HAL Id: jpa-00246099
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Submitted on 1 Jan 1989
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Etude de l’écoulement et de la répartition des pressions au voisinage du piston d’un amortisseur hydraulique
Ph. Le, R. Comolet
To cite this version:
Ph. Le, R. Comolet. Etude de l’écoulement et de la répartition des pressions au voisinage du piston
d’un amortisseur hydraulique. Revue de Physique Appliquée, Société française de physique / EDP,
1989, 24 (7), pp.761-771. �10.1051/rphysap:01989002407076100�. �jpa-00246099�
Etude de l’écoulement et de la répartition des pressions au voisinage du piston d’un amortisseur hydraulique
Ph. Le et R. Comolet
Laboratoire de
Mécanique
desFluides,
U.A. 871, Bâtiment502, Campus
Universitaire, 91405Orsay,
France(Reçu
le 18juin
1987, révisé le 16 octobre 1987,accepté
le 20 mars1989)
Résumé. 2014 Nous établissons un critère permettant de caractériser l’écoulement dans un amortisseur
hydraulique.
Pour cela, nousappliquons l’analyse phénoménologique
auxéquations
de Navier-Stokes et parvenons à montrer que, selon la valeur dugradient
depression,
il existe deuxrégimes
d’écoulement,malgré
les faibles nombres de
Reynolds.
On en déduit que les pertes decharge
seproduisent
tantôt sous formevisqueuse,
tantôt sous forme inertielle. Un modèle basé surl’analogie
entre un écoulement radialdivergent
etl’écoulement se
produisant
sous lepiston,
nous permet d’évaluer larépartition
despressions puis l’expression
de la force résultante
qui
s’exerce à ce niveau. Lesprévisions
del’analyse phénoménologique
concordent avecles résultats établis par les essais
expérimentaux
simulant l’écoulement.Abstract. 2014 A criterion
characterizing
the flow in an oildamper
is established. Aphenomenological analysis
isapplied,
based on the Navier-Stokesequations
and show that, there are tworegimes
of flow in fonction of the pressuregradient
values, inspite
of the lowReynolds
numbers involve. The losses of pressure occur either under viscous form, or under inertial form. A model based on theanalogy
between a radialdivergent
flow anda flow
taking place
under thepiston,
allows to evaluatequantitatively
the pressure distribution and theexpression
of theresulting
force at thepiston
level. Thepredictions
of thephenomenological analysis
areconfirmed
by experiments simulating
the flow in thevicinity
of thepiston.
Classification
Physics
Abstracts47.15
1. Introduction.
Amortir les vibrations subies par les véhicules est un
problème qui
se pose àpartir
d’une certaine vitesseet pour certains
profils
routiers.Ces vibrations
produisent
des effets néfastes tantsur le
plan
humain que sur leplan
matériel. Ces effets indésirables se traduisent par une diminution duconfort,
unedégradation
de la tenue de route etune usure
prématurée
du véhicule[1, 2].
Afin de remédier à cette
situation,
des éléments déformables constituant lasuspension
et dont fontpartie
les amortisseurs ont été introduits[3].
2.
Description.
Comme le montre la
figure 1,
un amortisseurhydraulique
detype
monotube se compose de deux chambres de travailcylindrique
A etB, remplies
d’huile dans
laquelle peut
coulisser unsystème tige- piston-clapet.
L’huilepeut
passer d’une chambre àl’autre par l’intermédiaire d’orifices calibrés
prati- qués
dans lepiston
en soulevant l’un des deuxclapets
situés depart
et d’autre de ce dernier. Lespertes
decharge provoquées
par le mouvement de l’huile sont localiséesprincipalement
dans l’entreferpiston-clapet.
L’étude que nousentreprenons
concerne donc l’écoulement à ce niveau
[4-6].
3. Modèle
phénoménologique
de l’écoulement.Nous nous proposons de
simplifier
leséquations
deNavier-Stokes en déterminant l’ordre de
grandeur
des différents termes de ces
équations
et den’y
retenir que ceux d’ordre
supérieur.
3.1 HYPOTHÈSES. - Nous supposerons que :
- l’huile est
incompressible, isotrope
et soncomportement
est newtonien. Sa viscosité nedépend
pas de la
pression ;
- les effets dus à la
gravité
et à la tensionsuperficielle
sontnégligeables ;
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/rphysap:01989002407076100
Fig.
1.2013 Principe
de fonctionnement de l’amortisseur monotube.[Monotube
shock absorber.Operating principle.]
- le processus est
isotherme ;
- le
régime
d’écoulementpeut toujours
êtreconsidéré comme laminaire car les nombres de
Reynolds
sont faibles pour lespressions utilisées ;
- nous
négligerons
la déformation ducylindre
enfonction de la
pression,
étant donné sonépaisseur
devant les dimensions de la chambre intérieure et la nature du matériau dont il est
constitué ;
- nous supposerons que les conditions d’entrée sont telles que l’écoulement est à
pression
constanteavant l’entrefer
(les pertes
decharge régulières
etsingulières
sontnégligeables
avant et dans lepiston),
et
qu’en
raison des faibles nombres deReynolds (calculés ultérieurement),
l’écoulement est établi dans l’entreferpiston-clapet.
3.2
EQUATIONS. -
Choisissons unrepère cylindri-
que centré sur un orifice de passage d’huile
(Fig. 2)
et posons comme
grandeurs caractéristiques :
n : nombre d’orifices du
clapet
amont, wo : vitesse moyenne dans unorifice,
ro : rayon d’un
orifice,
Fig.
2. - Entreferclapet-piston.
[Piston
valveclearance.]
rc, : rayon du
clapet,
eo : hauteur de l’entrefer
piston-clapet,
e :
épaisseur
duclapet, Pe : pression extérieure,
0394P:
gradient
depression
entre l’entrée et la sortiede
l’entrefer,
6v
débitvolumique
d’huile.Nous supposerons que la vitesse
tangentielle
v estpeu différente de la vitesse radiale u.
Comme le débit
qui
rentre par les orifices estégal
à celui
qui
sort parl’entrefer,
nous avons la relation :Posons e =
eo/ro,
K =nr20/2.
rcl eo et définissons les variables réduites :Nous définirons w+ à
partir
del’équation
de conti-nuité :
Soit encore :
Afin que tous les termes de cette
expression
soientd’ordre
1,
choisissons w+ =wro/Kwo
eo.Les
équations
de Navier-Stokes sous formeadimensionnelle,
dans cesystème d’axes, peuvent
alors s’écrire :Posons :
terme caractérisant la
pression ,
terme caractérisant la
viscosité ,
nombre de
Reynolds
local de l’écoulement .Nous obtenons
alors,
pour lesystème précédent
lesordres de
grandeur
suivants :3.3 DISCUSSION. - Si nous considérons
l’équation (8),
nous voyons que les termes de viscosité et d’inertie sontnégligeables
devant lapression.
Celle-ci étant le moteur de
l’écoulement,
elle doit nécessai-rement rester dans
l’équation.
Les variations de p selon z sont doncd’ordre e2.
Si nous considérons maintenant l’ensemble du
système,
nous constatons que tous les termes de la 3eéquation
sont auplus
d’ordre e parrapport
aux deuxpremières équations.
Nous pouvons doncnégli-
ger les
phénomènes
seproduisant
selon cet axe ettraiter l’écoulement de
façon
bidimensionnelle.Etudions
l’importance
deRv
etRp
parrapport
à 1 :a) Rv ~
1 etRp ~ Rv :
lespertes
decharges
à ceniveau sont dues à la viscosité. L’huile est laminée dans
l’entrefer ;
b) Rv ~
1 etRp ~
1 : l’écoulement est dominé par l’inertie du fluide. Lapression statique
se transformeen
pression dynamique.
Elle-même seraperdue
ultérieurement sous forme
visqueuse
à la sortie del’entrefer ;
c)
entre ces deux cas existe une zone où les trois termes adimensionnels sont de l’ordre degrandeur
de l’unité :
Rp ~ Rv ~
1. C’est une zone de transitionoù l’influence de la viscosité est à peu
près égale
àcelle de
l’inertie ;
d) lorsque eo/ro - 1,
l’écoulement est tridimen- sionnel.Cependant,
ce cas estpurement théorique
dans notre
problème puisque
la flèche maximale desclapets
nedépasse
pas200 03BC (eolro
=0,1).
4. Calcul des
pressions.
Nous ferons
l’analogie
entre cetype
d’écoulement etl’écoulement radial
divergent qui
seproduit
entredeux
disques parallèles
en calculantexpérimentale-
ment les coefficients de conversion
[8-12].
Les
premières
tentatives pour tenircompte
destermes d’accélération sont celles de Mac Ginn et de Comolet. Dans les deux cas, le
profil
des vitessesentre les deux
disques
est considéré comme étantparabolique :
U étant la vitesse débitante de l’écoulement.
Mac Ginn
prend
une combinaison linéaireempiri-
que de la
répartition
despressions
tellequ’elle
estdonnée par les
équations
des fluidesparfaits
etvisqueux
et proposel’expression
suivante :La méthode
proposée
par Comolet estd’appliquer
lethéorème des
quantités
de mouvement sous formeintégrale.
Il obtient :Moller fait intervenir une
légère
déformation duprofil
de vitesse en fonction de r. Il utilise la même méthode que Comolet mais enprenant
uneréparti-
tion de vitesse voisine d’une
répartition parabolique
contenant un terme
dépendant
de rqu’il
détermineen utilisant
l’équation
decontinuité,
soit :Il arrive alors à la formule :
Toutes ces études font ressortir une
répartition
depression
de la forme :où a et
03B2
caractérisentrespectivement
le terme deviscosité et le terme d’inertie. Ce sont des constantes
qui dépendent
duprofil
de vitesse choisi par les auteursprécités.
Tableau I. -
Coefficients théoriques
a etf3
pourdifférents profils
de vitesse.[Theoretical
coefficients aand /3
for variousvelocity
profiles. ]
Sous forme
adimensionnelle, l’équation (14) peut
encore s’écrire :
Multiplions l’expression
pare2/h2
et faisons interve- nir le nombre deReynolds
local del’écoulement,
soit :En
posant
et
nous obtenons alors une
équation
linéaire dont lescaractéristiques a
etf3 peuvent
être déterminées parrégression.
h est calculé en choisissant la déformation maximale duclapet.
Les coefficients a,f3
sontexpérimentaux
et seront calculés ultérieurement.5. Calcul des forces de
pressions.
La force
qui
s’exerce sur leclapet récepteur
estcalculée en
intégrant l’expression (10)
sur une sur-face que nous choisirons arbitrairement en forme de demi-couronne entourant les sources, de diamètre intérieur ro
(rayon
de lasource)
et du diamètreextérieur ri = 3 mm
(distance
minimale à lapériphé-
rie du
clapet) (Fig. 3).
Cette surface a été définie ensupposant
que l’écoulement se faitpréférentielle-
ment vers l’extérieur de l’entrefer et non pas vers l’encastrement. Ce choix a été
guidé
parl’empreinte
Fig.
3. - Aire derépartition
des forces sur leclapet.
[Forces
distribution areas on thevalve.]
des
lignes
de courant laissées par l’huile sous lesclapets.
Nous obtenons alors uneexpression
de laforme :
dont
l’intégration
conduit à une forced’origine visqueuse :
et une force
d’origine
inertielle :La force totale
s’exerçant
sur leclapet
sera obtenueen
ajoutant
à ces deuxforces,
la force depression statique
issue dechaque
source,multipliée
par leur nombre.6. Essais
expérimentaux.
La
figure
4 illustre l’ensemble dudispositif
enrégime statique.
7501 d’huile(MOBIL
Infiltrex650)
sontcomprimés
dans un réservoir. Pour des raisons decommodités, cylindre
etpiston
seront maintenusfixes l’un par
rapport
à l’autre. L’huile serainjectée
sous la
pression
désirée. Nous admettons alors que les mouvements relatifs entre l’huile et l’amortisseur sontidentiques,
lapression
étantajustable.
On endéduit que les écoulements sont
analogues.
Ledispositif
se compose d’uncylindre
danslequel
estplacé
unpiston
et deuxclapets
depart
et d’autre.Deux
capteurs
depressions
Sensotecà jauge
decontrainte,
Tl et T2disposés
en amont et en aval dupiston permettent
de connaître legradient
de pres- sion à ce niveau. Uncapteur
dedéplacement
T3Schlumberger
à transformateur différentiels’appuie
sur la
périphérie
duclapet
etpermet
de mesurer sa déformation sous l’effet de lapression [7].
Nous avons réalisé la
partie expérimentale
eninterchangeant plusieurs types
declapet.
Ceux-cidiffèrent par leur
épaisseur
et le nombre d’orificesqu’ils peuvent comporter (Fig. 5).
Nous avons ainsifait varier
l’épaisseur
duclapet
aval et modifié lenombre d’orifices du
clapet
amont. Lepremier paramètre
a une influence sur lespertes
decharge lorsqu’il
affecte leclapet aval,
tandis que le secondagit
sur le nombre depoints
depoussées
de l’huilesous le
clapet.
Fig.
4. - Plansynoptique
de l’installation.[Synoptic
table of the testbench.] J
Nous pouvons voir sur la
figure 6,
l’évolution du débit d’huile en fonction dugradient
depression.
Qv
est mesuré parpesée.
Cette courbe a été établie pour unclapet
de0,2
mmd’épaisseur,
soulevé enquatre points répartis
defaçon symétrique
et concen-trique.
D’une manièregénérale, lorsque l’épaisseur augmente,
les courbes dedébit/pression
tendent às’aplatir,
lespertes
decharge
étantplus importantes.
La
figure
7 montre l’évolution de la flèche duclapet précédent
en fonction du mêmegradient
depression.
Cette déformation est relevée ensept points
d’azimuts bienprécis, prédéfinis
par un déflecteur surmontant leclapet.
,Nous déduisons de cette série de
courbes,
desdiagrammes périphériques (Fig. 8),
d’allure sinusoï-dale,
dont lapériode correspond
au nombre d’orifi-ces du
clapet
amont et dontl’amplitude dépend
à lafois de la
pression
et del’épaisseur
duclapet
considéré.
Nous avons testé les
épaisseurs
de :0,20, 0,25, 0,30, 0,35, 0,40, 0,60
mm et dans le cas que noustraitons,
leclapet
aval est soulevé en 4points, équivalent
au nombre d’orifices duclapet
amont.Fig.
5. - Différents types declapets.
[Various
kinds ofvalves.]
Fig.
6. - Courbedébit/pression.
[Flowlpressure curve.]
7. Résultats.
Les tableaux II.1-6 montrent les résultats obtenus.
Nous avons introduit les valeurs moyennes des débits :
Qv,
des levées :E,
déduites des résultatsexpérimentaux,
dansl’expression
du nombre deReynolds Re,
deRp,
de X et Y(Eq. (16)).
Le calcul des nombres de
Reynolds
locaux montreque l’écoulement reste
toujours laminaire, puisque
ceux-ci ne
dépassent
pas lacinquantaine.
Nous pouvons constater d’autre
part,
que les nombres adimensionnelsRp
etRv
sontproches
del’unité pour les
plus
hautespressions
que nous ayonseues à utiliser. Nous sommes alors dans la zone
prévue
parl’analyse phénoménologique
où effetsvisqueux
et effets inertiels sont de mêmeimportance.
Ces deux termes
augmentent
ensuitelorsque
lapression
et le débit diminuent. L’influence de la viscosité devient alorsprépondérante.
Le calcul de X et Y
(Eq. (12))
conduit à la détermination de a et def3
dont les valeurs sont montrées tableau III. Ces résultats ont été établisREVUE DE PHYSIQUE APPLIQUÉE. - T. 24, N. 7, JUILLET 1989
pour des
clapets
amont àquatre orifices, l’épaisseur
du
clapet
aval étant variable.Les coefficients a et
a
ont été divisésrespective-
ment par n In
(r1/r0)
et 2e2n2(1/r21 -1/r20).
Onpeut
ainsi les comparer à ceux calculés pour unécoulement se
produisant
entre deuxdisques parallè-
les. On constate que ces coefficients varient avec
l’épaisseur
desclapets.
Eneffet,
ceparamètre
inter-vient dans
l’amplitude
de déformation de ces der- niers.Les coefficients issus de l’écoulement entre deux
disques parallèles
sontcompris
dans laplage
devariation donnée
plus
haut.Les colonnes 9 et
10,
tableaux11.1-6, permettent
de comparerl’importance
des forcesvisqueuses
etinertielles par
application
deséquations (12)
et(13).
En colonne 11 est calculée la force de
pression statique qui
s’exerce au droit de l’orifice.L’ensemble des essais concernant des
clapets
avald’épaisseurs
variant de0,2
à0,6
mm, soulevés parun nombre de
points
depoussée
variables(Fig. 5)
montrent que cette force
augmente
avec cetteépais-
Fig.
7. - Courbedéformation/pression.
[Deformation/pressure curve.]
Fig.
8. -Diagramme périphérique.
[Peripheric diagramme.]
Tableau II. - Calcul des nombres adimensionnels et des
forces
àpartir
des donnéesexpérimentales
pourdifférents clapets.
[Dimensionless
numbers and forces calculation fromexperimental
datas for differenttypes
ofvalve.]
Tableau IL 1.
Tableau II.2.
épaisseur
clapet :
0.25 mmnu = 40 cts a = 0.284 b = 0.0014
Tableau II.3.
épaisseur
clapet :
0.3 mmnu=39cts a=0.295 6=0.0018
Tableau IL 4.
épaisseur
clapet :
0.35 mmnu = 38 cts a = 0.419 b = 0.0034
Tableau ILS.
épaisseur
dapet :
0.4 mmnu=38cts a-0.430 b = 0.0036
Tableau II.6.
épaisseur
clapet :
0.6 mmnu = 43 cts a = 0.784 b = 0.0175
Tableau III. -
Coefficients expérimentaux
de larégression
linéaire pourdifférents clapets.
[Experimental
coefficients of the linearregression
for differenttypes
ofvalve.]
seur et avec ce nombre de
points.
Ellepeut
atteindrejusqu’à
90 N dans le cas où leclapet
a uneépaisseur
de
0,6
mm.Conclusion.
Le calcul des nombres de
Reynolds, toujours
infé-rieurs à 50 en cet
endroit,
montre que l’écoulement reste laminaire dans l’entrefer. Onpeut,
d’autrepart,
constater une bonne corrélation entre cequ’avaient prévu
les calculs et ce que donnent les essais.De ces
derniers,
nousdéduisons,
encomparant
lestermes
visqueux
et inertiels que l’écoulement seproduit principalement
enrégime visqueux (Rv >
1et
Rv ~ Rp),
même si la zone de transition estquelquefois
atteinte.Cependant,
dans le cas d’unamortisseur en fonctionnement
réel,
les vitesses detige
et donc les vitesses du fluide sontplus
élevées. Il est doncprobable
que lerégime
inertiel est atteint.En
conséquence,
lespertes
decharge
devraient être fonction de latempérature
en basse vitesse detige lorsque
lerégime
estvisqueux. Inversement,
elles enseront
indépendantes
pour degrandes
vitesses detige.
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