• Aucun résultat trouvé

Les problèmes de perturbations et les champs self-consistents

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Les problèmes de perturbations et les champs self-consistents"

Copied!
18
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00233110

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00233110

Submitted on 1 Jan 1932

HAL is a multi-disciplinary open access

archive for the deposit and dissemination of

sci-entific research documents, whether they are

pub-lished or not. The documents may come from

teaching and research institutions in France or

abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est

destinée au dépôt et à la diffusion de documents

scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,

émanant des établissements d’enseignement et de

recherche français ou étrangers, des laboratoires

publics ou privés.

Les problèmes de perturbations et les champs

self-consistents

L. Brillouin

To cite this version:

(2)

LE

JOURNAL

DE

PHYSIQUE

ET

LE RADIUM

LES

PROBLÈMES

DE PERTURBATIONS ET LES CHAMPS SELF-CONSISTENTS

Par L. BRILLOUIN.

Sommaire. 2014 Le problème des perturbations, en mécanique ondulatoire, peut être traité rigoureusement et aboutit à une équation séculaire, écrite sous forme de

détermi-nant ; on retrouve facilement les formules de Schrödinger pour un problème non

dégé-néré ou dégénéré ; mais cette équation permet aussi d’étudier le cas d’une grosse

pertur-bation agissant sur un syslème qui possède des niveaux d’énergie très voisins La méthode des champs self-consistents est exposée, sous une forme très directe qui donne

non seulement la première approximation, mais aussi toute la matrice de perturbation

qui subsiste après cette première approximation. Deux types de champs self-consistents sont comparés, celui de Hartree et celui de Fock. Le second donne une matrice de

pertur-bation plus faible, mais sans pouvoir annuler les termes complètement Les formules établies dans cet article seront ultérieurement utilisées pour l’étude des électrons libies dans les métaux.

SÉRIE

VII. TOME

III.

SEPTEMBRE 1932.

1V° 9.

1. Introduction. - Les

problèmes

de

perturbation

ont été traités par

SchrÕdinger,

dès le début de la

mécanique

ondulatoire,

et la

plupart

des auteurs ont utilisé

depuis

lors

ces

formules,

sans y

apporter grand

changement. Schrodinger ~’~

a traité deux cas distincts

qui

sont d’ailleurs les

plus importants :

a)

Cas non

dégénéré.

- Le

problème

non

perturbé

possède

une suite de fonctions

propres

§1 , ~2

...

Yk

... correspondant

à des

énergies

El, E,

... toutes différentes les

unes des

autres ;

on considère alors le cas où la

perturbation

est

faible,

et

produit

un

déplacement

des

énergies, qui

reste

toujours petit

devant les différences

E~ - Ek’

des

niveaux initiaux. La fonction d’onde

-4’,

du

problème

perturbé

s’obtient sous la forme d’un

développement

par

rapport aux ~ :

avec des coefficients Chi très

petits

pour toutes les fonctions

autre

que

’f k.

b)

Cas

dégénéré. -

Un certain nombre de fonctions propres

-.1.1k,

...

~~n

corresponden t

.

à la même valeur

Ek

de

l’énergie,

dans le

problème

non

perturbé ;

il faut alors chercher

des combinaisons linéaires de ces

q,kt ...

celui

puissent

servir de

point

de

départ

pour l’étude du

problème

perturbé,

et l’on obtient d’assez gros

déplacements

des

énergies

par

rapport

aux valeurs

Ek

initiales. Les fonctions d’onde If du

problème

perturbé

s’obtiennent

sous la forme ’ ’ ’

Dans le

développement,

les ondes

~k1

...

’fkn

appartenant

à la mème

énergie Ek

sont

affect

(1) E. SCHRÔD1NGER~ Ann. der Pliys., t. 80 (1926), p. 431.

LE JOURNAL IR PHYSIQUE ET LE RaDIUbi. - SÉRIE

VII. - T. III. - No 9. - SBP110JHRH j 9:32. 2S.

(3)

tées de coefficients ccl ... an du même ordre de grandeurs. tandis que les autres ondes

’L

ont de très

petits

coefficients Cki.

En (dehors de ces deux

problèmes,

complètement

traités par

Schrôdinger,

on en

’rencontre souvent

d’autres,

dans la

pratique.

Ce sont des cas où les

énergies

non

pertur--

bées

Ai

...

h"’il

... forment une suite

dense,

avec des valeurs très peu différentes les unes

des autres, de sorte que toute

perturbation agissant

sur le

système

sera une grosse

pertur-aüon ;

ce

problème

ne se réduit pas aux deux

précédents.

Il a

déjà

été

signalé

par Lennard Jones

(1),

et l’on

peut

en ralnener le traitement à un

problème général

de la théorie des transformations.

je préfère

présenter

un

exposé

élémentaire,

et montrer

quelles

conclu-sions

générales

on

peut

espérer

obtenir.

Je commencerai par poser le

problème

des

perturbations

sous une forme

rigoureuse,

qui

conduit à une

équation

séculaire écrite sons

l’aspect

d’un déterminant. On

peut

ensuite,

sur cette

équation complète,

discuter les diverses

approximations possibles;

on retrouve ainsi sans

peine

les formules relatives aux deux cas de

Schrudinger,

et l’on

peut

chercheur d’autres

approximations, qui

fournissent des résultats utilisables dans le cas de grosse

tperturbatioii.

C’est à l’occasion de l’étude d’un

problème

de ce genre, le

problème

des électrons

libres dans les

métaux,

que

j’ai

été conduit à

reprendre

la discussion de la théorie des

»perturbations.

J’aurai,

dans un

prochain

article,

l’occasion

d’appliquer

à ce

problème

parti-culer les résultats

généraux

que j’expose

ici.

J’utiliserai les unités de

Hartree,

qui

simplifient

beaucoup

l’écriture des

formules;

on

oose :

C’3 qui conduit à

/2

mnité de

longueur

== 20132013,

. - a, rayon de l’orbite t

d’hydrogène;

r

mnité

d’énergie :

B~nité de

temps :

Le roefficielit

qui

figure

dans

l’équation

de

Schrôdinger

se réduit à 2.

l

2. Position

rigoureuse

du

problème

des

perturbations. -

Soit un

problème

mon

perturbé, caractérise par

l’équation

de

Schrôdinger

--dont nous connaissons la suite des fonctions

propres k (x)

ainsi que les

énergies

Eh

corres-fPondantrs. J’ai

écrit une coordonnée

d’espace x,

mais il

peut aussi bien y

en avoir un

nombre

quelconque.

Nous voulons étudier un

problème perturbé,

caractérisé par une fonction

perturba-trice u; celle ci sera, en

général,

un

opérateur

agissant

sur la fonction

d’onde,

et nous

J1’avons pas besoin de

préciser

sa forme.

L’équation perturbée

est donc ,

(4)

Nous voulons utiliser nos connaissances relatives à

l’équ,-tLion

(3)

pour résoudre

(4).

Nous cherchons donc une solution ’le de

(4)

qui

soit un

développement

par

rapport

aux

fonctions

propres ’fk

de

(3).

C’est bien sous cette forme que se

présente

la solution dans les deux cas

(i)

et

(2)

de

Schrüdinger ;

mais nous ne voulons rien suplioser a

priori

sur la

grandeur

des coefficients

~k, Portons cette

expression (5)

dans

(4),

et nous trouvons

Nous supposons que les fonctions

initiales forment un

système orthayonul

norma-lisé,

de sorte que

Multiplions

les deux membres de

l’équation

par ~i;

(à gauche!)

et posons

ce sont les éléments de la matrice

représentant

la

perturbation

u dans le

système

des fonctions

’!~.

Nous obtenons alors les

équations

Les coefficients Ck inconnus sont les solutions de ce

jeu

d’équations

linéaires

simulta-nées,

équation

is

qui

ne

peuvent

avoir de solution que spi le

dé4érminant

est nul.

Telle est

l’équation

rigoureuse

du

problème

dla

perkarbatioa ;

dans le déterminant

1,

il

-sera

parfois avantageux

de diviser par toua 1". éléments de la

ligne 1,

ee

qui

-Nous pourrons aussi introduire une nouvake matriee

ree

qui

met le déterminant sous la forme

classique

d’une

équation

séculaire

Les

équations

sitnultanées

(8)

peuvent

être aussi obtenues à

partir

des

équations

rigou-reuses de

perturbation

établies par Dirac

C).

Au lieu des

fonctions ’tA

(x) dépendant

(1> P.-A.-M. ibrt-c. rby. t. 112 &6ft; t. p. 243 et

(5)

uniquement

des coordonnées

d’espace,

cet auteur considère les fonctions

qui

satisfont à

l’équation

Il cherche la solution du

problème perturbé,

sous la forme

,

. 1

-et obtient pour les coefficients

fA

(t)

les

équations

Pour que la

fonction y

corresponde

à une valeur définie E de

l’énergie,

il faut

qu’elle

se

présente

sous la forme >

ce

qui

nécessite d’avoir

Si l’on

porte

ces valeurs de

fk

dans les

équations

(8 bis),

on est ramené à nos

équa-tions

(8).

3.

Discussion ;

cas non

dégénéré

et cas

dégénéré

de

Schrôdinger. -

Le

problème

des

perturbations, posé

d’une manière

générale

est donc

régi

par

l’équation

sécu-laire

(9),

ou

(12).

Cette

équation

a été

déjà indiquée

par Lennard

Jones,

qui

s’en est

servi pour

perfectionner

les

approximations

de

Schrôdinger.

Un théorème

général

bien connu

permet

tout d’abord

d’affirmer

que le déterminant a

toutes ses racines

réelles,

puisque

la matrice u est

hermitique. Voyons

maintenant

rapide-ment comrapide-ment on retrouve les formules de

Schrôdinger :

a)

Cas non

dégénéré.

- Les

énergies

non

perturbées

sont distinctes les unes des

autres ;

les éléments de matrice u~k sont

petits

devant les différences

Fi 2013 ~ ;

dans ces

t

conditions,

les

énergies

seront

peu

modifiées ;

nous pourrons chercher une racine du

déter-minant

qui

soit voisine d’une

quelconque

des

énergies

non

perturbées,

E, par

exemple.

Considérons

alors le déterminant a’.

Tous les éléments de la

première

ligne

seront très

grands ;

ceux de la

diagonale

diffè-reront peu de

l’unité ; ,

ceux situés en dehors de la

diagonale

seront tous très

petits

(sauf

la

(6)

chacun des

mineurs,

nous

prendrons

le

plus

grand

nombre

possible

des éléments

diago-naux

(égaux

nous obtenons

Dans la formule

(14)

on

peut,

en

première approximation, remplacer

les dénomina-teurs

E - Ei

par

Ei

ou

mieux Ei +

uii -

Ei ;

et l’on retrouve la formule de

Schrôdinger.

b)

Cas

dégénéré. -

Un certain nombre

E,, Es...

En

des valeurs propres du

problème

non

perturbé

sont

identiques;

dans ce cas, le déterminant A’ écrit en

(i3) possède n lignes

dont les éléments sont très

grands.

Avant toute autre

approximation,

il conviendra d’annuler le déterminant

à,,

à îï

lignes

et n colonnes

correspondant

aux indices i

à 11 ;

c’est

justement

le déterminant de

l’équation

séculaire de

Schrôdinger ;

la suite des

approxi-mations pourra alors se

poursuivre

comme dans le cas

précédent.

Les

équations rigoureuses

ci-dessus

permettent

donc de retrouver très

simplement

les

développements approchés

de

Schrôdinger.

Lennard Jones a donné des

exemples

d’autres

développements

intéressants.

4. Problèmes

comportant

une grosse perturbation. - Si la

perturbation

est

importante,

de sorte que les éléments u~k soient du même ordre que

Eh,

ou même

plus grands,

alors les méthodes

précédentes

tombent en défaut. Suivant une formule clas-’

sique

(1),

on obtient pour le déterminant le

développement

suivant :

Ceci suppose que le déterminant

possède n

lignes

et

colonnes ;

S4

est la somme des

mineurs

principaux

de

rang k,

dans le déterminant

1

-obtenu en faisant E ~ 0

dans

à.

Ainsi,

par

exemple,

,5,,

dans

l’équation

(15),

donne évidemment la somme des racines de

l’équation ;

cette

somme est donc

égale

à la somme des racines de

l’équation

non

perturbée, augmentée

de

la somme des éléments

diagonaux

ni de la matrice de

perturbation.

- Nous avons ainsi un

premier

renseignement,

relatif au centre

de gravité

de l’ensemble des niveaux

perturbés;

nous pouvons aussi évaluer les niveaux

extrênzes,

ceux pour

lesquels l’énergie E

a la

plus

grande

valeur

absolue ;

il nous suffit pour cela de

garder,

dans

l’expression

(4 5)

les termes d’ordres les

plus

élevés

(n, n

-1, n -

2) ;

nous écrirons alors

ce

qui

nous

permet

d’évaluer ainsi les termes extrêmes :

(7)

Cette évaluation ne sera pas trop

mauyai-,e,

si les coefficients

~’~~ SF

...

Sn

négligés

ne

sont pas

trop

importants;

sinon on pourra évaluer la correction

correspondante.

Le

renseignements

obtenus de la sorte

pourront

être intéressants si la série des états

perturbés

est

limitée, de sorte que

le déterminant ait un nombre fini n de

lignes

et colonnes. Mais dans la

plupart

des

problèmes,

on trouvera un nombre infini de

termes;

la somne

Si

sera

infinie,

et les formules

(16)

ou

(17)

ne

pourront guère

servir à rien.

Si les états non

perturbés

sont très

rapprochés

les uns des

autres,

le

jeu

d’équations

linéaires

(8)

pourra être transformé en

équation intégrale ;

il suffira pour cela de traiter les

indices i

et k comme des variables con tinues et de

remplacer

la sommation 1 par une

inté-grale.

Ceci

permettra

d’utiliser

des

théorèmes et méthodes de démonstration connues.

5. Un cas

particulier important. -

Je veux examiner

plus

en détail un cas

spécial

ui se rencontre dans divers

problèmes,

et en

particulier

dans la

question

des électrons

libres dans les métaux.

Supposons

le déterminant à écrit sous la forme

(12),

et caractérisé par le fait que ses éléments

diagonaux A 1t4

soient très

rapprochés

les uns des autres,, tandis que les éléments non

diagonaux

sont tous

nuls,

sauf dans la

première ligne

et la

première

colonne. L’état 1 se combine donc avec les

états 2,

3,

... mais ceux-ci ne se

combinent pas entre eux.

Nous supposerons que la série

des

1 JB.j fÍ l ’

converge.

L’équation

(18~

se

développe

ainsi

Les valeurs non

perturbées

ne sont pas des racines : le

produit

Il

s’annule,

mais la

parenthèse j j

est

infinie ;

les racines de

l’équation

sont donc celles de

la

parenthèse.

Posons

et

traçons

les

courbes

qui

représentent

Y,

et

Y,

en fonction de

E ; les racines que

nons.

cherchons sont les abscisses des

points

d’intersection de la

droite

avec la courbe la

figure 1

donne l’allure du

graphique;

elle a été dessinée en

supposant

Az,

1

J2

...

mais

les

résultats ne

dépendent

pas de cette

hypothèse

spéciale,

tant que les

A ~~

restent

assez voisins les uns des

autres,

et que les

Ail,

sont assez

grands,

et surtout

très-nombreux.

On voit immédiatement que la première racine est très fortement

déplacée

du côté des

énergies négatives,

tandis que les autres racines sont très peu modifiées. Les abscisses des

points

P2 Ps

... sont à

peine supérieures à

A22’ ~~t~, . , ..

C’est le

point

Pi

et son abscisse

El!

qui

vont retenir notre attention.

Si nous

appliquions

la formule de

Schrôdinger

(14)

pour un

problème

non

dégénérée

(8)

résultat évidemment inexact. La manière d’évaluer la

position

du

point

P,

dépendra

évidemment de la loi de variation

de

t9,k ~ ’

2 et de en fonction de l’indice courant

À. j

.

mais nous pouvons reclierclier une solution en nous

appuyant

sur le fait que le

point

Pr

est très

éloigné

des

énergies

non

perturbées

A j

i ...

Supposons

alors que les

dénomi-nateurs,

dans

(19) puissent

se

décomposer

ainsi ,

Nous pourrons

développer

ainsi la

parenthèse (19) :

Si la convergence des

sommes J

1

et LIA 1 k 1 2 (A Id.

est

suffisantej

J8JI

formule

(21) permettra

de trouver une solution par

approximations

successives;

Îa . .

première

approximation

est évidemment

.

On

partira

de là pour

perfectionner,

de

proche

en

proche,

l’évaluation de

Les formules

(21)

me

serviront

dans une

prochaine

étude sur les

propriétés

des7 électrons libres dans les métaux. Je montrerai

alors,

sur un

exemple numérique précis,

qu’elles

fournissent une excellente

approximation,

et que les corrections ultérieures son,

absolument

négligeables.

6. La méthode du

champ

self-consistent ;

théorie

générale rigoureuse. -

Le

problème

des électrons dans les métaux ne

peut

se traiter correctement que par

l’emploi

(9)

cette-méthode très habilement introduite par Hartree

(1)

dans l’étude des atomes

compliqués :

pour obtenir une

première approximation.

on

remplace

l’action

réciproque

des

électrons,

les uns sur les

autres,

par le

champ

du à la

répartion

moyenne de ces électrons dans

l’espace.

La théorie a été

précisée

par Gaunt,

puis

rattachée par Fock à un

principe

de

minimum ;

divers auteurs y ont collaboré

depuis lors, surtout pour

l’étude du rôle des

inté-grales d’échange.

Il me faut

reprendre

ici

rapidement

l’exposé

de la

méthode,

en suivant une voie

qui

permet

d’obtenir non seulement la

première approximation,

mais un

système

d’éqîiations rigoureuse.

Considérons alors un

système comprenant

des

charges positives

fixes a,

b,

c,... des

électrons

i,

k,

1...

N’;

soit

l’énergie

potentielle

de l’électron i et de la

charge

a; soit 1

l’énergie potentielle réciproque

p de deux électrons i et 1c.

L’équation

d’onde pour l’ensemble du

système

est

avec

La fonction d’onde

globale Ils dépend

des

coordonnées Xi Yi zi

de tous les

électrons;

les sommations sur a et i sont

prises

indépendamment;

les sommations sur i et k sont

prises

en

comptant

une fois seulement

chaque

terme

~ik (i

=~ k),

nous avons donc écrit

E

si les sommes étaient faites

indépendamment

sur i et k

(#

i)

il faudrait écrire ~> k

1 E

%k’

le

coefficient -

compensant

le fait que

chaque

terme serait

compté

deux fois :

i t k -::7::. i 2

pour les deux cas ik et ki.

Introduisons des

potentiels

arbitraires

Pi (.1’¡

y~

z,)

pour chacun des

électrons,

et posons

U;

sera, par un choix convenable de

Pi

le

po’eiiiiel sel/-consistent.

Nous pouvons écrire

l’équation

(22)

sous la forme

rigoureuse :

~ Nous avons au

premier

membre,

une

équation qui

se

sépare

en un

système d’équations

séparées,

pour chacun des électrons i; au second membre

ligure

une

perturbation qu’il

faudra rendre aussi faible que

possible.

Supposons

connues les fonctions

propres ’fi

des

équations

séparées

(1) THOMAS. Proc. Caînbr. Phil. Soc., t. 23 (1926), p. 542.

FERMI. Zeils. t. t. 48 (1928), p. î3.

HARTREE. Proc. G’ambr. l’hil. Soc., t. 24 (1928), p. ~9, 1 i 1, 4‘?6; t. 25 (1929), p. 225, 310.

GAUNT. id., t. 24 (1928), p. 328.

DIRAC, id., t 26 (4930), p. 3î6; t. 27 (993t). p. 240. LXNNARD-JONES. id , t. 27 (t 93 ), p. ! 69 ,

(10)

les

énergies

propres E; et les fonctions propres

~;

dépendent

de trois nombres

quantiques

ai,

b;,

c;; nous supposerons que les fonctions ~i sont

orthogonales,

et normalisées. Une solution ’4~ du

problème

non

perturbé

sera

(’)

et pour traiter le

problème

perturbé (24),

il nous faudra calculer les éléments de matrice

J’écris un seul

nombre a;

pour

l’ensemble ai b;

ci, afin de

simplifier

les formules.

Ces éléments de matrice

s’expriment

au moyen des

intégrales

suivantes :

Au

point

de vue des

notations,

l’élément (ai P

[ ~;’)

aurait,

dans le mode d’écriture

(7)

été nommé

Dans les éléments de matrice

(27),

nous devons remarquer que

i° Le terme constant

E- ~ E;

ne

figurera

que dans les éléments

diagonaux;

~° La fonction

Pj

yj

ne donnera une contribution que dans les termes où tous les électrons autres

que 1

gardent

leurs nombres

quantiques inchangés,

l’électron j

pouvant

sauter d’une orbite

aj

à une autre

a~’.

3° La

fonction jk

ne donne une contribution que dans les termes où tous les électrons

autres

que j

et k restent sur les mêmes orbites.

Ceci résulte immédiatement de

l’orthogonalité

des fonctions

Y;.

Les seuls éléments de matrice non nuls seront donc les suivants :

Diagonaux :

le

symbole ai signifie

l’ensemble des trois nombres ci; dire que a; diffère

de

a’; c’est dire que l’un

au moins des trois

ai’ hui’ c;’

diffère de son

correspondant

a,’ hi

ou c;.

Supposons

maintenant que l’on ait précisé l’état

quantique

à

étudier,

en se donnant

tous les nombres a ; ; nous

prendrons alors pour P; (Xi Yi

z¡)

le

potentiel qu’exercent

sur

l’électron i toutes les densités

électriques

moyennes dues aux autres électrons

(1) Kons apparail re plus loin les termes d’échange, comme conséquence du problème de

(11)

Cette convention nous annule tous les termes

(29,

b)

dûs au saut d’un seul électron. Nous annulerons les termes

diagonaux

en

prenant

i

car nous avons

remarqué

que 1

est

égal

à ’

.

Il ne nons restera

plus alors que les termes

(29, c) correspondant

aux sauts de deux électrons simullanément. Ces termes

comprennent

comme cas

particuliers

les

échanges,

que l’on trouve en

prenant ai’

= ak et

ak’

- ai.

La formule

(31)

a

déjà

été

soulignée

par Gaunt et Fock et

s’explique

aisément. La

con-vention

(30)

aboutit en effet à

compter

deux fois

chaque

terme

d’énergie potentielle

entre

les électrons i et ~ : une fois dans

P;

et une autre fois dans

Pk.

Pour obtenir correctement

l’énergie

totale

E,

il faut alors retrancher de la somme des

énergies

h,

ce

qui

donne la formule

{31).

Nous pouvons écrire un peu autrement ce

résultat,

en

explicitant

on a cu effet

avec

H;

est la fonction de Hamilton de

l’électron i,

dans le

champ

des noyaux a, sans correction.

L’intégrale

en

P; est

(api

1 P;

a;) ;

celle en

H~

s’écrira

Ht !

1

a;)

et nous aurons,

d’après

(30)

et

(31)

7.

Symétrisation

de la fonction

d’onde;

échanges. -

Pour

chaque

électron,

nous avons obtenu une

onde ~

bi,

c;; x, y,

z)

dans

l’espace

à trois

dimensions;

c’est ce

qu’en

langage

usuel on

appelle

une « orbite » ou une « cellule d’extension en

phase

o. Aux trois

nombres

quantiques

a ;,

bi,

c; définissant l’orbite nous devons en

adjoindre

un

qua-trième /., (Tj

pour le

spin

J. La fonction de Hamilton ne contenant pas la variable de spin,

on pourra

procéder

comme suit : on écrira la fonction d’onde

complète

pour l’éleet,ron k

placé

sur l’orbite i

Les

coefficients ai peuvent

prendre

deux

;aleurs, a,, qui

correspond

à un

spin

vers la droite

-+-

et xl qui correspond à

un

spin

vers la

gauche

-2013. Il faut admettre les conditions

d’urtho-gonalité

et de

normalisation,

de manière que les fonctions

d’onde cp

avec

spin

soient

orthogonales

et normalisées. La fonction d’onde

globale (b pour l’ensemble des électrons doit ètre

(principe

de

Pauli)

(12)

c’est la somme de LV! terines

correspondant

à toutes les

permutations

P des électrons entre

eux

P:7;

représentant

le

spin 7,

et les

caordonnés xk

de l’électron

qui

prend

la

place i

dans la

permutation

P ;

le

signe

est

+

pour une

permutation paire,

et - pour une

permuta-tion

irnpaire.

Considérons alors une

répartition

qui

comprenne

Ari

orbites

(de 1

à

avec.

spins

~ et

-~-1

à avec

spins

de

façon que

d orbites soient

occupées

par deux électrons avec

spins opposés

tandis que s orbites sont

simplement

occupées :

le

spin

total suivant Ox est ==

-

ai

représente toujours

un ensemble de trois nombres

quantiques ai

b;

ci. Si d _

¡VI

nous avons une

répartition

assez

simple,

avec

.’12

= d cellules doublement

occupées

et

s - cellules

simplement

occupées,

dans

lesquelles

tous les

spins

sont

parallètes;

c’est ce que nous

appellerons,

pour

simplifier,

une

spins

L’énergie 6 correspondant

à, l’on:de

(34)

(35)

sera dilférente de

l’expression

L’abtenue en

(31)

pour une

(26)

non

srTmétrisée ;

nous l’obtiendrons en formant

l’expression

Dans cette

intégrale

nous retrouvons les éléments de matrice calculés en

(29).

Suppo-sons (1) et 4b

développés

comme en

(34

bis) ;

si nous prenons

dans +

et + deux termes

corres-pondant

à la même

permutation

P,

nous obtenons dans

(a6)

un terme

égal

à

E;

ce terme se

reproduit

N!

fois,

ce

qui

compense le facteur de

normalisation t,l".

Prenons maintenant 1

-dans 16

un terme

correspondant

à une

permutation P,

et dans 4) le terme obtenu pour une

permutation

P’

qui

diffère de P par

l’échange

de 2 électrons 1 et in sur les

orbites i,

~; ;

nous

distinguerons

les 2 cas suivants :

1~ les orbites i et k ont des

spins parallèles

a; -

2k-2Q les orbites

i,

k ont des

spins opposés,

a; ±

leurs autres nombres

quantiques

ai, ak

peuvent

être

égaux

ou

inégaux.

En dehors des cas

précédents,

c’est-à-dire

lorsque

la

permutation P’ (dans ~)

diffère de la

permutation

P

(dans ~)

par

l’échange

de

plus

de deux

électrons,

l’intégration (36)

donnera

zéro,

par suite de

l’orthogonalité

des a et

des ~ ;

nous avions

déjà

noté ce fait en

étudiant la matrice

(29).

Dans les deux cas Il et

Z°,

l’intégration

sur toutes les orbites autres que i, k donne 1

(par

normalisation),

et il nous reste.

Le

signe

provient

de ce que les signes des deux termes

pris

dans 4’ sont

opposés,

puisque

ces deux termes diffèrent par

l’échange

des deux électrons, de sorte que les

(13)

car les

produits

des a donnent

l’unité;

dans le second

cas,les a

étant

orthogonaux,on

obtient

zéro. Chacun des termes ci-dessus se

reproduit fois,

et l’on trouve finalement

J’ai

pris pour E l’expression (3i

bis)

c’est-à-dire le

champ

self-consistent

(30);

dans les deux

premières

formules

(38)

les sommations 1 sont faites en

prenant

une fois seulement

chaque paire

d’indice dans la troisième formule on suppose les sommations faites

indépendamment

sur

chaque

indice, i

ou

k,

et l’on

peut

négliger

d’écrire la restric-tion i

# k

puisque

les termes k = i de la

première

somme sont

compensés

par ceux des

deux dernières sommes.

Pour savoir ce que vaut

l’approximation

de

l’énergie, représentée

par les formules

(38),

il faut calculer les éléments non

diagonaux

de la matrice

H,

qui

sont ceux de la matrice de

perturbation

M. Ce calcul est

analogue

à celui

qui

nous a

déjà

donné les éléments

(29),

mais la forme

plus complexe

des fonctions

«V, .p

nous

oblige

à

quelques

corrections. Calcu-lons d’abord les éléments de matrice

correspondant

au saut d’un seul électron

Les (b sont du

type

(34,

34

bis) ;

à cause de

l’orthogonalité

des a, on voit immédiatement

qu’il

faut

prendre

x~ ==

a;, sans

quoi

l’on obtient zéro.

L’électron peut

sauter de l’orbite ai à

mais en

gardant

son

sp2n inchangé.

Supposons

alors que nous

prenions

dans (b et (b des termes

correspondant

à la même

permutation

P des

électrons ;

nous

trouverons,

comme en

(29,

b)

IL 1

EN

sur l’ensemble de tous les électrons.

’ ’

Les facteurs .V! se

compensent

encore ici comme en

(37).

Prenons maintenant dans D et deux termes

correspondant

à des

permutations

diffé-rentes ;

si ces

permutations échangent

d’autres électrons que celui

placé

sur

l’orbite i,

nous

voyons que le passage du terme de + au terme del) se fera par saut de

plus

de 2

électrons,

et

l’intégrale

ci-dessus sera nulle. Les seuls cas

qui

donnent une contribution sont

il faut encore

prendrez.

xk et l’on trouve

(14)

Nous obtenons donc

pour le saut d’un

électron 2j

- a,

spin inchangé et ai

-

a’i.

Si-nous continuons à

prendre

le

champ

self-consistent

(30),

comme nous l’avons

supposé

jusqu’ici,

ces éléments de matrice ne sont

plus

compensés

car le troisième terme est

diffé-rent de zéro.

Pour

terminer,

nous devons considérer les éléments de matrice dus aux sauts de deux électrons

1 , , ,

Là encore on voit immédiatement

qu’il

faut

garder

les

spins parallèles

et l’on obtient

l’in tégrale

(29,

c)

Revenons maintenant à l’étude de la

valeur

des

expressions

(38)

comme

première

approximation

de

l’énergie.

La

complication qui

se

produit

est la

suivante :

nous aurons un

certain nombre d’ondes

(34)

possédant

la même

symétrie

(mêmes

nombres et

LB1"2 ,

donc même

spin

total ms suivant

OX),

et dont les

énergies

seront

égales

ou très voisines. Ces

diverses ondes

peuvent

se combiner entre

elles ;

les

éléments de matrice

(40)

ou

(41)

ne sont pas

nuls

puisque

les

spins parallèles

sont en même nombre

N1 lV2

dans toutes ces ondes. Si les différences entre les

énergies

s sont

petites,

de l’ordre des termes

~

a’k),

nous

aurons un

problème dégénéré.

Pour obtenir une

première approximation

correcte,

il faudra

procéder

à de nouvelles combinaisons linéaires des 4) de

(34),

ce

qui

donnera de nouvelles

énergies

~. Les relations

(38)

sont encore utiles parce

qu’elles

nous donnent

la valeur moyenne

des e,.

°

suivant une relation bien connue, et facile à retrouver sur cet

exemple.

Slater a étudié de très

près

ce

problème

des

regroupements

de termes ;

il

s’est

placé

dans le cas d’un seul centre

positif

attirant

(V’

électrons autour d’un

noyau),

en admettant

en outre un

champ

self-consistent un peu différent de

(30),car

il lui

impose

a

priori

la condi-tion d’avoir

partout

la

symétrie

sphérique,

ce

qui

n’est pas

toujours

réalisé pour

(30).

Slater admet en outre que les niveaux

d’énergie

non

perturbés

sont très écartés les uns des

autres,

comme c’est presque

toujours

le cas dans les

atomes ;

il s’ensuit que les éléments de

matrice

(10)

correspondant

au saut d’un seul électron

pourront

être

négligés,

car ils relient

entre eux des états dont les

énergies

sont S,

8’ très

différentes, de sorte que

soit

toujours négligeable.

La méthode de Slater donne alors très

élégamment

la solution du

problème,

et

justifie

entièrement le modèle d’atome avec vecteurs L et S

couplés,

intro-duit autrefois par voie

empirique.

"

,

Notons tout de suite que la formule

(38)

est

applicable

directement,

sans aucune

correc-tion aux «

problèmes

à

spins parallèles »

définis en

(35)

pourvu toutefois que la condition

(43)

soit satisfaite. Il

n’y

a, dans ce cas,

qu’une

seule onde -1) du

type considéré,

de sorte

qu’aucune dégénérescence

ultérieure ne

peut

se

produire.

C’est ce

qu’avait déjà

remarqué

Heitler,

qui appelle

ce cas un «

système

de termes

complètement dégénéré

» ; Fock et

F. Bloch ont aussi utilisé cette remarque. ’

(15)

par un

principe

de

minimum, qui

le conduit à choisir des

champs

très notableinent

rents de notre choix

(30),

et

qui

présentent l’avantage

de diminuer sérieusement les élé-ments de la matrice de

perturbation

correspondant

au saut d’un électron.

On sait que

l’équation

de

Schrodinger rigoureuse

peut

être considérée comme définissant les ionctions +

qui

rendent nulle

rintégrale.

représente

une variation arbitraire de ~.

Pour trouver le

champ

self-consistent,

Fock cherche à former des fonctions ~t· au

moyen d’ondes

partielles’~

dans

l’espace ordinaire,

comme en

(34)

par

exemple;

il

déter-mine les

équations

auxquelles

doivent

satisfaire ces ondes

partielles ~,

en cherchant à satins-faire à la condition

(44).

Il est aisé de voir que cette méthode est étroitement liée à rftude de la matrice de

perturbation,

que nous avons considérée

précédemment.

Soient ’fi

2...

~k...

les ondes dans

l’espace

ordinaire à 3

dimensions, ondes que

nous supposons

orthogo-nales et

normalisées ;

la variation arbitraire la pourra se

développer

Toù:

ce

qui

nous ramène aux éléments de matrice

envisagés plus

haut.

Fock ne pousse son calcul

jusqu’au

bout que pour un «

problème

à

spins parallèles

» ;

il obtient

alors,

pour les ondes

partielles ~,

des

équations

du

type

suivant

[Z. f. Phys.,

t. 6i

(1930),

p. i16 et

éq.

92]

pour une cellule doublement

occupée.

Fock numérote de

1 à p

les cellules doublement

occupées

et

de p -~- ~ à q

les cellules à

un seul

électron;

Ek est

égal

à 2

(cellule double)

ou 1

(cellule simple);

Hx

est,

pour la

coor-donnée x

(sans

indice! - l’indice pourra ensuite être

quelconque,

suivant le numéro de

(l’électron

attribué à cette

onde)

)

l’opérateur

- 11 àx

--

avec nos notations

précé-a ,

dentes;

les sont des

coefficients,

et

avec nos notations

(30).

Insistons sur le fait que Fock fait les sommations en

comptant

une fois

c,haquc-mllule

quitte

à

placer

un

coefficient Ek == 1

si la cellule contient un électron et

égal

à 2 si la cellule contient 2 électrons. Dans nos formnles

précédentes

nous faisions les

somma-tions en définissant

complètement chaque

cellule par quatre nombres

quantiques

aï,,

une.

celltIle despace ak

était ainsi

comptée automatiquement

une

fois,

si elle ne

possédait

(16)

la

première

soinmation E

porte

sur toutes les

.V orbites,

et la seconde ne

porte que

sur les

11‘,

orbites de

spin

- .

Les

équations

(45,

45

bis)

de Fock sont pour une cellule doublement

occupée;

pour les s = -

.i.Y’2

cellules

simplement

occupées (à spins

parallèles

-> ), il trouve

Dans ces

formules,

nous voyons que

chaque

fonction

1,

satisfait à une

équation

oit

figure

le

champ

self consistent moyen V, mais

qui

comprend

en outre une série de termes linéaires par rapport aux autres ondes

Dans

ces conditions il nous est assez difficile de

séparer

nettement la fonction de

perturbation qui subsiste;

la subdivision n’est

plus

aussi

simple qu’en

(~4).

Nous

préférons

donc,

sans écrire cette fonction de

perturbation,

former directement la matrice

représentant

l’opérateur

d’énergie

Il

global,

dans le

système

des fonctions d’onde m de Fock. Si cette matrice était

diagonale,

le

problème

serait

résolu,

mais ceci n’est pas le cas; les éléments

diagonaux

donnent une

première

approximation

des niveaux

d’énergie,

tandis que les éléments non

diagonaux

de la matrice ~ forment la matrice de

perturbation.

Fock a calculé les éléments

diagonaux,

et trouvé des

expressions qui

sont formellement

identiques

à la 3e formule

(38) ;

mais on se

rappellera

que

les

~le Fock diffèrent des

nôtres,

de sorte que les termes

(api 1

1

ai)

ou n’ont

plus

les mêmes valeurs que

précédemment.

On vérifie facilement que la 3~ formule

(38)

est

toujours

valable,

si les

~! sont

orthogonaux

et

normalisés, quelles

que soient les

équations

auxquelles

satis-font ces fonctions

Y.

Ce que nous voulons calculer tout

spécialement

c’est un élément de matrice

correspon-dant au saut d’un

électron;

ces éléments ne sont pas nuls avec nos

définitions,

il faut voir

quelle

valeur ils

prennent

chez Fock.

Pour faire ce

calcul,

il suffit de

s’appuyer

sur

l’hypothèse

faite que les

ondes ,5

sont

o¡.thogonales

et normalisées. Nous avons à calculer

l’intégrale.

Tout comme

précédemment,

il faut

prendre

= ai, c’est-à-dire supposer que les deux

fonctions + et 0 se

rapportent

à deux états

qui

ne diffèrent que

par’une

orbite

(a;

-

a’i

sans modification de

spin;

H est

l’opérateur global qui figure

dans

l’équation

(22).

Prenons

d’abord dans + et 4) deux

produits

de ) qui portent

sur la même

permutation

des

élec-trons ;

cela nous donne

tous les autres termes

disparaissent,

parce que nous

supposons §

~,)

et ~

ta’; ~1)

orthogonaux.

Prenons maintenant dans -1) un

produit

de

Înetons Ç

où l’on ait

échangé

les électrons entre les

orbites j

et

1~;

si j

est différent

de i,

l’intégrale

sera

nulle,

car il y

aura entre

(1)

et 4J trois sauts d’électrons : ~l -~-

ali, aj

-4-~ ak - nous reste donc seulement les termes ~--~

k, k

se

rapportant

à une orbite où le

spin

est de même sens que sur l’orbite

i ;

au

total,

nous trouvons donc l’élément de matrice

r ’J.i = fJ 1. B

Cette

expression

nous ramène bien à la formule

(40),

si nous supposons que les ondes

(17)

Considérons d’abord le cas où la cellule a,’ est

occzcpée

deux

électrons,

sa fonction

d’onde obéit à

l’équation (45

bis), de sorte que

en tenant

compte

de la valeur

(46)

de la fonction

Gk;

(.c) ;

les termes en

disparais-sent dans

l’intégration, puisque

les

sont

supposés orthogonaux.

Portons

l’expression

(49)

dans la formule

(48),

nous voyons que le terme compense la

première

som-mation les termes

restants

seront différents suivant que nous

considérons,

dans la cellule

d’espace

(ai)

celui des deux électrons

qui

a son

spin

-

(ai

~

a,,)

ou bien l’autre électron de

spin

~

ai);

la dernière sommation de

(48)

porte,

dans le

premier

cas, sur

les

N1

électrons - et dans le second cas, sur

N2

électrons -~-, tous

placés

dans des cellules

(ak~

doublement

occupées.

Nous obtenons

donc,

dans le

premier

cas :

cellule

double ai

_-__ ~,,,

spin

-il ne reste

qu’une

sommation sur les s -

Nz

cellules

simplement occupées.

Dans le second cas, nous

trouvons,

par un calcul semblable.

cellule

double «l

=

al

spin

~-

-Les définitions de Fock ont donc réduit considérablement ces éléments de

matrice,

sans les annuler

complèment;

les éléments

ayant

des valeurs différentes pour les deux orientations du

spin,

il est d’ailleurs

impossible

de les annuler tous deux.

Pour une des s cellules

occupées

par un seul

électron,

le

facteur 1

a

disparu

de

l’équa-tion (47) ;

d’autre

part

les sommations dans

(47)

et

(48)

portent

toujours

sur les

élec-trons --~-, de sorte que la

compensation

est

complète.

cellule

simple ai

= ar

spin

-

--

-Nous avons obtenu les éléments de matrice

correspondant

au saut d’un électron

(sans

modification de son

spin).

Il reste encore les éléments fournis par deux sauta

simultanés,

sans

changements

des

spins

des deux

électrons;

on trouve

là,

tout comme

au § 7, éq

Ces

éléments,

en apparence semblables à

(41)

en différent par le fait que les fonctions

~

de Fock ne sont pas les mêmes que celles

du §

7 ;

les valeurs

numériques

des

expressions

(~~.)

et

(52)

seront donc différentes. °

Insistons sur le fait que, dans toute théorie du

champ

self consistent

(soit

au §

7,

soit

ici)

on suppose d’avance

l’orthogonalité

des

fonctions If

élémentaires entre elles.

(18)

d’onde différentes les unes des autres et

qui

ne sont

plus

du

type

de

Schrôdinger.

Il faudra

donc,

sur

chaque exemple,

l’orthogonalité

des

fonctions ~

obtenues;

si cette

ortho-gonalité

n’est pas rigoureuse, il faudra

corriger

les formules en

conséquence.

Enfin la

for-mation du

champ

self-consistent

exige

une suite

d’approximations,

puisque

ce

champ figure

dans les

équations

d’onde,

et

qu’on

le forme lui-même à

partir

des

solutions ~

de ces mêmes

équations.

Les formules établies dans ce travail me serviront de base pour une étude sur les électrons libres dans les

métaux,

à

paraître prochaînement;

c’est

pendant

un

séjour

à

Copenhague

que

j’ai poursuivi

ces

recherches;

je

tiens à remercier très vivement mon

col-lègue

N. Bohr pour son excellent

accueil,

et la Rockefeller Foundation pour une

subven-tion.

Références

Documents relatifs

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation ( http://www.numdam.org/conditions )..

Objectif(s) : Connaître et reformuler avec ses mots la trame narrative de l’histoire.. Comprendre une histoire et la

En complément de ces gestes, porter un masque quand la distance d’un mètre ne peut pas être

En complément de ces gestes, porter un masque quand la distance d’un mètre ne peut pas être respectée. et en présence d’élèves pour les personnels Se

Ce qui manque à ce paon : c'est bien voir, j'en conviens ; Mais votre chant, vos pieds, sont plus laids que les siens, Et vous n'aurez jamais sa queue. Jean-Pierre Claris de

C’est le contexte dans lequel nous soignons les gens, et nos patients ajoutent à cela leur vécu et leur espoir que nous les accompagnerons sur le chemin de la santé.. Le

Comme aucune de ces fonctions polynomiales n’est nulle, c’est donc une

« Les accords tripartites dits "de Matignon" sont conclus non sans mal entre Jean-Marie Tjibaou pour le FLNKS (indépendantiste), Jacques Lafleur pour le