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Environnement. Comme de nombreuses autres. Tout Veolia. en Sud-Ouest. Le magazine de la région Sud-Ouest. Juillet 2005

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A

CTUALITÉS

LES MÉTIERS DE

VE

EN ACTIONS

P

AGE

5

À

LA LOUPE

B

ORDEAUX

,

UN DÉSIR DE TRAMWAY

P

AGE

6 24

H AVEC

...

...

LES ÉQUIPES

D

ALKIA AU

CHU

DE

L

IMOGES

Voici donc le premier numéro de Planète VE Sud-Ouest, une déclinaison régionale du magazine Planète VE. Il sent bon le vent et l’eau. Normal ! Mais il aura aussi le goût du vin, l’odeur de la montagne et le parfum des terres puisqu’il évoque nos métiers en Aquitaine, Limousin et Midi-Pyrénées.

Notre planète Veolia Environnement, faite de projets durables et de rêves réalisables, est en plein essor.

Vous découvrirez au fil des pages l’extension de l’usine de dépollution des eaux usées du Grand Toulouse, le tramway de Bordeaux, la valorisation de l’énergie en Gironde… 8 100 salariés font tourner la planète Veolia Environnement Sud-Ouest.

Ce magazine est donc aussi un espace de rencontres pour partager nos savoir-faire et savoir être.

S’y croiseront des personnalités fortes, qui ont su mettre leurs multiples talents au service de nos différents métiers.

Autour de nos quatre métiers, ce numéro a été réalisé de Pau à Limoges, de Toulouse à Biarritz, et de Tulle à Bordeaux. Un mélange typiquement grand Sud-Ouest :

« una carga de pilier », comme on dit en langue d’Oc.

Bonne lecture.

Jean-Pierre Bonnet, délégué régional Veolia Environnement.

ÉDITO

L e m a g a z i n e d e l a r é g i o n S u d - O u e s t

J u i l l e t 2 0 0 5

Tout Veolia

Environnement

en Sud-Ouest

C

omme de nombreuses autres en France,le Sud-Ouestestune région où les quatre divisions de VE sont particulièrement actives : à Connex le transportsur route etrail, à Générale des Eaux l’alimentation en eau et l’assainissement, à Dalkia la fourniture et la gestion des éner- gies et à Onyx la propreté et le recy- clage. Particuliers, entreprises et

collectivités territoriales : toutes les typologies de clients sont présentes au sein du portefeuille des filiales de Veolia Environnement.C’estainsi que chaque jour plus de 8 000 salariés, forts de la connaissance approfon- die de leur environnement local et de leur savoir-faire, se mettent au service des habitants du grand Sud- Ouest.

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Planète VE R É G I O N S U D -O U E ST - p2

ÉVÉNEMENT

Pompeii divinus

Chirographi amputat

PRÉSENTATION

CHIFFRES CLÉS Générale des Eaux Sud-Ouest

•1 200 salariés.

•1,4 million d’habitants desservis en eau potable.

•1 million d’habitants assainis.

•520 000 clients.

Dalkia Centre Aquitaine Midi-Pyrénées et agence Limousin

•370 salariés.

•9 réseaux de chaleur.

•16 installations de cogénération exploitées.

•30 % du CA dans l’industrie.

Onyx Sud-Ouest

•1 890 salariés.

•1 124 000 tonnes de déchets collectés.

•1 523 000 tonnes de déchets traités dont 810 000 tonnes valorisées (recyclage, compost, énergie).

Connex Sud-Ouest

•5 000 salariés.

•1 925 véhicules, 44 rames de tram, 4 trains, 1 ligne de métro.

•71,5 millions de km parcourus par an.

Connex Sud-Ouest :villes ou agglomérations de Bordeaux, Tulle,Brive,Essel,Toulouse,Colo- miers, Libourne, Pau, les sociétés Aérospatiale, Airbus, Sogerma, AIA, EdF, Elf…

Dalkia Centre Aquitaine Midi-Pyrénées et agence Limousin :bâtiments communaux de Bordeaux, locaux du Conseil régional d’Aquitaine, établisse- ments hospitaliers de Dax,Mont- de-Marsan, Toulouse, Limoges, installations de Ahlstrom à Lalinde, de Cognis à Boussens, d’Airbus France à Toulouse,de Sanofi-Syn- thélabo de Labège, de Smurfit à Uzerche, de Valéo à Limoges…

Générale des eaux Sud- Ouest :ville de Toulouse, Communauté d’agglomération du Grand Toulouse, Syndicat du Dadou, le Cobas, le Siba, villes d’Agen,Tulle,Bergerac,Terrasson, Villeneuve-sur-Lot, Auch, instal- lations de Smurfit,Ahlstrom,Biscui- teries Poult, Laboratoires Pierre Fabre…

Onyx Sud-Ouest :collecti- vités locales de Tarbes, Decoset, Limoges, Syndicat Rive Droite (33),entreprises industrielles telles Siemens, Motorola, EADS, CEA… Exploitation de centres de traitement de déchets : usines d'incinération de Toulouse et de Limoges…

LES PRINCIPAUX CLIENTS

Présente dans seize départements et plus de huit cent cinquante com- munes sur les régions Midi-Pyrénées, Aquitaine, Limousin et Auvergne, Générale des Eaux Sud-Ouestdispose de neuf agences qu’appuient qua- rante ingénieurs, hydrauliciens et informaticiens de la direc-

tion régionale située à Toulouse.Trois centres opé- rationnels (Aquitaine- Limousin,Midi-Pyrénées

et Grand Toulouse) assurent le suivi opérationnel de l’activité des agen- ces et coordonnent l’action com- merciale et contractuelle. Générale des Eaux Sud-Ouest est certifiée QSE (lire page 10)pour son système de management intégré Qualité Sécu- rité Environnement.Intégré à Dalkia Atlantique,le Centre Aquitaine Midi- Pyrénées etl’agence Limousin maillent l’ensemble du Sud-Ouestgrâce à leurs agences de Bordeaux,Toulouse,Pau et Limoges. La maîtrise des réseaux de chauffage urbain, de la gestion d’installations thermiques,de la cogé- nération,des utilités et fluides indus- triels permet à Dalkia Atlantique de tenir un rôle de tout premier plan sur le marché des services énergétiques et des services associés sur la région.

Onyx Sud-Ouest dispose de quinze agenceset couvre vingt-trois dépar- tements.La région est organisée en cinq sociétés aux territoires délimi- tés : Onyx Aquitaine, Onyx Poitou- Charentes,Onyx Midi-Pyrénées,Onyx Limousin et Onyx Languedoc-Rous- sillon.Sites de traitement, usines d’incinération, c e n t r e s d e s t o c k a g e , centres de tri, stations de transfertou plateformes de compostage, Onyx Sud-Ouest pro- pose une palette de solutions pour le traitementdes déchets banals,soli- des ou liquides tant auprès des col- lectivités locales que des entreprises.

Présent sur l’Aquitaine,le Midi-Pyré- nées et le Limousin, Connex est implanté dans plus de quinze locali- tés et exerce son activité dans tous les domaines du transport terrestre, qu’il soitroutier ou ferré.Du transport urbain en passant par l’interurbain, le voyage touristique, le transport à la demande ou celui de scolaires,etc., Connex dispose de tous les atouts pour assurer les défis d’aujourd’hui comme les succès de demain tant auprès des collectivités locales etinsti- tutions publiques que des entrepri- ses privées ou des particuliers.

Tout VE en Sud-Ouest

« 8 000 salariés

au service

des habitants. »

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Pompeii divinus

Chirographi amputat catelli

Clubs synergies:

l’exemple industrie

Une ambition

régionale Juillet 2005

D

ans la foulée de la nomination des délégués régionaux VE, chacune des huit délégations s’estdotée de commissions collectivités locales et territoriales, communica- tion, ressources humaines et indus- trie. Idée de ces Clubs synergies : faire jouer au maximum les synergies entre les métiers, connaître les hommes qui font tourner la planète VE, apporter aux problématiques des clients une réponse spécifique plutôt que des propositions en ordre dispersé, division par division.

Gérard Alzieu,directeur général d’Onyx Midi-Pyrénées et directeur des marchés industriels de Onyx Sud-Ouest, a été désignéresponsable du Club synergies industrie dans le Sud-Ouest.«Le Club synergies industrie Sud-Ouest réunit une douzaine de cadres au rythme de cinq rencontres par an.Mais au-delà de ces séances de travail,il y a les échan- ges permanents. C’est en fait un espace de réflexion et de stratégies très vivant,très dynamique,d’où se dégage une réelle envie de faire avancer nos métiers. »

Trente cibles industrielles ont été identifiées sur le périmètre Sud-Ouest et sept pilotes désignés pour les coordonner. Le site du futur Canceropôle de Toulouse est la plus conséquente.Promu par l’Agglomération du Grand Toulouse,il verra les anciennes usines AZF accueillir, à l’horizon 2008,le centre R&D des Laboratoires Pierre Fabre et des installations Sanofi. Eau, énergies et propreté seront à fournir.« Onyx est déjà prestataire sur les trois sites Sanofi de Toulouse et présent sur le site de Pierre Fabre de Muret,explique Gérard Alzieu.La démarche du Club industrie, c’est de dire : à travers le marché du futur Canceropôle, démontrons notre capacité à gagner ensemble. »

CLUB INDUSTRIE :Paul Berretrot (Connex), Jean-Luc Huet (Dalkia), Gérard Alzieu (Onyx).

CLUB COLLECTIVITÉS LOCALES :Benoît Meugniot (Connex), Gérard Gardien (Dalkia), Dominique Belin (GdE), Patricia Ducamin (Onyx).

CLUB COMMUNICATION :Xavier Tersen (Connex), Fabienne Martin (Dalkia),Pierre Dissaux (GdE),Anne-Catherine Forteza (Onyx).

CLUB MOBILITÉ ET GESTION DES CARRIÈRES :Jean-Marc Dufour (Connex), Alain Guichene (Dalkia), Éric Caset-Carricaburu (GdE), Stéphane Recurt (Onyx).

LES FILIALES EN RÉGION

Crystal :

réalisation et exploitation d’installations de génie climatique (chauffage et conditionnement d’air, ventilation, climatisation, salles blanches, protection incendie par sprincklers).

Fontanié SAS, filiale de Clemessy :

projet électro-technique, bâtiment et process, automatismes et supervision, ensemblier en transfert de moyens industriels, courant faible et réseau informatique.

Citelum :premier groupe de services spécialisés dans la lumière urbaine

(éclairage public, gestion de trafic, lumière artistique, contrôle et gestion d’accès).

Proxiserve :

maintenance immobilière.

Sade :premier canalisateur de France, spécialisé dans la

conception, la construction et la maintenance des réseaux et ouvrages associés.

OTV et MSE :conception et construction

d’installations de traitement d’eau (potable et usée) et des filières de valorisation des sous-produits de l’assainissement.

Sede Environnement :

exploitation des unités de traitement ou

de valorisation de boues et de sous-produits assimilés.

Rénosol Atlantique :

nettoyage industriel.

Sodi :

filiale de Sarp (Onyx) dans le Sud-Ouest : services liés au traitement et à la valorisation de déchets liquides.

Siap :services liés au traitement et à la valori- sation de déchets dangereux.

Gérard Alzieu, Onyx.

LE CENTRE D’ANALYSES ENVIRONNEMENTALES Avec une double implantation à Agen et à Toulouse, le Centre d’analyses environnementales (CAE) a pour principale activité les analyses de l’autocontrôle en eau potable et d’autosurveillance en assainissement.

Fort de dix-huit salariés, il réalise chaque année plus de cent mille analyses pour les activités production et distribution d’eau potable et bilans d’usines de dépollution des eaux usées, pour Générale des Eaux Sud-Ouest et Générale des Eaux Sud. Les deux sites du CAE doivent être regroupés en un seul, de 1 600 m2, à Toulouse, à la fin de cette année. Parallèlement, son champ d’activités sera étendu aux analyses dans les domaines des eaux industrielles et des déchets.

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ÉVÉNEMENT

Pompeii divinus

Chirographi amputat

PARCOURS ACTUALITÉS

SUR LA CÔTE

Planète VE R É G I O N S U D -O U E ST - p4

Dalkia convainc Syngenta Seeds

Pragmatisme, innovation, transversalité, durabilité : telle est, en quatre points, la philosophie qui a présidé à la conclusion du contrat entre Dalkia et Syngenta Seeds S.A.S.

Un bus de nuit magique !

Une eau sûre

Dalkia Atlantique bénéficie désormais de l’habilitation de l’Union des industries chimiques (UIC) visant à limiter les risques pris par les entreprises sous-traitantes travaillant sur les installations classées pour la protection de l’environnement

« Sévéso seuil haut » de l’industrie chimique.

L’usine Chimex, sur la plate-forme Sobegi, à Lacq, a été passée au crible des auditeurs du Bureau Véritas.

Pour Christian Nouveau, responsable prévention et sécurité,

« cette habilitation, qui a nécessité quatre mois de travail, donne un avantage concurrentiel certain à Dalkia Atlantique ».

LE TRAIN

DE LA MONTAGNE BASQUE

Exploité depuis 1994 par le CFTA, filiale de Connex, le petit train de la Rhune permet de découvrir une flore et une faune excep- tionnelles : vautours fauves réimplantés voilà quelques années, manechs et pottoks.

Ouvert tous les jours jusqu’au 2 novembre, avec des départs toutes les 35 minutes à partir de 8 h 30. 12 €l’aller- retour pour les adultes, 7 €pour les enfants, gratuit pour les moins de quatre ans. Comptez une heure et demie de temps de visite.

Renseignements : www.rhune.com

À

Toulouse,Générale des Eaux vient de construire le sys- tème de sécurisation de l'alimentation en eau pota- ble. Pour que les 700 000 habitants de l’agglomération ne soient pas privés d’eau en cas de pollution accidentelle de la Garonne, des prises d’eau de secours ont été réali- sées au confluent du fleuve cher à Claude Nougaro et de l’Ariège. Ce dispositif permet de prélever jusqu’à 3 500

litres par seconde d’eau brute non polluée dans l’une ou l’autre des rivières. Une station de pompage a été cons- truite, et huit kilomètres de canalisations relient les pri- ses d’eau aux trois importantes usines de production d’eau potable de l’agglomération.Montant de l’investissement financé par la Ville de Toulouse,le département de la Haute- Garonne et l’Agence de l’eau Adour-Garonne : 22 M€.

TOULOUSE

DALKIA

DÉCROCHE L’UIC

E

n juillet et en août, les anges gar- diens de Citram Aquitaine veillent d’un bout à l’autre de la presqu’île.

Leur mission :raccompagner les esti- vants au sortir des restaurants,boîtes de nuits et autres lieux de fêtes jusque chez eux et ce, sans bourse délier. En 2004,57 000 personnes ont été ainsi transportées entre 22 h 30 et 5 heures le lendemain.« L’objectif est de dimi- nuer le nombre d’accidents nocturnes,

« D

ès 2002, nous avons approché Syngenta Seeds et relevé que des besoins existaient,notam- ment en matière de budgéti- sation des coûts des utilités (chauffage, climatisation, air comprimé, etc.),se souvient Patrick Berger, ingénieur d’affaires Dalkia à Bordeaux.Nous avons alors présenté des propositions articulées en deux phases :un premier contrat d’une année avec obligation de moyens pour exper- tiser les besoins et les moyens existants ; un second contrat de cinq ans avec

complète des utilités de l’usine de Lombez avec obligation de résultat e t g a ra nt i e d e co n s o m m at i o n d’énergie maîtrisée. Pari gagné ! Pour les autres sites, Patrick Berger et ses équipes élaborent actuelle- ment avec les responsables locaux le référentiel sur lequel Dalkia et Syn- genta Seeds s’engageront. Et de conclure :« Ce type de contrat,qui per- met aux industriels de se concentrer sur leur métier de base, ne peut être conclu que si, à notre niveau, la tech- nique,l’exploitation et le commercial fonctionnent ensemble ».

obligation de résultats pour la four- niture des énergies et la gestion des utilités.L’idée a été de proposer à Syn- genta Seeds une solution globale avec des adaptations locales,site par site. » Sur celui de Lombez, le bilan 2004 est de 1 243 heures de maintenance préventive effectuées,un technicien embauché et sept personnels for- més.Le périmètre du contrat s’est,de plus, élargi à la maintenance des installations électriques, systèmes de filtration et chambres froides.In fine, et depuis le 1erjanvier 2005, Dalkia assure l’externalisation

souvent dus à divers excès.En 1999,lors du lancement,nous assurions une rota- tion par heure.L’an passé,les nuits des vendredis, samedis et veilles de fêtes, c’était tous les quarts d’heure.Le dispo- sitif est devenu une institution », pré- cise Michel Lalanne-Dasque,responsable d’agence Citram Aquitaine.

Les treize chauffeurs qui assurent les rotations sont volontaires.« Il y a une ambiance particulière », dit

Michel Lalanne-Dasque.Mais si l’esprit festif est revendiqué, avec diffusion de musique dans le bus,pas question de tolérer alcool et cigarette.« Je demande toujours aux chauffeurs d’être cools mais fermes, de ne pas se mettre en porte-à-faux afin d’éviter tout débordement. De toutes façons, les chauffeurs disposent d’un téléphone pour leur sécurité et nous travaillons en liaison avec la police. »Et cela marche : jusqu’ici, aucun incident grave n’a été déploré.

Patrick Berger.

(5)

Les métiers de VE

en actions Juillet 2005

S

itué à une soixantaine de kilo- mètres de Bordeaux, le CSDU de Lapouyade stocke des déchets banals dits « ultimes de classe 2 » (non recyclables et non valorisables) produits par les ména- ges et les entreprises.Selon Bernard Harambillet, directeur de l’agence régionale Aquitaine-Poitou-Charentes d’Onyx,« l’idée de départ fut d’an- ticiper la législation.Nous avons par exemple complété l’imperméabilité des sous-sols en ceinturant les zones

M

ettre l’usine de dépollution des eaux usées du Grand Tou- louse au sommet de la technologie en matière de dépollution,telle était l’ambition du projet de rénovation commencé en 2001,sous la maîtrise d’ouvrage de Générale des Eaux.

Quatre ans plus tard, d’importants travaux (90 M€d’investissement) ont permis une extension des filiè- res de traitement des eaux usées et leurs mises aux normes afin d’éli- miner l’azote et le phosphore. Une usine d’incinération est sortie de terre : elle est destinée à l’élimina- tion d'une partie des boues,le reste

étant recyclé en agriculture.Aujour- d’hui, le site de dix-neuf hectares termine sa phase de requalification (10 M€d’investissement).Les faça- des des bâtiments disparates ont été harmonisées.Leur nouvel aspect allie l’inox moderne et des bardages de terre cuite dans l’esprit architectu- ral toulousain.L’éclairage a aussi été revu pour magnifier les façades des édifices,et les aménagements pay- sagers s’achèvent. Enfin, un « par- cours de visite» a été mis en place avec des animations en 3D et des passe- relles permettantune vue d’ensemble des traitements opérés.

d’exploitation d’une paroi verticale étanche en bentonite ciment. Entre autres dispositifs, le principe de ce mur, qui interdit tout contact entre les déchets et les eaux souterraines, nous a permis de devenir en 2002 le premier site certifié Iso 14001 en Aqui- taine. » Depuis le 11 février 2005,une étape supplémentaire a été fran- chie avec le démarrage de l’unité de valorisation énergétique du biogaz.

Ce gaz, majoritairement composé de méthane doit, aux termes de la

réglementation, être détruit. Or il peut,sous certaines conditions,être transformé en énergie électrique.

D’où l’implantation d’un dispositif permettant à terme d’exporter chaque année sur le réseau EDF envi- ron 14 000 MWh, soit la consom- mation annuelle de mille foyers.De plus, une partie de l’énergie déga- gée au niveau des moteurs (non transformable en électricité) va faire l’objet d’une co-génération interne et alimentera l’unité de traitement

des lixiviats,opérationnelle cet été.

Etde conclure:«Le CSDU de Lapouyade est clairement notre vitrine en Aquitaine pour le traitement des déchets. »

Une vitrine d’Onyx Aquitaine

L’usine de dépollution des eaux

usées fait peau neuve L

e bar à eau de Géné- rale des Eaux Sud- Ouest se déplace de marchés en expositions, de manifestations spor- tives en foires com- merciales à la rencontre

des habitants,histoire d’en faire des consommateurs d’eau avertis. En sus d’une dégustation comparative

de l’eau du réseau avec les eaux en bouteilles, des informations sur l’eau,son origine,sa qua- lité,son prix,sonten effet proposées aux consom- mateurs. But de l’opé- ration:en allant au devant des clients et du public, développer avec lui un contact authentique. Santé !

2 pour aller à la mer

D

estinée aux habitants de Gaillan Médoc,Hour- tin, Lesparre, Mérignac, Pauillac, Pessac, Queyrac,Saint-Jean d’Illac,Saint-Laurent du Médoc, Saint-Vivien etVendays-Montalivet,l’opération « Bus Plage » permet de se rendre pour la journée sur les principales plages de la Gironde contre 2 €seule- ment aller-retour.Mise en place par le Conseil général de

Gironde avec la collaboration de Citram Aquitaine,cette opération vise tous les jeunes de moins de vingt ans et leur famille. Concrètement, il leur suffit de retirer dans leur mairie une carte de bénéficiaire, puis d’emprunter les lignes régulières de la compagnie contre un billet à tarif unique.En 2004,plus de mille cinq cents personnes ont bénéficié de ce dispo- sitif. Cette année, d’autres communes devraient se joindre à l’opération.

Un bar… à eau !

Dans le cadre de l’aménagement de nouvelles voies d’accès au site, Onyx Aquitaine a fait mener une étude par le Groupe de recherche et d’étude pour la gestion de l’en- vironnement, société spécialisée dans les visons d’Europe, pour créer des zones de passage adaptées à ces petits mammifères et leur éviter d’emprunter la route avec les risques de mortalité inhérents.

VISONS CHOYÉS

L’usine de dépollution des eaux usées de Ginestous-Garonne.

GINESTOUS-GARONNE

LAPOUYADE

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Planète VE R É G I O N S U D -O U E ST - p6

À LA LOUPE

Un désir de tramway

Les hérauts du tram sont devenus les héros de TBC.

DATES CLÉS 1996 :décision de la CUB sur l’étude et la réalisation d’un tramway.

26 janvier 2000 : signature de la déclaration d’utilité publique et début des travaux.

21 décembre 2003 : inauguration de la ligne A Mériadeck - Lormont et Cenon.

24 avril 2005 : ouverture de la ligne C.

3 juillet 2004 : ouverture de la ligne B et mise en service du réseau restructuré.

Septembre 2005 : prolongement de la ligne A entre Mériadeck et le CHR.

2008 :doublement de la longueur du réseau.

I

l y a ceux qui étaient là en 2004.

Etil y a ceux qui sontarrivés depuis.

Nul besoin d’interroger longue- ment les collaborateurs de Connex Bordeaux pour s’entendre raconter combien l’année 2004 fut cruciale pour eux,pour leur entreprise,pour leur cité,pour leur quotidien comme pour leur futur.Les hérauts du tram sont devenus les héros de TBC. Et si aujourd’hui,des pannes surviennent encore de temps en temps,bloquant un trafic qui toujours reprend et des clients qui, tout en étant fiers de

« leur » tram,toujours pestent,force est de remarquer les efforts entre- pris et les prouesses accomplies.

« Il n’y a pas d’exemple en France d’un tel basculement de réseau,explique Philippe Kandel, responsable du service clientèle de TBC.Avant le tram, nous exploitions 62 lignes de

bus (en journée) sur un réseau de 1 076 km et 58 millions de passagers ; depuis,nous assurons les trois lignes du tram plus 95 de bus pour un objectif de 96,3 millions de voyages. » Quatre grands principes directeurs

ontprévalu à ladite refonte du réseau:

la desserte des lieux à haute fré- quentation par le tram, le rabatte- ment des lignes de bus sur les lignes tram et la hiérarchisation du réseau bus,la création de parcours express de bus,et le développement de l’in- termodalité avec la création de sept parcs-relais etd’une billettique unique (l’ancienne datait de 1977).« Cette réorganisation devait aussi engen- drer de 7 à 10 % d’économie par rapport à l’ancien schéma directeur, ajoute Philippe Kandel.En fait,deux facteurs clés ont conditionné le succès : l’expertise de Connex en matière de gestion de réseau, et la méthode suivie pour convaincre la CUB, ses élus, ses techniciens et les représentants des vingt-sept communes concernées par le projet. » Une méthode, dont la pierre angu-

La première mondiale a causé bien des déboi- res… Le système d’alimentation par le sol (APS) que le tram a inauguré repose sur une alternance de coupons conducteurs de huit mètres et de coupons isolants de trois mètres.Le principe veut que seuls les coupons sous la rame soient alimentés en courant. Les piétons et les véhicules ne risquent donc rien. Le réseau compte 966 de ces coffrets étanches qui commandent, par ondes radio, le « on » et le « off » de l’alimentation électrique. Pour pallier les défaillances de ce système novateur mais pas encore totalement maîtrisé par les indus- triels, les rames des trams sont équipées de batteries. Elles leur permettent d’avancer en mode autonome et de franchir les éventuels coupons défaillants.

APS : UN SYSTÈME NOVATEUR MAIS PERFECTIBLE

Les rames portent le nom d’une ville jumelée avec l’une des communes de la CUB. Elles peuvent accueillir 300 voyageurs.

Parfois, il en monte plus…

Un seul et unique ticket suffit désormais pour emprunter tram et bus.

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Bordeaux :

le tramway qui a changé la ville Juillet 2005

51 000 heures de formation !

Dans une vie antérieure, Vincent Chabat, 28 ans, fut guitariste professionnel puis moniteur d’auto-école. Aujourd’hui, il conduit bus et tram. Propos recueillis.

« Bordeaux a beaucoup changé avec l’arrivée du tram, et ce n’est pas fini. C’est justement parce que je voulais participer à ces changements que je suis entré à Connex en février 2004. J’ai été habilité tram en novembre 2004.

Comme tous les conducteurs, je conduis aussi les bus et tourne sur les trois lignes de tram. Les machines se conduisent facilement même si on sent qu’elles souffrent en raison d’une utilisation intensive : en un jour par exemple, les pantographes montent et descendent autant de fois en fonction de l’APS qu’en un an sur un réseau classique. Je travaille aussi bien les matins que les milieux de journée ou le soir, voire en horaire fractionné. Les services durent 7h36 dont vingt-cinq minutes de pause. Nous ne conduisons pas plus de trois heures d’affilée.

En bus, nous avons un contact direct avec les voyageurs ; dans le tram, nous leur parlons par interphonie. Le tram est très agréable quand tout se passe bien ; en cas de panne, cela peut devenir stressant car il faut à la fois gérer les réactions de la clientèle et agir sur le matériel.

En préparant l’habilitation, nos formateurs ont d’ailleurs beaucoup insisté sur ces deux aspects du métier. »

CONDUIRE LE CHANGEMENT…

CHIFFRES CLÉS

27 communes regroupées au sein de la CUB - 671 875 habitants.

24,5 km de réseau ; puis 43,3 km en 2008.

10 km de voies en APS.

53 stations en première phase, 84 en 2008.

44 rames dont 38 de 300 places et 6 de 218 places.

21 km/h de vitesse commerciale moyenne attendus.

4 minutes entre les rames aux heures de pointe.

1,3 €: prix du Tickarte pour un voyage.

23 % de hausse des recettes en 2004 versus2003.

2 050 salariés à TBC, soit1 882 équivalents temps plein.

200 conducteurs de tram.

200 personnes mobilisées le jour J de la bascule pour aiguiller les clients.

0 infarctus parmi le personnel mais beaucoupde cheveux devenus blancs…

laire fut la concertation… qui fut d’autant plus nécessaire que Connex n’avait pas le choix du matériel de transport,encore moins du nouveau système d’alimentation des trams (lire encadré),ni la maîtrise de la relation client. En tout, une qua- rantaine de réunions de négocia- tions avec les élus de la CUB eut lieu.

Formation

et communication

En interne, Connex Bordeaux dut développer les outils nécessaires p o u r fa vo r i s e r l ’a d h é s i o n e t l’appropriation par son personnel du projet. Information et commu- nication ont soutenu un investisse- ment d’un montant et d’une durée exceptionnels en formation (lire ci- dessous).À destination du grand public,chaque commune vit se tenir sa réunion d’information des popu- lations ; tous les moyens de com- munication existants furent mis à contribution :plus de deux millions de documents de communication distribués, partenariats média, présence sur le terrain renforcée les jours suivant le lancement du nouveau réseau, site Internet (www.infotbc.com),etc.

« Aujourd’hui, le trafic tram repré- sente près de 50 % du trafic total du réseau,commente Philippe Kandel.

La moitié des voyageurs se dit satis- fait mais 20 %, ceux qui utilisent des

correspondances,estimentle contraire.

Nous travaillons beaucoup sur ce point.»

Incontestablement, avec son tram, Bordeaux ne ressemble plus à ce qu’elle fut il y a quelques années.

Les rues envahies par les voitures sont un souvenir, les travaux de voirie sont presque terminés, et

les façades des immeubles et monuments se décapent et s’em- bellissent. Ne reste plus aux édiles qu’à se soucier de glisser, de-ci, de-là,dans des rues reconquises par les piétons mais à l’aspect parfois trop minéral, des… bacs de fleurs.

Histoire d’égayer le décor.

51 000 heures de formation furent ainsi dispensées en 2003 et 1 745 personnes concernées par au moins une action de forma- tion.Neuf formateurs tramway volontaires furent sélectionnés en interne,en 2002,puis envoyés se former… sur le réseau Connex de Rouen et à l’usine Alstom de La Rochelle, avant de revenir à Bordeaux communiquer aux personnels les savoirs appris.

96,15 % des agents volontaires pour la formation conduite tram ont obtenu leur habilitation.« Les activités maintenance des

En 2003, le budget formation de Connex Bordeaux représentait 3,55 % de la masse salariale.

installations fixes ont également étendu leurs champs de compétences viades formations. Aujourd’hui, elles ont la dimension tram :entretien des voies,lignes aériennes,gestion des sous-stations de redressement »,ajoute Hervé Deunff,responsa- ble formation de Connex Bordeaux.Côté ateliers,le transfert de savoir entre Alstom et l’équipe matériel roulant de TBC s’est aussi complété, comme pour les installations fixes, par l’expérience acquise au quotidien.Enfin,les vingt et une personnes du poste de commande centralisée,toutes recrutées en interne,qui gère l’exploitation du réseau ont,elles aussi,bénéficié de formations

« maison ».

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Planète VE

L

imoges ne manque pas de char- mes, prétend un dicton local, non pas en référence au réel attrait de la ville mais à ses arbres omniprésents. Si la chaufferie du CHU de la capitale du Limousin ne fonctionne bien sûr pas au bois,ses attraits sont certains. Impression- nants, même. Ne serait-ce que par la puissance installée : 70 MWatts produits par six chaudières haute ou basse pression alimentées en priorité au gaz (et parfois au fuel lourd).

En fait,le CHU de Limoges estla vitrine de Dalkia dans le Sud-Ouest.La filiale de Veolia Environnement chauffe, refroidit et électrifie (partiellement) l’ensemble des bâtiments de l’hôpital Dupruyten (principal centre médical), mais aussi ceux de l’hôpital Jean

Esquirol,de l’hôpital Le Cluzeau,des facultés de médecine et de phar- macie, de l’école d’infirmières et du futur hôpital de la Mère et de l’Enfant:eau chaude et eau froide haute ou basse pression,vapeur, azote, air comprimé, électricité

haute et basse tension. Ici, la cogé- nération existe même depuis des lustres grâce à deux turbo-alterna- teurs à contre-pression alimentés par la vapeur produite par deux des six chaudières.« Notre métier, c’est de l’échange »,se plait à dire Philippe Marquez, responsable du site.

« La technique ici mise en œuvre est plus intéressante qu’ailleurs,précise Marc Caumont,chef d’exploitation.

Les réglages s’opèrent plus avec calculettes et automates qu’au tournevis.Actuellement,nous lan- çons un système permettant d’an- ticiper l e s p i c s d e p u i s s a n c e , notamment les appels de vapeur en provenance de la blanchisserie. »

« Travailler en milieu hospitalier responsabilise peut-être plus les sala- riés de Dalkia que sur d’autres instal- lations,complète Bruce Baubiat, chef de l’agence Dalkia de Limoges.

Il existe ici une très forte implication des personnels pour intervenir au-delà de la simple relation contrac- tuelle : la vie des gens est en jeu. »

DALKIA GÈRE LA CHAUFFERIE DES HÔPITAUX DE LIMOGES

Un CHU aux petits soin

Le CHU de Limoges estl’une des rares installations de Dalkia où le travail a lieu «posté ». À 3 h 45, 11 h 45 et 19h45 tous les jours de l’

année, les équipes se relaient. Un rythme que les agents déclarent apprécier pour les libertés qu’il induit. Dans la salle de contrôle, le stylo remplace la clé à pipe.

« La concentration demeure la même », dit René Delavie, technicien

sur le site.

Si les turbo-alterna teurs r

eçoivent une eau à PH non neutr

e, ils risquen t la casse.

« Toutes les six heures , nous analysons la dureté de l’

eau selon le référentiel qualité,

précise Michael V

illeger, agent technique.

On y ajoute du sel et on réduit

le taux d’oxygène par adjonc

tion d’h ydrocet.»

Flambant neuf puisqu’il fut

renouvelé il y a un an, un groupe électrogène de 2

500 KVA assure la sécurité électrique de l’ensemble des installa

tions.« Lors de la tempête de décembre 1999,

se rappelle Philippe Marquez (à droite),son prédécesseur a

fonctionné 24 heures sur 24 pendan vait quatre jours. » t

Si les cadrans, indicateurs etautres manomètr es

permettent un suivi mécanique et

informatique completdes installations, les chaudièr

es se règlent aussi… à la clé à pipe.

Permanents, les ajustemen ts

nécessitent un savoir-faire qui ne s’acquiertqu’avec l’expérience.

24 HEURES AVEC…

(9)

Juillet 2005

s

Sur la cinquantaine de salariés de l’agence Dalkia de Limoges

, une dizaine travaille au CHU. À noter que les déchets de l’ensemble hospitalier son

t gérés par Onyx.

Le bâtiment le plus proche de la chaufferie n’est autre que celui des urgences.

Conclu pour une période de dix ans en 1998, le contrat qui lie Dalkia et le CHU de Limoges est du type P1/P2/P3.Il s’agit d’un contrat dit « de résultat ». En clair, Dalkia gère la fourniture de l’ensemble des fluides nécessaires au fonctionnement de l’ensemble hospitalier, conduit et entretien les installations,et les remplace en cas de défaillance.

PARTENAIRES DE LONGUE DATE

Bien alignés comme à la parade, voici tous les départs de fluide.

Les chauffagistes de Dalkia aimen t dire qu’ils « dosent les températures,

à défaut de commander les éléments.»

Le nouvel hôpital de la M

ère et de l’Enf

ant ouvrira

ses portes dans quelques m

ois. Les départs eau chaude sont déjà prêts.Bruce Baubia

t et Marc Caumont soulignent que les équipem

ents largement dimensionnés encaisser ont

sans problème la puissance dem andée.

Les deux chaudières aux impressionnantes

dimensions (au premier plan) produisent une vapeur compressée à 35 bars qui alimente les deux

turbo-alternateurs.

À leurs côtés,trois chaudières basse pression produisent une eau à 110° C.

Au fond, une chaudière 13 bars permet d’ajuster finement la production en fonction

des besoins.

Du 1ernovembre au 31 mars

, les turbo-alterna teurs

à vapeur contre-pression marchenten continu, soitpar paires, soit en alternance.

Ils fournissen t chacun

une puissance élec

trique de 1500 KWatts/heur e à

5 000 volts etsont alimen

tés par les deux chaudièr es

Ils fonctionnent depuis 19

70.« Notre métier , tériels», disent Quarante centrales de conditionnemen

t d’air assurent la climatisation des bâ

timents. Elles produisent des températures néga

tives de -80°C,voire -140° C, pour la conservation des virus

, des embry ons, etc.

Elles réfrigèrent aussi les chambr

es froides des morgues du C

HU (quarante places

) et de la faculté de médecine (cen

t-vingts places ).

… LES ÉQUIPES DE DALKIA

(10)

Planète VE R É G I O N S U D -O U E ST - p10

Des comités sécurité

chez Onyx Aquitaine

P

remière société de ser vice française du secteur des déchets (collecte, tri, valorisation ; quatre cent cinquante-cinq personnes, 43 M€de chiffre d’affaires en région Aquitaine) à être certifiée qualité et sécurité,Onyx Aquitaine a lancé en 2004 des comités sécurité.« Lors de notre engagement sur le réfé- rentiel OHSAS 18001,explique Sabine Maurier,responsable QSE,nous avons souhaité sensibiliser et impliquer au maximum les personnels sur la sécu- rité.Nous avons donc créé des comi- tés sécurité sur les sites où la loi n’impose pas la présence d’un CHSCT»

(moins de cinquante personnes).

Ces interfaces entre le management

BONNES PRATIQUES

« L

orsqu’un alpiniste réalise une ascension,il est sûr de sa tech- nique ;il sécurise ses prises et il respecte la nature etl’en-

vironnement.De même, un canalisateur doit-il savoir poser des tuyaux,

assurer sa sécurité et celle des autres, et savoir quoi faire des déblais et des déchets ». L’analogie qu’emploie Gilbert Gava pour expliquer les rai- sons qui ontamené Générale des Eaux Sud-Ouest à mettre en place une démarche qualité intégrée a le mérite de la justesse et de la simplicité.

Selon le BVQI, seule une quinzaine d’entreprises au monde ont adopté un système de management intégré (SMI) englobant les cer- tifications combinées Iso 9001 pour la qualité, Iso 14001 pour l’environ- nementetOHSAS 18001 pour la sécu- rité. Générale des Eaux Sud-Ouest est l’une d’elles. Pour son responsa- ble qualité environnement,« l’en- semble de ces certifications constitue un outil pour répondre tantaux deman- des spécifiques ou globales de nos clients qu’aux demandes internes.

La triple couronne

de Générale des Eaux

Générale des Eaux Sud-Ouest est certifiée qualité-sécurité-environnement. Cet atout concurrentiel engendre simplification et économies.

C’est en effet une forme de recon- naissance du professionnalisme de nos équipes,un gage de confiance que nous offrons à nos clients et la récom- pense des efforts internes entrepris pour y parvenir. »

Surtout, ce processus simple, cohé- rent et homogène porte en lui l’obligation d’une amélioration conti- nue. Enfin, puisque global, il réduit les frais liés aux audits et renforce la cohérence des réponses devant être apportées aux problèmes soulevés.

Générale des Eaux et Dalkia font téléphone commun

Impossible de confondre le 0811 902 903 et le 0810 804 805.

Et pourtant, à certaines heures, si le premier numéro est composé, c’est chez le second que le téléphone sonne ! En dehors de ses heures d’ouverture habituelles (du lundi au vendredi 8 h à 19 h et samedi 9 h à 12 h), le centre service client de Générale des Eaux à Toulouse passe en effet le relais à celui de Dalkia, à Rouen ou Bordeaux.« Les personnels du centre de Dalkia ont tous été formés à nos métiers,précise Dominique Dumas, responsable du centre service client Générale des Eaux Sud-Ouest.

Au vu des informa- tions données,ils déclenchent alors (ou non) le déplacement sur le terrain du technicien d’astreinte.

Ce système mis en place en 1998 a été expliqué à nos clients – nous gérons l’eau de plus de huit cents communes dans le Sud-Ouest – et leur adhésion a été emportée par le fait qu’il ait été instauré entre les différentes sociétés de Veolia Environnement. » L’an passé, vingt-cinq mille appels ont ainsi été traités.

19 % ont nécessité l’intervention du technicien d’astreinte.

« La reconnaissance du

professionnalisme. »

Double certification pour la Setmi

G

rande satisfaction pour Onyx le 17 janvier 2004 à la Société d’exploitation thermique du Mirail (Setmi),à Toulouse ! La Setmi est,en effet, devenue la première unité de valorisation éner- gétique de déchets, exploitée par VE, à obtenir la certification intégrée qualité - santé et sécurité au travail selon le double référentiel Iso 9001 (management de la qualité) et Oshas 18001 (santé et sécurité).Déjà en 2001,le site,qui traite les ordu- res ménagères de l’agglomération toulousaine ainsi que des déchets industriels banals et des déchets hospitaliers collectés dans toute la région Midi-Pyrénées, avait obtenu sa première certifi- cation Iso 9001. Deux ans plus tard, le périmètre de certification était étendu au réseau de chaleur alimenté à partir de l’usine et qui dessert environ quarante mille habitants des quartiers Bellefontaine, Reynerie et Mirail.

REPÈRES

1999 :lancement de la démarche qualité selon les référentiels Iso 9001.

2000 :lancement de la démarche environnement selon les réfé- rentiels Iso 14001.

2002 :intégration de la sécurité dans le management qualité environnement selon le référen- tiel OHSAS 18001.

2003 :certification combinée qualité-sécurité-environnement par le BVQI.

Gilbert Gava.

santé et sécurité et les salariés se réunissent tous les trimestres. Ils sont composées de volontaires, généralement trois personnes,plus le directeur d’agence dont dépend le site et le responsable processus sécurité.Exemples de travaux :«Ana- lyser les "presqu’accidents" pour passer du correctif au préventif,réflé- chir sur les risques induits par l’arri- vée de nouvelles machines pour mieux prévoir les procédures,organiser des tests de situations d’urgence. »

(11)

ÉQUIPES

Juillet 2005

La VAE : un bon tuyau,puissance 6

Six salariés de Générale des Eaux décrochent un CAP grâce à la VAE.

I

ls s’appellent Laurent Moysan, Jean-Marie Ruiz, Éric Manieux, Olivier Brusty,Christophe Limouzy et Dominique de Brito.Ils sont sala- riés de Générale des Eaux et tra- vaillent dans les agences Grand Toulouse, Gers Pyrénées, Tarn et Garonne Ariège. Honneurs soient rendus à ces jeunes diplômés, fraî- chement titulaires du CAP de cons- tructeur en canalisation des travaux publics : s’ils peuvent s’enorgueillir d’avoir passé avec succès cet exa- men,c’est à leur persévérance qu’ils le doivent ainsi qu’aux équipes Géné- rale des Eaux qui les ont aidé.

Explications :« En 2004, nous avons diffusé aux 1 200 salariés des seize départements de la région une infor-

mation sur la validation des acquis de l’expérience (VAE),raconte Isa- belle Chêne,responsable du service emploi-formation à Générale des Eaux Sud Ouest.Parallèlement,nous avons construit un dispositif d’ac- compagnement pour la préparation du CAP de constructeur en canali- sation des travaux publics par le biais de la VAE. Six opérateurs réseaux se sont inscrits dans ce dispositif. De septembre à décembre,ils ont monté leurs dossiers : une cinquantaine de pages représentant 60 à 100 heures de travail personnel et des rencontres bimensuelles avec un professeur spé- cialiste de ce CAP,un méthodologue du travail et une consultante du cabi- net Delfi. La direction régionale de

Générale des Eaux a orchestré le dispositif et assuré le suivi. » Finalement, le 2 mars 2005 , les six compères durent convaincre un jury de leurs aptitudes professionnelles.

« Lors de ce grand oral,se rappelle Isabelle Chêne,les jurés ont souli- gné la haute qualité des dossiers présentés et loué les lauréats. »

La Fondation VE

intervient en Béarn

Va y avoir du sport !

R

econnu parle monde de l’enseignement etles institutions locales et régionales, le centre de documentation et d’initiatives pour l’environnement du Béarn (CDIE Béarn) est une association loi 1901.

Sa mission est d’informer,de sensi- biliser et d’éduquer tout public à l’environnement pour « acquérir un comportement citoyen et améliorer ainsi le cadre de vie. »

C’estpour l’aider à organiser en milieu scolaire des interventions sur l’eau et les déchets,des classes découvertes,

des journées nettoyage de sites qu’elle est soutenue par la Fondation VE.

Parrainé par Lionel Kreitzer, chargé de l’exploitation de la station d’épuration de la Communauté d’Agglomération Pau-Pyrénées, le CDIE Bearn a reçu,le 31 janvier 2004, une subvention de 28 200€pour l’achat de matériel pédagogique et informatique.

«Outre le milieu scolaire,le CDIE mène aussi des actions en partenariat avec les acteurs locaux, complète Lionel Kreitzer.À ce titre,nous avons parti- cipé,lors de la dernière Journée mon- diale de l’eau,à un colloque sur l’eau

potable et les ressources en eau en Béarn. Soixante élus, représentants de collectivités et techniciens étaient présents. Des problèmes ont été mis en évidence,des solutions proposées ; il s’agit de porter sur la planète un regard concret et constructif. »

Clermont-Ferrand a accueilli cette année les Jeux européens du sport d’entreprise, du 15 au 19 juin.

Les couleurs de VE y étaient notamment portées par des sportifs de la région : Joa Ducheman (Les Courriers de la Garonne), Patrice Nalet et Frédéric Camps (Connex Bordeaux) ; Patrick Rodella, Rodolphe Nordelat, Julien Garcia, Jean-Marie Nadal et Karine Rous (GdE).

Y participeront également : Didier Mommessin (Onyx Sud-Ouest), Manuel Dejesus (Sarp) et

Karim Gheziel (SarpI).

AGENDA

• Bègles (33), Fête de la Morue les 3, 4 et 5 juin prochains.Dalkia soutient la manifestation populaire annuelle via une présence sur les programmes, affiches, banderolles.

• Libourne (33), Fest’arts les 11, 12 et 13 août 2005.

Soutien de Dalkia au Festival international des arts de la rue.

• Talence (33), Décastar les 17 et

18 septembre 2005.

Manifestation internationale d’athlétisme annuelle à laquelle Dalkia apporte son concours à la fois viaun soutien publicitaire et l’invitation de clients.

Laurent Moysan. Jean-Marie Ruiz. Éric Mahieux. Olivier Brusty. Christophe Limouzy.

Dominique de Brito.

INFOS +

Le dispositif académique de validation des acquis (DAVA) orchestré par Générale des Eaux Sud- Ouest réunissait l’Éducation nationale, le Fongessif, le Cnam et l’Afpa, en charge de la délivrance des diplômes. Le cabinet Delfi est intervenu en qualité de consultant.

La Fondation VE soutient le CDIE pour des interventions en milieu scolaire.

(12)

RENCONTRE

L’humanitaire

mobilise VE

Depuis 1998,Veolia Water Force intervient rapidement partout dans le monde en envoyant sur le terrain experts et équipements pour aider les autorités locales confrontées à une crise humanitaire.

La structure apporte également aux populations et aux collectivités un soutien technique plus global en menant des actions de formation et de développement, notamment dans le cadre de projets de coopération décentralisée (programme Waterdev).

Ses partenaires sont la Croix-Rouge, le Secours Catholique, l’Unicef,la Sécurité civile,les collectivités locales,… Veolia Water Force s’appuie sur un réseau de cent cinquante collaborateurs volontaires issus de tous les métiers de VE. Elle en mobilise, chaque année, cinquante pour mille cinq cents jours de mission.

L

e sentiment d’avoir été utile : sans se concerter, Laurent Jeannin et Jean-Paul Lassere utilisentles mêmes mots pour dresser le bilan de leurs trois semaines vécues à aider les populations rescapées du tsunami de décembre 2004.

Agent technico-administratif en travaux neufs à l’agence du Tarn, Laurent Jeannin, 23 ans, était au Sri Lanka en mars dernier, sur la côte Est ; lui revenait la mission de produire une eau potable, les puits familiaux des autoch-

tones ayant été souillés par la vague meurtrière.

Il parle avec passion de ce pilote (unité de trai- tement Opaforce) amené de France par

les précédentes équipes de Veolia Water Force et de l’émerveillement des rescapés de la catastrophe, si habitués à un trouble liquide mar- ron, devant la pureté de l’eau qu’il produisait.« Nous avons reçu des offrandes… »,résume-t-il avant d’évoquer toutes les visites de scolaires à qui il expliquait les étapes du processus.

Agent de distribution d’eau à l’agence Tarn de Générale des Eaux, Jean-Paul Lassère,31 ans,était lui en Indonésie entre fin mars et début avril,sur l’île de Sumatra,à Meulaboh,

dans la province d’Aceh.Parti effectué des branchements de tuyaux PEHD sur le réseau réhabilité de l’hôpital, il a été accueilli, le lundi de Pâques, par un… tremblement de terre.

« Il fallait voir la joie des gens sur leurs visages lorsque nous avons raccordé la maternité de l’hôpital… C’était énorme »,dit-il.

Si l’un etl’autre évoquentle recul qu’ils ont aujourd’hui sur les petits bobos de la vie alors qu’existent de l’autre côté de la planète de bien plus grands malheurs, tous deux soulignent combien ont été enrichissantes les phases de formation qu’ils ont assumées auprès des techniciens locaux,chargésà terme de faire fonctionner les installations.

« Ils apprennent à une vitesse phé- noménale et sont adorables »,dit Jean-Paul Lassere.« Leur force men- tale m’a impressionné, leur facilité à acquérir des compétences toutautant», complète Laurent Jeannin.

Si c’était à refaire ? « Tout de suite », répondent les volontaires,fiers tous deux de pouvoir, grâce à Veolia Water Force,faire coïncider leur soif personnelle d’humanitaire et la conscience d’une certaine respon- sabilité environnementale de leur entreprise.

Tous deux agents de Générale des Eaux Sud-Ouest et volontaires de Veolia Water Force, Laurent Jeannin et Jean-Paul Lassere sont partis aider les rescapés du tsunami de 2004. L’un au Sri Lanka, l’autre en Indonésie.

La force est en eux

« La joie des gens illuminait leur visage lorsque nous avons raccordé

la maternité de l’hôpital… »

Planète VE Région Sud-Ouestest une publication de Veolia Environnement - 38, avenue Kléber, 75799 Paris cedex 16-France.Directeur de la publication :Éric Marie de Ficquelmont.Coordination :Philippe Langénieux-Villard, Jean-Pierre Bonnet, Géraldine Fort, Céline Bordier.Rédacteur en chef :Xavier Tersen.Comité de rédaction :Véronique Burki, Anne-Catherine Forteza, Fabienne Martin, Pierre Dissaux, Sven Saura.Crédits photos :photothèque Veolia Environnement, Pierre Mesnier.

Dépôt légal :en cours d’obtention.Numéro ISSN :en cours d’obtention.Conception/réalisation :Bords de Loir.Impression :Sira. Imprimé sur papier recyclé Cyclus Print.

Des informations nécessaires à l’envoi aux salariés d’informations relatives à la vie du Groupe ont été recueillies par VE et font l’objet d’un traitement informatique placé sous sa responsabilité. Les données à caractère personnel collectées ne seront pas transférées à des tiers, sauf les sous-traitants techniques de VE. Conformément à la loi « Informatiques et libertés » du 6 janvier 1978, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations vous concernant que vous pouvez exercer en vous adressant à VE, DRH. 36/38, avenue Kléber, 75116 Paris cedex. En couverture (de gauche à droite) : Jean-Pierre Fauré (Connex), Jean-Luc Souchon (Dalkia), Julien Gellé (GdE), Éric Verroquet (Onyx). Nous remercions toutes les personnes qui ont collaboré à ce numéro.

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Références

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