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AUCUN PRODUIT N EST ÉPARGNÉ

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Academic year: 2022

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Photo : NewPress

Edition du Centr e - ISSN IIII - 0074

BILLET (PAS) DOUX

UN PARFAIT EXEMPLE DE DICTATURE

OLIGARCHIQUE

Quand nous écrivions que la France n'était pas le meilleur exemple démocra- tique, des plumes se sont révoltées pour nous recommander de balayer devant notre propre porte. oK ! nous n'avons jamais dit que nous étions un pays démo- cratique. C'est en construction mais nous n'y sommes pas encore. Je veux simple- ment rappeler à ces donneurs de leçons que ce sont désormais les philosophes français, témoins impartiaux de leur époque, qui expriment les mêmes idées, et même plus : «il n'y a pas de démocratie en France», «c'est une dictature oligar- chique», «le pouvoir n'appartient plus au peuple».

Voilà ce que disent des penseurs français au-dessus de tout soupçon et c'est quand même plus crédible que les jérémiades des laquais de Fafa !

m. F.

DimAnChe 28 mARs 2021 - 14 ChAâBAne 1442 - n°9292 pRix 30 DA - FAx : RéDACtion : 021 67 06 76 - puBLiCité : 021 67 06 75 - téL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l NOUVEAU BILLET DE 2 000 DINARS

l HAUSSE DES PRIX

l À L’APPEL DE LEUR COORDINATION

l QUALIFICATIONS CAN-2021 : À J-1 DU MATCH ALGÉRIE-BOTSWANA

l GESTION DES RISQUES MAJEURS

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LA MISE AU POINT DE LA BANQUE D’ALGÉRIE

lC’est un éclaircissement de la part de la Banque d’Algérie qui s’imposait eu égard à ces temps troublés, sur le double plan financier et monétaire, que traverse le pays. Conjoncture ayant valu des mesures qui, pour celle ayant trait à l’émission du nouveau billet de 2 000 dinars, et l’explication du ministre des Finances, ont été «mal» interprétées.

Les enseignants du primaire en

grève ce mercredi

lLa Coordination nationale des enseignants du primaire renoue avec la contestation. Les représentants de ce collectif lancent un avis de grève nationale pour mercredi prochain, dans l’espoir de remettre au goût du jour une série de revendications socioprofessionnelles. PAGE 4

AUCUN PRODUIT N’EST ÉPARGNÉ

lLes prix des fruits et légumes à Alger connaissent, depuis ce début de mois, une hausse considérable, par rapport aux prix appliqués précédemment et prix référentiels fixés durant les mois écoulés. Les signes avant-coureurs du mois de

Ramadhan, qui est le mois des grosses consommations, prévu dans une quinzaine de jours, sont là, et suscitent l’appréhension de plus d’un. L’envolée de la mercuriale est particulière cette année, puisque tous les produits ont subi les

effets de la pandémie de coronavirus, tant dans le domaine de l’agroalimentaire que du côté des fruits et légumes.

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Toute la stratégie

est à revoir ULTIMES RÉGLAGES

POUR …OUAGA !

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P P

Le dessin de Karim

Soirperiscoop@yahoo.fr

Dimanche 28 mars 2021 - Page 2

Mohamed Bedjaoui, ancien ministre des Affaires étrangères sous Bouteflika et ancien ambassadeur à Paris, vient de vendre l’ensemble de ses biens en France, a-t-on appris de sources crédibles. Une opération due au fait qu’il avait continué, jusqu’à une date récente, de bénéficier du statut de diplomate algérien en France.

Ce qui lui permettait de ne pas payer d’impôts sur ses biens dans ce pays, explique-t-on.

ERISCOOP ERISCOOP

Résultat sondage

Êtes-vous satisfaits du rendement de l’équipe nationale de football face à la Zambie ?

58,72%Oui Non

29,36% Sans opinion

11,93%

Craignez-vous une recrudescence de la pandémie avec le relâchement général

dans le respect des mesures barrières ?

NON Sans opinion

OUI

Un jour, un sondage

S O I T D I T E N PA S S A N T S O I T D I T E N PA S S A N T

Par Malika Boussouf malikaboussouf@yahoo.fr

Elle apparaît et disparaît à l’envi !

M

ême si les quan- tités sont ample- ment suffisantes, les grossistes s’en met- tent plein les poches en spéculant. Pourquoi ne pas les poursuivre pour leur faire passer l’envie de pénaliser les petites bourses ? Parce que des petites bourses, il y en a de plus en plus. Après on se demandera pour- quoi le peuple est en colère et n’adhère pas aux discours dispensés par les responsables.

Ceux censés peser sur les acteurs qui organi- sent la pénurie dans une impunité quasi totale.

Quand nous a-t-on affir- mé que des spéculateurs avaient été sévèrement poursuivis pour leurs déviances ? Une entre- prise comme Cevital affirme qu’il ne peut y avoir de pénurie parce qu’elle produit de quoi satisfaire la demande et même plus. Chaque jour que Dieu fait, 1600 tonnes d’huile végétale sont mises par elle sur le marché ! Et l’entreprise Rabrab n’est pas la seule

à produire de quoi inon- der le marché ! Seulement voilà, chez nous, la pénurie apparaît et disparaît en fonction du pouvoir dont dispo- sent les magnats de la spéculation qui émer- gent en même temps que s’épanouit la production.

Pour étrangler le consommateur, certains mandataires qui achè- tent, par exemple, un produit agricole sur pied n’hésiteront pas à en détruire une grande par- tie pour ne jamais avoir à en baisser le prix à la vente. Augmenter, oui ! Baisser, pas question ! À croire que l’on ne sera jamais débarrassé des sombres individus qui règnent d’autorité sur le marché, sur le couffin du consommateur et le contenu de nos assiettes, et dans une impunité quasi totale ! Je dis quasi totale tout en pensant aux opérations coup-de-poing, absolu- ment insignifiantes, que l’on nous avoue, parfois, avoir menées avec suc- cès ! Pourquoi ne nous

dit-on pas les suites qui sont données à ces opé- rations ? Pourquoi ne sait-on absolument rien de ce qu’encourt un entrepreneur qui stocke dans son hangar des tonnes de produits ali- mentaires en vue de les écouler aux prix aux- quels il aura choisi de les céder ?

Les producteurs d’hui- le de table déclarent cou- vrir 300% de la demande nationale. L’offre étant aussi satisfaisante, com- ment fait la spéculation pour peser, indéfiniment, sur la stabilité des besoins ?

M. B.

Djerad secoue ses ministres

Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a donné des ins- tructions fermes à l’ensemble des membres de son gouver- nement de réinvestir le terrain, mais aussi les médias, avons-nous appris de source cré-

dible.

L’ensemble des ministres sont ainsi invités à adopter de nouvelles stratégies, plus agressives en matière de communi- cation pour mettre en valeur l’action du gouvernement et ne plus se laisser débor- der en la matière. Souvent, la rumeur fait des dégâts, en l’absence de l’information officielle, ce qui a irrité Djerad, nous confie encore

notre source.

Les calculs de

Mohamed Bedjaoui

Relance des écoles spécialisées

Le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques veut relancer les écoles et ins- tituts qui lui sont rattachés, à travers les wilayas côtières notamment.

Le département de Sid Ahmed Ferroukhi mise énormément, en effet, sur la forma- tion et la recherche scientifique pour développer l’aquaculture, une

filière dans laquelle les pou- voirs publics investissent fortement pour compenser la rareté de la production maritime et couvrir les besoins du marché national du pois- son et produits halieutiques.

On disait jadis que dans les régimes autoritaires, quand on voulait noyer un problème au lieu de le résoudre, on créait une commission. En remettant sur le plateau la loi sur l’arabisation des enseignes, le ministre du Commerce montre qu’il a été à bonne école de la diversion. Tu ne peux pas maîtriser les prix, arabise les enseignes ! Catastrophe ! Pardon : karitha !

A. T.

DIGOUTAGE

Par Arris Touffan Par Arris Touffan

Arabisation de la catastrophe

Arabisation de la catastrophe

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Le Soir d’Algérie

Dimanche 28 mars 2021 - PAGE

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Actualité

Essayez d’imaginer un peu ce que repré- sentent 250 000 hec- tares et vous aurez déjà le tournis, rien qu’en pen-

sant à la surface que cela représente. Si vous vous aventurez à en calculer le prix, ce sera carrément la syncope. De toute façon, ce n’est pas la peine de vous fatiguer, essayez de mettre votre santé à l’abri de nouveaux périls, dans un pays qui n’en manque pas. La terre n’a pas de prix dans ce pays. Ou elle est gra- tuite, avec les compliments et les courbettes des lotisseurs de service ou elle est inaccessible. Dans le plus grand pays d’Afrique — par la surface, la précision n’est jamais superflue — l’écrasante majorité des 50 millions d’habitants ne peut pas prétendre à un lopin où placer une maisonnée. On appelle ça le foncier, les lots à bâtir… Le reste, c’est-à-dire l’essentiel, on ne l’ap- pelle pas. C’est la « réserve de la république » des copains et des coquins et parfois un peu, beau- coup plus que ça. 250 000 hectares distribués aux mafiosos du régime, ça ne donne plus le vertige. Les Algériens ont désormais leur immu- nité collective, acquise dans les mil- liards de dollars et de dinars de la corruption, des détournements et des « prises » sans autre forme de procès. 250 000 hectares, ce n’est ni plus ni moins scandaleux que le reste de ce qui a été accaparé. En liasses, en virements offshores, en faux investissements vraies rapines. Ce n’est ni plus ni moins scandaleux mais la terre a valeur de symbole, surtout quand on vient à en manquer dans un pays qui s’étend à n’en plus finir. Dans ce pays, il n’y a ni terres agricoles, ni terres constructibles, ni… fonciers industriels. La classification, c’est pour les Algériens ordinaires, les Algériens utiles, les Algériens sans piston… Pour les autres, il suffit de… déclassifier. Un jeu d’enfant, on se demande parfois et pourquoi pas souvent ce qui pouvait bien « les » obliger à user d’artifices inutiles. De toute façon, c’est comme ça que c’est perçu parce que telle était la réalité. Alors pour- quoi faire semblant ? Allez savoir.

De toute façon, il arrive qu’ils ne fassent même pas semblant. Sinon, on aurait eu droit à une parcelle cul- tivée de toutes les immensités qu’ils ont accaparées. Sinon, on aurait découvert un « investisse- ment » dans le « foncier industriel » qu’ils se sont partagés. Rien, dans le meilleur des cas, ils ont érigé des… pépinières. Ah, oui, celle-là, elle est géniale. Vous êtes surpris par le nombre de pépinières qui s’étalent le long de la côte-ouest ? C’est des terre agricoles et les pépi- nières sont classées « investisse- ments agricoles ». C’est pratique, on y place quelques arbustes et un gardien et le tour est joué. Puis, on attend qu’on puisse lancer sa… pro- motion immobilière, ses commerces et, le top de chez top… revendre la terre qu’on n’a jamais achetée ! La terre à ceux qui la travaillent. Ils l’ont travaillée… au corps !

S. L.

Constances

Slimane Laouari laouarisliman@gmail.com

Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - Lors d'une tournée effectuée dans les mar- chés de détail de Ferhat-Boussaâd (Meissonier), Ali-Mellah, El-Anasser et Belouizdad, il apparaît clairement que les prix des fruits et légumes ne correspondent pas aux prix référentiels, fixés durant les mois précédents. Ils sont même parfois excessive- ment élevés, juge la clientèle.

Au marché de Bab-el-Oued, les prix des légumes enregistrent une envolée spectacu- laire, à en juger du prix de la tomate qui a atteint 95 DA le kilo durant le mois de mars, ou encore de la pomme de terre qui dépasse par endroits les 60 DA. Le constat est iden- tique, à l'image de la courgette, l'ail, et la lai- tue ainsi que les dattes, les bananes, mais aussi les oranges qui subissent une hausse inattendue.

Au marché de Belouizdad, ce fruit subit une augmentation vertigineuse de plus de 50%, où l’orange de qualité est affichée à 160 DA le kilo. « Durant les deux mois précé- dents, l’on pouvait acquérir du bon produit entre 100 DA et 110 DA le kilo », témoigne une cliente rencontrée sur les lieux. Quant aux causes de la hausse subite des prix enre- gistrée aux portes du mois sacré, les détaillants évoquent le non-respect des prix référentiels au niveau des marchés de gros, à l'image du marché des Eucalyptus, ce qui les a contraints d'augmenter les prix.

Une ménagère rencontrée au marché Ferhat-Boussaâd au cœur de la capitale redoute les rebonds des prix attendus à l’oc- casion du mois de Ramadhan.

La tradition veut que la hausse des prix est relevée chaque année lors du mois sacré, si l’on se réfère aux déclarations d’un proprié- taire d'une surface commerciale à Alger, justi- fiant cela par « la cupidité » des commerçants de gros. Mais ce qu’il faut retenir, particulière- ment cette année, c’est la multiplication de plusieurs facteurs dont la période de confine- ment. C’est ainsi que tous les produits agroa- limentaires ont subi une hausse inattendue variant entre 10% et 30%, voire même plus.

Un propriétaire d’une supérette d’Alger- centre avoue que la hausse est « insoute- nable ». « Même l’eau minérale n’a pas été épargnée par la flambée subite du mois de mars », se lamente une cliente qui cite à l’oc- casion une bonne liste de produits. « Aucun produit n’a échappé à la flambée », s’accor- de-t-on à déclarer.

Reste que le point noir du marché demeu- re la pénurie de l’huile de table. Les détaillants questionnés avouent que le pro- duit n’est pas disponible chez les grossistes.

Un gérant d’une supérette de la région côtière est de la capitale affirme que le produit était disponible jusqu’à la mi-mars, mais en petites quantités. Il dira à ce sujet que « jusqu’à la semaine dernière, je me suis approvisionné auprès de mon fournisseur habituel, mais en bouteilles de 1 litre ». Et d’ajouter que depuis,

le stock est épuisé, le produit n’est plus dispo- nible. Pour preuve, les étals sont désespéré- ment vides, à l’image de toutes les supérettes et épiceries visitées dans la capitale. Il faut signaler aussi que le phénomène qui est apparu ces derniers jours, c’est le recul des ventes. Beaucoup de commerçants détaillants redoutent cette situation qui impacte leur chiffre d’affaires. « Si la situation persiste, elle menace gravement le devenir de l’activité », avertit un gérant d’une grande surface en produits agroalimentaires.

Du côté des viandes, même si les prix des viandes rouges demeurent inaccessibles pour les faibles et moyennes bourses, l’envo- lée du prix du poulet qui a atteint des seuils inimaginables de plus de 400 DA le kilo et parfois un peu plus, commence à retrouver une certaine accalmie ces derniers jours, ce qui rassure les consommateurs.

Au marché Ali-Mellah, le prix du kilo de poulet a atteint 450 DA il y a quelques jours, témoigne une ménagère, qui avoue qu’il y a lieu d’appréhender sérieusement la période du mois de Ramadhan. « Mais ce qui rassure, c’est que la baisse en cette fin de mois de mars est perceptible puisque le kilo est fixé à 350 DA », ajoute-t-elle. « J’espère que la baisse persistera », souhaite-t-elle.

A. B.

HAUSSE DES PRIX

Aucun produit n’est épargné

Les prix des fruits et légumes à Alger connaissent, depuis ce début de mois, une hausse considérable, par rapport aux prix appliqués précé- demment et prix référentiels fixés durant les mois écoulés. Les signes avant-coureurs du mois de Ramadhan, qui est le mois des grosses consommations, prévu dans une quinzaine de jours, sont là, et suscitent l’appréhension de plus d’un. L’envolée de la mercuriale est particulière cette année, puisque tous les produits ont subi les effets de la pandémie de coronavirus, tant dans le domaine de l’agroalimentaire que du côté des fruits et légumes.

Lors de son passage sur la Chaîne 3 de la Radio nationale, pour répondre à la question sur la crise de liquidité à laquelle se heurtent particulièrement les bureaux de poste et leurs usa-

gers, M. Aymen

Benabderrahmane s’est longue- ment expliqué sur la genèse du problème, avant d’assurer que son département est en train de

«mettre en place tous les méca- nismes possibles pour répondre aux besoins en liquidité». Ceci en plus de mesures «plus radicales»

dont l’injection de liquidité et ce, par la mise en circulation du nou- veau billet de 2 000 dinars, mais sans expliquer si cet argent était destiné à «remplacer» de l’argent qui était déjà en circulation, ou bien de la nouvelle liquidité injec- tée sans contrepartie.

Cela a été suffisant pour que beaucoup extrapolent pour arri- ver à la «conclusion» que les autorités du pays ont désormais recours au financement non conventionnel, autrement dit la planche à billets.

Donc, afin de couper court à toute espèce d’équivoque sur le propos du ministre des Finances au sujet des nouvelles liquidités et de l’injection du billet de 2 000 dinars, la Banque d’Algérie, sur sa page Facebook, a appelé à

«ne pas confondre émission de nouveaux billets de banque et planche à billets». Puis se vou- lant plus pédagogique, la Banque des banques explique, aux non- initiés notamment, que «selon le niveau de sa production de richesse en biens et services (PIB), une économie a besoin

d’un certain nombre de pièces et billets pour fonctionner (monnaie fiduciaire), à même de satisfaire la demande des agents écono- miques (ménages et entre- prises)». Et ainsi, une banque centrale «émet en contrepartie d’actifs réels détenus en compte des billets et pièces de monnaie.

L'émission de billets étant une transformation de monnaie scrip- turale en monnaie fiduciaire, l'ef-

fet sur la taille de la masse moné- taire est nul». Pour ce qui concer- ne la planche à billets, «elle consiste à émettre de la monnaie sans contrepartie équivalente en richesse réelle, c’est de la créa- tion monétaire, ‘’creatio ex nihilo’’

(création de rien) non adossée à l'existence d’actifs réels», conclut la mise au point de la Banque d’Algérie.

Azedine Maktour

NOUVEAU BILLET DE 2 000 DINARS

La mise au point de la Banque d’Algérie

Les citoyens appréhendent sérieusement le mois de Ramadhan.

Terre : ils ont tout pris !

Photos : DR

Émission de nouveaux billets.

C’est un éclaircissement de la part de la Banque d’Algérie qui s’imposait eu égard à ces temps troublés, sur le double plan financier et monétaire, que traverse le pays. Conjoncture ayant valu des mesures qui, pour celle ayant trait à l’émission du nouveau billet de 2 000 dinars, et l’explication du ministre des Finances, ont été «mal»

interprétées.

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d’Algérie Actualité

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À L’APPEL DE LEUR COORDINATION

Les enseignants du primaire en grève ce mercredi

Massiva Zehraoui - Alger (Le Soir) - Le collectif des ensei- gnants a appelé ce corps à se mobiliser massivement, mercredi prochain. Les membres de cette organisation comptent également observer, lors de cette journée, des sit-in devant les différentes directions de l’éducation des wilayas. «Le but de cette action est de remettre sur le tapis les revendications des enseignants du primaire », a indiqué l’un des adhérents de la Coordination. Il précise qu’aucune des doléances portées par le personnel ensei- gnant depuis 2019 n’a eu « ne serait-ce qu’une réponse symbo- lique ».

Ce dernier estime qu’après avoir mis de côté leurs réclama- tions en raison d’un contexte sani-

taire qui ne s’y prêtait guère, « les enseignants du primaire relance- ront les autorités dans l’espoir de se faire entendre».

Énumérant les points contenus dans la liste de leurs exigences, il citera : «La modification du statut particulier, de sorte à reclasser les enseignants du secondaire, du moyen et du primaire, au même grade de base.»

Autre revendication primordiale que réitère le collectif, celle de

«l’application immédiate du décret présidentiel 266-14, avec effet rétroactif depuis sa promulgation en 2014, et la création de nou- veaux grades d’enseignants pour les matières scientifiques, litté- raires et l’éducation physique».

D’après notre interlocuteur, la Coordination reproche au chef de

l’État de « ne pas avoir tenu ses promesses portant sur la satisfac- tion des requêtes de l’ensemble des enseignants du primaire ».

La Coordination prévient que si la tutelle continue de faire la sour- de oreille ; «de nouvelle actions de ce type se tiendront probable- ment de façon plus régulière».

Les contestataires promettent de maintenir la pression jusqu’à ce qu’ils aient gain de cause. Des

réunions sont d’ailleurs prévues dans certaines structures sco- laires, dans le but de débattre et de décider du sort de ce mouve- ment si les choses ne bougent pas, relèvent encore les porte- paroles du collectif.

Les revendications de la Coordination nationale des ensei- gnants du primaire remontent au mois d’octobre 2019. Date qui a vu la naissance de ce mouvement

qui a organisé, de manière tout à fait inopinée, des grèves cycliques qui avaient mobilisé des dizaines d’enseignants du primaire à l’échelle nationale. Les frondeurs étaient particulièrement actifs dans la capitale.

Plusieurs marches et rassem- blements étaient observés à Alger. Mais au bout d’un moment, la force fédératrice de ce collectif commençait à s’essouffler.

Plusieurs membres s’étaient reti- rés après avoir constaté que les représentants de la Coordination avaient été «corrompus», expli- queront des anciens adhérents.

«Malheureusement, ils ont changé d’orientation après avoir satisfait leurs propres intérêts, au détri- ment des autres membres de cette organisation», regrettent-ils.

Cette entité réclame également

«une révision à la hausse des salaires, un changement dans les programmes, la séparation entre l’école primaire et les collectivités locales, ainsi que l’attribution des retraites anticipées sans un préa- lable de l’âge».

M. Z.

La Coordination nationale des enseignants du primaire renoue avec la contestation. Les représentants de ce col- lectif lancent un avis de grève nationale pour mercredi prochain, dans l’espoir de remettre au goût du jour une série de revendications socioprofessionnelles. Ils jugent que la tutelle n’a jamais pris en considération les réelles revendications des enseignants du cycle primaire qui demeurent la catégorie d’enseignants la plus lésée du secteur.

Photo : DR

Les enseignants du primaire exigent d’être entendus par la tutelle.

FINANCES

Vers un débrayage des travailleurs des impôts

Ahmed Kessi - Alger (Le Soir) - Le Safi (Syndicat autonome des fonctionnaires des impôts) passe à l’action. Les 23 041 fonc- tionnaires que compte le secteur seront en grève les 29, 30 et 31 du mois en cours. C’est ce qu’a annoncé le SG du Safi, Bouallègue lors d’un point de presse animé hier au siège de l’Unpef, un des syndicats du sec- teur de l’éducation. Le Safi mena- ce de recourir à un débrayage illi- mité, si la tutelle continue dans sa fuite en avant, attitude adoptée depuis plus d’une année. Le bureau national du syndicat s’en remet d’ailleurs, une nouvelle fois, au président de la République et au Premier ministre, pour se pen- cher sérieusement sur les pro- blèmes du secteur.

Bouallègue a rappelé la démarche entreprise par le conseil national (CN) du Safi pour décider du débrayage. Une rencontre nationale, qui a regroupé les coor- dinateurs régionaux et les SG des différentes sections syndicales des différentes wilayas, a été organi- sée à l’Ecole nationale des impôts de Koléa en septembre 2020.

La rencontre s’est soldée par un constat «alarmant», à savoir la marginalisation d’un secteur aussi stratégique, du fait qu’«il est démuni de moyens (humains et matériels) lui permettant de mener à bien sa mission», a estimé le SG du syndicat. À ce titre d’ailleurs, le Safi a même appelé le président de la République à intervenir, et ce, «de manière urgente» pour

sauver le secteur d’«une crise», à travers une réponse appropriée à la plateforme de revendications, jointe au préavis de grève déposé le 17 décembre de l’année écou- lée. Les promesses de la tutelle ont fait que le syndicat ait sursis à la grève. La plateforme de reven- dications du syndicat énumére 12 points, entre autres : l’application

de la loi organique et du système compensatoire en souffrance, faire sortir carrément le secteur des impôts de la Fonction publique afin de permettre un développement harmonieux à ses fonctionnaires, la numérisation totale du secteur, le versement de la prime relative au FRC, (fonds de revenu complé- mentaire), révision du code fiscal actuel, resté le même depuis les années 1990, en vue de l’allége- ment des taxes ; plus de moyens financiers et humains en rehaus- sant le volet formation à travers la reconsidération de l’Ecole nationa-

le des impôts (ENI), l’ouverture de nouveaux centres de proximité en restaurant les anciens et en finali- sant les projets en chantier, l’appli- cation des recommandations du Conseil des ministres, tenu en novembre 2019, qui a planché sur le secteur des impôts.

Le mouvement de grève annoncé par le Safi interviendra quelques jours seulement après le large mouvement opéré par la tutelle au sein des directeurs de wilaya. Mouvement opéré en

«application des orientations de Monsieur le président de la

République visant la prise en char- ge effective des préoccupations du citoyen et des opérateurs écono- miques», a mentionné le ministère des Finances dans un communi- qué émis mardi dernier.

Le Safi est un nouveau repré- sentant des travailleurs du secteur des impôts. Il a entamé ses activi- tés en novembre 2019 et dispose de 48 sections syndicales.

A noter que le secteur des impôts compte 23 041 employés dont près de 7 000 sont adhérents au syndicat autonome.

A. K.

«Le choix des dates du débrayage n’est pas fortuit», ont indi- qué les membres du bureau du Syndicat autonome des fonc- tionnaires des impôts (Safi). À travers ces dates, qui coïncident avec les trois derniers jours «du délai d’achat de la vignette automobile, «on souhaite attirer le regard des autorités sur un secteur laissé en léthargie depuis des années», ajoutent-ils.

LOUISA HANOUNE :

«Les législatives visent à maintenir le statu quo»

Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - « Ce scrutin est porteur davantage de décomposition poli- tique et de destruction de la démo- cratie politique et porteur davanta- ge de caporalisation de la vie politique par le pouvoir », a soute- nu la secrétaire générale du parti, Louisa Hanoune, hier à l’ouverture d’une réunion avec les respon- sables des wilayas du centre du pays. Pour elle, ces élections sont loin de constituer une solution à la crise du pays, surtout qu’elles sont programmées dans un contexte politique délétère marqué par la détérioration du climat des libertés démocratiques, la fermeture des espaces politique et médiatique et

le retour de la répression des manifestations populaires dans plusieurs wilayas du pays ainsi que les arrestations des activistes.

Ces élections, a affirmé l’oratri- ce, ne répondent pas ne serait-ce que partiellement aux aspirations de la majorité du peuple, ni ne constituent une amorce de l’avène- ment de la rupture avec le système hérité du modèle du système du parti unique ou amorcer l’instaura- tion de la démocratie.

«Le prochain scrutin ne peut en aucun cas amorcer le règlement de la question politique centrale de la représentation nationale du peuple qui est un droit nié depuis 1962 à cause du système du parti

unique», a-t-elle lancé. Mme Hanoune a dénoncé, en outre, ce qu’elle appelle « la poursuite de l’instrumentalisation » de la pandé- mie de Covid-19 afin de restreindre les libertés démocratiques, faisant constater le retour de la répression des manifestations populaires dans plusieurs wilayas du pays, avant-hier vendredi. Elle estime que le pays est revenu à la situa- tion vécue en 2019 après la démis- sion de Bouteflika avec le bâillon- nement de la presse et la reprise des procès des activistes. «Nous assistons à plus de convulsions au lieu de l’apaisement », a-t-elle dit en s’interrogeant sur les raisons du maintien du couvre-feu à 22 h dans 16 wilayas du pays. Et d’affir- mer que les libertés syndicales, notamment le droit à la grève, sont aussi ciblées, tout comme les par- tis de l’opposition qui restent tou-

jours attachés au mouvement populaire. Elle en veut pour preuve la convocation de l’ex-député du RCD, Atmane Mazouz, par la bri- gade de la Gendarmerie nationale de Chlef et « le verdict étrange » dans l’affaire opposant l’ex-député du PT, Djelloul Djoudi, à l’ancienne ministre de la Culture, Nadia Labidi.

Louisa Hanoune voit en ces deux affaires une « criminalisation

» de la mission des parlementaires qui consiste en le contrôle de l’ac- tion du gouvernement et de ses membres, en condamnant, en outre, l’instrumentalisation de la justice et l’hégémonie du pouvoir exécutif sur le pouvoir judiciaire.

Louisa Hanoune a appelé à l’ou- verture des champs politique et médiatique pour engager un débat et faire la décantation.

K. A.

Le Parti des travailleurs (PT), qui a décidé de boycotter les élections législatives du 12 juin prochain, estime que ce scrutin ne répondra pas aux aspirations populaires de changement.

Bien au contraire, il vise à imposer le maintien du statu quo « mortel pour le pays » et celui du système.

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Le Soir d’Algérie

Dimanche 28 mars 2021 - PAGE

5

Actualité

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Exposée à un certain nombre de risques majeurs, l’Algérie a enregis- tré 545 milliards de dinars de pertes entre 2004 et 2019, soit une moyen- ne de 34 milliards de dinars par an.

Des tremblements de terre, des inon- dations, des incendies de forêt et d’autres catastrophes liées aux chan- gements climatiques ont, en effet, touché, ces dernières années, diffé- rentes régions du pays et fait des morts et des dégâts matériels impor- tants. En 2020, l’État a déboursé 30 milliards de dinars lors des interven- tions dans ces catastrophes.

Selon le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire Kamel

Beldjoud, l’urbanisation anarchique des grandes villes, l’important nombre du vieux bâti existant et les constructions anarchiques le long des rives des oueds ont accentué la fragilité de nos villes et quartiers face à ces catastrophes.

Soulignant plusieurs «faiblesses»

et «lacunes» quant à la gestion des risques majeurs et des catastrophes, il estime que celles-ci sont la résul- tante d'un manque de coordination sectorielle et de moyens adéquats pour lutter contre les risques majeurs, mais aussi des interven- tions aléatoires et de l'absence de plans de mise en œuvre.

«Il est nécessaire d’inclure la pré- vention et la prévision comme deux

axes principaux dans la politique sur les risques majeurs. L’intervention pour la prise en charge des impacts de ces catastrophes et le retour à la situation normale viennent après», soutient le ministre lors de la Conférence nationale sur la stratégie de prévention et de gestion des risques majeurs, sous le thème

«Vers une approche participative et incluse», tenue hier samedi, au Centre international des conférences (CIC), à Alger.

Les décrets exécutifs, l’entrave juridique

Côté juridique, Beldjoud déplore que seuls quatre décrets exécutifs sur 30 décrets de la loi n°04-20 du 25 décembre 2004, relative à la préven- tion des risques majeurs et à la ges- tion des catastrophes dans le cadre du développement durable, ont été promulgués. «Les 26 autres textes de mise en œuvre n'ont pas encore été publiés à ce jour», regrette-t-il.

Un manque, poursuit-il, qui devrait être rectifié grâce à la nouvelle stra-

tégie de prévention et de gestion des risques majeurs.

Pour lui, l’adoption d'une stratégie nationale «efficace», «globale» et

«pratique» s’impose. «Cette stratégie vise à reconsidérer la notion des risques d'exposition aux catas- trophes dans toutes leurs dimen- sions, à mieux les prendre en charge, et développer l’information préventi- ve en tenant compte des risques dans les politiques de développe- ment nationales et locales», dira-t-il.

Il insiste également sur le renfor- cement de la base juridique et institu- tionnelle et l'élaboration rapide des textes d'application des lois en vigueur, mais aussi sur la nécessité d’introduire les nouvelles technolo- gies et la numérisation dans les diffé- rentes phases de la gestion des risques majeurs : prévision, préven- tion, intervention, et retour à la situa-

tion normale. De son côté, le direc- teur des recherches, délégué natio- nal aux risques majeurs, Afra Hamid, précise que la nouvelle vision est de gérer le risque et non pas la catas- trophe, et ce, à travers la prévention et la prévision afin de «mieux prépa- rer les institutions et les acteurs qui doivent intervenir».

«Lors de la révision de la loi, de nouvelles notions instituées dans le cadre de Sendai auquel l’Algérie a souscrit seront intégrées, notamment le concept de gestion du risque et non pas la gestion de la catastrophe, la définition des responsabilités, la définition des délais à respecter, ainsi que la participation de la société civile qui devient un partenaire impor- tant et une partie prenante dans l’éla- boration de la stratégie et dans son exécution», explique-t-il.

Ry. N.

GESTION DES RISQUES MAJEURS

Toute la stratégie est à revoir

L’Algérie envisage d’adopter une nouvelle stratégie nationale de prévention et de gestion des risques majeurs.

Il est question de reconsidérer la notion de la gestion de ces risques et catastrophes à travers la prévention et la prévision, et de définir les responsabilités de tous les acteurs intervenants. Le cadre juridique qui représente actuellement une entrave sera, à son tour, révisé.

Pas de prolongation des délais impartis à l’opération de collecte des parrainages des électeurs en prévision des élections législatives anticipées du 12 juin prochain.

M. Kebci - Alger (Le Soir) - Les délais impartis pour la collecte des parrainages des électeurs à partir du jour de la convocation du corps électoral ne seront pas prolongés. C’est là la réplique de l’Autorité nationale indépendante des élections à la sollicitation du Front pour la justice et le développement en vue d’accorder une rallonge à cette opération de collecte des parrainages des électeurs. À l’appui de la requê- te du parti dont il préside le conseil consultatif national, Lakhdar Benkhellaf évoquait, hier samedi, des dysfonctionnements relevés au niveau de l’Anie et son échec dans le respect des délais réglementaires. Et de préciser que

pas moins de 15 jours sont passés depuis la convocation du corps électoral sans les textes explicatifs des dispositions du nouveau code électoral. Ceci, a-t-il ajouté, sans oublier la période de Ramadhan qui, selon lui, est réputée

«paralyser» la vie politique nationale.

Et au dirigeant du FJD de préciser qu’une copie pour information de ladite requête a été envoyée à la présidence de la République et d’avoir également proposé le report purement et simplement de ces élections anticipées, propo- sant le 5 juillet prochain comme nouvelle date pour ce rendez-vous électoral en prévision duquel plus de 2 500 listes, entre celles se pré- sentant sous la bannière d’un parti politique et celles indépendantes ont procédé jusqu’ici au retrait des formulaires de souscription.

Ceci dit, au niveau de l’Anie, on poursuit l’opération de structuration en vue de réussir au mieux les élections législatives anticipées du 12 juin prochain. Ainsi, l’instance que dirige

Mohamed Charfi s’est dotée d’une commission qui se chargera du contrôle du financement de la campagne électorale.

Aussi, la composante des délégations au niveau des wilayas a été baissée de moitié, contrairement à ce qui a prévalu lors de l’élec- tion présidentielle du 12 décembre 2019 et du référendum du 1ernovembre 2020 portant projet de révision constitutionnelle. Un changement dicté par celui opéré au sein du conseil de l’Autorité dont la composante a été portée à 20 après avoir été de 50 membres comme le consacre le nouveau code électoral. À ce sujet, bien d’ex-membres de ce conseil ont mal appré- cié le procédé choisi par Charfi dans le choix de ces 20 membres parmi la cinquantaine qu’il comptait jusque-là, un choix fait sans explication et sans que les exclus soient informés.

Aussi, ces délégations de wilaya ont vu 16 d’entre elles, changer de coordinateurs.

M. K.

Photo : DR

SELON LE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

La Covid-19 a occasionné 20 milliards de dinars de pertes à l’Algérie

300 bâtisses affectées lors du dernier séisme de Béjaïa.

COLLECTE DES PARRAINAGES DES ÉLECTEURS

Pas de prolongation des délais

Le secteur du commerce compte rendre « obligatoire » l'utilisation des moyens de paiement électro- nique dans les transactions com- merciales et de services, a affirmé samedi à Alger le ministre du Commerce, Kamel Rezig.

Supervisant l'ouverture des journées de sen- sibilisation sur l'e-commerce et le paiement élec- tronique, organisées par la Commission nationa- le du numérique et de la sécurité informatique de l'Association nationale des commerçants et des artisans (Anca) à Riadh-el-Feth (Alger), le ministre a indiqué que le secteur encourage les citoyens et les opérateurs économiques à s'orienter vers les services électroniques fournis par les institutions de l'État et vers la généralisa- tion des moyens d'e-paiement dans les surfaces

commerciales. Le secteur a promulgué récem- ment un arrêté ministériel portant réduction du coût des opérations qui se font avec le Centre national du registre de commerce (CNRC), à hauteur de 20%, si ces opérations se font via l’e- paiement, a-t-il indiqué. Le secteur déploie actuellement ses efforts avec les établissements financiers et les banques, en vue de réduire la valeur des taxes appliquées aux commerçants lors de l'utilisation de l’e-paiement.

« Il y a une grande utilisation de cette tech- nique et une augmentation continue de l'emploi des Terminaux de paiement électronique (TPE).

C'est pourquoi nous avons demandé aux banques de faire des efforts concernant la réduction des taxes appliquées aux commer- çants lors de l'utilisation du paiement électro- nique, en vue de les encourager à adopter cette technique », a-t-il expliqué. Selon le ministre, plus de 1 700 entreprises ont utilisé le paiement

électronique en 2020. Des efforts sont en cours pour accorder davantage de facilités aux com- merçants, artisans et professionnels afin de les inciter à utiliser ce mode de paiement moderne, a-t-il fait savoir. M. Rezig a, dans ce cadre, rap- pelé le lancement, début mars, du portail élec- tronique de création d'entreprises, qui permet aux opérateurs de s'inscrire au registre de com- merce en ligne et d'obtenir le registre de com- merce électronique (RCE) en l'espace de 2 à 12 heures. La création d'un registre de commerce électronique est moins onéreuse et ne nécessite qu'une photocopie de la carte nationale d’identi- té. À cette occasion, le ministre a invité les asso- ciations professionnelles, les unions et les asso- ciations de consommateurs à sensibiliser les citoyens et les opérateurs à l'importance des moyens de paiement électronique dans les tran- sactions commerciales.

APS

COMMERCE

Vers «l'obligation» du e-paiement dans toutes les transactions

Le directeur des recherches, délégué national aux risques majeurs au ministère de l’Intérieur, Afra Hamid, a révélé, hier samedi, que la pandémie de Covid-19, considérée comme un risque majeur qui touche à la santé humaine, a causé à l’Algérie 20 milliards de dinars de pertes en 2020.

Selon lui, plus de 500 000 postes d’emploi ont dis- paru depuis l’avènement de la crise sanitaire dans notre pays.

«La prise en compte du secteur de l’informel portera ce chiffre à un million d’emplois», dira-t-il.

Ry. N.

Décès de l'ancien ministre

des PME Réda Hamiani

L'ancien ministre des Petites et Moyennes entreprises (PME) et ancien président du Forum des chefs d'entre- prises (actuelle Confédération algérienne du patronat citoyen), Réda Hamiani, est décédé samedi à Paris (France) à l'âge de 77 ans, des suites d'une longue maladie, a appris l'APS auprès de la confédération.

Né le 4 mai 1944 à Aïn Tedles (wilaya de Mostaganem), le défunt a occupé plu- sieurs fonctions officielles, dont ministre délégué chargé des PME entre 1992 et 1994 et ministre des PME entre 1994 et 1995.

Réda Hamiani était également l'un des membres fondateurs du Forum des chefs d'entreprises (FCE) dont il a assuré la pré- sidence entre 2006 et 2014.

«Avec la disparition de Réda Hamiani, l'Algérie perd un homme nationaliste et loyal qui a consacré sa vie au service de l'entreprise économique nationale», a sou- ligné la Confédération algérienne du patro- nat citoyen (CAPC) dans un communiqué.

«Il a toujours répondu à l'appel de la patrie en toutes circonstances et a occupé plusieurs postes de responsabilité dans lesquels il s'est illustré par son dévoue- ment et son professionnalisme», a ajouté le communiqué.

Le défunt «n'a jamais hésité à faire bénéficier les opérateurs économiques de sa riche expérience et de son immense savoir au service de la promotion des entreprises économiques nationales et de la relance de l'économie nationale», a pré- cisé la même source.

La date de l'inhumation de Réda Hamiani sera annoncée ultérieurement, selon des sources à la CAPC.

APS

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d’Algérie Régions

Dimanche 28 mars 2021 - PAGE

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La terrible crise de 2012 don- nant l’image des pères de familles courir vers les dépôts de gaz buta- ne à la recherche d’une bouteille pour réchauffer leurs enfants gre- lotant de froid n’est qu’un vieux cauchemar. Maintenant, le gaz arri- ve par des conduites sous terre aux montagnes de Sid-Ali Bounab ou Sahel Bouberak.

Jeudi 25 mars 2021, les autorités de la wilaya de Boumerdès ont procédé, à la mise en service dans 5 villages des com- munes de Larbaâtache, Boudouaou, Aït Amrane, Ammal et Les Issers de réseaux d’acheminement du gaz naturel. 2 295 familles sont concernées par ce program- me. En plus de ces raccordements, les mêmes autorités ont donné le coup d’en- voi des travaux de raccordement de 80 familles habitant une « zone d’ombre » des montagnes de Larbaâtache.

Les autorités prévoient de raccorder 10 000 foyers situés dans 36 « zones d’ombre » et ce, avant la fin de l’année 2021. Les travaux pour la connexion de 3 495 foyers sont en cours. À l’occasion de cette sortie sur le terrain nous avons inter- rogé le directeur de l’énergie de la wilaya

de Boumerdès, Moussa Bibi, sur le taux d’accès au gaz naturel pour les foyers de la wilaya de Boumerdès dont la popula- tion dépasse maintenant le million.

Notre interlocuteur est sûr de lui. « Notre wilaya est arrivée à un taux d’accès au gaz naturel actuellement à 95%. Si l’on considère le taux d’accès au gaz dans les 32 chefs-lieux communaux et les grandes agglomérations, nous sommes à 100%. Mais d’ici la fin de l’année, et avec la réalisation de ce que nous avons plani- fié, ce taux avoisinera les 100% pour tout

le territoire de la wilaya. »

Il y a lieu de rappeler que la wilaya puise son gaz directement de Hassi R’Mel. Comment ? Selon nos information confirmées dans le temps par plusieurs sources, en 1974, un gazoduc de 42 pouces est mis sous terre entre Hassi R’Mel et Bordj-Menaïel au centre-est de la wilaya de Boumerdès. Cette conduite devait acheminer des quantités indus- trielles de gaz pour alimenter un com- plexe gazier (avant l’avènement d’Arzew).

La réalisation d’un grand projet dans

la plaine entre Cap-Djinet et Leghata, au bord de la mer, fut abandonnée.

Néanmoins, ce gazoduc restait straté- gique puisqu’il alimente 10 wilayas et 5 centrales électriques dont celle de Cap- Djinet (2).

Il y a lieu de noter, à l’avantage des autorités de cette wilaya, que si l’accès au gaz est évalué maintenant à 95% c’est qu’elles se sont donné les moyens, finan- ciers en premier lieu pour réaliser leur programme. Elles ont commencé par finir les projets gaziers non réalisés ou pas clôturés notamment les projets commu- naux (certaines APC ont de l’argent pour réaliser des petits projets), ceux financés par le budget de la Wilaya et ceux finan- cés par l’État par le biais des PCD (pro- grammes communaux de développe- ment) et des PSD (Programme sectoriel de développement.) Vient ensuite l’étape la plus importante ; demander les finance- ments et se démener pour les obtenir.

Elles ont eu 275 milliards de centimes de la CSGCL (Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales) et 250 milliards de centimes du programme com- plémentaires spécial gaz sachant, par ailleurs, que pour le programme quin- quennal, la wilaya de Boumerdès a reçu comme investissements étatiques dans la filière connexion gaz, 775 milliards de centimes.

Moussa Bibi cite le cas de Chabet-el- Ameur avec son relief et ses 25 villages qui a nécessité l’apport de 100 milliards de centimes pour acheminer le gaz natu- rel jusqu’aux murs des habitations des Chabetois des villages enclavés.

Dans cette période de crise financière et de crise de perte de confiance poli- tique, les autorités ont un argument positif à faire valoir auprès de leurs administrés mais en oubliant les autres secteurs, comme les infrastructures éducatives en situation de crise aiguë.

Abachi L.

BOUMERDÈS

95% de foyers accessibles au gaz naturel

Lors d’une journée organisée au niveau de la structure com- merciale du chef-lieu de wilaya, Narimane Benzelikha, en colla- boration avec le chef de l'agence commerciale, a apporté son éclairage au nombreux public venu s'informer sur la nouvelle prestation proposée. Des démonstrations de nouveaux équipements et terminaux pour le E-paiement sont exposés, en

plus de formulaires et dépliants remis aux citoyens. L'objet de cette manifestation étant d'infor- mer le public sur l'utilité et les procédures de règlement des factures qui se sont accumulées durant la période de crise sani- taire.

Pour rappel, les pouvoirs publics ont instruit la Sonelgaz de ne pas procéder aux cou- pures de l’électricité et du gaz

durant cette période qui a impac- té les citoyens. Entre-temps, l’entreprise s'est retrouvée avec une lourde ardoise de créances dépassant les 5 milliards de cen- times.

Il est demandé aux citoyens de se rapprocher des agences pour profiter de cette offre qui arrange les deux parties et évite le recours aux coupures.

Moussa Chtatha

SONELGAZ D’OUM-EL-BOUAGHI

Un échéancier pour le recouvrement des créances

BLIDA

23 487 candidats au concours de doctorat à l’université d’El-Affroun

La Société algérienne de distribution de l’électricité et du gaz «Sadeg» propose une nouvelle formule de recou- vrement de ses créances.

Les 40 familles du vieux quartier sis dans la localité populeuse de Sebaâ- R’goud, relevant territorialement de la commune d’El-Tarf, ne savent plus à quel saint se vouer pour régler une fois pour toutes le problème des routes imprati- cables à l’intérieur dudit quartier. Ils ont tapé à toutes les portes, en vain.

«Nous sommes 40 familles qui vivent dans des conditions exécrables à cause du manque de routes carrossables dans notre cité. La gadoue a élu domicile dans les moindres coins et recoins

de ce quartier. Le transport pour les élèves qui doivent chaque jour se rendre dans les lycées et CEM du chef-lieu de la commune, est inexistant.

Pour rappel, notre cité existe depuis plusieurs décennies alors que ce problème persiste enco- re», feront savoir des représentants de cette cité.

Ils ajouteront, avec dépit, que «nous avons adressé plusieurs requêtes et autres doléances aux autorités compétentes qui sont restées, mal- heureusement, lettre morte. Nous nous trouvons dans une impasse. Ce problème n’est pourtant pas la mer à boire».

Daoud Allam

EL-TARF

Le calvaire au quotidien

de 40 familles de Sebaâ-R’goud

Arrestation d’un jeune en possession de drogue

Un jeune âgé de 22 ans a été arrêté en possession de drogue, de barbituriques et d’une arme blanche par les éléments de la police judiciaire de la 3eSûreté urbaine de Aïn-M’lila.

Les policiers qui ont agi dans le cadre de la lutte contre tous genres de crimes et délits ont appréhendé le jeune présumé vers 16 heures 30 minutes, sa fouille corporelle a permis la décou- verte de 13 capsules de marque Rivotryl, du kif traité, un couteau de type okapi et une somme d'argent, produit de ces transactions de drogue et de psychotropes.

Le mis en cause a été condamné au motif de « détention et vente de psychotropes sans autorisation et port d'arme blanche ».

M. C.

23 487 est le nombre de candidats qui passent le concours de doctorat au niveau de l’université Lounici-Ali, à El Affroun.

Parmi eux, il n’en sera retenu que 159 selon les postes dis- ponibles pour les 18 filières choisies dans les quatre facultés et réparties sur 53 spécialités.

Pour ce faire, une journée d’étude a été organisée préala- blement au profit des commissions d’organisation du concours et des responsables des comités scientifiques, afin qu’ils aient les notions nécessaires quant aux règlements et notions sur l’organisation de ce concours.

C’est ainsi que les enseignants ont été tenus d’afficher les résultats du concours et les moyennes y afférentes trois jours après l’examen, et ce, aussi bien pour les lauréats que pour ceux qui ont échoué.

Il est à noter que dans le cadre de l’organisation de ce concours, tous les moyens logistiques ont été mis à la disposi- tion des candidats et des enseignants. C’est aujourd’hui, same- di, que prendront fin les épreuves.

M. B.

Photos : DR

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Le Soir

d’Algérie Régions

Dimanche 28 mars 2021 - PAGE

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D’emblée, cette manifestation organisée à l’Institut supérieur d’agronomie Mohamed-Saïki de Bouira, en coordination avec la DSP de Bouira, le président de la Sama de Bouira, M. Habel Slimane a indiqué que cette ren- contre, la troisième, du genre, et qui est venue suite à celle organi- sée l’année dernière, juste au début de la pandémie, se veut un bilan mais aussi, une journée de sensibilisation et de formation à l’endroit du personnel médical dans son ensemble surtout après les réticences constatées par rap- port à la vaccination de ce corps.

Un corps qui, s’il venait à être convaincu de la nécessité de se faire vacciner, pourra à ce moment-là participer à la cam- pagne de sensibilisation du grand public quant à l’importance de la vaccination contre ce virus.

Pour ce faire, plusieurs profes- seurs émérites ont été invités, principalement d’Alger, à l’image du PrDerrar, directeur de l’Institut Pasteur d’Alger, du Pr Belhadj, médecin légiste au CHU Mustapha d’Alger qui a présenté une com- munication autour de «La gestion hospitalière de la pandémie Covid- 19, expérience du CHU Mustapha», de Mme Hached, cadre paramédicale au même CHU d’Alger qui est intervenue sur

«les infections associées aux soins et la Covid-19», ou encore,

«les séquelles psychologiques post Covid-19 des professionnels de la santé», thème exposé par le DrOuld Mohand, psychologue à l’EPSP de Bouira, et beaucoup d’autres communications tout aussi importantes les unes que les autres, à l’image de celle du Dr Sayah, médecin biologiste libéral dont la communication tournait autour du «Duel entre l’homme et le monde microscopique» et le Dr Hani, épidémiologiste, chef de ser- vice de la prévention à la DSP de Bouira, qui a donné le bilan-lecture de «l’évaluation de la vaccination Covid-19 à Bouira».

Concernant la campagne de vaccination, l’épidémiologiste a

rappelé que la première étape qui a concerné les 523 doses du vac- cin Spoutnik-V a touché pratique- ment toutes les tranches d’âge depuis 18 ans jusqu’à 90 ans.

Cependant et selon le bilan pré- senté dans un tableau explicatif, il ressort que la tranche d’âge la plus concernée par la vaccination est celle des 65 ans et plus avec un taux de 38%. Un taux qui s’ex- plique par la campagne de sensibi- lisation qui a ciblé principalement cette tranche d’âge au détriment des autres.

Puisque la journée est dédiée justement à ces réticences consta- tées, le Dr Hani a fait ressortir même les cas de manifestations post-vaccinales indésirables enre- gistrées chez les sujets vaccinés.

Ainsi, il ressort qu'en tout et pour tout, seules huit personnes vacci- nées sur les 523 ont présenté des effets indésirables avec 1 cas qui a nécessité une hospitalisation et une prise en charge à cause d’un choc vagal, 6 cas ayant eu des manifestations générales, mais sans hospitalisation et un autre qui a présenté un rash, une sorte d’éruption cutanée transitoire mais

sans grand danger pour le patient.

Cela étant, lors du premier débat ouvert, le Pr Belhocine, l’éminent épidémiologiste et membre de la cellule de crise nationale, qui devrait présenter une communication sur le thème « Covid-19, situation actuelle et perspective, du point de vue de la cellule de crise », est intervenu dans les débats autour des ques- tions liées aux réticences concer- nant les vaccins disponibles actuellement. Ainsi, il dira d’em- blée aux présents, médecins, pro- fesseurs et aide-soignants, que le sujet de la journée est purement scientifique et qu'à ce titre, les pro-

fessionnels de la santé doivent se comporter en tant que scienti- fiques, en ayant entière confiance en la science.

Par conséquent, il précisera que « ceux parmi les profession- nels qui croient encore au fatalis- me et au mektoub, n'ont pas leur place dans le monde de la médeci- ne auquel ils appartiennent ». Cela dit, le PrBelhocine fera une rétros- pective concernant les maladies à travers les âges et les vaccins qui ont été au fil des siècles inventés et qui ont freiné beaucoup de maladies.

Ainsi, il soulignera que « l’hu- manité a vaincu la variole grâce au

vaccin et la poliomyélite grâce aussi au vaccin, avant de parler de Spoutnik V. Et de préciser que ce vaccin est viral, c'est-à-dire qu'il utilise comme vecteur un virus. Et le premier vaccin à vecteur viral, rappelle-t-il, a été expérimenté sur la maladie d’Ebola en Guinée, en 2014, et c’est lui-même qui avait supervisé cette opération. « Depuis cette date, jusqu’à aujourd’hui, aucun effet indésirable n’a été constaté » dira-t-il.

Pour les autres vaccins anti- Covid-19, le chinois, ou encore AstraZeneca, Pfizer BioNTech, qui se sont basés sur une nouvelle technique de l’ARN messager, uti- lisée pour la première fois en juin 2020, tous les tests ont été concluants durant les trois phases d’expérimentation, et ont démontré leur efficacité.

Cela, tout en rappelant que « tous ces vaccins qui sont très effi- caces aujourd’hui et qui sont utili- sés dans le protocole vaccinal des enfants ont été un jour nouveaux ; mais les scientifiques et juste après les premiers tests, les avaient adoptés sans jamais se poser de questions sur les consé- quences à long terme », dira-t-il sous les applaudissements des présents.

Y. Y.

Photo : DR

Très bonne initiative que cette journée nationale organisée par la Sama et axée sur la formation du personnel médical rela- tive à la Covid-19, principalement le volet vaccination et les réti- cences constatées justement chez le personnel médical.

III

e

JOURNÉE NATIONALE DE LA SAMA À BOUIRA

Quand le P r Belhocine recadre les débats

Ainsi, à l’initiative de l’associa- tion caritative Kawafel El-Kheïr de la ville de Ferdjioua, en coordina- tion avec l’association nationale Kafel El-Yatim, 10 000 plants de caroubiers sur les versants mon- tagneux de la localité de Annouche-Ali, à la lisière des rives du barrage de Beni-Haroun, ont été plantés.

Cette action a drainé des cen- taines de volontaires de toute la région et même de l’extérieur de la wilaya, et a connu une forte

participation des communes de la wilaya et de nombreux industriels.

En effet, le monticule sylvestre de Tadrar, au nord de Annouche- Ali, a accueilli les premiers volon- taires dès le milieu de la matinée de ce samedi. Venus des com- munes voisines du lac de Beni- Haroun (Mila, Grarem-Gouga, Sidi Merouane, Hamala, Zeghaïa, Ferdjioua et autres), à bord de bus, les jeunes volontaires des deux sexes étaient, pour la plu- part, munis de pioches et autres

outils de travail. Les travaux de mise en terre de milliers de jeunes plants de caroubier se sont dérou- lés dans une atmosphère d’entre- aide et de bonne humeur.

L’hospitalité des familles de la région était également au rendez- vous : les riverains ont, en effet, gâté les centaines de leurs hôtes du jour de copieux plats tradition- nels bien garnis de viandes et de légumes à l’heure du déjeuner.

Pour les initiateurs de cette ini- tiative, cette opération revêt un double objectif, à savoir la régéné- ration du couvert naturel de la col- line de Tadrar affectée par les

feux et le pastoralisme sauvage et l’enrichissement du patrimoine arboricole de la région d’une espèce fruitière (le caroubier) qui s’adapte merveilleusement aux conditions climatiques et au sol de la région.

Soulignons que les arbustes plantés ont été chargés de la pépinière de la wilaya de Blida : ils ont été acheminés au site de Tadrar par des camions semi- remorques mis à la disposition des initiateurs de cette journée de reboisement, par le Groupe Boussouf.

Kamel Bouabdellah

Plantation de milliers de caroubiers MILA

sur les rives du barrage de Beni-Haroun

Lutte contre la spéculation

La Gendarmerie nationale de Tipasa, en compagnie des inspecteurs de la Direction du commerce de la wilaya de Tipasa, vient d’ef- fectuer une sortie d’inspection au niveau de certains commerces d’alimentation générale de gros et de détail. Cette opération qui s’ins- crit dans le cadre de la constitution illicite de monopoles de stockage et de la lutte contre toutes les formes de spéculation, en cette période de la Covid-19, s’est illustrée par des résultats positifs en faveur des ménages et des petites bourses de l’ensemble de la région. Dans ce cadre, les éléments de la Sécurité urbaine de la police de Bou Ismaïl, en coordination avec les services de sécurité de la daïra de Bou-Ismaïl, ont déjoué une ten- tative de constitution de monopole et de stoc- kage de plusieurs palettes d’huile de table.

Ainsi, ils ont procédé à la saisie de 1 592 bou- teilles de différentes capacités, totalisant 3 110 litres d'huile de table.

Houari Larbi

TIPASA

La wilaya de Mila a lancé, ce samedi 27 mars, la plus grande opération de plantation de caroubiers jamais réalisée en Algérie.

Au cours de la semaine der- nière, la victime a déposé plainte auprès de la 5e Sûreté urbaine pour vol et aurait déclaré à la police que le rideau de son garage par lequel s’est introduit le malfai- teur n’a pas été ouvert par effraction et que le voleur aurait utilisé des clefs contre- faites.

Suite à cette déposition, les services de la police judiciaire ont lancé des investigations pour identifier le voleur qui s’est avéré être un ouvrier embauché occasionnellement par son patron.

Identifié et arrêté le même jour du dépôt de plainte, le sus- pect âgé de 42 ans, originaire de la ville de Mostaganem, a reconnu avoir planifié le vol en

confectionnant les clefs du garage. Il aurait ensuite atten- du l’absence du propriétaire pour s’infiltrer par la porte de l’atelier, monter à l’apparte-

ment et vider le contenu du coffre où était caché l’argent. Il s’est alors emparé de 150 mil- lions de centimes et de 2 000 euros. La totalité de la somme dérobée a été récupérée et remise à son propriétaire.

Le mis en cause a été pré- senté devant la justice en com-

parution directe : il a été condamné à 3 ans de prison ferme pour vol et abus de confiance et devra verser une amende de 5 millions de cen- times à son employeur pour compenser le préjudice maté- riel causé.

A. Bensadok

MOSTAGANEM

Un ouvrier vole son patron

C’est une affaire qui a été élucidée par les éléments de la police qui ont ouvert une enquête après qu’un homme eut déposé une plainte pour le vol de 150 millions de centimes en dinars et de 2 000 euros de son domicile.

RELIZANE

Série de mesures prises à la Casnos

La crise sanitaire a permis l’assouplis- sement des différentes prestations au niveau de la Casnos de la wilaya de Relizane au profit de ses assurés sociaux et ayants droit.

Ainsi, pour éviter tout déplacement de l'assu- ré, celui-ci peut bénéficier à distance des ser- vices tous les jours de la semaine H24, a indiqué le directeur de l’agence.

En effet, dans le cadre de la simplification et de la facilitation des procédures administratives et de la poursuite du programme de la moderni- sation des services, le ministère du Travail, de

l'Emploi et de la Sécurité sociale a mis à la dis- position des citoyens et usagers du secteur une série intégrée de solutions intelligentes et d'appli- cations électroniques. Pour ce qui est de l'espa- ce «Damankom Casnos», il offre la possibilité de demander l'affiliation en ligne et de créer un compte permettant de suivre la situation vis-à-vis de la Caisse et d'effectuer plusieurs opérations, dont la déclaration d'activité, la consultation du relevé de carrière, le règlement en ligne, la déclaration de l'assiette de cotisation et la demande de certains documents.

A. Rahmane Hier à Bouira, le PrBelhocine lors de son intervention.

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