaires : les obstructions tubaires

L'obstruction tubaire est une obstruction des trompes utérines par le développement des" bouchons muqueux intra-tubaires pouvant entraîner une infertilité tubaire. Elles empêchent la rencontre du spermatozoïde et de l'ovule.

Elles peuvent être proximales, interstitielles, isthmiques ou distales.

 Les obstructions tubaires proximales

Lorsque l'obstruction tubaire est proximale, il faut se demander si nous sommes en présence d'une obstruction fonctionnelle ou d'une obstruction organique.

(49)

Figure 17 : Image radiographique d’une obstruction tubaire proximale L'obstruction organique s'exprime par l'image d'une corne hypertonique triangulaire au bord légèrement concave en dehors et au sommet nettement effilé tandis que l'obstruction fonctionnelle se traduit par une image arrondie des deux angles utéro-tubaires.

 Les obstructions tubaires interstitielles

Les obstructions interstitielles sont marquées par un court défilé tubaire.

La portion interstitielle visible peut être irrégulière, peut être le siège d'images d'addition diverticulaires. On voit les angles utéro-tubaires qui sont aigus.

 Les obstructions tubaires isthmiques

Les obstructions complètes de l’isthme ont des images caractéristiques. La constatation en dehors de la corne d'une opacification plus ou moins longue mais limitée, rectiligne plus rarement régulière avec alternance des zones dilatées et rétrécies, certifie l’organicité de l’obstruction.

(50)

 Les obstructions tubaires distales

Les obstructions tubaires distales concernent l'ampoule et le pavillon. Elles se caractérisent par une rétention liquidienne dans l'ampoule et le pavillon tubaire; d'autres se caractérisent par des lésions sèches cicatricielles. L'obstruction distale entraîne une absence de passage péritonéal du produit de contraste.

Elles donnent naissance à un hydrosalpinx ou à un pyosalpinx. Le liquide de contraste progresse généralement de façon irrégulière. Sur les premiers clichés, on ne voit que des images floues assez limitées. Aussi, l'image grandit progressivement et l'ampoule est dilatée. Il se forme une image régulière. L'image du pyosalpinx est floue et très irrégulière.

3.3- CADRE, MATERIEL ET METHODES D’ETUDE 3.3.1- Cadre

Nous avons effectué notre étude au service d’IM de l’HSL de Cotonou.

3.3.2-Matériel

Les femmes (50) âgées de 18 à 45 ans ayant consulté pour désir de maternité, infertilité primaire ou secondaire et voulant fait une HSG.

3.3.3- Méthodes

 Population d’étude : toutes les femmes venues pour une HSG au cours de notre stage.

 Type d’étude : nous avons fait une étude transversale descriptive.

 Période d’étude : du 20 juin au 23 septembre 2016.

 Echantillonnage : - Critère d’inclusion

(51)

Ont été incluses toutes les patientes âgées de 18 à 45 ans en activité sexuelle régulière (minimun 3 rapports sexuels par semaine) et vivant sous le même toit que le conjoint.

- Critère d’exclusion

Ont été exclues toutes les femmes qui ne sont pas en activité sexuelle régulière et ne vivant pas sous le même toit que leur conjoint.

 Echantillon

Sur la base de ces critères, nous avons recruté cinquante femmes âgées de 18 à 45 ans au cours de notre stage qui s’est déroulé du 20 juin au 23 septembre 2016.

 Collecte des données : - Recherche documentaire

Des documents ayant trait à la thématique ont été pris à la bibliothèque de l’EPAC et via internet ;

- Enquête auprès des patientes qui ont été explorées à l’HSG

 Traitement des données

Les données sont recueillies et traitées à l’aide de l’application Excel 2013.

 Difficultés rencontrées

Considérations éthiques : certaines patientes étaient méfiantes par rapport aux informations à livrer, malgré leur mise en confiance et l’assurance de l’anonymat.

3.4- RESULTATS

1- Indication de l’HSG Echantillon : 50 femmes

(52)

Figure 18: Répartition des patientes selon l’indication de l’HSG

2- Ethnie

Tableau II : Répartition des patientes selon leurs ethnies

3- Antécédents - Médicaux

Ethnie Effectif Fréquence en %

Xwla 16 32

Dendi 12 24

Adja 10 20

Nagot 5 10

Goun 4 8

Mina 2 4

Fon 1 2

Total 50 100,00

(53)

Tableau III : Répartition des patientes selon les antécédents médicaux

Antécédents médicaux Effectifs Fréquence %

Absents 40 80

HTA 3 6

Diabète 2 4

Asthme 3 6

Drépanocytose 2 4

Total 50 100

- Chirurgicaux

Tableau IV : Répartition des patientes selon les antécédents chirurgicaux

Antécédents

chirurgicaux Effectifs Fréquences %

Absents 42

84

Césarienne 3

6 Myomectomie

3 6

Salpingectomie

1 2

Kystectomie 1 2

Total 50 100

- Obstétricaux

Tableaux V : Répartition des patientes selon la gestité

Gestité Nombre de cas Fréquence (%)

Nulligeste 24 48

Primigeste 16 32

Multigeste 10 20

Total 50 100,00

(54)

Tableaux VI : Répartition des patientes selon la parité

Parité Nombre de cas Fréquence (%)

Nullipare 31 62

Primipare 12 24

Multipare 7 14

Total 50 100,00

Tableaux VII : Répartition des patientes selon le nombre d'enfants vivants

Enfants vivants Nombre de cas Fréquence (%)

0 32 64

1 08 16

2 07 14

3 03 06

Total 50 100,00

(55)

5- Bilan paraclinique

Tableau VIII : Répartition des patientes selon les résultats de l'HSG

Pathologies Effectifs Fréquence (%)

Obstruction tubaire 17 34

Hydrosalpinx 7 14

Myome 6 12

Synéchie 4 8

Béance cervico-isthmique 3 6

Adhérence 2 4

Malformation 2 4

Polype 1 2

Endométriose 1 2

Normal 7 14

Total 50 100,00

Tableau IX : Répartition des patientes selon la pathologie utérine

Pathologies Effectifs Fréquence (%)

Myome 6 31,57

Synéchie 4 21,05

Béance cervico-isthmique 3 15,78

Adhérences 2 10,54

Malformation 2 10,54

Polype 1 5,26

Endométriose 1 5,26

Total 19 100,00

(56)

Tableaux X : Répartition des patientes en fonction du siège des pathologies

Siège de la

lésion Ampoule Fundus Isthme utérin

Isthme tubaire

Intra

mural Total Obstruction

tubaire 0 0 0 6 11 17

Hydrosalpinx 7 0 0 0 0 7

Myome 0 6 0 0 0 6

Synéchie 0 4 0 0 0 4

Adhérence 0 2 0 0 0 2

Béance cervico

isthmique 0 0 3 0 0 3

Malformation 0 2 0 0 0 2

Endométriose 0 1 0 0 0 1

Polype 0 1 0 0 0 1

Total 7 16 3 6 11 43

Tableau XI : Répartition des patientes selon le siège des obstructions tubaires

Obstruction tubaire Effectifs Fréquence (%)

Proximale 10 58,82

Distale 7 41,18

Total 17 100,00

Tableau XII : Répartition des patientes selon le type d’obstructions tubaires

Obstruction tubaire Effectifs Fréquence (%)

Unilatérale 9 52,94

Bilatérale 8 47,06

Total 17 100,00

(57)

Tableau XIII : Répartition des patientes selon la situation des hydrosalpinx

Hydrosalpinx Effectifs Fréquence (%)

Gauche 3 42,86

Droit 2 28,57

Bilatéral 2 28,57

Total 7 100,00

(58)

3.5- COMMENTAIRES ET DISCUSSION

La figure 18 montre que les indications les plus représentées étaient l’infertilité secondaire 54% soit 27 cas, l’infertilité primaire 36% soit 18 cas. Ces taux pourraient s’expliquer par la survenue des infections courantes du post partum et du post abortum dans notre environnement. Nous pouvons superposer ces résultats à ceux de M. NANA et al. qui avaient obtenu en 2011 à Yaoundé : infertilité secondaire 60,6%, infertilité primaire 39,4 %[5]

En ce qui concerne le tableau II, il ressort que les Xwla, Dendi, les Adja étaient les ethnies plus représentées avec respectivement 18 cas soit 36 %, 12 cas soit 24%, 10 cas soit 20%. Ceci s’expliquerait par une mauvaise hygiène de vie (obésité, stress, tabac) pouvant nuire à la fertilité de ces populations [7], et aussi par certaines pratiques ayant rapport aux us et coutumes de ces populations (par exemple l’excision des jeunes filles).

Par rapport au tableau III, nous remarquons que 80% des patientes n’avaient pas d’antécédents médicaux particuliers, mais 20% présentaient des antécédents médicaux comme l’hypertension artérielle (HTA) 6%, le diabète 4%, la drépanocytose 4%, l’asthme 6%, qui sont pour la plupart des maladies à prédisposition familiale.

Quant aux antécédents chirurgicaux (tableau IV) ils sont absents chez 84%

des patientes alors qu’ils sont présents chez 16%. Au nombre de ces antécédents chirurgicaux présents nous citons : la césarienne 6%, la myomectomie 6%, la salpingectomie 2%, la kystectomie 2%. Les interventions chirurgicales antérieures pourraient donc affecter la fertilité féminine [7, 8].

Après analyse du tableau V, les primigestes et les nulligestes sont les plus concernées (80%). Il en est de même pour les nullipares et les primipares (86%) (tableau VI).

(59)

moins un avortement. Ces taux se rapprochent de ceux de Gandji et al. (2013) à Cotonou qui avaient obtenu : pas d’avortement (53,6%), au moins un avortement (46, 4%) [3]. Nos proportions pourraient s’expliquer par des antécédents de grossesses non désirées ayant abouti à des avortements clandestins qui, auraient affecté la fertilité de ces patientes.

Par rapport aux résultats obtenus à l’HSG (Tableau VIII), nous avons constaté que des pathologies tubaires ont été décelées chez 48% des patientes soit 24 sujets ; un taux qui est inférieur à ceux de GANDJI et al. (59, 1%) [3] et de LAHADY et al. à Madagascar en 2002(61, 3%)[4]. La forte proportion de ces auteurs s’expliquerait peut être par la taille des échantillons de leur étude. Ces lésions tubaires résulteraient d’une inflammation pelvienne consécutive à une maladie sexuellement transmissible MST telle que la clamydiae qui est une bombe à retardement à l’infertilité [8]. En outre des pathologies utérines ont été décelées chez 38% des patientes soit 19 sujets, un taux qui se rapproche de ceux de GANDJI et al. (37,6%) [3] et de LAHADY et al. (38, 3%) [4]. Enfin, le résultat est normal dans 14% des cas soit 7 sujets.

Il ressort que parmi les lésions tubaires, les obstructions tubaires sont les plus fréquentes (34%). Puis s’en suivent les hydrosalprinx avec un taux de 14%.

Au niveau utérin, les lésions représentaient 38% des pathologies.

D’après le tableau IX, les plus fréquentes étaient les myomes avec 31,57%, les synéchies 21,05%, les béances cervico-ithsmiques 15,78%.

Les lésions utérines siègent souvent au fond de l’utérus et celles tubaires sont souvent intra murales (tableau X).

L’analyse des tableaux XI, XII et XIII révèle que les obstructions tubaires proximales prédominent avec un taux de 58,82% contre 41,18% pour celles distales et sont souvent unilatérales (25,94%) ; les hydrosalpinx siègent beaucoup plus à gauche qu’à droite ou bilatérales.

(60)

CONCLUSION

Conclusion

(61)

Somme toute, notre stage effectué dans le service de radiologie de l’HSL de Cotonou nous a permis d’améliorer nos connaissances en techniques, d’être rapide et dynamique dans la réalisation des examens radiologiques. Au cours de notre stage, un certain nombre de patientes a été exploré à l’HSG dans le cadre d’une infertilité féminine.

Dans une étude transversale descriptive portée sur cinquante (50) patientes explorées à l’HSG, les pathologies mises en évidence étaient dominées par celles tubaires avec en tête les obstructions tubaires. Il a été décelé en second plan, des pathologies utérines dominées par les myomes et les synéchies. L’HSG demeure donc un examen incontournable dans le diagnostic de l’infertilité féminine.

Toutefois, l’investigation doit être poursuivie par d’autres moyens ou techniques à la recherche d’autres étiologies pour plus de précision.

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