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Éditions OUEST!FRANCE

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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LES EUROPÉENS

5Udo Horsmann : 1983-1984 5Uwe Reinders : 1986-1987 5Bernd Hobsch : 1997-1998 5Patrick Weiser : 1997-1999

ANGLETERRE

5George Scoones : 1933-1935 (d. n.) 5J.A. Stewart : 1936-1937

5Geoffrey Taylor : 1949-1951

AUTRICHE

5Frantz Pleyer (puis François) : 1933-1939 et 1945-1952 (d. n.)

5Joseph Schneider, dit Pépi : 1933-1936 5Wackt : 1933-1934

5Josef Mayboeck : 1935-1937 5Georg Braun : 1935-1939 5Franz Siedler : 1936-1937 5Jean Babinek : 1938-1939 5Karl Lechner : 1947-1949 (d. n.) 5Philip Hosiner : 2014-2016

BELGIQUE

5Eddy Voordeckers : 1985-1987 5Christian Bruls : 2015-2017

DANEMARK

5Brian Jensen : 1994-1997

ECOSSE

5Jerry KELLY : 1933-1934 5Alan JOHNSTON : 1996-1997 5Gary SMITH : 1996-1997 Mario Melchiot

ALLEMAGNE

5Walter Kaiser : 1930-1938 5Fritz Raemer : 1931-1933 5Walter Wollweiler : 1933-1936 5Walter Hanke, dit Richard : 1937-1939

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ESPAGNE

5Salvador Artigas : 1944-1949 et 1952-1955 5Esteban Gomez : 1950-1952 (d. n.) 5Justo Nuevo : 1951-1954 (d. n.) 5Patricio Eguidazu : 1952-1953 5José Caeiro : 1953-1957 5Daniel Solsona : 1986-1987 5Brandon Thomas Llamas : 2017-

ITALIE

5Elpidio Coppa : 1948-1949 5Joseph Mattioni : 1948-1950 (d. n.) 5Ernesto Sandroni : 1951-1952 5Victor Mosa : 1967-1971 (d. n.) 5Alberto Poli : 1975-1976 (d. n.) 5Marco Di Costanzo : 1997-1998

NORVÈGE

5Kjetil Rekdal : 1996-1997 5Alexander Tettey : 2009-2012 5Anders Konradsen : 2013-2015

PAYS-BAS

5Karel Bonsink : 1981-1982 5Erik van den Boogaard : 1987-1990 5Arnold Oosterveer : 1990-1992 Petter Hansson

Alexander Frei

5Mario Melchiot : 2006-2007 5John Verhoek : 2010-2011

PORTUGAL

5Nelson Oliveira : 2013-2014 5Pedro Mendes : 2015-2017 5Afonso Figueiredo : 2016-2018

SUÈDE

5Peter Bengtsson : 1953-1955 5Kim Kallstrom : 2003-2006 5Andreas Isaksson : 2004-2006 5Erik Edman : 2005-2008 5Petter Hansson : 2007-2010 5Ola Toivonen : 2014-2016 5Jakob Johansson : 2018-

SUISSE

5Christophe Ohrel : 1994-1995 5Marco Grassi : 1994-1996 5Alexander Frei : 2002-2006

5Alain Rochat : 2005-2006 (d. n. Canada) 5Julian Esteban : 2006-2009 (d. n. Espagne) 5Gelson Fernandes : 2014-2017

(d. n. Cap-Vert)

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Caen, il opère « dans les bois », comme on dit à l’époque, durant deux années, avant l’arrivée de Lamia.

Viennent ensuite (entre parenthèses, le nombre de matchs et leur période) : Georges Hatz (63 ; 1946-1948), Tony Heurtebis (60 ; 1992-1999), Jules Miramond (60 ; 1937- 1939), Christophe Revault (58 ; 1998-2000 et 2006-2007), Jean Gonzales (49 ; 1945-1946), Éric Durand (37 ; 2001-2003), Yves Audigane (36 ; 1961-1963), Louis Ferry (36 ; 1960-1961), Robert Ponceau (36 ; 1948-1955), Bernard Lama (35 ; 2000-2001 ; 44 sélections), Dominique Vaast (35 ; 1979-1983), Gilles Bourges (33 ; 1983-1988), Abdoulaye Diallo (32 ; 2009), Gérard Lefi llatre (30 ; 1966-1970), Patrice Luzi (25 ; 2007-2010), Franck Mantaux (25 ; 1986-1991),

Bernard Josse (24 ; 1958-1962), Gilles Rousset (24 ; 1994-1995 ; 2 sélections), Fabien Debec (23 ; 1996-2002), Grégory Malicki (15 ; 1999- 2000), Jacques de Montmarin (13 ; 1946-1949), Jean-Paul Escale (11 ; 1972-1973)...

N’ayant que très peu pris part à des matchs offi ciels du club, les cas de Cheick N’Diaye et Jacques Niclause méritent quand même d’être évoqués.

Le premier nommé n’est apparu que sept fois en équipe première, mais les supporters ont tous en mémoire la partie héroïque qu’il fi t avec ses partenaires à 9 contre 11 au Parc des Princes, le 17 novembre 2012. En effet, grâce à ses neuf arrêts, il réussit à garder sa cage inviolée après les expulsions de Costil (25e minute) et de Makoun (52e minute), assurant ainsi une victoire acquise sur le score de 2 à 1 (Alessandrini, 13e minute, et Féret, 34e minute) contre le PSG d’Ancelotti.

Le second nommé n’a joué que deux rencontres pour le Stade Rennais en 1960, un peu par hasard, car il était présent dans la capitale bretonne lorsque le club connut une pénurie de gardiens.

Rouillé étant blessé et Josse réquisitionné pour un match capital en amateur, l’ex-portier du Racing Club de Paris, alors sans contrat, signa sa licence prestement. Hélas, ses deux titularisations rimèrent avec autant de défaites : 3-0 à Valen- ciennes, et 3-2 à domicile contre le Stade Français.

Enfi n, signalons la saison 1944-1945, qui vit cinq gaillards se succéder dans les buts rennais : Favier et Dagorn, un match chacun ; Davin joua trois rencontres, Lamy six, et Gonzales onze.

Bernard Lama

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5Joseph Verlet disputa les sept premiers matchs de l’histoire de l’équipe de France entre 1904 et 1911, mais il était à l’époque licencié au FC Paris puis au RC Paris. Ce n’est qu’ensuite qu’il posa son sac à Rennes, de 1911 à 1914, puis de 1917 à 1919, sans être à nouveau appelé sous le maillot tricolore. Il fut le premier buteur sur penalty des Bleus en 1908 contre la Belgique (76e minute, défaite 2-1).

5Le premier joueur du Stade Rennais capé est le défenseur François Hugues en 1922.

Il compta vingt-quatre sélections au total dont deux lors de son passage à Rennes, France-Belgique : 2-1, et France-Espagne : 0-4.

Viennent ensuite par ordre chronologique, en tenant compte du poste, du nombre de sélections en étant joueur du Stade Rennais, de l’année, des matchs et du nombre total de sélections :

5Charles Berthelot : gardien de but, 1 sélection en 1923, Pays-Bas-France : 8-1.

5Jean Batmale : milieu de terrain, 2 sélections en 1924, France-Uruguay : 1-5, France- Hongrie : 0-1. 6 sélections au total (2 avec le Club Français et 2 avec Clichy).

5Hervé Marc : attaquant, 1 sélection en 1930, France-Belgique : 2-2.

5Adolphe Touffait : milieu de terrain, 1 sélection en 1932, France-Italie : 1-2.

LES RENNAIS

EN ÉQUIPE DE FRANCE

5Georges Rose : défenseur, 1 sélection en 1934, Luxembourg-France : 1-6.

5Jean Prouff : défenseur et milieu, 13 sélec- tions. En 1946, France-Tchécoslovaquie : 3-0 ; Portugal-France : 2-1 ; France-Autriche : 3-1 ; France-Angleterre : 2-1 (1er but à la 54e mi- nute sur un centre-tir lobé pas forcément volontaire). En 1947, France-Portugal : 1-0 ; Angleterre-France : 3-0 ; France-Pays-Bas : 4-0 ; Suisse-France : 1-2 ; Portugal-France : 2-4 (avec un triplé du futur Rennais Vaast).

En 1948, France-Italie : 1-3 ; France-Écosse : 3-0 ; Belgique-France : 4-2 (le 1er but tricolore est l’œuvre d’Antoine Cuissard alors Stépha- nois) ; Tchécoslovaquie-France : 0-4. 17 sélec- tions au total (4 avec Reims).

5Henri Guérin : défenseur et milieu, 3 sé- lections. En 1948, France-Belgique : 3-3 (remplace Cuissard, victime d’un claquage à la 41e minute). En 1949, France-Suisse : 4-2 ; France-Espagne : 1-5.

5Jean Grumellon : attaquant, 10 sélections.

En 1949, France-Suisse : 4-2 (2e but français à la 30e minute) ; France-Espagne : 1-5 ; France-Yougoslavie : 1-1 ; France-Yougoslavie : 1-1. En 1950, France-Écosse : 0-1. En 1951, Italie-France : 4-1 (but à la 34e minute) ; Angleterre-France : 2-2 ; Suisse-France : 1-2 (2e but à la 34e minute) ; France-Autriche : 2-2 (doublé aux 3e et 45e minutes) ; France- Portugal : 3-0 (nez ouvert à la suite d’un choc avec Carvalho, qui nécessite la pose de deux

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points de suture ; il laisse sa place à René Alpsteg à la 4e minute ; néanmoins il s’agit de son dernier match chez les Bleus).

5Stanislas Dombeck : attaquant, 1 sélection en 1958, Grèce-France : 1-1.

5Yvon Goujon : attaquant, 6 sélections. En 1960, Pologne-France : 2-2 ; Suisse-France : 6-2 (ouvre la marque à la 19e minute sur un centre de Julien Stopyra, puis un second à la 87e minute sur un centre de Jean Vincent). En 1962, Angleterre-France : 1-1 (ouvre le score à la 8e minute) ; RFA-France : 2-2 (but du 2-0 à la 32e minute) ; France-Hongrie : 2-3. En 1963, Espagne-France : 0-0. 11 sélections au total (2 avec Sochaux et 3 avec Rouen).

5Mahi Khennane : attaquant, 2 sélections en 1961, Belgique-France : 3-0, Bulgarie-France : 1-0.

5Louis Cardiet : défenseur, 6 sélections.

En 1965, France-Argentine : 0-0 ; Norvège-France : 0-1 ; France-Yougoslavie : 1-0 ; France-Luxembourg : 4-1. En 1967, France-Roumanie : 1-2 ; France-URSS : 2-4.

5Marcel Loncle : attaquant, 2 sélections en 1965, France-Autriche : 1-2, France- Yougoslavie : 1-0.

5Daniel Rodighiero : attaquant, 2 sélections en 1965, France-Autriche : 1-2, France-Argentine : 0-0.

5Jean-Claude Lavaud : défenseur, 1 sélection en 1967, France-Roumanie : 1-2.

5Robert Rico : attaquant, 1 sélection en 1970, Belgique-France : 1-2.

5Bernard Lama : gardien de but. En 2000, France-Angleterre : 1-1. 44 sélections au total (41 avec le PSG, et 2 avec West Ham).

5Jimmy Briand : attaquant, 3 sélections en 2008, Roumanie-France : 2-2 (remplace Ribéry à la 90e minute, 2e but de Gourcuff), France-Tunisie : 3-1 (remplace Gourcuff à la 81e minute), France-Uruguay : 0-0 (remplace Gourcuff à la 71e minute). 5 sélections au total (2 avec l’OL).

5Rod Fanni : défenseur, 5 sélections. En 2008, France-Tunisie : 3-1, France-Uruguay : 0-0. En 2009, France-Nigeria : 0-1, France-Autriche : 3-1, en 2010, Norvège-France : 2-1.

5Yann M’Vila : milieu, 22 sélections. En 2010, Norvège-France : 2-1 (remplacé par Cabaye à la 74e minute), France-Biélorussie : 0-1, Bosnie-France : 0-2, Roumanie-France : 2-0 (2e but de Gourcuff à la 92e minute), Argen- tine-France : 1-2. En 2011, France-Brésil : 1-0 (remplacé par Diaby à la 59e minute), Luxem- bourg-France : 0-2 (2e but de Gourcuff à la 72e minute), France-Croatie : 0-0 (remplace Matuidi à la 87e minute), Ukraine-France : 1-4, Suisse-France 1951 (1-2)

Jean Grumellon, au 1er rang, à droite

Yann M’Vila

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3 à 1 à la mi-temps et avoir confi squé le ballon à leurs hôtes, une bonne partie de la rencontre.

Hunou (2e), Garcia (csc 9e) et Ben Arfa (sp 45+3e) marquent pour Rennes.

Les statistiques ne donnent que 14 % de chances aux joueurs d’Ille et Vilaine de passer un tour supplémentaire. Malgré cela, plus de 3000 inconditionnels font le déplacement en Andalousie pour soutenir leurs favoris. Bien leur en a pris, puisque le stade Benito-Villamarin (du nom d’un ancien président du club dans les années 50-60) voit les stadistes donner la leçon aux hommes de Quique Setien.

Bensebaini (22e), Hunou (30e) et Niang (90+4e) concrétisent la domination rennaise

au tableau d’affi chage : 3-1.

Le Stade Rennais hérite d’un adversaire d’un tout autre calibre pour les 8èmes de fi nale : Arsenal, détenteur de 13 titres de champion d’Angleterre et de 13 coupes nationales

(la F.A. Cup). C’est l’occasion de revoir une ex-gloire locale, Petr Cech.

Une première « Bizarrerie » comme dira Julien Stephan, inverse l’ordre des matchs.

Ainsi les Anglais recevront le match retour, un avantage indéniable.

Le 7 mars 2019 restera dans les annales.

Nombre d’habitués du stade sis Route de Lorient, qualifi ent cette soirée comme la plus folle, la plus bruyante jamais vécue dans l’enceinte des Rouge et Noir. En effet, 29 171 spectateurs se massent dans les tribunes, alors que plus de 90 000 demandes ont affl ué pour assister à l’évènement. Le public joue alors son rôle de douzième homme tout au long de la partie, impressionnant même les supporters des Gunners ayant pris place dans le parcage « visiteurs ».

Encaissant un but dès la 3e minute, les Rennais trouvent les ressources pour inverser Match retour contre Arsenal. Au premier rang: Da Silva, Ben Arfa, Traoré, André, Bourigeaud, Grenier.

Au second rang : Koubek, Sarr, Mexer, Bensebaïni, Niang.

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la tendance. Bourigeaud à la 42e minute, Monreal contre son camp, à la 65e et Sarr à la 88e sont les buteurs « maison » de la soirée. Score fi nal : 3-1.

Il s’agit là, de la première défaite d’Arsenal en coupe d’Europe sur le sol français.

La semaine suivante, plus de 6 000 fans des Rouge et Noir investissent l’Emirates Stadium dans l’espoir d’une qualifi cation historique pour les quarts de fi nale. Hélas, très vite, les partenaires de Koscielny imposent un pressing intense et trouvent l’ouverture à deux reprises en 14 minutes. Le deuxième but est pourtant entaché d’un hors-jeu manifeste. Pire, la forma- tion d’Emery, qui rappelons le, avait remporté l’épreuve à 3 reprises avec le F.C. Séville entre 2014 et 2016, enfonce le clou à la 72e minute. La belle aventure s’achève sur la marque de 3 à 0.

Le Stade Rennais quitte la compétition, mais il a grandi, emmagasiné de l’expérience et gagné le respect sur le plan national et continental. De plus, il a fait l’objet d’un engouement populaire sans précédent. Le début d’une nouvelle dimension ?

Bilan en coupe UEFA/ Ligue Europa : 13 victoires, 7 nuls, 16 défaites.

Coupe Intertoto

De 1995 à 2008, cette compétition dans laquelle les Français ont souvent brillé permettait d’obte- nir un, deux ou trois billets selon les années pour la Coupe UEFA. Le Stade Rennais s’y est risqué en 1996, 1999 avec pour point d’orgue la fi nale contre la Juventus de Zidane (0-2, 2-2) et 2001, mais il n’est pas parvenu à obtenir le précieux sé- same. En revanche, en 2008, face aux Ukrainiens de Simferopol, il arrache son billet au troisième tour après une interminable série de tirs au but, marquée par deux arrêts de Douchez.

Bilan en coupe Intertoto : 6 victoires, 3 nuls, 7 défaites

Avec 4 buts, Jérôme Leroy et Victor Hugo Montaño sont les meilleurs buteurs rennais en Coupe d’Europe et avec le même total, Stéphane Guivarc’h en Coupe Intertoto.

Finale Intertoto 1999, duel Zidane-Bassila

Ligue Europa 2011, 3e journée du groupe 1

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5Enfi n, depuis 2007, c’est un autre félin qui appose sa griffe pour la troisième fois sur la tenue rouge et noire : Puma. Quoi de plus normal puisque, depuis cette même année, son actionnaire majoritaire est le groupe PPR (Pinault-Printemps-Redoute), renommé Kering depuis 2013. Ce nom est composé de « ker » qui désigne en breton la maison, le foyer, pour bien rappeler l’origine des diri- geants. Le suffi xe « ing » renforce la dimen- sion internationale. De plus, la prononciation est semblable à caring qui, en anglais, signifi e

« prendre soin ». L’emblème du groupe est une chouette, symbole de sagesse et animal favori de François Pinault.

La « garde-robe » rennaise est composée de trois éléments : les maillots Home (domicile), Away (extérieur) et Third (troisième). En 2006-2007, il y eut même une quatrième tenue

Airness d’un rose du plus bel effet.

Pascal Rousseau, gardien de but de 1991 à 1995, a dessiné une partie de ses équipements, et a même possédé un moment sa propre marque de vêtements de sport.

Il est assez cocasse de noter que le voisin et rival nantais est vêtu par une fi rme bretillienne, tout comme le SM Caen et le LOSC. En effet, Umbro et New Balance sont distribués dans l’Hexagone par le groupe Royer dont le siège est situé à Fougères.

Un club turc né en 1965, Eskisehirspor, s’est inspiré des couleurs du Stade Rennais pour créer sa tenue. C’est en ayant vu une couverture de Paris Match célébrant la victoire rennaise en Coupe de France que quelques dirigeants ont opté pour le rouge et noir.

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L’anecdote de Pierre Lecomte

En ce début du mois de juillet 1986, en fi n d’après- midi, les Rennais de Pierre Mosca s’apprêtent à disputer un premier match de préparation sur le terrain Salvador-Allende à Saint-Jacques-de-la- Lande. Le public a répondu présent, curieux de voir pour la première fois le tout nouvel armement offensif de son équipe : les « missiles sol-sol » – entendez par là les deux recrues Daniel Solsona et Gérard Soler (missiles en défi nitive non armés puisque chacun d’eux jouera vingt et une rencontres, et que seul Soler marquera une petite fois). Mais ce jour restera mémorable pour une toute autre raison que la revue d’effectif de début de saison, à savoir : le maillot offi ciel 1986-1987.

Rayés à l’identique verticalement de fi ns traits rouges délavés sur fond blanc, le short et le maillot ne prenaient pas du tout la lumière et renvoyaient carrément un rose des plus ternes. Bonjour l’effet pyjama ! La photo offi cielle fut pourtant faite dans cet accoutrement, qui fi t immédiatement hurler les supporters qui ne voulaient, une fois de plus, pas autre chose que leur traditionnelle harmonie en rouge et noir – même si les couleurs historiques du club, rappelons-le, ont été le bleu marine et le bleu ciel, comme celles portées par le doyen des pros, Le Havre. Le pyjama rose ne tint pas longtemps. Le designer ravala son dress-code, et l’équipe retrouva sa livrée traditionnelle.

Ils ont joué

en pyjama

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L’anecdote de Pierre Lecomte

Quand Nantes gâche l’histoire des Rennais

L’envahissement du terrain par une centaine de

« supporters » nantais à la 87e minute du match Nantes- Toulouse, lors de l’avant-dernière journée de la saison 2006- 2007, restera à jamais en travers de la gorge des Rennais.

Les trois points donnés sur tapis vert au Téfécé (alors que le score était de 0-0) ont très vraisemblablement privé l’équipe rennaise, alors managée par Pierre Dréossi, du tour préliminaire de la Ligue des Champions. Un rendez- vous historique incroyablement gâché par le voisin nantais, d’autant que le match aurait pu et dû logiquement reprendre puisque lesdits envahisseurs avaient d’eux-mêmes tranquillement amorcé leur repli en tribune.

La nonchalance des forces de l’ordre a aussi beaucoup surpris. Que dire alors de ce « allez les gars...à la douche ! », injonction cinglante du président toulousain Olivier Sadran à destination de ses joueurs, trop content de gagner ainsi le droit de rêver d’Europe des Champions à la place des Rennais ? Au fait, qui a donné l’ordre de ne pas reprendre le match ? L’arbitre de la rencontre ? Le délégué du match ? Le représentant du préfet ? La Ligue a enquêté « mollement », se contentant au fi nal de tancer sans conséquences les Canaris.

Paul-Georges Ntep

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Les haut-parleurs crachaient

« Johnny Johnny come on » d’Avalanche ou « Je te survi- vrai » de Jean-Pierre François entre deux annonces publici- taires de Claude Dratel. Le RCK n’avait pas encore investi la tribune Mordelles.

En face, dans les pesages, on pouvait encore siroter une canette en gardant un œil sur le match d’ouverture de la réserve ou des cadets natio- naux. Les loges n’en étaient encore qu’à leurs balbutie- ments. L’ostentatoire costume écussonné n’était pas encore de mise, et la photo offi cielle s’en ressentait. Déjà, le drapeau sur l’épaule, coiffé de son em- blématique bob serti de pins, Philippe arpentait les travées du stade de la route de Lorient.

Le maillot rouge et noir fl oqué du Pfi zer du président Soucaret était signé Duarig, anacyclique de Giraud, succédant à l’éphé- mère équipementier C’drick.

Depuis le milieu des années 1970, le club empruntait alternativement le couloir menant de la deuxième à la première division, ne parvenant plus à s’ancrer durablement au sein de l’élite.

Pierre Lecomte promenait déjà son œil malicieux et avisé sur

STADE 80

le football armoricain. Patrick Vettier s’égosillait au micro de Fréquence Ille alors que, pour Radio France Armorique, Philippe Delacotte éructait, vociférait, exultait, s’époumo- nait lors de la venue d’adver- saires aussi improbables que Saint-Seurin, Quimper ou Abbeville, que le tableau d’affi - chage qualifi ait invariablement d’« invités ». Le légendaire Pierrick Hiard défendait toujours aussi âprement les cages rennaises malgré les ardeurs et les velléités des jeunes Bourges et Mantaux. Devant lui, le solide Denis et le vaillant Sorin veillaient au grain. Le placide Miton et l’infatigable Le Dizet occupaient les fl ancs de l’arrière-garde. Dans l’entrejeu, le lutin Goudet et deux ex-Quimpérois, le gracile Sénoussi et le précieux Ribar, épaulaient le maestro bouexièrais Delamontagne, chargé de lancer son cadet dans de fougueuses et énergiques chevauchées et d’alimenter à la pointe de l’attaque l’agile et prolifi que avant-centre batave surnommé VDB, Erik van den Boogaard.

L’effi cacité et la disponibilité de ce grand blond au visage barré d’une moustache savamment entretenue laisseront un

souvenir indélébile aux suppor- ters. Maints Montgermontais peuvent encore en témoigner.

D’ailleurs, il ne dédaigne pas partager une mousse d’après- match du côté de chez Valy avec ceux qui ont le plaisir de le reconnaître au gré de ses retours sur les bords de la Vilaine. Beaucoup regrettèrent et s’interrogèrent sur son départ chez les Diables Rouges rouennais alors qu’à l’ultime minute de la saison, sur la pelouse du Moustoir, d’un coup de tête inespéré, Cano propulsa le club dans une liesse indescriptible à l’étage supérieur, qu’il n’a plus quitté depuis, hormis une parenthèse malheureuse entre 1992 et 1994.

Ah, j’oubliais, l’année suivante, un des sponsors maillot s’appelait Radio... Nostalgie.

VDB, Erik van den Boogaard

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LE QUESTIONNAIRE DE PROUFF

1

Dans quelle ville est-il né en 1919 ?

2

Dans quel club évolue-t-il en 1937 lorsqu’il termine deuxième du concours du jeune footballeur de la Ligue de l’Ouest ?

3

Quel club du Nord de la France lui fait signer son premier

contrat professionnel ?

4 Avec quelle équipe est-il sacré champion

de France en 1949 ?

5

Combien compte-t-il de sélections en équipe

de France ?

6

De 1952 à 1953, dans quel club normand exerce-t-il

pour la première fois la fonction d’entraîneur ?

7

À la tête de quelle sélection africaine est-il nommé

en 1960 ?

8

Quel club belge, adepte du 4-2-4, inspire considérable- ment sa conception du jeu lors de son passage sur le banc du Standard de Liège

de 1961 à 1963 ?

9

Combien de Coupes de France remporte-t-il en tant qu’entraîneur du Stade

Rennais ?

10 De 1973 à 1976, quelle équipe morbihannaise

de troisième division nationale dirige-t-il ?

11

Quel était son surnom ?

12

En 2001, quelle distinction lui est attribuée par le

Stade Rennais ?

RÉP ONSES

1) À Peill ac - 2) Saint-P

ierre d e Nan tes - 3) SC Fiv

es - 4) Sta de d e Reim s

5) Dix-s ept , de 1 946 à 1 949 - 6) Sta de M alherb e de C aen - 7) Au G abo n

8) RSC Ande rlec ht - 9) Deux C oup es d e Franc e - 10) US B erné

11) Mon sieur J ean - 12) Entr aîneur d u siècle d

u Sta de R enn ais

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A

commeAgent Saisonnier fortuné, sauf celui de Romain Danzé.

B

comme Bleus L’équipe de France a évolué à

deux reprises sur la pelouse rennaise, le 18 août 2004 contre la Bosnie-Herzégo- vine (1-1), et le 14 novembre

2014 contre l’Albanie (1-1).

Les Bleues s’y sont aussi produites le 3 juin 2016 contre

la Grèce (1-0), et le 9 avril 2018 contre le Canada (1-0).

C

comme Celtico Classico à la sauce bretonne.

D

commeDiscothèque Voir l’anecdote de Pierre

Lecomte ci-après.

E

commeErminig Mascotte bedonnante et facétieuse ayant pris le relais

ABÉCÉDAIRE

des deux hermines Treblec en janvier 2011 lors de la venue

d’Arles-Avignon. Elle porte le numéro 35.

F

commeFormation Investissement sur le long terme, et force vive du club.

G

commeGalette-saucisse

 

Forcément, un match du stade sans elle, c’est comme une course de vélo sans la voix de

Daniel Mangeas.

H

comme

 

History

Le Stade Rennais History Club est un club de « troisième mi-temps » bien loin d’un club

du troisième âge présidé par le jovial Cyrille L’Helgoualch.

I

commeImages Panini

« J’ t’échange ton Tischner contre mon Zajackowski »

J

commeJusd’orange Voir l’anecdote de Pierre

Lecomte à suivre.

K

commeKataFumbwa Danse issue d’une chanson

chère à Firmin Mubele

. L

commeLoto

 

sportif

« Et m..., si Metz n’était pas venu gagner à Rennes, j’avais

douze bons pronos. »

M

commeManzo Goleador patenté originaire du Mexique fi gurant sur un des posters de la saison 1983-

1984, mais fi nalement pas retenu en raison du nombre

d’étrangers autorisés à l’époque.

N

commeNotes Évaluation plus ou moins

objective.

(17)

O

commeOuest-France Feuille de shoot cultivée notamment par Maussion,

Glemee, Romer, Girot, Reis Carona, Carnec, Guyader,

Gourmellon, Faurie, Idrac, Mangeard et Coureau.

P

commela Piverdière

 

Antichambre du Roazhon Park, et pépinière.

Q

commeQuadruplé

 

denrée rare, le dernier sous le maillot rouge et noir est

l’œuvre de Frei le 21 mars 2004 contre l’OM de Barthez

(4-3).

R

commeRochcongar

 

Médecin regretté du club et de l’équipe de France.

S

commeSpeaker Les ambianceurs du stade, Bernard Gouedo, Dominique Mlynarski, Claude Dratel, Jacky

Sourget et Alain Rousseau.

T

commeTransition Rengaine tenace.

U

commeURSS

 

Le 20 mars 1968, les Ren- nais reçoivent la sélection soviétique. La partie dirigée

par Monsieur Machin (qui représentera la France lors de la Coupe du monde 1970)

est remportée 3 à 0 par les

joueurs au maillot siglé CCCP grâce à des buts d’Anitchkine,

Smolnikiv et Sabo.

V

commeVingt

-

neuf

 

Le numéro de Romain Danzé, à jamais.

W

commeWag

 

Premier soutien, de charme qui plus est.

X

comme

Xyloglossie (langue de bois) Jargon du métier.

Y

commeYoyo Fâcheuse habitude des années 1970 et 1980.

Z

commeZorro

 

Cano, Huard, Diawara...

FIL ROUGE ET NOIR

J’étais l’entraîneur des Guingampais vainqueurs du Stade Rennais en fi nale de la Coupe de France 2014.

Erminig, la mascotte du Stade Rennais Pierre Rohcongar

(18)

CRÉDITS

- Collection Vincent Lefeuvre : p.57.

- DR : p.12, 26, 53, 94, 103.

- Éric Ferré : p.3, 108.

- Journal Ouest-France : p.9 (g), 11, 39 (c), 60, 79 , 83.

- PresseSports : p.4, 9 (c, d), 13-17, 20-22, 24-26 (g), 27-39 (g, d), 41-44, 46-52, 54, 56, 59, 61-71, 74-76, 78, 82, 84, 86-90, 92-93, 96, 99, 104, 113-114, 116-117, 119-120, 123, 126.

- TVR35 / Christophe Penven : p.111.

Éditeur : Jérôme Le Bihan Coordination éditoriale : Lise Corlay Collaboration éditoriale : Anaïs Maréchal Conception graphique, mise en pages, couverture et intérieur : Yves Bigot

Photogravure : graph&ti, Cesson-Sévigné (35) Impression : SEPEC NUMERIC, Péronnas (01)

© 2019, Édilarge S.A. – Éditions Ouest-France, Rennes (35) ISBN 978-2-7373-8174-4

N° éditeur 10269-01-02-05-19 Dépôt légal : Mai 2019

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