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% de SAU Moins de 1 1 à 5 5 à ou plus

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(1)

agreste GRAPH’AGRI 2020

Pratiques culturales

irrigation

Une grande partie de la surface agricole utilisée (SAU) est occupée par des cultures dites pluviales qui ne nécessitent pas d’irrigation. En 2016, en France, 5 % des surfaces agricoles sont irriguées, soit près de 1,4 million d’hectares. Depuis 2010, la surface totale irriguée et sa part dans la SAU baissent.

Les conditions climatiques influent sur les besoins en irrigation. Moins de 1 % des surfaces sont irriguées dans les trois régions de Bourgogne- Franche-Comté, Normandie et Bretagne, alors que le taux d’irrigation avoisine les 14 % en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Des fortes disparités peuvent cependant exister au sein d’une même région selon les cultures, les modes d’irrigation et les équipements hydrauliques des exploitations agricoles.

Les légumes, les vergers, le soja, le maïs et les pommes de terre sont les cultures qui demandent le plus d’eau. Près de 40 % des superficies de maïs, de pommes de terre et de soja sont irriguées, la moitié des surfaces de verger et 60 % des surfaces de légumes. Les assolements étant de tailles différentes, le maïs irrigué représente un peu moins de la moitié des surfaces irriguées.

Part irriguée de la SAU

% de SAU Moins de 1 5 à 10 10 ou plus moyenne France : 5 % 2016

nd 1 à 5

Source : Agreste - Enquête structure 2016

Répartition des surfaces irriguées

Source : Agreste - Enquête structure 2016 Maïs fourrage et

autres cultures fourragères annuelles 7 %

Légumes frais, fraises, melons 9 %

Maïs grain et maïs semence 45 %

Cultures permanentes 6 %

Pommes de terre 5 %

Autres 23 %

2016

Prairies temporaires, artificielles et surfaces toujours en herbe 5 %

Cultures irriguées

Cultures

2010 2013 2016

Part irriguée de la surface totale

de la culture Surface

irriguée

% ha

Maïs grain et maïs semence 40,0 35,8 40,6 602 745

Blé 3,7 0,7 0,7 41 308

Légumes frais, fraises, melons 58,4 60,6 60,8 129 108

Cultures permanentes 51,0 49,6 46,8 87 328

Maïs fourrage et autres cultures fourragères annuelles 7,4 6,4 6,8 97 842

Autres céréales 3,3 1,5 1,4 36 125

Prairies temporaires et surfaces toujours en herbe 0,5 0,5 0,6 69 326

Pommes de terre 39,6 38,9 38,2 69 228

Betteraves industrielles 10,7 11,7 11,7 47 690

Vignes 3,6 4,3 7,3 55 943

Tournesol 3,8 4,5 5,7 29 796

Soja 51,0 32,8 40,6 52 247

Colza 0,8 1,7 0,8 11 860

Autres cultures 5,5 5,3 5,3 44 445

Total1 France 5,7 5,2 5,0 1 374 991

1. Hors surfaces en jachère, jardins et vergers familiaux.

Lecture : en 2016, 40,6 % des surfaces cultivées de soja ont été irriguées contre 51,0 % en 2010.

Source : Agreste - Recensement agricole 2010, Enquêtes structures 2013 et 2016

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agreste GRAPH’AGRI 2020

Pratiques culturales

grandes cultures

traitements phytosanitaires

En 2017, le désherbage chimique concerne la quasi-totalité des surfaces en grandes cultures.

Le nombre moyen de traitements herbicides est généralement inférieur à 4. Pour la betterave sucrière, traitée à très faibles doses, le nombre de traitements atteint près de 14 avec un indicateur de fréquence de traitement (IFT) herbicide limité à 2,6, comme pour la canne à sucre. L’IFT pour les herbicides peut baisser jusqu’à 1,1 pour la féverole.

Les traitements fongicides concernent la majorité des surfaces en grandes cultures excepté le maïs, la canne à sucre et le soja. L’IFT fongicide varie de 0,1 pour le tournesol à 11,7 pour la pomme de terre, sensible notamment au mildiou. Les fongicides sont appliqués en moyenne à 70 % de la dose de référence.

L ’ a p p l i c a t i o n d ’ i n s e c t i c i d e s c o n c e r n e essentiellement le colza (92 % des surfaces traitées) et le lin fibre (87 %). Pour ces cultures, comme pour les pois protéagineux et la pomme de terre, l’IFT insecticide est supérieur à 1. Les autres cultures sont moins souvent traitées avec des insecticides, utilisés pratiquement à pleine dose pour chaque traitement.

Les semences de soja et féverole sont peu traitées (respectivement 10 % et 49 % de leur surface).

Pour les autres cultures, une grande partie des semences ou plants utilisés est traitée.

Surfaces traitées avec

des produits phytopharmaceutiques

2017 Herbi-

cides Fongi- cides Insecti-

cides Semences

Part de surface traitée %

Blé tendre 98 94 23 94

Blé dur 93 87 12 96

Orge 97 93 15 92

Triticale 81 59 4 76

Colza 99 94 92 80

Tournesol 93 8 14 85

Pois protéagineux 95 89 75 81

Maïs fourrage 98 0 4 92

Maïs grain 98 1 25 86

Betterave sucrière 100 96 19 97

Pomme de terre 99 100 57 75

Canne à sucre 98 0 2 ///

Féverole 77 65 42 49

Soja 82 1 0 10

Lin fibre 100 85 87 93

Lin oléagineux 84 68 25 64

Source : Agreste - Pratiques culturales en grandes cultures 2017

IFT 3,3 4,9 6,4

nd

nd nd nd nd nd

nd

Nombre moyen de traitements

0 1 2 3 4 5 11 12 13 14 Blé tendreTournesolTriticaleBlé durColzaOrge

Pois protéag.

Maïs fourrageMaïs grain Betterave suc.Pomme de t.

Canne à sucreFéveroleLin fibreSoja Lin oléagineux

nombre Insecticides Fongicides

Herbicides

2017

Note : voir glossaire « traitement phytosanitaire ».

Champ : les parcelles non traitées sont incluses.

Source : Agreste - Pratiques culturales en grandes cultures 2017

Note : voir glossaire « IFT ».

Champ : les parcelles non traitées sont incluses.

Source : Agreste - Pratiques culturales en grandes cultures 2017

Indicateur de fréquence de traitement (IFT) en 2017

• IFT moyen par culture

0 1 2 3 4 5 6 7 8 15161718 Lin oléagineuxFéveroleLin fibreSoja

Canne à sucrePomme de t.

Betterave suc.Maïs fourragePois protéag.Maïs grainBlé tendreTournesolTriticaleBlé durColzaOrge

Autres Semences

Insecticides Fongicides

Herbicides

nombre de doses de référence

• IFT total pour le blé tendre

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agreste GRAPH’AGRI 2020

Pratiques culturales

sols nus et labours en grandes cultures

Les surfaces totalement nues durant l’hiver favorisent l’érosion des sols et le lessivage des reliquats d’azote dans les eaux. En 2017, la part des surfaces de grandes cultures précédée d’un sol totalement nu pendant l’hiver est de 14 %, 3 points de moins qu’en 2014 et 6 points de moins qu’en 2011. Deux tiers des surfaces de soja et un peu plus de la moitié des surfaces de maïs grain restent nues en hiver.

64 % des sols de grandes cultures ont été semés en culture d’hiver et 22 % en culture de printemps précédée d’un couvert hivernal (culture de couverture destinée à être détruite), d’une culture dérobée, ou de repousses significatives du précédent cultural. Près de la moitié des couverts hivernaux sont constitués de crucifères, très efficaces pour fixer les reliquats azotés du précédent.

Le non-labour est une technique de conservation des sols limitant leur érosion et améliorant leur teneur en matières organiques. Elle concerne près de la moitié des superficies de grandes cultures.

Les mélanges fourragers, le lin oléagineux, le colza et le blé sont les surfaces implantées le plus souvent sans labour préalable. Le semis direct (aucun travail du sol avant semis) est pratiqué sur 6 % des surfaces, alors qu’il concernait 3 % des surfaces en 2014.

Surfaces restant nues en hiver

2017

%

moyenne France métropolitaine : 14 %

0 à 5 6 à 10 11 à 20 21 à 30 nd nd

nd nd nd

nd

Champ : surfaces de grandes cultures en France métropolitaine.

Source : Agreste - Pratiques culturales en grandes cultures 2017

Surfaces sans labour

2017

%

moyenne France métropolitaine : 47 %

0 à 35 36 à 45 46 à 55 56 à 65 nd nd

nd nd nd

nd

Champ : surfaces de grandes cultures en France métropolitaine.

Source : Agreste - Pratiques culturales en grandes cultures 2017

Nature des couverts hivernaux1

Mélanges sans légumineuses 11 %

Mélanges avec légumineuses 21 %

Légumineuses 5 %

Graminées 18 %

2017

Crucifères 42 % Autres

1 % Phacélie 4 %

1 Hors cultures dérobées.

Champ : surfaces de grandes cultures en France métropolitaine.

Source : Agreste - Pratiques culturales en grandes cultures 2017

Surfaces implantées sans labour

0 20 40 60 80 100

Betterave sucrièrePomme de terreMaïs fourrageMaïs grainLin fibre Mélange de céréalesPois protéagineuxTournesolFéveroleTriticaleOrge Mélange avec protéag.Mélange fourragerLin oléagineuxBlé tendreBlé durColzaSoja

pourcentage 2017

Champ : surfaces de grandes cultures en France métropolitaine.

Source : Agreste - Pratiques culturales en grandes cultures 2017

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agreste GRAPH’AGRI 2020

Pratiques culturales

arboriculture

traitements phytosanitaires

En 2015, en métropole l’indicateur de fréquence de traitement (IFT) moyen en arboriculture s’échelonne de 8,3 pour la cerise à 33,4 pour la pomme. La majorité des traitements sont des fongicides et bactéricides : ils représentent les deux tiers de l’IFT pour la pomme et l’abricot, et plus de la moitié de l’IFT pour la pêche, la prune et la cerise. Plus des deux tiers des fongicides et bactéricides sont des traitements contre la tavelure dans les vergers de pommiers. Les traitements acaricides et insecticides suivent : ils représentent plus du tiers de l’IFT pour la cerise, la pêche et la prune. Les pucerons font partie des deux cibles principales visées par les traitements insecticides et acaricides pour toutes les cultures.

Dans les départements d’Outre-mer (DOM), l’IFT moyen de la banane est de 7,9. Les deux tiers de l’IFT sont dus aux fongicides et bactéricides, et un tiers aux herbicides.

Les disparités régionales peuvent être significatives, et s’expliquent par des pratiques d’exploitation différentes, des conditions pédoclimatiques et des pressions parasitaires spécifiques. Les IFT les plus élevés pour les vergers de pommiers sont principalement dans l’Ouest. Pour les vergers de pêchers, les IFT les plus faibles se situent dans les régions du Sud-Ouest et les plus importants dans la vallée du Rhône. Pour les pruniers et les abricotiers, les pratiques régionales sont plus homogènes. Pour les cerisiers, les IFT les moins élevés sont dans le Sud-Est.

Indicateur de fréquence de traitement en 2015

• Selon les espèces

0 5 10 15 20 25 30 35

Banane Cerise Prune Abricot Pêche Pomme

Autre Herbicide

Insecticide-Acaricide Fongicide-Bactéricide nombre moyen

• Selon les régions

2015 Pomme Pêche Abricot Prune CeriseBanane nombre moyen

Auvergne-

Rhône-Alpes 27,9 24,1 12,1 9,2 9,1 -

Bourgogne-

Franche-Comté - - - 4,6 6,7 -

Bretagne 21,9 - - - - -

Centre-Val

de Loire 38,6 - - - 12,8 -

Grand Est 27,0 - - 8,7 7,9 -

Hauts-de-

France 29,4 - - - - -

Île-de-France 20,4 - - - - -

Normandie 21,9 - - - - -

Nouvelle-

Aquitaine 38,7 14,6 - 10,1 9,1 -

Occitanie 35,6 19,1 9,6 11,3 8,5 -

Pays de

la Loire 40,1 - - - - -

Provence-Alpes-

Côte d’Azur 26,3 19,8 10,5 9,0 7,1 -

Guadeloupe - - - - - 7,7

Martinique - - - - - 8,0

Ensemble 33,4 20,1 11,1 10,2 8,3 7,9

Note : du fait d’une révision méthodologique, ces résultats ne peuvent pas être comparés à ceux précédemment publiés portant sur l’enquête pratiques phytosanitaires en arboriculture 2012.

Source : Agreste - Enquête sur les pratiques phytosanitaires en arboriculture 2015

Cibles principales des traitements phytosanitaires

2015 Fongicides -

Bactéricides Insecticides - Acaricides

Pomme - Tavelure

- Oïdium - Pucerons

- Carpocapses

Pêche - Cloque

- Oïdium - Monilioses

- Tordeuses - Pucerons

Abricot - Monilioses - Oïdium - Bactériose

- Anarsia - Pucerons

Prune - Monilioses

- Rouille - Tavelure

- Carpocapses - Pucerons Cerise - Monilioses

- Bactériose - Pucerons - Mouches Banane - Cercosporioses - Nématodes

- Charançons Source : Agreste - Enquête sur les pratiques phytosanitaires en arboriculture 2015

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agreste GRAPH’AGRI 2020

Pratiques culturales

viticulture

traitements phytosanitaires

En 2016, l’indicateur moyen de fréquence de traitement (IFT) des parcelles viticoles tous traitements confondus s’établit à 15,3, contre 14,7 en 2013 et 12,6 en 2010. De 2013 à 2016, l’IFT évolue différemment selon les bassins viticoles, en lien avec les conditions climatiques : la forte hausse de l’IFT en Alsace est à rapprocher des pluies anormalement abondantes au printemps 2016, avec des répercussions sanitaires importantes, notamment une pression de mildiou très élevée.

L’essentiel des traitements concerne la lutte contre les maladies cryptogamiques (82 % de l’IFT total), principalement représentées par le mildiou et l’oïdium (93 % de l’IFT fongicide). La lutte contre les insectes et acariens représente 12 % de l’IFT total et le désherbage chimique 5 %.

Toutes les surfaces viticoles font l’objet de traitements fongicides contre les maladies cryptogamiques. Les insecticides-acaricides sont utilisés sur près de quatre cinquièmes des surfaces viticoles, mais plus fréquemment dans les vignobles de l’ouest (jusqu’à 100 % des surfaces dans le Gers) que dans ceux de l’est (seulement 25 % en Champagne). Les herbicides sont appliqués en moyenne sur 80 % des surfaces viticoles.

Indicateur moyen de fréquence de traitement

• Selon les bassins viticoles en 2016

Charentes

Alsace Champagne

Beaujolais Bourgogne Val de Loire

Gers

Cahors Gaillac Cher

Côtes-du-Rhône sud Côtes-du-Rhône nord

Provence (Var-Vaucluse) Pyrénées-Orientales

Bordelais

Corse IFTtotal moyen

Moins de 11 11 à moins de 15 15 à moins de 18 18 ou plus

Languedoc Dordogne

Bouches-du-Rhône Bugey-Savoie

• Selon les bassins viticoles en 2010, 2013 et 20161

2010 2013 2016 Évolution 2010-2016 Évolution 2013-2016

% %

Alsace 10 11 15 + 43 + 34

Beaujolais 16 19 19 + 14 ns

Bordelais 14 17 17 + 21 ns

Bouches-du-Rhône 9 9 9 ns ns

Bourgogne 15 20 19 + 27 ns

Champagne 18 22 24 + 32 + 9

Charentes 15 18 18 + 18 ns

Dordogne 12 15 15 + 22 ns

Gers 17 20 19 + 10 ns

Languedoc hors

dép. 66 12 13 14 + 17 ns

Provence (Var et

Vaucluse) 9 9 10 + 17 + 10

Pyrénées-Orientales 9 9 10 ns ns

Val de Loire 11 14 15 + 34 + 10

Ensemble 13 15 16 + 21 + 3

0 2 4 6 8 10 12 14

Herbicides Insecticides

et acaricides Fongicides

produits de biocontrôle Fongicides

2010 2013 2016 nombre de traitements

• Selon la nature du traitement en 2010, 2013 et 20161

1. Les résultats présentés à champ constant (exploitations ayant répondu aux 3 enquêtes 2010, 2013 et 2016) peuvent être différents de ceux à champ complet annuel.

Source : Agreste - Enquêtes sur les pratiques phytosanitaires (2010, 2016) et culturales (2013) en viticulture

Surfaces traitées avec des produits phytopharmaceutiques

2016 Fongi-

cides Herbi-

cides Insecticides acaricides

Alsace 100 82% 69

Beaujolais 100 95 58

Bordelais 100 78 96

Bouches-du-Rhône 100 57 62

Bourgogne 100 64 40

Bugey-Savoie 100 83 51

Cahors 100 81 98

Champagne 100 81 25

Charentes 100 96 97

Cher 100 67 46

Corse 100 68 82

Côtes-du-Rhône Nord 100 70 26

Côtes-du-Rhône Sud 100 74 50

Dordogne 100 84 95

Gaillac 100 90 99

Gers 100 92 100

Languedoc hors dép. 66 100 84 87

Lot-et-Garonne 100 91 98

Provence (Var et Vaucluse) 100 63 54

Pyrénées-Orientales 100 69 93

Val de Loire 100 87 74

Ensemble 100 80 78

Source : Agreste - Enquête sur les pratiques phytosanitaires en viticulture en 2016

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agreste GRAPH’AGRI 2020

Pratiques culturales

viticulture enherbement

En 2016, l’enherbement sur l’inter-rang, partiel ou total, concerne 52 % de la surface du vignoble national. Cet enherbement est très hétérogène selon les bassins viticoles : de 24 % en Bourgogne à quasi l’intégralité du vignoble de Dordogne (99 %). En moyenne, 43 % du vignoble présente un enherbement permanent, 9 % un enherbement temporaire. Les pratiques de gestion de l’enherbement sont très variables entre les différents bassins viticoles. Les enherbements permanents des inter-rangs concernent pour la moitié d’entre eux un inter-rang sur deux et pour 45 % la totalité des inter-rangs. Un enherbement temporaire de type engrais vert est semé sur environ 1 % du vignoble.

Sous le rang, l’enherbement est présent sur 6 % du vignoble national en moyenne. Cette pratique concerne plus de 10 % des surfaces viticoles en Alsace ainsi que dans les vignobles méridionaux (Languedoc, Pyrénées-Orientales et Corse).

Pour maîtriser la pression liée aux mauvaises herbes, les viticulteurs recourent le plus souvent à un désherbage mixte : chimique et mécanique.

Ce dernier concerne près de la moitié du vignoble français alors que le désherbage chimique exclusif est opéré sur près d’un tiers des surfaces, et le désherbage exclusivement mécanique sur près d’un cinquième. En 2016, les vignes ont reçu en moyenne 1,8 désherbage chimique et 2,4 désherbages mécaniques. Les traitements chimiques sont essentiellement effectués sous le rang.

Nombre moyen de traitements chimiques et de passages mécaniques

Nombre de traitements chimiques Nombre d’opérations mécaniques ou thermiques Dans l’inter-rang Sous le rang Dans l’inter-rang Sous le rang

Alsace 0,3 1,8 1,4 0,5

Beaujolais 1,5 2,3 0,1 0,2

Bordelais 0,2 1,8 1,9 0,8

Bourgogne 0,9 1,3 1,7 1,3

Champagne 1,3 1,6 0,6 1,0

Charentes 0,3 3,0 2,9 0,8

Languedoc hors PO 0,3 1,4 2,4 0,5

Pyrénées-Orientales 0,3 1,0 1,8 0,7

Paca (83 et 84) 0,1 1,1 3,0 1,3

Val de Loire hors Sancerre 0,8 2,0 0,9 0,4

Bouches-du-Rhône 0,1 0,7 3,5 1,8

Dordogne 0,1 1,7 2,5 0,4

Gers 0,1 2,4 2,6 0,2

Gaillac 0,3 1,8 2,0 0,5

Cahors 0,1 1,4 1,7 0,8

Lot-et-Garonne 0,1 1,7 1,4 0,2

Côtes-du-Rhône Nord 0,2 1,3 2,0 0,9

Côtes-du-Rhône Sud 0,1 1,4 3,1 1,2

Cher 0,5 1,3 1,0 1,8

Corse 0,2 0,8 2,2 1,0

Bugey-Savoie 0,5 2,0 0,5 0,5

Ensemble 0,4 1,7 2,1 0,8

Note : un traitement chimique (ou une opération mécanique, thermique) peut être à la fois effectué dans l’inter-rang et sous le rang.

Source : Agreste - Enquête sur les pratiques phytosanitaires en viticulture en 2016

Enherbement inter-rang en 2016

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 Autre Aucun Temporaire

Permanent Ensemble Bourgogne Pyrénées-OrientalesLanguedoc hors POBouches-du-RhônePaca (83 et 84)Champagne Côtes-du-Rhône SudBeaujolaisCorseCher Val de Loire hors SancerreCôtes-du-Rhône NordLot-et-GaronneBugey-SavoieCharentesDordogneBordelaisCahorsGaillacAlsaceGers

pourcentage des surfaces des bassins viticoles Source : Agreste - Enquête sur les pratiques phytosanitaires en viticulture en 2016

Modes de désherbage

Répartition des surfaces selon le mode

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 EnsembleCharentesDordogneGaillacGers

Languedoc hors PO Côtes-du-Rhône SudPyrénées-OrientalesBouches-du-RhôneLot-et-GaronnePaca (83 et 84)BordelaisCahorsAlsaceCorseCher Côtes-du-Rhône NordBourgogne Val de Loire hors SancerreBugey-SavoieChampagneBeaujolais

Aucun Mécanique exclusif Chimique exclusif

Mixte

pourcentage des surfaces des bassins viticoles Lecture : en 2016, le désherbage mixte (au moins un passage chimique et un passage mécanique ou thermique) s’effectue sur 43 % de la surface du vignoble alsacien.

Source : Agreste - Enquête sur les pratiques phytosanitaires en viticulture en 2016

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agreste GRAPH’AGRI 2020

Pratiques culturales

légumes

Les légumes peuvent être cultivés en pleine terre, en plein air ou sous abri, mais également sous abri en hors-sol. La fraise n’est cultivée en pleine terre qu’à 60 %, les tomates à 80 % alors que la salade l’est quasi exclusivement.

Au sein d’une même espèce, l’indicateur de fréquence de traitement (IFT) est variable selon le mode de conduite. En 2018, l’IFT moyen pour la fraise est de 9,0 en culture hors-sol et 6,6 en pleine terre. Pour la tomate, il est respectivement de 7,9 et 12. Le recours aux produits de biocontrôle diffère également entre espèces : ils représentent 10 % de l’IFT total pour la fraise (quel que soit le mode de conduite), contre 45 % pour la tomate hors-sol.

Quasi absente des cultures de pleine terre, la lutte alternative (lâchers d’auxiliaires, piégeage massif, préparations biologiques non homologuées) est très présente en culture hors-sol : 4 interventions sur 12 en moyenne pour la fraise et 20 sur 29 interventions pour la tomate.

Les conditions pédoclimatiques, les pressions parasitaires, la part d’agriculture biologique et la diversité des modes de conduite contribuent à la variabilité de l’IFT selon les régions. Ainsi, l’IFT total de la carotte est compris entre 4,2 dans le Centre et 12,6 en Basse-Normandie. Pour la salade, il varie de 2,6 en Pays de la Loire à 6,9 en Basse-Normandie. La spécialisation des Pays de la Loire dans la culture de la mâche, caractérisée par un faible IFT (2,4 en moyenne), explique en partie ces différences.

Mode de conduite par légume en 2018

Répartition des superficies développées

0 20 40 60 80 100

Hors-sol Pleine terre

Salade Tomate Fraise

pourcentage

Source : Agreste - Enquête Pratiques phytosanitaires sur les légumes 2018

IFT moyen en 2018

Carotte Tous choux Fraise Melon Poireau Salade Tomate

Herbicide

pleine terre 2,4 0,7 0,5 0,3 0,9 0,5 1,2

hors-sol ns ns

Fongicide

pleine terre 3,0 0,8 3,4 5,9 3,3 1,7 7,2

hors-sol 4,4 3,0

Insecticide

pleine terre 1,5 1,2 2,3 0,8 3,8 1,4 2,7

hors-sol 3,9 3,9

Autre

pleine terre 0,6 0,1 0,2 0,1 0,2 0,1 ns

hors-sol ns 0,1

Semences ou plants

pleine terre 0,6 0,8 0,3 0,7 0,6 0,8 0,8

hors-sol 0,7 0,9

Biocontrôle*

pleine terre 0,4 0,0 0,7 1,1 ns 0,3 ns

hors-sol 0,9 3,6

Ensemble

pleine terre 8,1 3,6 6,6 7,9 8,8 4,5 12,0

hors-sol 9,0 7,9

* Voir glossaire « produits de biocontrôle ».

Champ : France métropolitaine (uniquement les régions enquêtées).

Source : Agreste - Enquête Pratiques phytosanitaires sur les légumes 2018

Carotte Tous

choux Fraise Melon Poireau Salade Tomate

Aquitaine 8,5 4,9 6,8 9,9 6,6 ns 12,1

Basse-Normandie 12,6 4,9 11,3 6,9

Bretagne 9,0 2,7 5,8 5,4 4,9

Centre 4,2 9,0 4,8

Champagne-Ardenne 7,3

Île-de-France 4,0

Languedoc-Roussillon 9,6 6,1 10,9

Midi-Pyrénées 8,9

Nord-Pas-de-Calais 7,2 8,8 7,4

Pays de la Loire ns 4,1 8,2 6,4 2,6 8,1

Picardie 4,8

Poitou-Charentes 6,1

Provence-Alpes-Côte d’Azur 5,9 10,5 6,6 ns 12,7

Rhône-Alpes 6,8 7,2 ns ns 11,8

Ensemble métropole* 8,1 3,6 7,6 7,9 8,8 4,5 11,2

Guadeloupe 1,4 6,2

Martinique ns 6,1

La Réunion 4,9 ns 3,2 8,8

* Tous modes de conduite confondus (pleine terre, hors-sol).

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