• Aucun résultat trouvé

Internet patterns of use and which health promotion in Switzerland?

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Internet patterns of use and which health promotion in Switzerland?"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

Article

Reference

Internet patterns of use and which health promotion in Switzerland?

ACHAB, Sophia

Abstract

Les médias connectés sont devenus des outils de notre quotidien, ils peuvent néanmoins engendrer des risques pour la santé en cas d'usage excessif. Il s'agit d'un problème de santé publique mondial et national et les réponses des politiques de santé s'organisent depuis une décennie. Les médecins sont des acteurs de premier ordre dans les systèmes de santé pour le repérage précoce de ces troubles et pour la promotion de la santé dans ce domaine. Ils doivent, pour pouvoir jouer leur rôle, être sensibilisés aux risques pour la santé de ces usages, au profil des personnes vulnérables, à la présentation clinique de ces troubles et au cadre réglementaire et stratégique de leur prise en compte à l'échelle nationale. Le présent article synthétise ces aspects en Suisse pour en faciliter l'accès aux médecins.

ACHAB, Sophia. Internet patterns of use and which health promotion in Switzerland? Revue médicale suisse , 2021, vol. 17, no. 742, p. 1118-1121

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:152263

Disclaimer: layout of this document may differ from the published version.

(2)

Patterns d’usage d’internet et promotion de la santé en Suisse 

Les médias connectés sont devenus des outils de notre quoti- dien, ils peuvent néanmoins engendrer des risques pour la santé en cas d’usage excessif. Il s’agit d’un problème de santé publique mondial et national et les réponses des politiques de santé s’organisent depuis une décennie. Les médecins sont des acteurs de premier ordre dans les systèmes de santé pour le repérage précoce de ces troubles et pour la promotion de la santé dans ce domaine. Ils doivent, pour pouvoir jouer leur rôle, être sensibilisés aux risques pour la santé de ces usages, au profil des personnes vulnérables, à la présentation clinique de ces troubles et au cadre réglementaire et stratégique de leur prise en compte à l’échelle nationale. Le présent article synthétise ces aspects en Suisse pour en faciliter l’accès aux médecins.

Internet patterns of use and which health promotion in Switzerland?

Internet has become a tool of our daily lives; it can nevertheless be at health risks for excessive users. This is a global and national public health challenge, and health policy responses have been shaping up for a decade. Doctors are key players in health systems for the early detection of these disorders and for the health promotion in this area. In order to be able to play their role, they must benefit from increasing their awareness of the health risks of these uses, the vulnerable people profiles, the possible clinical pictures of these disorders and the strategic and regulatory framework at the national level. This article synthesizes these aspects in Switzerland to facilitate access to this corpus of knowledge for medical practitioners.

INTRODUCTION

Les progrès technologiques ont transformé le paysage média- tique, avec des outils connectés de plus en plus portables qui servent différents besoins : information, éducation, liens sociaux, travail et loisirs. Dans une minorité de cas, l’usage de ces médias connectés peut impacter négativement des sphères importantes de la vie des individus. Promouvoir un usage salutogène est un enjeu actuel de santé publique dans le monde. La Suisse est engagée depuis une décennie dans cette démarche de santé publique avec des réalisations concrètes et pionnières et des défis importants à relever. Les médecins, en

tant que pierre angulaire du système de santé, ont un rôle important à jouer pour faire vivre ces efforts nationaux dans leur pratique de cliniciens et de promoteurs de la santé – dans le cas présent, promoteurs de la santé digitale.

Le présent article se propose de faire un état des lieux des enjeux, des actions entreprises et des perspectives dans notre pays des usages liés à ces médias connectés.

LE MÉSUSAGE DES MÉDIAS CONNECTÉS, UN ENJEU MAJEUR DE SANTÉ PUBLIQUE

Une inquiétude croissante de la société face au mésusage des médias connectés est notable depuis une vingtaine d’années dans le nombre croissant de faits divers liés à un usage excessif d’internet, des jeux vidéo et des réseaux sociaux relayés par la presse écrite et audiovisuelle en Suisse et dans le monde. Une pénétration rapide et massive du numérique qui prend de court les sociétés et leur organisation sociale- sanitaire-éducative. Ainsi, dès le plus jeune âge, l’individu est sensibilisé à la gratification immédiate promue par les offres de loisirs en ligne, ainsi qu’à la comparaison perma- nente avec autrui (par exemple, par la mise en scène du quotidien, du statut social ou des possessions) et à la polari- sation du discours qui se jouent sur les plateformes sociales en ligne.1 Des facteurs propices à faire le lit de troubles addictifs et de comorbidités psychosociales ; ainsi l’usage problématique de ces univers connectés se retrouve de façon alarmante dans les études épidémiologiques, plus particu- lièrement chez les « adopteurs » massifs des nouvelles technologies (par exemple, chez les jeunes et dans les pays à forte expansion du numérique).2,3

En Suisse, la prévalence d’usage problématique d’internet est de 3,8 % chez les plus de 15 ans, avec la tranche d’âge la plus touchée, celle entre 15 et 24 ans (11,2 %).4 L’usage probléma- tique des smartphones chez les jeunes adultes suisses est de 1,4 %, avec des facteurs prédicteurs identifiés, comme l’usage quotidien, l’utilisation accrue des réseaux sociaux, le genre féminin, et certaines activités en ligne comme les achats, le visionnage de vidéos et le chat.5 Le mésusage des médias connectés constitue désormais un enjeu majeur de santé publique en Suisse et dans le monde, avec des risques identi- fiés pour la santé (par exemple, troubles addictifs, troubles anxiodépressifs, risque suicidaire accru, troubles visuels et musculosquelettiques, sédentarité et isolement social).6 L’Organisation mondiale de la santé a, en conséquence, pris position en l’incluant dans son agenda global d’investigation et d’action depuis 2014 au travers de réunions périodiques d’experts mondiaux, de rapports, d’inclusion parmi les Dr SOPHIA ACHAB a,b

Rev Med Suisse 2021 ; 17 : 1118-21

a Consultation spécialisée ReConnecte, Service d’addictologie, Département de santé mentale et de psychiatrie, HUG, 1211 Genève 14, b Membre du Groupe d’experts « Cyberaddiction en Suisse », OFSP et du Groupe d’experts sur les usages d’Internet à risque pour la santé, OMS

sophia.achab@unige.ch

(3)

troubles de santé dans la classification internationale des maladies, (CIM-11, troubles liés au jeux d’argent en ligne et au jeux vidéo inclus),6-8 et de projets de recherche pour offrir des outils aux cliniciens pour le repérage et le diagnostic.

Les systèmes de soins en santé mentale à l’échelle mondiale ont dû s’adapter pour répondre à un besoin croissant de conseil et de traitement. Il s’agit de consultations intégrées dans les services de soins mentaux pour adultes et pour ado- lescents, publiques ou privées, ainsi que de rares programmes spécialisés dans le traitement qui se sont développés dans plusieurs pays et qui demeurent insuffisants.9 Dans une enquête mandatée par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) en 2017 en Suisse, 55,1 % des professionnels de la dépendance interrogés ont déclaré ne pas être spécialisés en cyberaddiction.10 Les services de soins non spécialisés sont de plus en plus sollicités pour ces troubles, les demandes ayant

« augmenté » et « fortement augmenté » pour 60 % d’entre eux. Une majorité de ces professionnels de l’addiction (87 %) ont affirmé la nécessité d’une formation supplémentaire sur la cyberaddiction.10

Les services non spécialisés sont sollicités pour les troubles de mésusage d’internet principalement par les familles, puis par les individus eux-mêmes, âgés en moyenne de 23 ans, la plupart d’entre eux (78 %) entrant en soins psychiques pour la première fois et représentant 0,6 % de la demande estimée de soins de santé mentale.10 Il s’agit majoritairement d’adoles- cents masculins de moins de 17 ans, avec pour principal outil connecté faisant l’objet d’un usage problématique, le smart- phone (20 %).10 Les adolescentes de moins de 17  ans sont également « souvent » ou « très fréquemment » reçues dans 23 % de ces services. Il s’agit cependant d’un biais de genre dans les demandes de soins pour ces troubles qui a été relevé dans cette étude, car contrastant avec la quasi-parité épidé- miologique pour la prévalence de ces troubles à l’échelle nationale entre les hommes et les femmes.10 Les demandes de soins étaient « fréquemment » et « très fréquemment » en lien avec des troubles liés aux jeux vidéo et des conditions psycho- sociales et physiques associées.10 Il s’agit de sentiment impor- tant de solitude (13,1 %), de troubles du sommeil (13,1 %), de troubles psychiatriques (12,5 %), de conflits sociaux majeurs (12,2 %), de troubles de dépendance à une substance (11,1 %), d’altération des performances scolaires (10,1 %), de problèmes financiers (9 %), d’impact professionnel (7,8 %), de problèmes de santé physique tels que musculo-squelettiques et maux de tête (5,8 %), et de surpoids (4,8 %).10

En sus des données épidémiologiques et de l’étude fédérale sur les usagers de soins pour des troubles liés à l’utilisation des médias connectés, plusieurs échanges ont eu lieu lors de réunions pluri-annuelles des experts en cyberdépendance (OFSP). Leurs rapports 2016-201810 et 2018-202011 font état de certains usages à fort risque et certains besoins en Suisse, tels que : a) les jeux vidéo avec les boîtes à butin « Free2Play » et l’offre croissante de mécanismes de jeux d’argent dans les jeux vidéo sur téléphone mobile avec pari d’argent virtuel qui soulèvent des inquiétudes sur les méfaits pour les jeunes et les personnes à risque ; b) l’absence de concept de réduction des risques dans ce domaine et c) la nécessité de développer des conseils aux individus sur la façon salutogène d’utiliser les contenus en ligne.

LA PROMOTION DE LA SANTÉ EN MATIÈRE DE MÉDIAS CONNECTÉS EN SUISSE, UN CHEMINEMENT

En Suisse, l’utilisation excessive d’internet et des jeux est reconnue par le Conseil fédéral depuis 201212 et a été intégrée progressivement dans le cadre national de prévention et de protection des personnes à risque (figures  1 et  2). Les associations et les professionnels des soins spécialisés et socio-éducatifs sont actifs dans les efforts de traitement, de prévention et de formation depuis le début des années 2000.

Une première requête parlementaire a été déposée en 2007 auprès du Conseil fédéral, réclamant des enquêtes officielles sur la cyberdépendance et les besoins potentiels en matière de prévention. Le Conseil fédéral, faute de données disponibles, n’a pas été en capacité de prendre de nouvelles mesures.

Clarification des mandats et objectifs spécifiques des organismes gouvernementaux

Après avoir consulté des spécialistes de la médecine de la toxicomanie et de la santé des jeunes, et en réponse à deux requêtes parlementaires sur les dangers potentiels liés à l’utilisation d’internet et aux jeux vidéo qui ont été soumises au Conseil fédéral en 2009, ce dernier a chargé l’OFSP de faire un inventaire de la question en Suisse.12 Le rapport fait état de l’augmentation de l’utilisation excessive d’internet en Suisse et des effets néfastes connexes sur la santé.13 En consé- quence, en mars 2012, le Conseil fédéral donne la priorité aux problèmes de santé publique résultant d’une utilisation excessive d’internet et des jeux vidéo en ligne. L’OFSP est mandaté pour l’assistance et la prévention des troubles addictifs et l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) est mandaté pour la protection de la jeunesse contre les risques des médias et le développement des compétences médiatiques (figure  1).13 Le Conseil fédéral a également

OFSP

OFAS 2007

? ????

2009Jeunesetmedia.ch2012

Monitorage suisse des addictions

Source : Achab 2016 Étude de cas Nationale pour l’OMS (mise à jour Achab pour LPMFJ

2019 Inventaire

Aide et prévention en matière de troubles addictifs

Données épidémiologiques nationales

Groupe fédéral d’experts

Prévention

Protection de la jeunesse des risques des médias

Développement des compétences médiatiques

FIG 1 Ampleur de la cyberaddiction en Suisse et définition des priorités

LPMFJ : loi fédérale sur la protection des mineurs concernant les films et les jeux vidéo ; OFAS : Office fédéral des assurances sociales ; OFSP : Office fédéral de la santé publique.

(Source : Achab, Étude de cas nationale pour l’OMS, 2016 (mise à jour Achab pour RIL 2021)).

(4)

formulé des recommandations concernant l’utilisation excessive d’internet (figure 2).13

Identification de l’ampleur et définition des priorités de santé publique

Le Monitorage suisse des addictions a inclus en 2013 et en 2015 l’usage excessif d’internet en Suisse, y compris les jeux vidéo, fournissant des données épidémiologiques et leur évolution.14

L’OFSP a reconduit le Groupe d’experts sur la cyberaddiction en Suisse depuis 2013 pour compiler et commenter les connaissances au niveau national et international et conseiller sur la prévention, le traitement et les besoins de formation.

Tous les rapports intermédiaires et finaux sont disponibles en ligne sur le portail de l’OFSP (www.bag.admin.ch/bag/fr/home/

gesund-leben/sucht-und-gesundheit/verhaltenssuechte/

internetsucht.html).

Intégration dans le plan stratégique national addictions

La progression de la réponse politique aux enjeux de santé publique d’internet et des jeux s’est traduite en 2015 par leur intégration dans la Stratégie nationale Addictions 2017-2024 (www.bag.admin.ch/bag/fr/home/strategie-und-politik/natio- nale-gesundheitsstrategien/strategie-sucht.html) (figure  2).

Cette stratégie propose une politique générale et un cadre d’action, en tant que priorité de la politique fédérale sanitaire 2020, et consiste en une approche globale et pragmatique de l’addiction, avec la collaboration de tous les acteurs. Elle repose sur un équilibre entre la responsabilité individuelle et le soutien aux personnes souffrant de dépendance et prend en compte les différents niveaux de consommation, du faible risque à l’addiction. Elle indique clairement que l’usage exces- sif d’internet, y compris des jeux vidéo et des jeux d’argent, est une priorité et que toutes les mesures et tous les champs

précoce, la stratégie vise à encourager les individus à adopter des comportements à faible risque, à renforcer le dépistage et les interventions précoces contre les risques de dépendance et à agir sur le cadre structurel de la société pour promouvoir des comportements à faible risque.

Intégration dans le plan national pour la jeunesse et les médias

Le mandat de protection de la jeunesse contre les méfaits des médias, sous la responsabilité de l’OFAS, a consisté en un plan d’action national Jeunesetmedia.ch (www.jeunesetmedias.ch/

platforme/la-plateforme-nationale-jeunes-et-medias) composé de deux domaines d’action principaux :

Le premier est le domaine d’action éducatif qui est investi depuis 2010. Il fournit des informations aux parents et aux jeunes sur les médias et les jeux vidéo et des conseils d’intervention précoce pour renforcer les compétences médiatiques des enfants et la capacité des parents à gérer l’utilisation des médias par leurs enfants.

Le second est un domaine de régulation qui s’est concré- tisé par un projet de loi publié en mars 2019 (www.newsd.

admin.ch/newsd/message/attachments/56134.pdf) et fait l’objet d’une procédure de consultation. Ce projet de loi est appelé Loi fédérale sur la protection des mineurs con cernant les films et les jeux vidéo (LPMFJ) (respect des recommandations contre l’exposition préjudiciable aux contenus vidéo et jeux selon les tranches d’âge, par exemple).

CONCLUSION ET PERSPECTIVES

La promotion de la santé concernant les médias connectés en Suisse a fait l’objet d’une volonté politique depuis plus d’une décennie, avec des enjeux de santé publique importants (identification de l’ampleur, planification et exécution de la réponse sanitaire et éducative). Des avancées majeures ont déjà été réalisées pour offrir un cadre national de prévention et de traitement.

Les défis en Suisse sont ceux de la promotion de la santé dans ce champ avec la mise en place nécessaire des conditions- cadres pour un usage à bas risque, comme prévu dans la Stratégie nationale addictions. Cela suppose des actions coordonnées à l’échelle nationale pour offrir un cadre struc- turel pour tous les âges propice à un usage salutogène de ces médias connectés.

Les médecins ont un rôle de premier ordre pour la promotion de ce type d’usage dans leur pratique. La sensibilisation de ces praticiens aux risques pour la santé de ces usages, aux mani- festations cliniques, aux sous-groupes vulnérables de la popu- lation et au cadre national de leur prise en compte dans la prévention et la prise en charge, a été l’objectif du présent article de synthèse.

Conflit d’intérêts : L’auteure n’a déclaré aucun conflit d’intérêts en relation avec cet article.

Recommandations du Conseil fédéral

Promotion de données scientifiques pertinentes et régulières

Développement de la sensibilisation du public et des professionnels

Promotion du réseautage des professionnels et du partage d’expertise

Diffusion du dépistage et de l’intervention précoces

Intégration dans le système de prévention et de traitement en charge des troubles liés à l’usage de substances, dans un système intégratif des troubles addictifs 2007

? ????

2009 2012 2015

intégration stratégique nationale

(Source : Achab 2016, Étude de cas nationale pour l’OMS (mise à jour Achab pour RIL 2021)).

(5)

1 Achab S. Réflexions sur les enjeux psychiques du « always-on » chez les jeunes. Berne: La Commission fédérale pour l’enfance et la jeunesse, 2019.

2 *Jimenez-Murcia S, Fernandez- Aranda F, Achab S. Excessive Use of Smartphones and Social Networks and Its Impact on Health. In: Meeting on Public Health Implications of Behaviou- ral Addictions Associated with Excessive Use of the Internet, Computers, Smart Phones and Similar Electronic Devices. Tokyo: World

Health Organization, Editor, 2014.

3 *Achab S, Meuli V, Deleuze J, et al.

Challenges and Trends of Identification and Treatment of Disorders Associated with Problematic Use of Internet. In:

World Health Organization. Public Health Implications of Excessive Use of the Internet, Computers, Smartphones and Similar Electronic Devices.

Meeting Report. Tokyo; 27-29 août 2015. Disponible sur : https://apps.who.

int/iris/bitstream/hand

le/10665/184264/9789241509367_eng.

pdf?sequence=1&isAllowed=y.

4 Office fédéral de la statistique.

Usage problématique d’Internet.

Département fédéral de l’intérieur.

2017. Disponible sur : www.bag.admin.

ch/bag/fr/home/gesund-leben/

sucht-und-gesundheit/verhal- tenssuechte/internetsucht.html.

5 Lopez-Fernandez O, Kuss DJ, Romo L, et al. Self-reported De- pendence on Mobile Phones in Young Adults: A European Cross-cultural Empirical Survey. J Behav Addict 2017;6:168-77.

6 *World Health Organization. Public Health Implications of Excessive Use of the Internet, Computers,Smartphones and Similar Electronic Devices.

Meeting Report. Tokyo; 27-29 August 2014. Disponible sur : https://apps.who.

int/iris/bitstream/hand

le/10665/184264/9789241509367_eng.

pdf?sequen.

7 *World Health Organization.

Addictive Behaviours- Public Health Dimension. 2020. Disponible sur : www.

who.int/health-topics/addictive- behaviours#tab=tab_2.

8 *World Health Organization. WHO Releases New International Classifica- tion of Diseases (ICD 11). 2018 June.

Disponible sur : www.who.int/news/

item/18-06-2018-who-releases-new-in- ternational-classification-of-diseases-

(icd-11).

9 Achab S. Challenges and Trends in Treatment of «Behavioural Addic- tions». In: WHO Forum on Alcohol, Drugs and Addictive Behaviours.

Genève: WHO, 2017. Disponible sur : www.who.int/substance_abuse/

activities/fadab/2019/en/.

10 Knocks S, Peroissinotto C. La

« cyberaddiction » en Suisse. Rapport de synthèse 2016-2018. Lausanne et Zurich: Office fédéral de la santé publique, 2018.

11 **Herrmann M, Stortz C, Perissi- notto C. Rapport de synthese.

Utilisation problématique d’internet en Suisse 2018-2020. Zurich/Lausanne:

Office fédéral de la santé publique, 2020.

12 Conseil fédéral. Dangers potentiels d’Internet et des jeux vidéo en réponse aux postulats par Forster-Vannini (09.3521) du 9.6.2009 et par Schmid- Federer (09.3579) du 10.6.2009.

13 Office fédéral de la santé publique.

Internet et ses dangers potentiels.

Spectra 2012;95.

14 Marmet S, Notari L, Gmel G.

Suchtmonitoring Schweiz. 2013.

Lausanne: Sucht Schweiz, 2015.

* à lire

** à lire absolument Le mésusage des médias connectés, un enjeu majeur de santé

publique en Suisse et dans le monde

La prévention, un engagement stratégique suisse remarquable depuis plus d’une décennie

L’intégration de la promotion de la santé en lien avec les médias connectés est un processus évolutif et présente encore des défis

Les médecins, des acteurs cruciaux de la réalisation des actions nationales (repérage précoce, articulation avec le réseau spécialisé et promotion de la santé)

IMPLICATIONS PRATIQUES

Références

Documents relatifs

In the Galapagos Report 2009-2010, an article on this topic details the process of geographic opening (Grenier, 2010), and three other articles discuss transport issues in

La majorité des particules émises sont très petites, mais elles s’agglomèrent sur des particules plus grosses avec une vitesse qui dépend de la concentration de ces particules

Its mission is to assist countries of the Eastern Mediterranean Region in promoting and protecting the health of their populations through providing support in the

By using a xed-point theorem in cones to study the boundary value problem for a class of quadratic mixed type of delay dierential equations with eigenvalue, the sucient condition

The importance of omega-3 fatty acids, bioactive peptides, glucosamine, chitosan and chitosan oligomers and other bioactives in food and non-food applications as well as for

In the work presented here, the distribution of wild boar in Switzer- land was projected from grid data as probabilities of presence using an approach based on statistical mode-

Parce que les traitements en soins primaires sont effi- caces et que les soins spécialisés en dépendance sont dif- ficiles d’accès et peu propices à la rétention, nous recom-

 Postulat 17.4295 Glättli «Normes de sécurité pour les appareils connectés à Internet, qui constituent l’une des principales menaces en matière de cybersécurité»: le Conseil