HAL Id: jpa-00207040
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Conductivité dûe à une bande d’impuretés dans le silicium
J.F. Roux, R. Schuttler
To cite this version:
J.F. Roux, R. Schuttler. Conductivité dûe à une bande d’impuretés dans le silicium. Journal de
Physique, 1971, 32 (2-3), pp.177-183. �10.1051/jphys:01971003202-3017700�. �jpa-00207040�
CONDUCTIVITÉ DUE A UNE BANDE D’IMPURETÉS DANS LE SILICIUM
par J. F. ROUX
(*)
et R. SCHUTTLER(~) (Reçu
le 21septembre 1970)
Résumé. 2014 Nous proposons
l’interprétation
de mesures de conductivité et d’effet Hall sur du Silicium N fortementdopé
enphosphore
etcompensé
àl’aluminium,
à l’aide d’un modèle de conduction par deux bandes. Dans le domaine de concentration étudié(1018
à 1019impuretés
par centimètre
cube),
il existe une véritable banded’impuretés
non localisées. Des modèles théo-riques
connus, nous retenons commeparamètres susceptibles
d’êtrecomparés
àl’expérience,
une
pseudo-densité
de porteurs ainsiqu’une pseudo-mobilité
dans la banded’impuretés.
Uneméthode
numérique d’ajustement
par moindres carrés des écarts entre les valeursexpérimentales
et
théoriques,
nous permet d’atteindre la valeur de cesparamètres
et leur variation avec les concen-trations en donneurs et en accepteurs. Ce modèle
simple
donne un bon accord entreexpérience
et théorie.
Abstract. 2014 In this paper it is shown that
conductivity
and Hall effects measurements inheavily phosphorus doped
and Alcompensated
n type silicon can beexplained by introducing
a secondenergy band in addition to the conduction band. In this model more than 1018
impurities/cm3
create a true
impurity
band whose states haveonly pseudo
momentum. From theoreticalmodels,
we extract, as
experimentally
sensiblequantity,
thepseudo mobility
of carriers. An elaboratednon linear least squares
fitting
is used forunfolding
yourexpérimental
data. Thissample
modelgives
agood
agreement betweenexperiment
andtheory.
Classification
physics
Abstracts17.27
1. Introduction. - La conduction
électrique
dansle silicium fortement
dopé (plus
de1018 impuretés
par centimètre
cube)
estprofondement
influencéeà basse
température
par unphénomène appelé
« banded’impuretés ».
Si nous nous intéressons au cas d’un
dopage impor- tant,
sans toutefoisqu’il
entraîne ladégénérescence
de la distribution des
porteurs
de la bande de conduc-tion,
on constateexpérimentalement
un maximumdans la constante de Hall.
Les autres
conséquences
sont :- une diminution de
l’énergie
d’ionisation desimpuretés,
- une diminution
importante
des mobilités(sen-
sible dès la
température ambiante).
Les études
théoriques entreprises
dans ce domainede concentrations
[1], [2]
montrentqu’il
y aélargisse-
ment du niveau donneur et formation de « queues de densité d’état » au-dessous de la bande de conduction.
L’expression analytique
de ces densités d’état estencore
imprécise
et difficilement utilisable : la distri- bution au hasard desimpuretés
interdit de décrireleurs états
électroniques
en termes de fonctions deBloch. La
quantité
de mouvement d’un électron n’est pas un invariant mais une valeurapprochée peut
être définie. Cecidistingue
cephénomène
de laconduction par « saut » d’un électron lié à une
impu-
(*) Institut Universitaire de Technologie, Toulouse.
(t)
Institut National des Sciences Appliquées, Toulouse.reté sur une
impureté
ionisée(« hopping »).
Ce dernierphénomène
décrit par Abrahams et Miller[3]
estafférent aux faibles concentrations
(par exemple
moinsde
1015 impuretés
par centimètrecube).
Ce mécanismede conduction n’est décelable
qu’à
très bassetempé-
rature
(quelques degrés Kelvin) : lorsque
la contri-bution de la bande de conduction devient du même ordre de
grandeur
ou inférieure à celle due au «hop- ping ».
Pour des concentrations
supérieures,
le recouvre-ment des
.fonctions
d’onde d’électrons liés à des centres donneurs est suffisammentimportant
pourformer une véritable « bande
d’impuretés »
nonlocalisées. Ce
phénomène apparaît
à d’autantplus
haute
température
que ledopage,
donc le recouvre-ment des orbitales est
important.
Laprésence
descentres
accepteurs augmente
encore l’accessibilité dece
phénomène
à la mesure, en réduisant le nombre deporteurs
libres dans la bande de conduction. C’estce
qui
nous apermis
de limiter nos mesures à 60 "K.Nous
présentons
uneinterprétation
de nos résultatsexpérimentaux
de mesures de résistivité et d’effet Hall.Dans ce domaine de
température
et de concentra-tion,
les courbeslog RH
=F(IIT)
- oùRH
est laconstante de Hall - ne
présentent
pas departies rectilignes
comme, parexemple,
lesrégions
d’ioni-sation ou
d’épuisement.
On nepeut
donc sur noséchantillons,
obtenir les concentrations endopants ND
etNA
etl’énergie
d’ionisation desimpuretés donnatrices E;
en mesurant lapente
de ces oourbes.Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01971003202-3017700
178
Nous avons traité le
problème
de lafaçon
suivante : On compare les valeurs mesurées deRH
et PH(mobilité
de
Hall),
aux différentestempératures
avec les valeurscalculées
d’après
un certain modèle. On minimise lafonction somme des carrés des écarts.
Cette méthode pour être
acceptable
nécessite de choisir le mieuxpossible,
le modèlephysique
deconduction. Nous avons dû pour
cela,
introduire l’effet d’une deuxième bande(bande d’impuretés),
et donner une formule rendant
compte
de sa contri- bution à la conduction.De
plus,
un calcul d’erreur nous apermis
de testerdifférents modèles
physiques,
larègle adoptée
étaitla suivante : nous dirons
qu’un
modèle à n + 1 para- mètres est meilleurqu’un
modèle à nparamètres
s’ilconduit à des incertitudes inférieures sur les n
premiers paramètres.
II. Méthode
expérimentale
et résultats. - Nos échantillonsproviennent
delingots
fournis par la S. I. L. E. C.(*).
Ils ont été obtenus partirage
àpartir
de bains contenant enquantité déterminée,
lesimpuretés
donnatrices etacceptrices
désirées(phos- phore majoritaire
etaluminium).
Ils sont
découpés
à la formeclassique
pour desmesures d’effet Hall à l’aide d’une machine à ultra-
son. Les soudures sont faites à
l’étain-plomb, après sablage
etnickelage
« electroless »[4].
Ainsi réalisés les contacts sontohmiques
et résistent engénéral
bienà
plusieurs cycles
detempérature.
FIG. 1. - Constante de Hall.
(*) S. I. L. E. C., 32, av. de la République, 94, Villejuif.
Nous utilisons un
cryostat qui permet
de descendrejusqu’au point triple
de l’azote(63 °K).
Lechamp magnétique
est fourni par un électro-aimantqui permet
d’obtenir 15kilogauss,
valeur suffisante pour les mesures, mais assurant unangle
de Hall 0 tel quetg 0 «
1.Pour des relevés à
température variable,
nous avonsautomatisé la mesure en commandant à
partir
d’unsélecteur
téléphonique :
- les
opérations
d’inversion duchamp magnétique,
- l’inversion du courant dans
l’échantillon,
- les différentes commutations des tensions au
cours d’un
cycle
de mesure(relais
à contacts mouillésau
mercure).
La chaîne de mesure se
complète d’amplificateurs
différentiels et d’un voltmètre
numérique
suivi d’unsystème imprimant [5].
Les
figures
1 et 2 montrent les résultats obtenuspour la constante de Hall
log RH
=f (IIT)
et la mobi-lité de Hall
log
PH =f (log T).
FiG. 2. - Mobilité de Hall.
III.
Interprétation
des mesures. -A)
MODÈLESPHYSIQUES UTILISÉS. -
L’interprétation
des mesuresde résistivité et d’effet
Hall,
nécessite la connaissance du nombre deporteurs
et des mécanismes de diffu- sionresponsables
de leur mobilité.Tous nos calculs sont effectués dans le cas des forts
dopages.
1. Modèle à une bande. -
a)
nombre deporteurs :
Nous le calculons àpartir
de l’ionisation des deux niveaux lesplus profonds
duspectre
des étatscomplets
du
phosphore
dans le silicium[6].
Eneffet,
BonchBruevitch
[7]
montre que l’effet del’écrantage (impor-
tant à fort
dopage)
est de ne conserver que les états lesplus
liés. Cet auteur montre que l’écart entre les niveauxprofonds
est conservé. Nous introduisons donc unparamètre AEi
diminution del’énergie
d’io-nisation,
pour tenircompte
de cet effet.Cette variation de
l’énergie
d’ionisation pour les fortsdopages
a étéexpérimentalement
constatée par de nombreux auteurs[8], [9].
Le calcul du niveau de Fermi est fait dans
l’appro-
ximation de
Ehrenberg [10],
valable auvoisinage
dela
dégénérescence
du matériau.Le nombre de
porteurs n
est finalement obtenu parl’équation
du seconddegré :
avec :
b)
Mobilité des porteurs de la bande de conduction :nous avons retenu les trois modes de diffusion par le
réseau,
lesimpuretés ionisées,
lesimpuretés
neutres :-
Diffusion
par le Réseau.Nous avons considéré la contribution
globale
autemps
de relaxation de la diffusion desphonons acoustiques
etoptiques d’après
les résultats de D.Long
[11].
L’indice i
correspond
àchaque phonon
intervalléde
température caractéristique Ti.
W; représente
lecouplage
des électrons avec lesphonons optiques.
WA représente
lecouplage
des électrons avec lesphonons acoustiques
purs.D.
Long
montre que l’onpeut
considérer deuxphonons ;
unphonon optique
vrai detempérature caractéristique
un
phonon
intervallé detempérature caractéristique
To
est unetempérature
de référence où la mobilité due auxphonons acoustiques
purs a été déterminée.On a utilisé une variation de la mobilité due aux
phonons acoustiques
purs de la forme :On a
ajusté f.l; (30 OK)
defaçon
que la mobilité de Hall due auxphonons,
soitégale
à 1 900cm2/V. s
à300 oK
d’après
les travaux de Morin et Maita[12],
sur du Silicium très pur.
- Impuretés
ionisées.Nous utilisons les formules
classiques
de Brooks[13]
avec :
mT, mL : masses effectives
transversales, longitudinales
K : Cte
diélectrique
dusilicium,
NI :
nombre totald’impuretés ionisées,
Ce dernier terme
peut
s’écrire en tenantcompte
de la neutralitéélectrique :
où les
signes
+ et 0signifient
ionisées et neutres.Il est intéressant de remarquer que le terme
supplé-
mentaire
Nô ND /D qui figure
dans la formule donnée180
sans
justification,
parBrooks,
estidentique
àl’expres-
sion que nous donnerons de la «
pseudo-densité »
deporteurs
dans la banded’impuretés.
Plus récemmentGrigor’ev
et al.[14]
en étudiantl’équilibre
d’unniveau
accepteur
enprésence
d’unchamp électrique,
ont redémontré la formule de Brooks.
Un calcul
plus
exactpeut
être fait[15]
à conditionde connaître
uniquement
la densité d’état dans la banded’impuretés.
- Impuretés
neutres.Il est usuel d’utiliser une formule due à
Erginsoy [16] qui s’inspire
de travaux deMassey
et Moisse-witch
[17]
sur les collisions électron-atomed’hydro- gène.
Comme nous l’avons montré
[5],
onpeut
utiliser les résultats deMassey
et Moissewitch dans un domained’énergie plus important
que celui de validité de la formuled’Erginsoy (kaô 0.5).
Nous avons
suggéré l’approximation :
avec :
Q :
section différentielle decollision,
aô :
rayon de l’orbite de Bohreffectif,
k : vecteur d’onde del’électron incident,
c’est-à-dire la formuled’Erginsoy, puis :
Plus
récemment, Blagosklonskaya
et al.[18]
ontfait une extension similaire mais utilisant des résultats
plus
récents sur les sections efficaces de diffusion électron-atomed’hydrogène.
Ce
qui
donne :avec
Nn :
nombred’impuretés neutres,
WB :énergie
deRydberg
effective.-
Composition
des trois mécanismes :En considérant les trois modes de diffusion comme
indépendants
les uns des autres, nous obtenons pour letemps
de relaxationglobal
Ce
qui
permet de calculer ainsi les valeursclassiques
dans le modèle à une bande
(noté
1B).
Mobilité de conductivité :
Mobilité de Hall :
Constante de Hall :
avec
les valeurs notées a > sont des moyennes de la forme
qui
sont calculées parquadrature
de GaussLaguerre
2. Modèle à deux bandes. - Au-dessus d’une concen-
tration
critique [19],
ilpeut
exister des états électro-niques
non localisés sur uneimpureté précise,
c’estla bande
d’impuretés.
Une mesureexpérimentale
decette concentration
critique
a été faite par Jérôme[20].
Pour le
phosphore
dans du silicium noncompensé,
elle
correspond
à2,5
x1018 impuretés/cm3.
Cettevaleur est inférieure d’un facteur
3,
à la concentrationcritique
dedégénérescence.
Sous l’effet de la compen- sation cet écartaugmente.
Etant donné la distribution au hasard des
impuretés
dans le
cristal,
les étatsélectroniques
liés auximpuretés
ne sont pas des états de Bloch. Une étude de la structure de bande des milieux désordonnés faite par Bonch Bruevitch
[21] ]
montre que la conductivité « locale » est fonction de la densité d’état « locale ». Parlocale,
on entend une moyenne sur des distances
supérieures
à la distance entre
impuretés.
Pour le calcul de la mobilité de
conductivité, ayant
remarqué
que le rayon d’écran étaitcomparable
à ladistance moyenne entre centres
donneurs,
le recou-vrement entre deux fonctions d’onde locales sur deux centres voisins est suffisamment faible pour utiliser
l’approximation
des liaisons fortes.Dans cette
approximation,
un calcul a été fait par Matsubara et al.[22].
De leur résultat nous retiendrons que l’ordre de
grandeur
de la conductivitépeut
s’écrire :0’1
proportionnel
àNDO N +
Dans le but de comparer nos résultats avec les modèles
théoriques,
nous posons :plutôt
que deprendre
no= ND (modèle
à unélectron)
nous avons
pris
c’est-à-dire le terme
supplémentaire
de lapseudo-den-
sité n de la formule de Brooks
[13].
Fukuyama
et al.[23]
ont calculé le facteur de Hallf
=m,H/mC
facteurqui
tend vers 2 dans le casqui
est intentionnellement le nôtre : concentrationsupérieure
à la concentrationcritique
mentionnéeauparavant,
mais assurant une conduction nonmétallique.
Ceci estpossible grâce
à lacompensation.
En combinant les contributions des deux bandes :
B)
DÉPOUILLEMENT DES RÉSULTATS EXPÉRIMENTAUX.- Les
grandeurs
accessibles àl’expérience
telles queRH
et PH sont calculables dans ces deux modèles enfonction des
paramètres.
ND
nombred’impuretés donnatrices, NA
nombred’impuretés acceptrices,
,àEi
réductiond’énergie
d’ionisation due à l’écran-tage,
y* pseudo-mobilité
dans la banded’impureté.
Nous avons
ajusté
les valeursthéoriques
auxvaleurs
expérimentales,
par une méthode de moindres carrés. Les variations deRH
et de PH sont très loin d’être linéaires. Nous avons donc choisi la méthode de minimisation de Fletcher et Powell[24]
où laFIG. 3. r-- Constante de Hall.
direction
d’ajustement
n’est pas laligne
deplus grande
pente,
mais estcorrigée
d’une itération surl’autre,
par le calcul d’une matrice
qui
tend vers l’inversede la matrice des dérivées secondes évaluée au
point
minimum.
Les
figures
3 et 4 montrent le résultat del’ajuste-
ment dans les deux modèles
physiques :
++±,+ 2C2 : modèle à 2 bandes
(ajustement
des4
paramètres ND, NA, AEi, M*).
- - - - 1C2 : modèle à 1 bande pour les mêmes valeurs de ces
paramètres (sauf
évidemment,u *
=0).
ICI : modèle à 1 bande
(ajustement
des 3paramètres ND, NA, AEi).
FIG. 4. - Mobilité de Hall.
On voit que seul le modèle à 2 bandes
permet
d’obtenir :- un maximum pour la constante de Hall
RH,
- une variation aussi
rapide
de y, avec latempé-
rature.
Notre étude a
porté
surplusieurs
échantillons pro- venant du mêmetirage.
On a pu ainsi déterminer lesprofils
de nosparamètres
lelong
de celingot, figures
5et 6.
On
peut
noter que :1. Le coefficient de
ségrégation
obtenu àpartir
du
rapport
entre les concentrations endopant
dans lebain et en début de
tirage,
est en bon accord avec la valeur connue[25].
Cependant,
lesgradients
de concentrations lelong
du
lingot,
sonttrop importants
pour rester en accordavec ce coefficient de
ségrégation.
182
FIG. 5. - Profil de concentration en dopant.
- ND --- NA
2. Les réductions
d’énergie
d’ionisationApi
quenous obtenons par cette
méthode,
sont moinsimpor-
tantes que celles fournies par d’autres auteurs
[8].
En
général
ces auteurs seplacent
dans un modèleclassique
à une seule bande et calculentquelle
nouvellevaleur
de Ei
attribuerait tous lesporteurs
mesurés àcette seule bande de conduction.
Or,
le domaine de concentration où ils notent unevariation
de E;
avec ledopage,
semble êtrejustement
celui où il y a début de formation d’une bande d’im-
puretés.
Eneffet,
cette réductionapparente
del’énergie
d’ionisation ne fait que traduire
l’élargissement
duniveau donneur et
l’apparition
de queues de densité d’état dans le bas de la bande de conduction.A titre
d’exemple,
nous avonsdépouillé
les résul- tats obtenus parRay
et Fan[26] qui indiquaient :
-
7VD = 3,18
x101’.
-
NA
=0,15
x10i7.
-
AEi
= 23 MeV.FIG. 6. - Variation des paramètres AEi et p* le long du lingot.
Nous obtenons par notre méthode :
- ND = 5,5
x101’.
- NA
=0,18
x101’.
-
AEi
= 15 MeV.- J.1 =
0,05 cm2/V.
s.Enfin,
lafigure
6 sembleindiquer
que siAE;
croîtavec le
dopage,
il diminue par contre avec la compen- sation. Ce résultat a été énoncé par Benoît à la Guil- laume et J.Cernagora [27].
Conclusion. - La conduction simultanée par la bande de conduction et une bande
d’impuretés, permet d’expliquer
les mesures d’effet Hall effectuées sur du Si Ncompensé
entre 60 °K et 300 OK. Des mesuresultérieures
permettront
depréciser
les relations entreles concentrations en
dopants
et lesparamètres
intro-duits dans la bande
d’impuretés.
Nous tenons à remercier MM. J. Barrau et A. Roi- zes, pour l’aide
qu’ils
nous ontapportée
à la mise aupoint
dudispositif
de mesure et du programme de calculnumérique.
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