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Etude géologique de la région d'Avaj (NW de l'Iran)- Stratigraphie et tectonique.

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HAL Id: tel-00564667

https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00564667v2

Submitted on 26 Aug 2013

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Etude géologique de la région d’Avaj (NW de

l’Iran)-Stratigraphie et tectonique.

Mohammad Hossein Bolourchi

To cite this version:

Mohammad Hossein Bolourchi. Etude géologique de la région d’Avaj (NW de l’Iran)- Stratigraphie et tectonique.. Minéralogie. Universite Scientifique et Medicale de Grenoble, 1975. Français. �tel-00564667v2�

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seront statiquement recristallisées et métamorphisées puis reprises par les mouvements orogéniques du Crétacé supérieur ou par ceux de l'Oligocène.

Parmi ces séquences déposées dans les rifts post-triasiques, les plus inté-

--ressantes, du point de vue paléogéographique, sont les "coloured melange" qui existent localement dans cette zone de Sanandaj - Sirjan (notamment à l'extrême pointe NW et à l'extrême SE). Ces "coloured melange" manquent sur le territoire étudié ici.

Aucun mouvement orogénique important n'a pu être décelé entre le Jurassique

inférieur et supérieur sauf, par endroits, une légère discordance entre le flysch du Jurassique moyen et inférieur, et les calcaires à Calpionelles. Des mouvements néocim-mériens ont été observés en différents endroits, matérialisés par la discordance de l'Albien sur les formation~ du Jurassique supérieur (Berthier et al 1974). Ces mouve-ments ont produit souvent un léger métamorphisme régional, par exemple dans-la région de Borudjerd.

Des phénomènes de métamorphisme, de granitisations et de déformations sont

signalés au Crétacé supérieur - Paléocène (phase Laramienne) entre Ramadan et Borud-jerd par M. Berbérian (1973) et Berthier et al (1974). Cette phase est certainement très importante dans le secteur septentrional de la zone de Sanandaj - Sirjan alors que, dans le secteur méridional, on n'a pas pu jusqu'à maintenant les mettre en évi-dence.

L'histoire tertiaire de cette zone n'est pas très claire en raison de la rareté des formations correspondantes. On a pu mettre en évidence la discordance de l'Eocène inférieur sur les assises plus anciennes, puis une période calme allant de l'Eocène à l'Oligocène. Cependant, par endroits, des intrusions gabbrolques pénétrent les flyschs éocènes à oligocènes (Braud et al 1973). A l'Aquitanien se dessine loca-lement une vaste transgression marine tandis qu'ailleurs les dépôts de flysch se

pour-suivent jusqu'au Miocène (partie ouest de la zone). Les sédiments marins

de-l'Oligo-Miocène sont à leur tour traversés par des intrusions dioritiques dans la région d'

Avaj. L'orogénie plio-pleistocène reprend le tout.

En résumé, les caractères géodynamiques essentiels de cette zone sont les

suivants

--mouvements antépermiens plus prononcés que dans la zone de l'Iran Central. métamorphisme paléocimmérien

intrusion de granitoldes au Jurassique supérieur et au Tert1aire

métamorphisme laramien

présence d'un flysch, crétacé, éocène et miocène, surtout développé dans la région de Sanandaj et de Shiraz.

peu de volcanisme tertiaire et plio-pleistocène. formations tertiaires généralement peu importantes

On voit donc que ce qui caractérise essentiellement la zone de Sanandaj -Sirjan est le contrôle des diff~rents évènements géologiques (sédimentation,

plisse-ment, métamorphisme, volcanisme, magmatisme) par le jeu réciproque de blocs cratonisés et des rifts subsidents associés. Les structures sont parallèles à la dislocation ma-jeure du Zagros devenue ultérieurement la "Main Thrust" et doivent donc relever du même mécanisme. Cette zone de Sanandaj - Sirjan est en somme la bordure SW de la plate

forme de l'Iran Central fragilisée par l'approche de l'ancien domaine probablement

océanique du Zagros Nord, c'est-à-dire une "marge continentale" caractérisée par son cortège de phénomènes dist~nsifs, par une croûte probablement amincie et de ce fait plus perméable aux actions métamorphiques et volcaniques.

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Avant 1969, la reg~on d'Avaj n'a fait l'objet que de'quelques études iso-lées ou de travaux de grande reconnaissance.

A.F. Stahl (1911) et J.W. Gregory (1929), ont fait les pre~eres reconnais-'sances le long de la route entre Qazvin et Ramadan, et distingué les sédiments du

Mésozoïque et du Tertiaire.

En février-1952, Frei distingue, entre Jafarabad et Ab-e-Garm (moins de 100 km2) le Jurassique et le Crétacé. Il observe également, le premi~r, les discor-dances successives de l'Eocène et de l'Oligo-Miocène. En Avril 1952, il fait une

au-tre tournée de reconnaissance le long de la route principale enau-tre Qazvin et

Ker-manshah par Ramadan.

En 1953, R. Ruber étudie les roches volcaniques et les tufs de l'Eocène de

·la reg~on de Qareh - Chay (entre Saveh et Ramadan) et décrit les sédiments de l'Oligo-Miocène qui se trouvent presque tous hors de la limite de la région d'Avaj.,

En 1955 paraît le mémoire de A. Gansser qui indique la présence de Jurassi-que fossilifère épimétamorphiJurassi-que entre Qazvin et Avaj. Cet auteur reconnait la

dis-cordance régionale des calcaires à Orbitolines et Rudistes du Crétacé sur le Jurassi-que. Il précise aussi que ces calcaires peuvent localement être métamorphisés. Il

dé-crit encore la discordance de l'Eocène, assez épais (3 000 m de roches'volcaniques et

de tufs, à 100 km N.NE de Ramadan) sur les formations plus anciennes. Il observe le

passage vertical entre l'Oligocène lagunaire et continental (avec gypse et sel) et les calcaires de 1 'Oligo-Miocène marin. Ceux-ci passent à leur tour à la "Formation

Rouge Supérieur~tf, à nouveau continentale.

En 1963, G. Mohajer etG.R. Pierre sont envoyés en mission à l'occasion du

se~sme qui s'est produit l'année précédente à l'Est de la route entre Qazvin et

Ramandan. Leur rapport ne fait que reprendre celui de M. Soder (1959). Ce dernier

pensait pouvoir diviser la série des schistes métamorphiques en deux ensembles, l'un Précambrien, l'autre Liasique.

En 1966,--Sayah a fait une étude 'électro-sismique entre Avajet 'Ramadan •.

Cette étude visait surtout à déterminer les nappes aquifères dans les alluvions

qua-ternaires.

Si l'on résume ce qui précède, on constate donc qu'en dehors des abords im-médiats de la route d'Ramadan, la région d'Avaj est encore à peu près inconnue en

1969.

F ,- PRINCIPAUX RESULTATS DE CETTE ETUDE

===================================

En dehors du déchiffrage des séries statigraphiques jusqu'alors mal

con-nues, j'ai pu mettre en évidence

*

- l'existence'd'un socle précambrien prolongeant celui de la chaîne de Soltanieh.

---*

au terme de cinq années de travail et de l'examen d'une surface d'environ 7 480 km2. 10

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- l'existence d'une bande de terrains métamorphiques allant du Trias supérieur au

Crétacé, située au Sud de l'agglomération d'Avaj (zone de Razan) - alors que la même série n'est pas transformée au Nord de cette ville, dans la zone d'Ab-e-Garm.

- l'existence d'une cicatrice de roches volcaniques coïncidant plus ou moins avec la

limite des deux zones précédentes.

1'.' râle paléogéographique d'un accident que j'ai appelé faille d'Avaj.

Ce sont,là les différents points qui commandent la géologie de ce secteur

et que nouS allons détailler dans ce qui suit. Nous terminerons sur des conclusions

plus 'générales faisant intervenir les unités structurales situées au SW de cette ré-gion et qui feront ressortir l'intérêt de cette "marge continentale" dont l'évolution peut maintenant être bien précisée depuis l'Infracambrien, cé qui est exceptionnel.

,.

La reg~on d'Avaj, dont les coordonnés sont 48°45' - 49°30' E (longitude) et

35° - 36° N (latitude) se situe dans le secteur nord-ouest de l'Iran Central (fig.3).

Elle correspond à un massif montagneux d'une superfie de 7 480 km2 qui culmine à

2 898m. Cette région se compose de nombreuses chaînes parallèles de direction

géné-rale NW-SE.

- La chaîne d'Ab-e-Garm :

Cett'e chaîne qui se situe au N du village d'Ab-e-Garm est la continuation

des montagnes de Soltanieh situées plus au NW. Elle a une direction générale NW-SE et

montre une série stratigraphique complète, du Précambrien au Tertiaire. Son altitude

se maintient presque toujours au-dessus de 2 200 m avec un point culminant à 2 450 m.

Une dépression, d'altitude moyenne 1 550 m, la sép~re de la chaîne de Tarom au Nord

(voir fig.42).

2 - La chaîne d'Avaj septentrionale:

Elle est séparée de la précédente par un bassin quaternaire assez étroit,

où affleurent essentiellement des sédiments de l'Oligo-Miocène, au sein desquels

ap-paraissent quelques affleurements d'Eocène et de Mésozoïque. Le plus haut sommet de cette chaîne culmine à 2 875 m (Kuh ~-e-Aq Dagh).

3 ~ La chaîne d'Avaj Méridionale:

Cette chaîne est la plus haute montagne de notre domaine. Elle se situe presque au milieu de la région d'Avaj, et se compose principalement de roches méta~

~ Kuh = montagne.

- Il

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