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Document d'information sur l'assistance technique aux pays et territoires de la région de la CEA au titre du programme élargi et du programme ordinaire : préparé par le Secrétariat du BAT

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(1)

NATIONS UNIES

~ONSEIL

ECONOMIOUE

E~T SOC I AL

Distr.

GEJlTGRALB

ElcN

.14/210

8 fevrier 1963 FRANCAIS

Original: ANGLAIS

COMMISSION ECONOlliIQUE POUR L 'AFRIQUE Cinquiema session

Leopoldville, fevrier-mars 1963

Point 11 de l'ordre du jour provisoire -,

!

}

I

DOCUMENT D1INFORMATION SUR l 'ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PAYS ET TERRITOIRES DE LA REGION DE LA CEll.

AU TITRE DU PROGRA1II1ilE ELARGI ET DU PROGRAMlfJE ORDINAIRE

(Prepare par Ie Secretariat du BAT)

62-293

(2)

••

E/CN.14/210

• TABLE DES MATIERES

Pages

I.

Di'l'RODUCTION "••• ". o·~• • • • • " " • • " " " • • • " • • • • • " • • 1 - .:.

II. EXEMPLES DES DfTERVENTIONS D'ASSISTAUCE TECHNIQUE, EN 1962

J. E:r1seigt1ement •••• " •• " •• " " •~ • " •••• " " • " •• " •• " •••••••• " • I. Sante" ".. "... "0 . . . " '> • " .. 0'" • • ~." " " " • • •" • • • " " • • • •" • •

F.

Services auxiliaires de l'industrie et de

M. Autres servioes sooiaux .~•• " .•••.••.•••••••••••••••••

5

10

U

- 14

15 19

19 22 22 28 29 32 32 37 37 40

40

47

47 58

59

62

62 66 67 72 72

73 eoonomique

et energie

.

""

.

"

...

""

..

P1anifioation et statistiques en matiere Mise en valeur des ressouroes nature11es Developpemsnt industriel et produotivite

A.

B.

C.

11agricul t'llI'e "•. ".•.10 ,... • • • ~." , ' • •" • • •" • • " " " " • • • • " " " • •

G. Administration publique ..••.•.••••••••••••••••••••••

D. Transports at co~~unications •.••.•••••••••••••••••••

E. Agriculture, forets at peches ••••••.••••••••••••••••

N. Energie atomiClue .• ft."'.o ••••••••• ·• • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

H.

Finances pUb~iques et institutions financieres ••••••

K. Habitat, amenn.g6:;~8,_"-; ot c(,ns"':,ruc'tio.l'''' •••• " ••• " •••••••

L. Developpement communautaire n • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

TABLEAU I TABLEAU II TABLEAU III TABLEAU IV

Cout des pro~ammes d'intervention

a

pied d'oeuvre

en Afrique 1960 - 1961/62.

Experts en poste :11 Afrique 1960 - .1961/62.

:Bourses aCCIJrd.eez aux pays et territoires d'Afrique 1960 - 1961/62.

Principaux domaines benefio~ant de 11 a s s i s t a n o e du Programme elargi dans les pays rle la region d.e 1a CE!.

(3)

••

E!CN.14/210

Document d'information

a

l'usage de la CEA I. INTRODUCTION

1. Oe document d'information a ete etabli

a

l'intention de la Commission eoonomique pour l'Afrique. II presente une partie de l'assistance technique dispensee dans la re~ion du ressort de la

eEA

en 1962 par les Nations

Unies, les institutions specialisees et l'Agence internationale de l'energie atomique

(AlEA)

dans Ie cadre des programmesordinaires et du Programmeelargi d' assistance technique (PEAr). Quelques exemples sont donnes aussi de l'assistance fournie au titre des programmes de l'O?EX.

2. Les projets sont classes par nature, d.'apres une clocumentation fournie par les organisations qui participent au PEAT.

Nous n'avons pas essaye de' presenter la recapitul~tioncomplete de tOl,tes les activites d'assistance technique ~ont beneficie la region de la CBA, nous nous sommes bornes

a

donner des exemples retenus Boit pour leurs caracteristiques interessantes, soit parce que les projets consideres ont atteint un degre d'avancement qui semble permettre grosse modo de'les apprecier qualitativement.

3. Le reI eve par pays des cr_dits qui ont ete approuves en 1961-1962 pour lee depenses relevant du PEAT et des programmes ordinaires; et l'etat estimatif du nombre des experts et des boursiers

a

prevoir pour 19~1-1962,

donne une idee au Programme elardl tel qU'i1 a ete approuve, compte, tenu de l'etat des credits pour depenses imprevues arrete

a

la date du

15 novembre 1962; les reI eves pour 1961 rendent oompte du Programme e1argi tel qu'il a ete mis

a

execution, y compris les projets finances sur les credits pour depenses imprevues. Le Tableau IV fait apparattre la divi6i~n

"

du programme africain par principal_s branches d'activite.

4. On trouvera les details de l'ensemble du Programme elargi pour 1961-1962 dans Ie document E/TAC/L.223 du'Comite de l'assistance technique, et un' etat des projets 6utorises pendant l'ann~ 1961, d'une part, et jusqu'au 15 novembre 1962,d'autre part, en vertu d~s pouvoll-a d'engagement de depenses imprevues dont Ie President 6XecUtit dispose dans les documents E/TAC/L.260 et E!TAC!L.286. Le pro6ramme prevu pour 1963-1964 est presente dans Ie document E/TAC!L.2.

(4)

E/CN.14/2J.0 Page 2

5. Dans la repartition IX>r~regione des credits du Programme elargi on observe une augmentation continue de La

par·t'"a.nafi~a

La region de la CEA; cette part est passee en effet de 17,4

%

en 1960

a

30,1

%

dans Ie programme pour 1961-1962. Dans Ie programme 1963..1964,approuve recemment par Ie CAT

a

sa eession de novembre 1962, Is par~ de la region de la CEA atteint 34,6

%.

Cette nouvelle auementation de la proportion des credits d'assistance du PEAT pour l'Afrique correspond

a

la participation de deux nouveaux pays, l'Algerie et Ie Congo (Leopoldville), au programme de 1963-1964, comme aussi a un certain rel~vement du montant de l'assistance accordee a d'autre~ pays de la reJion qui viennent d'acceder

a

l'independance.

6. Les contributions benevoles au PEAT promises par les pays de la region de la CEA ont continue a s'accrottre, ce qui temoi~ne d'une intensificati.ri de leur participation. Pour les trois derni~res annees et pour 1963, les totaux sont les suivants :

.

'

196C 1961 1962

363.746 dollars 511.762 dollars 541.771 dollars

Ces chiffres ne comprennent ni la contribution des pays beneficiaires aux depenses locales, ni les depenses de contrepartie liees aux activites d'assistance technique. L'influence de la CEA sur les operations d'as~

sistance "techni'i.ue des organisations de la famille des Nations Uniesse' fait sentir de plus en plus et represente une contribution precieuse.

7. L'organisation de la cooperation technique des Nations Unies a fait l'objet recemment d'un certain ncmbre d'innovations, dont quelques-unes,

.

. ,

qui presentent un inter~t particulier, sont mentionnees dans les para~

graphes suivants.

8. Ala fu, de l'annee en cours, Ie Programme elargi sera au terme de la

premi~re periode du regime d "etablissement des programmes sur deux ana, Il est trop t$t pour exprimer une opinion motivee sur les avantages et les inconvenients de ce z.egi,ue, mais la question fera l,'objet d'un examen detaille dans Ie rapport annuel sur 1962 que Ie Bureau de l'assistance technique (BAT) presentera au Comite de l'ass1stance technique (CAT).

(5)

-

oJ;.~_

E/CN.14/210 Page 3 , .

: •. ", l "

9.

Par sa resolution

854(j:KXII),

Ie Conseil economique et social a ap- prouveuri'nouvea.u s:\,steme a.itde programmation par" projet., 'lui est entre en'vigueur ~ I 16"cca~on duprogTa.mme de 1963-1964, et en vertu duquel

. .

tous les projete sontpnsentes pour 1a totalite de leur durae et"

approuves parle CAT pourtme periode h'excadant pas quatre ans. En

mame temps, les quotes-parts et 16.s parts ·proportionnelles sont supprimees,

ce qui assure aux "ouvernemepts La c'ompl~t.e. latitude de choisir leurs pr.ojets en se fondant exclusivement sur let<repropres conceptions des prior:i.tes.

10. 1e 19 decembre 1961, l'Ass~mblee o8n0rale aproclame la decennie en cours "Decennie des Nations Unies pour le developpement"j pendant ·cette periode d~cennale, les Etats t,embres et leurs populations intensifieront leurs efforts pour mobiliser e~ maintenir Ie soutien apporte aux mesures requises des pays evolues et des pays en voie de developpement pour l'ao- oeleration du pro"res tendu vers un developpement economique procure par les forces propres des divers pays et vers Ie developpement social.

1'objectif essentiel, est d'ab6utir dans cha'lue pays en voie de develop- pement

a

une aU6mentation importante du taux d'expansion, pour etteindre,

a

la fin de la Decennie, une olibmentation annuelle minimale du revenu national ebale

a 5 7;'

Dans ~on rapport

a

oe sujet, le Seoretaire general (alors par interim) a sou1isne Clue les divers moyens d'assistance des organisations relevant des Nations Unies, y compris Ie Programme elargi, doivent atre rentorces si l'on entend assurer la reussite de 1a Decennie.

11. Le Conseil economi'lue et social et Ie Comite administratif de coordi- nation ont constate avec satisfaction Clue les 60uvernements font appel de plus en plus aux representants residents en tant 'lu'intermediairee dans leurs relations avec les institutions participant

a

l'aesistance techni'lue, pour ce qui est des questions relevant du Programme elargij conformement

a

une reoommandation du CAT, des reunions ont ete oroanisees aU siebe de chacune des commissions regionales en 1961-1962,

a

l'ocoasion des'luelles les fonctionnaires des secretariats ont pu avoir uee echanges de vues avec les representants residents et aveo les representants des institutions

(6)

.

'

E/CN.14/2l0 Page 4

participantes au sujet des probl~ee se rapportant au PEAT. Des reunions analogues sont envisagees pour

1963

at les annees suivantes. Ces reunions se deroulent en presence du

PreSiden(~xecutif

du BAT, du directeur general du Fonds special ou de son dele6ue, et du Seoretaire exeoutif de la

Commission reBionale interessee.

12. Ces reunions devraient resserrer la collaboration entre les seoreta- riats des oommissions re5ionales et Ie Bureau de l'assistanoe teohnique, oe qui, en definitive, profit era dUX pays de toutes les regions qui reyo1vent une assistance teohnique des divers membres de la famille des Na.tions Und e s ,

(7)

E/CN.14/2l0 Page

5

II. EX&~PLSS DBS INTErlVENTIONS D'ASSIST,UiCE TECHNI~UE; EN 1962 A) Planification et statiotigues en mati~re economique

Le deve10ppement des activites d'assistance techni~ue enAfri~ue montre que les gouvernements ont pris conscience de l'importance essentiel1e

qu ' il y a

a.

fonder leurs prOgramlaeS de deve10ppement sur des reneeigne- mente va1ab~es et une planification rationnelle. A mesure ~ue se pour-

suivent les travaux statisti~ues et les etudes sur les ressources naturelles, les demandes diassistance pour l'etablissement at l'execution des plans de developpement economique deviennent de plus en plus nombreuses. On s'attend

~ue l'affectation

a

la CEA de conseillers specialistes de la planification regionale et la creation de l'Institut africain de developpement economi~ue

et de planification donneront une impulsion aces activites. Gr§ce A ses programmes de formation et de recherche, l'Institut est appe1e A accro!tre dans de larges proportions Ie nombre de specialistes dont les gouvernements pourront disposer pour leur planification economi~ue et sociale. A ses' activites s'ajoutera l'assistance aux ~ouvernements, qui se poursuivra, sur leur uemande, sous 1a forme de l'affectation d'experts ou de l'octroi de bourses Pour des etudes specialisees hors d'Afri~ue.

En 1962, l'Assistance techni~ue des Nations Unies est intervenue dans Ie domaine de la planification et des pro~rammes economiques en faveur d'une douzaine de pays et territoires d'Afrique ~ peu pr~s; dans ia plupart de~ cas, cette assistance est fournie

a

long terme. En Libye, par example, les travaux de planification du developpement eccnomique du Gouvernement beneficient de l'appui de l'Assistance technique depuis plus de dix ans et Ie Gouvernement' a demande ~ue ce concours se poursuive jus~u'en 1966 au moins. . En 1962, deux economistes des Nations Unies ont ete affectes A cette entreprise, Ie plus eleve en grade, en qualite d'economiste

principal duConseil de developpement, organisme charge de la preparation du plan qu.LnquennaL en coura,

(8)

---

E/CN.14!210 Page 6

• Parmi les pays qui ont accede plus recemment

a

l'independance, Le Togo

beneficie de I 'assistance d'un economiste principal depuis la fin de 1959;·

c 'est-a.-dire avant m~jJ1e la proClamation de son independance, Les .experts guise sont suecedes aupras du Oouvernement en cette qual I ttl lui ont prete leur conccurs pour la planification ~ son economie et lui ont donne des avis au s~etde divers aspects de la politique economique. En 1962, par example, 1 'expert a oontribue au choix des projets essentiels auxquels i~ convenait d'accorder la priorite dans la strategie du developpement. La Gouvernement a demande que cette assistance lui soit encore accordee en 1963.

·'En.Somalie, comme en Libye, 1 'assistance des Nations Unies dans Le domaine economique s'est appliquee en partiaulier au probl~me de 1 ~ntegration

des economies loca~es. En 1962, Ie Tanga~yikaaaussi demande A 1 ~saistance

technique les services d 'une equipe de quatre experts pour conseiller i.e Gouver- nement sur les incidences economiquesde la participation eventuelle du pays

a

uneFederation de 1 'Afrique Orientale et sur Ie tns de federation qui pour- rait etre adopte. L1equipe comprenait deux experts dG 1 'Assistance technique et deux experts detaches par La CEA; les df.scuasf ons cm.t eu lieu non seulement au Tanganyika, mais auasa en Ouganda et au Kenya, Dans les avis qu 'elle a fournis au Gouvernement du Tanganyika, 1 'equipe a insisU sur les avantages d'une collaboration economique avec d'autres pays et elle ~ 'est prononcee en faveur du maintien du marche commun dans 1 'Afrique Orientale,

L'East African Cornmon Services Organization (EACSO) (Organisatio!\ des . Services communs de 1 'Afrique Orientale) a sollicite les services d'un econ~­

te superieur qui aurait

a.

formuler des avis sur les :problemes economiques interessant 1 'ensemble de 1 'Afrique Orientale. Elle a egalement demande

a

1 'Assistance technique de mettre un expert

a

sa disposition pour des conseils et un concours en vue de sa reorganisation interne et de son africanisation.

Un exemple recent de demande aux Nations Unies pour une assistSnce applicable auxrelations economiques et autres qu 'entretiennent les pays africains est fourni par les demarches du Gouvernement du Sen¥al et du

(9)

\.

• •

.EjCN.J.4/2l.D Page 7

Royaume-Uni, au nom de ~a Gambie, aupr~s du 8ecretaire general des Nations Unies pour obtenir une equipe d'experts specialises dans les dPmaines constitutionnel, economique et fiscal, qui auraient ~ renseigner les bouvernements interesses au sujet des donn~es economiques et politiques sur la baee desquelles ces gouvernements et leurs populations seraient en

·'_sure de prendre une deci sion Quant ~ La formeo.u' il conviendra de donner A leurs relations futures. '~':~~J,1,-

En mati\re de statistique, les projets de l'Assistance technique aident largement les' pays

a

atteindre les objectifs

a

long terme de llEnqullte statistique sur l'Afrique, entreprise qUi a pour objet de ras- sembler en oinq ans les statistiques economiques et sociales qui sont essentiellement requises pour la planification.

Pour satisfaire aux be30ins des pays qui reclament une assistance directe en vue de l'instauration ou de l'amelioration de services statisti- 'lues, l'Assistance technique a detache en Afrique

31

consultants, repartis entre 16 pays, qui formulent des avis sur diverses questions, y compris l'organisation de services statistiques, les recensements demographiques, les statistiques d'etat civil, les en'luetes ;Jar sondage, le depouillement et l'exploitation des donnees statistiques, la formation aux methodes etatistiques, la oomptabilite nationale, les statistiques du commerce exterieur et les statistiques industrielles.

En outre, cinclooneelll.ere regionaux en etatietique, affectee au

Service consultatif regional de la CEA, eont a la disposition des pays qui peuvent avoir besoin de services consultatifs de courte uuree dans des domaines specialises. Parmi les pro jets executes avec le concours Qe ces conseillers, on peut mentionner le ~remier recensement de la population de la ville d'Addis-Abeba, une enqullte a fins multiples au Laroe, des enquetes sur le budg'et des menaeesa Tripoli et

a

Addis-Abeba, des enquetes-

pilotes sur La oonsommation des menages au Soudan et une enquete sur la population eoonomiquement active en Libye. En outre, lee conseillers regionaux en statistique se char"ent d ' or.;aniser et de diriger diverses activites ~ionales de ~roupes, telles que des cycles d'etude, des

(10)

E/ClJ.14/210 Page 8

groupes de travail et des voyages d'etude; de plus, ~uand ils Ie peuvent, ils donnent des l~ons dans les centres de formation statisti~ue crees avec Le conccuz-s des Nations Unaes ,

Un des obstac'.es principaux

a,

I' amelioration desstatist±~uesen

Afri~ue provient ell la penurLe de personnel convenab.Iemerrt formeI pour cette raison, des ,fforts concertes sont deploy~s dans Ie sens du develop- pement des moyens ,e formation. Plus1lttU'8 centrss de formation ~ temps complet ont ete ou'erts pour les statisticiens intermediaires; un centre dispense un ensei~ement de niveau universitaire. Le concours des

Nations Unies est ~urni sous diverse2formes : personnel de direction et d'enseitinement, bo~ses d'etude et materiel.

Avec la colla~ration des Gouvernements du Ghana, de l'Ethio?ie et du Cameroun, trois lentres de formation

a

temps complet du personnel

inte~mediaireont eie crees

a

Achimota, Addis-Abeba et Yaounde.' Un

~uatri~me centre dememe niveau existe

a

hbidjan que Ie Gouvernement de la C3te-d'Ivoire dilige independamment, l'assistance des Nations Unies . se bornant

a

l'octroi de bourses d'etude. Ces centres viennent d'achever

leur premier cycle da formation, qui correspond

a

une annee s.colaire ( sauf pour celui de 'iaounde, dont la date d'ouverture n'a permis ~u'un

cours de six rJois); Hs ont forme 81 etudiants venus de 21 pays africains.

Sur ces 81 etudiants, 46 etaient boursiers des liations Unies.

Un centxe·de niVeau urtiversitaire fonctionne actuellement

a

l'Universite de Rabat. Sous les auspices du Gouvernement marocain et avec l'assistance desl'atioris Unies, ce centre ·offre un enseignement de d.eux ana- Ouvert en novembre 1961, il a ete suivi par 20 etudiants marocains et 20 etudiants tunisiens, cesderniers b enef Lc.i.ant de bourses des Nat Lorrs Unies. De

nouveaux amenagements permettront d'accueillir un deuxi~me groupe d'etudiants de premi~re annee 'au deuxieme cycle de I' enseignement 'qui' doi t commencer en novembre 1962; des boursea offertes par les Nations Unies permettront sans doute

a

des etudiants a10eriens, gUineens, camerounais et maliens de beneficier de. l'ensei~nement du centre de Rabat.

-,. ..

' . . "!".

---_._---_....""'.. =._,,;,.;.~

(11)

,

.

E/CN.14/210 Page

9

En ,dehors de l"utilisation Ci.es'etablissements d'ensei",nement mention- nes plus haut, plusieurs pays ont demande que des experts des Nations Unies

specialises dans la formation Iu personnel Boient affectes ~ leurs bureaux de statistique. En Nigeria un expert enseignant est ~etache ~epuis plus d'un an au Bureau federal de statistique; un autre a ete envoye au

Tan~anyika, un troisieme expert a ete alfecte au Mali recemment, ses

services devant probablement se partager entre le bali etla Guinee; anfin, un dernier expert enseignant doit etre detache prochainement aupres du Bureau central de statistique du Ghana, il ~evra partager son temps entre la formation en cours d'emploi et la participation ~ l'enseianement au centre d'Achimo,ta.

En ce qui Concerne les activites rebionales de groupes, l'experience a montre que les stages Cie forwation de faible duree constituent une methode efficace pour inculquer une foroation dans certains,domaines specialises

a

des participants de niveau assez eleve. hu Ghana, un staee consacre aux techniques des recensements a ete organise en 1961; il eta,i t des'tine

principalement

a

permettre

a

ues ,onctionnaires appeles ~ etre affectes

a

ces travaux ,dans leur pays de parfaire leursconnaissances. En 1961 egale- ment, pendant les vacanc~'~ d'ete, un stage consacre aux enquetes sur les menages a ete or~anise

a

Libreville (Gabon); il avait pour objet d'offrir

a

des etudiants d'expression fran~aise sur le point d"schever leurs etudes universitaires, la possibilite dtac~uerir quelque experience complem8ntaire9 theorique et pratique des operations d'enquete, avant de r~Joindre leur pays d'origine. D'autres activites de Groupes ont ete organisees pour favoriser les echanbes d"informations techniques entre les divers pays et pour permettre l"adaptation des methodes aux conditions propres

a

l'Afrique.

Ces activites ont pris la forme de cycles d'etude et de voyages d'etude.

Un Cycle d'etude sur les statistiques du commerce exteriaur organise

a

Addis-Abeba

a

la fin de 1961 a reuni 30 participants representant 22 pays. Les discussions ont porte sur l'application des recommandations du Conseil economique at social des Nations Unies et par sa Commission de statistique sur l'amelioration des statistiqu66 du commerce exterieur.

(12)

E

jrJIf.:l.4 /'nO ...

Page 10

Reconnaissant ~ue les recommandations relatives

a

l'etablissement de

statisti~ues du commerce exterieur avaient essentiellement pour objet d'obtenir que Les statistiques dre saee s par les pays eux-memea leur soient plus utiles pour les decisions de politique generale A prendre, Ie Cycle d'etude a examine les moyens d'appliquer ces recommandations dans les pa1s d'Afri~ue de maniere

a

assurer la preparation reb~liere de renseigne- ments statisti~ues courants.

..

, ,

'".1

Un Cycle d'etude sur les statisti~ues industrielles oroanise ~

Addis-Abeba au milieu de 1962 a reuni 18 participants representant 14 pays.

II avait pour objet de prater assistance aux pays d'Afri~ue en vue de la planification et de l'execution d'en~uetes statistiques portant sur l'industrie, dans la perspeotive partioulierement du programme mondial de statisti~ues industrielles de base elabore par les Nations Unies pOur 1963.

Les voyages d'etude offrent un moyen d'ac~uerir des renseignements precis sur les aspects pr-at aque a dIun "i'and nombre dI operations differentes concernant Ie rassemblement et l'exploitation des informations statisti-

~ues. Parmi les voyages d'etude orDanises en Afri~ue, On peut mentionner celui ~ui a ete effectue au Ghana pour permettre

a

des fODctionnaires d'autres pays africains d'assister aux operations du recensement de la population et de l'en~uete effectuee apres Ie denombrement; un autre

voyage, de courte duree, a fait suite

a

la deuxieme Conference des statisti- ciens africains tenue

a

Tunis, pour permettre

a

~uel~ues participants

d'observer sur place les operations d'une en~uete locale en cours; enfin un voyage d'etude a ete or~anise au haroc et en RAU pour l'observation sur place ~e l'execution des en~uetes dans ces pays.

(13)

,

.

E/crN.l4/2~O Page,n '

B) Mise en .valeur des ressources naturel1es et energie

Dans 113 domaine des ressources naturelles, l'assistanoe des Nations Unies aux operatibns de prospection s'est oonsiderablament intensifiee en 1962. Ces pro~pections sont indispensables pcur la planification eoono- mique en general, de m~me que pour la mise sur pied de projets concernant speci.:t'iqu...,ent l'ex.ploi'tation des ressources en cause. L'assistance ae- cordee pour la prospection generale des mineraux et l'exp~orationde zones determinees comme aussi dans 1e doIllaine de La cartographie en tant qu1ins- trument de prospection, est a1lee en 1962 ~ un& ~uinzaine de ~ay& et ter- ritoires.

En mati~re de c~ographie, de vastes projets sont en cours d'execu- 1<ion au Cli.llleroun, au!i!!1:i et en S.malie, par exemple. Un expert cartogra.- phe a ete deta.oha pour deux ans auprlls du Oouvernament du Cameroun pour

p~er son concours ~ l'Institut de recherches scientifiques dU Cameroun en vue de la preparation d'atlas regionaux et nationaux et de la formation de desflinateurs-oartographes. Une demande du Gouvernement du Mali solli- oitant les services de cinq ex.perts, ~ savoir un conse1l1er en energie, un hydrogeologue, un specialiste des eav.x aouterraines, un car"tographe et un specialiste de la photogrammetrie, a ete satisfaite par l'Assistanoe technique. 1'expert de l'exploitation des eaux souterraines a acheve

ses travaux et un expert cartographe du Secretariat des Nations Unies a sejourne au Mali pour faire le bilan des besoins dU depar-tement cartogra- phique du ministllre des travaux publics; il a formula des reoommandations.

Le recrutement d'un specialiste de la photogrammetrie et d'un oartogra- phe est en eours. En Somalie, quatre experts pr~tent depuis 1961 leur conoours au bureau national de cartographie pour son organisation et diverees aotivitesl la livraison ~ ce bureau d'un materiel aaae z impor- tant est en cours. Deux experts sejournent actuellement en .Somalie pour recueillir des elements cartographiques, pour pro ceder ~ des travaux de topographie et dresser des cartes.

(14)

E/OJ~O

Page 12

,_.l.

En Haute-Volta, un expert des Nations Unies a mene ~ bien une etude

.~eolpgique:detaillee du pays; il ~~n outre etabl! un plan quinquennal

~e recherches geologiques pour laperiode 1963-67.

Au ~,. un expert des' questions mini~resa'acheve une prospeotion des e aux souterraines et des r-easource s .naturelles·; i l a etabli en outre un programme preliminaire d'exploitation. Ce programme a servi'de base

.~ 'I' etablissement du projet d 'explai tation des ressouroes natur'elles en

COUl'S d'exeoution aveo l'assistanoe du Fonds special.

Le Gouvernement de la bOte-d'Ivoire a deoide d'aooordsr 'une haute priorite au lancement d'un program",e exhausti f d'exploitation des res- aouz-ce s naturelle·s·et i l a soUicHe I' a:nte de 1 'Assistance technique pour la oreaticn, au titre de -ce progz'amme, d'un.laboratoire· de geologie. Des dispositions ont ete priees pour'fournir cetteassistance sous Ie. forme de servioes ~'experts st de materiel.

En Ethiopie, deux experts des questions mini~res appartenant au Se- oretariat deB Nations Unies ont sejourne dans Ie pays pendant trois semai- nes; ils ont

'pr~te

leur

c~ncours

au Gouvernement pour une estimation deB pOBsibilites d'exploitation des ressources naturelles fans la partie sud du pays. Leur rapport servira de base ~ des travaux ~ effeotuer uIte- rieurement avec une assistance internationale.

Au Gabon, un. geologue specialiste des questions mini~res pr~te son oonoours au Gouvernement au titre d'un projet

a

long terme d'exploration geologique et de prospeotion des ressources minerales. A Madagascar, un expert des questions mini~res est detache depuis 1961 aupr~s du gouverne- ment qU'il conseille en mati~re de prospection et d'exploitation des gi- sements mineraux, pour llextraction.de llor alluvionnaire en partioulier, EnTunisie! un geologue est d etach e depuis 1960 a).lpr~s du Gouvernement en qualite de conseiller pour La: prospection .de s gisements de minerai de fer dans Ie nord du pays et des gisementB ·de phosphate.

Au Maroc, un geologue specialiste des petroles pr~te son concours pour la prospection et l'exploration des gisements petrolif~res. Des dispositions ont ete prises danG Ie programme du Maroc en vue de l'octroi

(15)

EjCN.14/210

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• de trois bourses destinaes ~ l'etude de la geologie patroli~re. Deux ressortissants marocains ont, d'autre part~ assista au cycle d'etude aur les teohniques de l'extraction du petrole qui a eu lieu ~ New-York en 1960 pour inau1quer

a

des administrateurs d'achelon e1eve des connais- sances sur les aspects techniques et juridiques de l'industrie du petrole.

Assistaient egalem'ent ~ oe cycle d' etude des ressortissants de la Ctlte- d'Ivoire, de la Libye, de Madag~scar et de 1a Rapublique Arabe Unie.

L'uti1isation et l'exp10itation des ressources hydrauliques par 1a mise en oeuvre de projets monova1ents ou mu1tivalents rev~tent une im- portance toute particuli~reen Afrique; ces activites ant donne lieu de 1a part des Nations Unies

a

une assistance accordee ~ un certain nombre de pays et territoires d'Afri~e, dont le Betchouanaland, la C~te-d'Ivoire,

la Nigeria et la Haute-Volta. Au Betohouanaland, trsis experts ont pr~te

leur conoours au Gouvernement pour la preparation d'un projet de prospec- tion hydrologique qui doit ~tre rois en oeuvre avec l'assistance du Fonds speoial. Leur rapport doit en outre susciter d'autres activites ulterieu- res au titre des programmes d'Assistance technique des Nations Unies.

Un hydrologiste a ete envoye en Nigeria atin de formuler des avis sur l'exploitation des ressouroes en e~2X souterraines de la region orientale.

A la suite de ses premi~res conclusions, il est envisage de confier 1 un entrepreneur prive des fora~s de prospeotion dans la plaine du f1euve Cross. La possibilite de forages ~ grande echelle fait auss! l'objet d'une etude. En C~te-dtIvoire un expert de 1a construction des barrages contribue

e.

JLtexecution du barrage en terre dans la vallee de la :Bamdama.

Dans de nombreux oas, la meilleure solution pour la mise en valeur des fleuves est celIe qui fait intervenir la collaboratio~des pays rive- rains. En 1962,

a

la demande des gouvernements interesses, l'Assistance

teohn~que des Nations Unies a c~trepris d'apportar son assistance! des projsts fondes sur la cooperation. C'est ainai que les gouvernements du Mali,

du Niger, du Dahomey et de 1a Nigeria, mettant ~ execution une decision priee ~ une conference d'hydrologistes des pays riverains du Niger, ont sollicite l'assistance technique des Nations Unies pour une etude des

(16)

E/CN.14/210' Page 14

oonsequenoes que pourraient avoir sur le regime du Niger les projets en oours d'execution ou envisagees. C'est une societe d'ingenieurs-oonseils qui a ete~hargee de l'etude reolamee; elle vient d'aohever ses travaux et elle a presente un rapport qui doit xara!tre procbainement.

A la suite de demandes presentees par les gouvernements de la Guinee, du Mali, de la Mauritanie'et du Senegal et de travaux preliminaires

effeotu6s avec Ie concours d'experts du Secretariat des Nations Unies, une equipe de huit experts est en formation en vue d'une prospeotion du bassin du Senegal, l'objeotif etant la mise en valeur de ses ressouroes naturelles

a

des fins multiples. Les experts specialistes respectiv~ment

des ressouroes hydrauli'lues ot de l'energie hydro-electrique sont dejA

a

pied ',d.I:Cieuvre; <).,autres experts doivent les rejoilldre proohainement.

Outre le concours qulil ~pporte aux prograulmes d'amenagement poly- valent des cours dleau, y c<Jmpris la production' d'energie hydro-eleotri- que, l'Assista:l'~e techn rque des Nations Unies a prllte son concours

a.

un

certain nombre de pays d'Afrique pour la production d'energie electrique et les probl~mes s'¥ rapportant, tels que celui de la legislation des services d'utilite publique et la politique des prix. Au Niger, un in- genieur en energie hydro-81ectrique et un economiste specialise dans les questionsdlenergie eleotrique ont mene

a

bien la partie qui devait ~tre executee sur le terrain dlune mission d~stinee

a.

determiner les empla- oements les plus favorables , ~ la oonst~lotionde centrales hydro-elee-

triques sur le Nig~. Dans leurs reco~"andations, ils ont tenu compte de$

aspeots teohniques et economiques'duprobl~meet, notamment~'de la dem~de eventuelle d'energie

a

p~evoir pour les 7i.ngt prochaines annees.

Au Togo, Un expert specialiste de l'energie a sejourne dans Ie pays en 1960, formulant des avis

a

l'intention du Gouvernement au sujet de

.'-~ ;:,

l'installation d'une centrale 'eleotrique

a.

moteurs Diesel. En 1962,

deui-expertsspecialis6~ dans les questions juridiques se rapportant

a.

i'energie eleotrique ont ete envoyes au To~o pour des-oonseils sur les probHmes juridiques at les probnmes de tarif, et sur llorganisation, la gestion at Ie fonctionnement du reseau electrique•

••

(17)

E!CN.14/2l0 Page 15 .... \

c) Developpement industrielet productivite

En Atri~ue, l'assistance techni~ue appli~uee au domaine du develop- pement industriel n'sn est encore ~u'a ses debuts. Etant donne ~ue les pays ~ui viennent d'acceder ~ l'independance doivent en premier li~u

prospecter leurs ressources naturelles et leurs ressources en main-d'oeuvre afin de poser une base ~Ui servira au developpement ulterieur, et notam- ment

'a

la planification du d0veloppement industriel, assez peu nombreux

Bout jus~u'ici ceux '~ui ont demande llassistance d'experts specialistes del' etablissement des program:.,es industriels, du developpement de la pe- tite industrie et des etudes ralatives' a la possibilite de realiser les projets. Dans dIautre pays , J' assistance c.isp,,:,see par les experts des Nations Unies s'est poursuivie au profit de projets lances les annees pre- cedentes.

On prevoit Que les activites oonsaorees au developpement industriel seront elargies au cours des deux prochaines annees, sous la forme d'e- tudes generales ou d'une assistance fournie par des experts comme suite

a

ces etudes. Les projets regionaux relevant de ces activites seront etablis' de concert par Ie Centre de developpement industriel et Ie Secre- tariat de La CEA.

Parmi les projets beneficiant de l'Assistance technique des Natiors Unies dont l' execution s 'est poursuivie en .Afri~ue er 1962, on peut rele-

ver les suivantsI

Un eoonomiste·specialise dans les ~uestions industrielles a conseil- Ie Ie Qouvernement du Ghana

a

propos des probl~mes ~ue pose la planifica- tion.industrielle, en prevl.sion dfl la preparaticn du nouveau plan septen- nal dedeveloppement du pays. L'expert des N",tions Unies a comm!"nce par determiner les principaux crit~res applicables au programme d'in- dustrialisation d'un pays en voie de develo~pement, il a rassemble ensuite des indicateurs montrant, sous une forme mathemati~ue, les divers ele- ments et objectifs d'un plan coordonne d'industrialisation et leurs valeurs respectives, et,

a

partir de cette base theori~ue,il a procede

a

une ~alyse

(18)

E/CN.14/210 Page 16

approt'ondie de tous les projets induetriels etablis ou envisages, c'est-

~ire des projets entres dans la phase de realisation, des projets qui ont t'ait l'objet de contrats d'execution et des nouveaux projets

a

di-

vers stades de leur negociation. II a classe tous ces projets dans diver- ses categories en fonction des indicateurs mentionnes precedemment et il a formule une appreciation qualitative motivee de chacun d'eux. A la suite de cette analyse, l'expert a anfin exprime des propositions con~

cr~tes relatives

a

la priorite

a

acoorder aux projets, en se fondant sur les methodes d'evaluation des besoins en investissements, en tenant compte des realites economiques du pays, des ressources humaines, mate- rislles et financi~reset des possibilites d'assistance internationale.

II a en outre analyse les probl~mes du financement de l'ensemble du pro- gramme d'industrialisation et fixe la chronologie des etapes ulterieures de sa mise en oeuvre, en fonction des ressources budgetaires, actuelles et

a

prevoir. Un autre expert des Nations Unies a pris la suite de cette mission.

Au Cameroun, un consultant specialiste des questions industrielles a conseille Ie Gouvernement sur la creation de petites et moyennes in-

dustries. L'expert a recomuande la creation de petits centres industriels mettant

a

Ia disposition des interesses des ateliers et des services com- muns; il a propose des mesures tendant

a

accelerer la formation profes-

sionnEille. II a reccmmande aussi que Ie pays entreprsnne un certain nombre d'operations de prospection des ressources naturelles dont les rEi- sultats serviront de base au developpeme~t industriel ulterieur.

Au Niger, un ingenieur des methodes pr~te son conccursau Gouverne- ment pour la determination des typesd'industries que l'on pourrait creer ou developper rapidement, compte tenu des procedes de production, de la capacite des etablissements et des ordres d'urgence.

Un expert sur les questions d'expansion industrielle a entrepris' des recherches en Nigeria &fin ,de conseiller Ie Gouvernement sur la' crea- tion d'un au de plusieurs complexes pour de petites industries dansla

zone d 'Enugu.

4-

(19)

, ,

E/CN.14/2l0

Pa.go

17

Un expert a conseille le Gouvernement du ~~ sur la production de sel

a

partir de l'eau de mer, notamment sur les methodes

a

employer pour ameliorer la production de sel par evaporation et sur les techniques de contrele de la production. Ayant constate les caracteristiques uniques que presente 1e sel comme l'une des m~ti~res de base du developpement industriel, l'expert a propose que l'on entreprenne une etude technique et economique des ressources en sel d~ Soudan, ainsi que des besoins actuels et .futurs de sel et de produits chimiques derives, afiu de recom- mander la mise en chantier de pro jets speciaux.

Un programme est actuellement en cours de preparation,

a

titre de ! prcjet commun pour trois pays de l'Afrique de l'ouest. Il comporte deux phases. Dans la premi~re, un expert hautement qualifie passera en revue les programmes qui existent deja dans ces pays, preparera une etude des perspectives offertes

a

leur developpement industriel, et fera des recom- mandations sur un programme ainsi que sur l' ordre de priorite et les

mesures a entreprendre et poursuivre. La deuxi~me phase coneistera

a

fairs IM!ttre en oeuvre les recommandations de cet expert par plusieurs experts

specialises dans diverses industries et dans des entrepris<Js de faible envergure.

La description detaillee dU Centre de productivite et de formatilE\

professionnelle cree en ).954

dal~s

la

Eel'ubli9.u~.A.::~PJU!Jli!

iJ.J,ustrera\\

dans ce domaine certains projets da 1I

arT

qui onc a:9porte une contribu- tion marquee au progr~s de } 'ind.ustrialisation, Apres une periode, d'etude et d'experiwentation, un plan d'act:on quinquennal a ete 8tabli,

a

partir de juillet 1956~ et inclus dans le plan quinquennal general d ~ndustria­

lisation entrepris par le Gouvern3me>nt; Le Centre est 5J.ors devenu le Departement de 180 productivit& et de ls formatiou professionne11e du Mi-

nist~re recemment cree de l'industrie. L'0IT a fourni une equipe d'ex- perts au titre du Programme 8J.argi, pour aider

a

la mise en application de ce programme dans les domaines de 180 productivite, de 180 formation des cadres et de la formation professionnelle. Elle a egalement fourni des bourses d'etude et du materiel pour 180 formation et la documentation.

(20)

,_ox II

.

'

E!CN.14/210

Page 18

• L'objeotif pGursuivj cst d'augmenter la productivite dans l'industrie

<on ame,~,iorant Le n ave au de: la gestion en general, en introduisant des techniques modernes d ' ad];dllj,stration et en d onnant aux travailleurs des CaUl's de formation et da p0rfectionnement.

Une etude faite en 1960 a montre que l'expansion industrielle

exigeait une formation plUB pouseee pendant Ie deuxieme plan quinquennal d'inclustrialisatj.on, en partioulier dans des domaines aussi important!!

que lesindustries metal1urgique et eledtrique. En consequence, Le nombre dB centres de formation prevus est passe de 22 ~

40,

et les gran- des entreprises ~'1dustriellesont ete fortement ericouragees

a

augmenter

leurs "ropres pX',gramLles de f'o rmat Lon , En octobre 1962, un nombre total de 22 bourses av",ient ete ac coz-d eea ..u titredu p:::,ojet.

La prem~~re t~che tes exports de l'OIT a consiste

a

for~er'de nou- . veaux specialistes pour Le Departement de La productivite et de la for-

mation professionnelle, soit dans deS institutions

a

l!etranger, soit par les soino.deGexper~slocalu Letravail de l'equipe est surtout oriente vers Ie developpement de la pr-oduct tvf.t e et de la gestion, la

formation des cadr-e s , la securita inc.us~rie11e et lE, fG,-n'ltion prof<1ssi.otln;:,ll""

Pouz- Ie developpemeiTc de La pr-oduct Iv.rt e , on s ' attache surtout

a.

la geation en,g611eral et

a

l'or;sanisation il1dustr:i_elle. Des cycLe s d'

e-

tudes et des conferencss sont orZ-anines p ouz- Le pe r-sonne I de ge st Lon , afin de 1e fe.Di1i",.riser .ave o Le concept et :i.a. pz-at Lque de l' organisation industrie11e. Les 00urs sont 7re"rus dans les secteurs suivants: analy~e

du travai~" pJ.anjficat,ion et oontrGle de 1a production, verification de 1a qua.lite, c0mptabi1ite des noUt3 et d'entretien. I1 existe egalement aes p:ojets dans l'in~ustrie pour permettre au personnel homolo6ue et aux membre~ des entreprises dla~prendTe

a

resoudre des probl~mes prati- 'lues. En o ct obr-e 3.962, Le nOLubre dC's par-t Lci pant s 'lui CI",'ni'·:lt. c"ivi. les divers cours de d eve Lcppernerrt de la pr-oductavLt e et de 1a gestion c.vaj,t atteint 750. De plus, un grand nombr e de d,irigeants des cadres super-Leur-s et moyens ont ae",is'Ge

a

des ':'om'ere'1ces et par'ticipe

a

des cycles d ' etude at des reuni,ons, qui poz-t aaerrt sur 1GS questions d ' organisation du travail.

(21)

, ,

E/CN.14!Z10 Page 19

La formation des cadres realisee en vertu de ce programme, a pour but d'elever le niveau du· contrOle dans l'industrie et de faire en sorte que cette formation de contrOle so it· accep'tee oomme une fonction de di- reotion •. En· ootobre 1962, le nombre dEl..e ooni;rOleur·s dans l'industri<;l qui

avai~ partioipe

a

d<;lS oours s'el<;lvait

a

20.000 et 150 speoialistes. de la secm:ite aVll.i~nt egalemer.t c':& formes. Une organisation destinee A' enoourager le developpement de La seourite industrielle a eta fondee et grtce

a

elle, les conditions de secur·it€> dans l'industrie ont ete oonsi- derablement ameliorees. Les statistiques des acoid<;lntsdans de nombreuses compagnies montrent que.l'on enregistre actuellement une baisse oonside- rable -.

"' Des·'0ours de formation professionnelle exist<;lnt pour les m~tierso _ sui- . v!tll:tsI :a.juetage.,. t.ournage ,meoanique, soudure, tOleri<;l, forge...,;...:.

.

. ~\ . 'eleotrioite,

moteursd'autamobiles (y comr;>is les diesel), fabx:ioation.<i'outils et ma- trices, climati'Sation et J{efrie;eration, pi~ces detac.hees (entretien),impri-

<~ " ; . • . , , '

~pie, te~tiles, eh~ni~terie, radio et telecommunioations. On oompte

~C~~ll~ment 2.600app;~ntis,

.

'-

" " . ' 700 stagiaires quisuivent- : " . .

de~ cour~ ao~e-

., . . ,

lereset 100 stagia:i,resdans des .oour e de perfectionnement, tandis que

. . '.. ~ . ...- . _. r ," . " . ' .f

350 instructeurs africains deja formes se consacrent

a

~es ~otivites.

D). /¥Ianspcrts et. communioations.. .

. . ,. 'En 1962' 1 'assistance technique apportee par les Nations Umi.es Pout' 1"organisationdes tramrpbrts en.Af:r.iq,ue B'·'eet concentr.ee sur un petit

"nombre de pays, bien qlle'd'autres pays itient···fo"'fJlule desc .ds.mandes .dignes.

0.'iliterh pour un proche'avenir~ "J': ..

Dans la Republique Arabe Unie, l'assistance dans le domaine des trans- pbHs e''\;''.des ·communioations a con·'tinu~ oomme il err-ia ..~1;e- chaque:_~-ee de-

"p(iis 1957·, a o ccuper une place preponderante dans lep.rogramme de 1~as­

sistance technique deS' Nati-<lns Un;j.es. Au couj-s des derni~res annee e , oette assistance a s~tout p'orte sur les chemins de fer, les ports, les chan- tiers de const,r~c~ion ravale et Le s transports fluviaux, et sur La coor- dination des transports par route et par rail. ·La plupart des ~~ abnt

(22)

E/CN.14/2l0 Page 20

engages aveo des oontrats

a

oourt terms, pour des t~ohes teohniques dafi- nies a~eo preoision. C'est ainsi que la State Railways Organization (Or- ganisation nationale des ohemins de fer) a ete aidee en 1962 par des experts, ayant des oontrats de oourte durae 1\li ont donne. de's avis teohniq\l&s. sur la signalisation dans des seotions sp40iales du reseau du ohemin de fer, ~

l'entretien des voies et sur les vQies de triage.D'autre part, des experts sur la modernisation des ateliers, des fonderies et de la mise Sll valeur des terres, vont Otre engages.

Pour les ports et les ohantiers navals, un exPert en planifioation portuaire a termine son stage d'ane· annee) durant lequel il a donne des oons.eUs Pl'l'Ul' la 'lIl()dsrnisationdu port·d!A1.emndrie et··dl~'porla...-UJ\

autraexpert-est.. /iootuelJAmenten.l!!!Lpour

~-oour1;e

pari.odef atin.de.c1Nmer des avis. .teohni~ues sur l&,oonoe:ption des 'obantiera .navaJ.s e1;--oncheroh.een

·oemoment un .expert pour determiner l"emplacement Aes o~srs,de oons~

ruotion nevale. On va e~lement reoru'lier des experts pour 1& eOfllrCunatio!l 'des transports par route",ll&I' rail et par fl.euve,.ei: pouriea lit&ti8-ti~a

dea '$ransporta. Un expert de la oomp1;abilite des transports rou.tiers a pris S6S,fonctions en I'lOtobre 1962.

'Les services de .. experts, , Il1ll' Ie 'se'oteur des transports et des. som- 'muzU.oatiOllA, sorrt .. completes parW1 r.rogrsltme extensi.f de bourses" destine

a.. SJlsei.gner aux ressortissantsde Is

1!!!r

la manUre de suivre I' executi.on.

des:l'~;o"mmandationsdes experts. En 1962, 5 bourses ant ete.a.ooor~pour . I.'

etude

,de da.ver-s .sujets ·tollohant au fonotionnement et

a

l'entretien des

chead.as de. ter. _,

Ell..COte-d'lvoire,UJt expert ,des ohemins de fer a ew nomma pourfai.re

une'e~ prelimina:i.re.des .,travaux de modernisation dE;! la aectd.on Dimboko Tafire\ sur la ligne de ohemin de fer Abidjan - Niger.

'Une demande·interessante adresnee oonjointement par les Gouvernements du DahgMY ,et du Niger pour obtenir des avis sur les problemes'de la cirou- ...lation.en transit des marohandises

.a.

destination et en pz-ovenance du Niger

par ohemin de fer,

a.

travers Ie Dahomey, a

ete

satisfaite en.l~2 par una

miss~on de deux experts de l'nssistanoe teohni~ue des Nations Unie. et du GATT.

, '

(23)

, , E/ON.~4/2J.O

Page"21

Pour l'aviation civile, le projet de 1lOACI en Ethiopie, qui a de- bute en 1951 par une assistance consacree au developpement, des services essentiels et ~ la formation du personnel au sol de l'aviation civile, pour ameliorer llentretien des services aeriens d~ pays en pleine exten-

sion, a continue pendant toute llannee 1962. Les co~seils et llassis- . t\Ulcs au Departement de l' aviation civile, en parti.culier pour les tra-

vaux e~eoutes sur les aeroports d'Addis-Abeba et d'Asmarsl n'on~ ossse de constituer une fonction importante. Au cours de l'annee, l'OACI a encore apports son concours au contrele de la circulation aerienne, ~ la delivrance de diplemes du personnel volant et au sol, notSllllDsnt aux me- caniciens, formes enti~rement gr~ce

a

ce projet. Elle s'est 6galement occupee du fOl1ctionnement et de llentretien des aides-r8.dio A la naviga- tion et du reseau aeronautique de telecommunications. Elle a auSsi" charge un ingenieur de surveiller les travQux de construction au nouvel aeroport d'Addis-Abeba, qui doit ~tre termine au debut de 1963.

Durant cette m~me annee, un expert specialise dans llentretien des appareilflmeteorologiquesa aide ~ installer un atelier pour ges appareilo

a

l'aeropOrt d'Accra, ~~ Ghana. Un conseiller juridique qui, a~ debut de l'annee, avait aide au developpement et A la preparation,de +ois rela- tives

a

llaviation civile au ~ et en Mauritanie, a ete engage par Les Nations Unies au Congc. Un conseiller de l'aviation civile ,a continue A donner des avis au Gouvernement du Liberia sur la creation dlune admi- nistration de llaviation civile, Une mission, composee dlun conseiller de l'aviation oivile, d'un meteorol06iste et d'un expert des communica- tions, a passe plusieurs mois au Togo, avant que 'des travaux aient ete abordes par des accords d'aide bilaterale. Un conoeiller en aviation oivile a 'passe trois moi,aen .Somalie pour etudie!' les besoins de 11avia- tion civile; il a soumis son rapport au Gouvernement en maio Des experts travaillant en contact etroit avec les projets de formation du Fonds special au Maroc et en ~i~, ont continue

a

fournir leurs serv:iV, au titre du Programme 6lars-i.

Dee. experts en navigabilite, en radiotelegraphie et en entretien des

te-

1esoripteurs, designes au titre des projets interregionaux, ont exaroe leu~s

aotivites au Ghana, en ~i9ptc et au Maro£o Des ressortissants du Congo (Bruzaville), de la Libye,de Madagascar, du Senegal, de la Somalie et du Soudan, ont fait des etudes

a

l'etranger, grace aux bourses de l'OACI.

(24)

, '

E/CN.14/210 Page 22

Les experts de l'OACI et de l'OMM o~t execute pour Ie oomptede l'Or- ganisation d~s services cenmuns de l'Afrique de l'est, une etude des ser- vioes au sol de 1 'aviation 'et notamment des services fournis par Ie Depar- tement meteorologique de liAfrique de l'est. Un economiste va ~tre nomme par l'intermediaire de l'OAC!, pour etudier Ie potentiel des serTices aeriens de la meme zone.

En 1962, l'UIT a concentre ses activites en Afrique sur l'instruction du personnel des teleoommunioations dans divers p~s. Des experts ont ete envoyes en Republique centrafricaine, au Tchad, au bongo (Leopoldville), au Dahomey, au Ghana et

a

Madagascar. lIs ont tous ete oharges de 1 'ins- tallation et de l'entretien de oentres de formation

a

l'intention du per- sonnel des teleoommunioations ou de l'amelioration de oeux qui existaient deja. Du materiel d'enseignement a ete fourni pour completer celui des laboratoires 'et des salles de demonstrations dans les diverses institutions.

Un grand nombre de bourses ont egalement ete aocordees et plus de 70 sta- giaires ont ete envoyes en Europe. Au Congo (Leopoldville), la formation a ete donnee en oollaboration avec un programme bilateral. Cetts aide a

e~e fournie enoomplement de la formation deja donnee en Ethiopie et au Soudan et d'autres experts de l'UIT ont ete envoyes au Togo, au Ghana, au Senegal, en Republique Arabe Unie pour etudier les problemes particuliers que posent les telecomwunications dans ces pays.

E) Agriculture, forets et peches

Le Gouvernement de la Nigeria souhaite augmenter sa produotion de riz non deoortique. II faut en l1articulier augmenter les rendements. En oon- sequenoe, la FAO a ete priee, en 1961, d'envoyer en Nigeria un expert sur les problemes du riz pour mettre sur pied un programme de reoherohe qui doit determiner les elements nutritifs qu'il faut apporter au sol et a la plante pour la oulture du riz irrigue dans differentes oonditions de milieu et pour donner des oonseils d'ordre general au Gouvernement sur la oulture du riz. Les travaux de laboratoires ont commence au debut de 1962.' L'expert a organise des experienoes sur Ie terrain, qui oomportaient notamment 1 'utilisation de divers engrais. On n'a pas enoore ete saisi des resultats, car 1 'expert n'a exerce ses fonctions que pendant huit mois. Le Gouvernement a coopere en fournissant un laboratoire bien

(25)

E/CN.14/210 Page 23

,equipeet unperso@el homologue pos~t des titrestechniques satisfaisants.

Ce projet est Le premier de cette s"rtequi ait ete realise en Afrique., , . . / Le riz est une culture vivri~re de yrsm{~re importance danscplusisurs

~ay~, airi~ains et 'cette importan~'vaprobablement s'accre1trs encore.

AUssi os projet peut-il i!ltre 90nsidere comme une premi~r~ realisation qui susoitera de nombreuseli/'a.utres demandes et servira de guide pour mener ll. bien les autreBPrOj~.s:

,

.

'Les prec~dent~;~fectationsde quelques experts dela FAC ont con- duit ?i. l'emploi d(${uip'ee dIexperts specialises sur les questions d,e ressources

h~uliques

/ ~ 'et dIirrigation au Tanganyi!>:a..

Preo~demme~t,

15 exper¥au maximum avaient participe ll. des etudes des ba.ss;Ln;s flu-;

viaux

~ianGani,

du Ruvu et de R;"fiji. A La suite de ce s etudes, ,trois

, /

ra~ports ont ete publies, qui sont maintenant diffuses par Ie Gouvernement.

/

II existe ao tuaf Iemerrt au TaLlganyika, au titre du progl',a.mm.~ elfWgi"

de l' assistance technique, sept postes dans Le secteur des r-esscurce s, hy- , drauliques" et" ae l'irrigaticn. Trois de ces po st e s appar-t Lerment ll. une

6quipe d'irrigation quij en cooperation avec un expert adj,oint hollandais,

. ' . , . ~

continue' a I ' inventaire du poterrt re L hydrauliqua du pays. Un \iua'liri~m!l expert donne des conseils sur les etudes hydrologiques. Deux exps:r:ts, participeront au cours de formahon donne au personnel subalterne duDe- ....:~'~tement national du deve10ppement des ressources hYdrauliques,ave,c l!l-

quel cooperent aussi les quatre autres experts. Le septi~me poste oou-

• VI'S 1e$ ~uestions de'planification du developpement des ressources hydrau-

, , ..

liquse et c.onstitusl'un 'des 'trois pastes d'une ;equipe de p'lanifidation qui doit' faira,' partie "de La Division de La planification du Gouvernem~nt.

Les mandats de ces sept experts donnent une vue precise de la soli~e

1tttegrationdu programme d'assistance technique dans Ie domaine des ree-

I~ .

sources hYdrauliques et d'irrigation.

Ily

a Ill. un exemple du stade plUS avance ~s aot1vites du PAT qui ont deja donne les resultats suivantsl.,.

- " - ..

i)

quelque~ projets pilotes pour I'irrigation, etudies par l'~~ui- pe ,de la FAO, vont Hre executes au titre de pr-ogramnea bilatei'au:q

(26)

E/CN.14/210 Page 24

ii) des recherches detaillees sur'les grands bassins fluviaux aa- ront proposees au Fonds special des NationsUnies;

iii) Ie Gouvernement a mis au premier plan de son projat un programme elargi de formation pour les questions d'hydrologie et d'irriga- tion.

Les projets de la FAO sur l'emploi de materiel agricole sont il- lustres par la n,Q"~nation J.1un expert qui a pris se a fonctions ~ la fin .de 1960 et qui, depuis lors, conseille Ie Gouvernement du Congo (Leopold-

ville) sur Ie fonctionnement des machines agricoles dans les grandes installations agricoles (llpaysannatsll) o~ I' en enregistrai t un recul de Is production agriccle

a

1a suite du'depart des techniciens etrangers et des conducteurs des machines.

L'expert a constate que Ie probl~me principal etait Ie manque de for- mation du personnel congolais charge de l'entretien du materiel. Bn

trlls peu de temps, 11 a pu or.;aniser· un centre de forLation pour- les tech- niciens congolais venant de "paysannats" situes dans presque toutes les

,

provinces du Congo. Le centre a ete organise prlls de Leopoldville et fonctionne comme un2te distincte, qui se suffit compl~te~ent

a

elle-m~me.

Des b~timents pour les salles de classe, las hangars a machines, les dor- toirs et les locaux necessaires pour loger les stagiaires, ont ete

amena-

ges. Le quatrillme cours se terminera avant la fin de 1962.

Ce projet a ete considere comme l'une des entreprises de l'assistan~e

technique qui ont Ie mieux reussi au Congo. C'etait le premier projet qui montrait que des personnes de diverses provinces pouvaient ~tre

amenees

a

travailler et

a

vivre ensemble harmonieusement et, du.point de . vue technique, les etudiants formes ont deja demontre, au cours de leurs

activites quotidiennes pratiques dans les "paysannats". la valeur que

ra~t une bonne formation technique. De nombreuses machines sont encore en bon atat, d'aprlls la declaration du Ministre de l'agriculture dans Ie discours qu'il a prononce

a

la ceremonie de fermeture du troisillme cours, mais le manque de pillces de rechange pour les reparations reste enoore un probl~me.

(27)

I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I

etude globale mis au oou- EjCN.14/210 Page 25

pour une et stest

pas eatisfaisante at repose pour une

une liste dea objectifa de consommation indique llordre de grandeur de l'a1'pro- l'expert a pose les fondements

alimentaire et de 111. nutrition

Le second stade a consiste par 'consequent ~ reoommander des solu-

,A.~'debut

de 1962, l a FAD a envoye un expert de l' alimentation et de la nutrition pour aider Ie Gouvernement de 180 Libye ~ elaborer une poli-

tiq~e, et un programme 'd' alimentation et de nutrition.. en tenant compte des pO,ssibilites ~ long et 11 court termes. Cette affectation est carao- teristi.qua des dlfferents stadesdtuntravail de oe genre.

Topt d'abord, de la oonsommation

qua la struoture du regime n'sst large part sur lesaereales.'

tions

a

long terme. On a etabli alllJentaire

a

atteindre ce qui a

rant des princi1'aux 1'robl~mes de 180 nutrition dans le1'ays et des solu-

tions qui pourraient y ~tre eventuellement apporteea. On a aonatato al~ que J.,l:l regime alilllentc.i.re de La p-:lpulat"ion, sans etre B. prox:z:.c"1Gllt parl,;r 1n.eU.ffi- l:lant,

ao~tena1t

P6U de pro",hnes et de vi tar:in.es. c.o:::nela.pr.oduotion varia par suite de conditions'atmospheriquee imprevisibles, le pays doit im-

-, t

porter plus de 1'roduits alimentaires qu'il ne peut en acheter, si bien

, '

Al1etape suivante, l'expert a reco~ande, et mis partiellement en oeuvre, des uresure s ~ court terme qui visent

a

resoudre sans delai cer- tains :"robl~mee speciaux de 180 nutrition. Par example",i l a pria lelil dispoeitions necessaires pour r- "o'o::1ir

a

Taiwan des jeunes plants de di- verses varietes 'de papayes, qui ont ete envoyes

a

des stations agrioolas

visionnement necessaire pour faire face aux beaoins alimentairea du pays.

Cstte evaluation a fait resscrtir Ie besoin de concentrer les efforts SUT

Ill. recherche de r~ndements en haute valeur nutritive FlutOt q~e aur les tonnages brute. L'expert a egalement recommande au Gouvernement l'ins- titution d'un comits national de Italimentation et de Ill. nutrition at a redige un projet de statute, qui a ete par 180 suite, approuve par le Gou- ,vernement. D'autres recommandations pratiques devaient renforcer l'enssi-

gnement de l'hYei~ne alimentaire, encourager 11 former un plus grand nombra de dieteticien9 et intensifier les se~ices de vulgarisation agricola.

(28)

E/CN.14/2l0 Page 26

experimentales dans les trois regi,onS de Libye. La pap aye est une bolm'3

source de pro-vi tamine A qui -est peu abondante dans le regime al:lmentaire libYen. DIautre' part, l' expert ayant constate que la consommation de poisson est tr~s faiblepar rapport 'aux possibilites d'approvisionnement, a experin:ente et suggere diverses mani~res de preparer cet aliment, dont certainss ont ete acceptees par,la population. 1'expert a aussi experi- mente un melange fait'de 'produits alimentaires locaux, de beurre de sesame, de lait en poudre ecreme et de sirop'de dattes, pourllalimentation des enfants d'!ge scolaire ,'et pre-scolaire, des femmes enceintes et des nour- rices.

Une etude de l'economie' domestique en Afrique, port ant en part iculier, sur les zones rurales, a ete mise ~ la disposition des gouvernements et' des institutions internationales en 1963, ~ la suite de l'etude executee en 1961 au titre du Programme normal. Ce rapport peut ~tre utile au Si~ge, aux fonctionnairee regionaux et sur Ie terrain, pour aider les gouverne- ments et les institutions internationales ~ preparer et ~ mettre en oeu- vre les programmes qui interessent les activites des femmes.

Un specialiste de l'economie domestique, nomme au titre du PEAT, a

pr~te son concours pendant deux ans au programme national de developpement communautaire et social institue au Sierra Leone. Ce programme conti- nuera en 1963/64 aveo du personnel oharge de projet d'action locale, so us la direction du PEAT. Ce projet, qui beneficie de l'assistance du FISE, a pour but ds diffuser dans toutes les zones rurales du pays les oonnais- sances el~entaires d'hygi~ne alimentaire familiale et de progr~s domesti- que et s'adresse notam~ent aux femmes. II cherche aussi ~ coordonner les travaux relatifs au developpement eocial des organisations et des missions benevoles, et ceux du gouvernement. Cela se fera grace au developpement ulterieur des centres de formation actuels et ~ l'ouverture de nouveaijX centres pour la formation du personnel des organismes nationaux et des dirigeants des organisations benevoles.

Un cycle, d'etude regional sur la conservation de la nature et des ressources naturelles dans des Etats africains modernes, organise con-

jointement par la CCTA (Commission de cooperation technique pour l'Afrique)

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