les
régimes :
2.800 k. cal. E.M. parkg.
A 5 semainesd’âge,
les animaux ont étéquantitativement
restreints selon deux programmes
pré-établis :
l’un moins sévère(25.000
K.cal. par oiseau de 0 à 24semaines),
l’autreplus
sévère(23.000 K.cal.).
Chacun de ces niveaux de restriction étaitappliqué
aux troisrégimes,
conduisant à un total de 6 traitements.Durant les
premières
semaines de lapériode
decroissance,
lepoids
vif étaitcomparativement
réduit par les faibles taux
protéiques.
Le niveau de restriction avait une influence deplus
enplus prononcée
avecl’âge. Néanmoins,
l’effet du tauxprotéique
était encoreapparent
à 20 semainesd’âge.
Les
régimes
àplus
faible tauxprotéique
donnéspendant
la croissance retardaient la maturité sexuelle et réduisaient laproduction d’crufs,
lepoids
des oeufs et le nombre de ces dernierspouvant
être incubés. Par contraste, le niveau de restriction avait très peu d’effet sur ces caractères.Un aliment
unique (à 15,7
p. 100 deprotéines)
était distribuépendant
lapériode
deponte.
La consommation
pendant
cettepériode dépendait
du tauxprotéique
de l’aliment reçupendant
lespremières
semaines decroissance ; plus
élevé était le tauxprotéique
durant lapériode
dedébut de
croissance, plus importante
la consommationpendant
lapériode
deponte.
Ceci restaitvrai,
mais moinsprononcé, après
six mois deponte, lorsque
la consommationjournalière
d’alimenteût été limitée à 120 grammes par
poule.
Cephénomène peut
êtreexpliqué
enmajeure partie
par les différences deponte.
Le
poids
vif à la fin de lapériode
deponte (67 semaines)
était directementproportionnel
au taux
protéique
de la ration decroissance;
les animaux necompensaient
pas leur retard de croissance.La restriction
calorique pendant
lapériode
de croissance était trèsbénéfique
auxperfor-
mances de
ponte
desnaines, peut-être
parcequ’elle
limitait leur tendanceprononcée
àl’engrais-
sement. Au
contraire,
une déficienceprotéique pendant
lespremières
semaines de croissance causait une réductionlégère,
mais nette, de laproduction
d’mufs.RATIONS CONCENTRÉES
POUR LES PONDEUSES NAINESJ.H. QUISENBERRY
( 1 )
Texas A and M
University, Department of Poultry Sciences, College Station, Texas, 77 8 43 , (U.S.A.)
L’introduction récente sur une
large
échelle d’ungène
de nanisme lié au sexe à héréditésimple
dans les programmes de test de divers sélectionneurs de souches commerciales a attiré l’attention sur la taillecorporelle
comme moyenpotentiel
d’accroître le rendement alimentaire des volailles. Les résultats deprécédentes expériences
à l’Université A et M du Texas ontsuggéré
que les
pondeuses
naines ont besoin d’un alimentplus
concentré en éléments nutritifs que leurssoeurs non naines. Dans une
expérience
incluant des oiseaux non nains divisés en trois classes depoids, légers,
moyens etlourds,
à 20 semainesd’âge,
les animaux depetite
taillerépondaient plus
que les lourds à uneaugmentation
de la concentration de leur aliment. Un autre indice del’importance qu’il
y a à nourrir les oiseauxlégers
différemment de ceuxdépassant
le seuil minimum depoids
de 1 300 grammes a été obtenu antérieurement àpartir d’expériences comparant
lesperformances
d’animaux éclos auprintemps
ou à l’automne dans un climatchaud,
ainsiqu’à partir
despremier
et second test deperformance
ogène-environnement
» du Texas.Deux
expériences comparant
lesperformances
deponte
des animaux nains et non-nains ont été réalisées. Dans lapremière,
deuxrégimes (16
et 17°,% protéines),
avec le mêmerapport
calories
/protéines
et un, deux ou trois oiseaux par cage de25,4
x45,7
cm ont étécomparés.
( I
)
Nous remercionsJohn
W.Bradley,
Bill H. Doran etJohn
C. Fowler de leur collaboration.Le taux
protéique
avait peu d’effet sur lepoids corporel
et laponte
parpoule
et parjour
chez lespondeuses naines,
mais la taille desoeufs,
lepourcentage
de gros oeufs et le rendement alimentaire étaientaugmentés
par le tauxprotéique
leplus
élevé. Lespoules
non-naines avaient uneproduc-
tion d’oeufs inférieure
lorsque
leur nombre par cageaugmentait,
tandis que les nainespondaient plus
d’oeufslorsqu’elles
étaient deux par cage.Dans la seconde
expérience,
desrapports protéines /calories ( % /cal. Kg.
E. P. de22 /2145, 17 /2035, 16 /1980
et14 /1925)
étaientcomparés.
Une améliorationsignificative de la production
d’oeufs et du rendement alimentaire des naines recevant la ration à 22 p. 100 de
protéines
étaitobservée. La viabilité des naines décroissait avec le taux
protéique,
alorsqu’elle
allait enaugmentant
pour les non-naines. Avec tous les tauxprotéiques réunis,
lerapport
de laperfor-
mance des naines à celle des non-naines était : pour le
poids corporel,
70 p.100 ;
laponte,
80 p.100;
le
poids
desoeufs,
90 p.100;
la consommationjournalière d’aliment,
75 p.100;
le rendementalimentaire,
95 p.100,
et le taux desurvie,
98 p. 100.Ces résultats
indiquent
que les oiseaux nainsrequièrent
une rationplus
concentrée que leslignées
non-naines courantes. Des testssupplémentaires
sont nécessaires pour déterminerl’équi-
libre
optimum
entre lescomposants
de la ration pour cetype
denaine,
si ce dernier doit êtreemployé
àgrande
échelle commerciale pour laponte.
DONNÉES COMPLÉMENTAIRES
SUR LES BESOINS NUTRITIONNELS DE LA REPRODUCTRICE NAINE«
Vedette I.N.R.A. JV I5
»J. GUILLAUME
Station de Recherches
avicoles, LN.R.A.,
37 -
Nouzilly (France)
Dans une
expérience précédente,
nous avons montré que,durant la production,
lareproduc-
trice naine o Vedette INRA JV 15 » a un besoin
énergétique
modéré(environ
290 K. cal.E.M. /jour)
et
qu’une augmentation
du tauxprotidique
au-dessus de 16 p. 100 n’améliore pas sesperformances.
Dans
l’expérience présente,
nous avons utilisé 576poulettes reproductrices
JV 15provenant
d’un
troupeau
commercial demultiplication, pesant 1,69 kg
à 17 semaines. A cetâge,
elles furentréparties
enquatre
classes depoids
d’effectifégal, puis
un nombreégal provenant
dechaque
classe depoids
fut distribué au hasard entre 6 lotsexpérimentaux.
Trois rations
isocaloriques (2750
K.cal. E.M./kg)
furent testées. Elles contenaient15,5
-14,0
ou
12.5
p. 100 deprotéines
brutes(respectivement
rationsA,
B etC).
Les taux delysine
et d’acides aminés soufrés étaient maintenus constants à4,50
et3,85
p. 100 desprotéines
brutesrespective-
ment.
L’ingestion
d’aliment était limitée à 120 gr. parjour (lots A,
B etC)
ou restreinteplus
sévèrement à
partir
du troisième mois ceponte.
Cette restriction était accentuéejusqu’au
sixièmemois de
ponte (lots AR,
BR etCR).
Les oiseaux étaientplacés
en cage deponte
individuelleséquipées
demangeoires
individuelles et d’abreuvoirsgoutte
àgoutte.
Ils recevaient leurquantité
allouée d’aliment trois fois par semaine.
Seul le lot A a montré des
performances
satisfaisantes. Le tauxprotéique
comme la restriction de nourriture avaient des effets hautementsignificatifs
sur l’intensité deproduction
et lepoids
des oeufs
(p
<0,01).
Iln’y
avait pas d’interactionsignificative
entre ces deux facteurs. Parmi les classes depoids différentes,
il y avait des différencessignificatives
deproduction
d’oeufs(p
<0,01)
mais pas de
poids
d’oeufs. Lespoules légères produisaient davantage
d’oeufs et consommaient moins. Ellesavaient,
d’autrepart,
un tauxplus
élevé de mortalité.La restriction en