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Ecole moderne plus que jamais

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Academic year: 2022

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ECOLE MODERNE PLDS QDE JAMAIS

EDITO

APRÈS NOTRE 38e CONGRÈS

Notre 388 Congrès international de l'École Moderne Pédagogie Freinet a regroupé cinq cents participants à lyon Villeurbanne, fin août. Si, pour diverses raisons dont beaucoup ne sont que conjoncturelles, le nombre des participants était relativement modeste comparé à celui de nos congrès antérieurs, la qua- lité et la densité des travaux ont montré de façon éloquente que notre Mouvement est toujours à l'avant-garde dans la construction de l'école de notre temps. les nombreux journa- listes de la presse nationale, absents de nos congrès en des périodes apparemment plus euphorisantes pour nous, et qui cette année étaient là, n'ont peut-être pas trouvé à lyon le scoop espéré mais ont pu constater que le vent des boulets (féminin «boulettes») de l'artillerie lourde de la rue de Gre- nelle ne nous a pas trop décoiffés, même si, comme il arrive fréquemment lors d'un soutien (?) d'artillerie, le tir trop court au départ a pu nous atteindre quelque peu ou du moins nous faire rentrer la tête dans les épaules et bien sûr maudire l'artilleur. .. les plus objectifs d'entre eux, ainsi que nos invités ès-compétences, auront au contraire pu voir que notre capa- cité de recherche et de réalisation donne encore et toujours des résultats spectaculaires.

Ainsi a-t-on pu voir dans ce congrès les premiers logiciels que notre secteur informatique va désormais commercialiser : ainsi notre secteur télématique a-t-il pu témoigner, par l'expo- sé de ses réalisations et de ses projets, de son extraordinaire vitalité ; ainsi notre secteur audiovisuel a-t-il quant

à

lui mon-

tré notre présence active dans les domaines de la radio et de la vidéo ; ainsi une présentation-débat de la Nouvelle Ency- clopédie des Sciences et des Techniques a-t-elle témoigné de notre intérêt pour ce grand projet mais aussi de notre voca- tion

à

en être partie prenante; ainsi pour la première fois sur ce thème, une Université d'été réunissait des enseignants de l.E.P. à notre initiative, Université d'été organisée parallèle- ment et en liaison étroite avec notre congrès, comme celle consacrée

à

la recherche documentaire; ainsi un colloque sur l'innovation pédagogique, sociale et technologique, réunissant à l'initiative de notre secteur Recherche, Mesdames Francine Best et Gisèle Dessieux et Monsieur Avanzini, a-t-il confirmé éloquemment notre qualité d'intervenant à part entière et notre rôle essentiel dans la recherche en éducation tout en mettant l'accent sur les obstacles encore trop nombreux

à

notre travail.

Dans le même temps,

à

travers tous nos secteurs de travail, dans tous les ateliers et débats de ce congrès, dans ses expo- sitions et particulièrement dans la très riche exposition d'« Art Enfantin», on a senti comme un sursàut, un souffle nouveau, un désir de reprendre la marche en avant tout en retrouvant et en réaffirmant les fondements de notre action, un désir aussi de clarification et de cohésion retrouvée dans notre organisation du travail.

Oui, un congrès encourageant, riche, dense, porteur de pro- messes, dont la moindre n'est pas celle d'un changement d'image de notre Mouvement. L'Éducateur, dans ses pro- chaines livraisons, reflétera les travaux de ce congrès, contri- buera

à

faire connaître cette jeunesse de notre École Mo-

derne. Guy Champagne

COLLOQUE

«

A VENIR DE LA RECHERCHE

;

EN EDUCATION

»

L'I.C.E.M., comme l'ensemble des mouvements pédagogiques a participé au colloque qui s'est tenu à Paris, les 23-24 sep-

tembre derniers.

Il était important que tous les camarades qui se sentent direc- tement concernés pélr la réflexion générale et les questions d'orientations concernant l'avenir de la recherche en éduca- tion, aient Y occasion de se retrouver avec pratjquement l'en- semble des équipes de recherche qui travaillent en ce mo- ment sur ces questions.

C'est pour cette raison que le C.A. avait demandé aux anima·

teurs pédagogiques et à d'autres camarades volontaires ou invités par d'autres canaux, d'assister

à

une manifestaHon qui ne pouvait qu'enrichir le mouvement dans un moment où il est beaucoup question de retrouver une cohérence et un dynamisme nouveau.

les thèmes abordés, les interventions étaient suffisamment étendus pour que nous y trouvions notre miel, et peut-être aussi, que nous redécouvrions que dans certains domaines nous avons aussi besoin d'avoir une vue beaucoup plus pré- cise de ce qui est l'objet d'études, de réflexion, de travail dans les milieux de la recherche. les larges points d'accord, par exemple, que nous avons ressentis avec le rapport du col·

lège de France, montrent aussi que nous ne sommes pas seuls

à

proposer et attendre beaucoup d'une éducation vrai- ment moderne et profondément engagée dans la société.

L'Éducateur publiera les principaux documents de cette ren- contre pour laquelle les mouvements pédagogiques ont rédigé une plaquette en direction des chercheurs.

QUELLE SOCIÉTÉ DEMAIN ?

Nous sommes toujours aussi persuadés que I'I.C.E.M. est concerné par une analyse des faits sociaux, politiques, écolo- giques et ne peut s'enfermer dans des méthodes et des tech- niques. Globalement, nous sommes tous concernés et tous nos actes pédagogiques relèvent de ce principe. Faire un tra- vail concret et s'impliquer dans les problèmes de Société, ce n'est pas contradictoire.

CJest ainsi qu'au cours de notre congrès nous avons première- ment, organisé des débats sur École et Tiers monde, Ecoles populaires en Kanaky (exposé passionnant

à

paraître dans un prochain Éducateur}, Problème des pluies acides, ~ducation et non-violence; deuxièmement, travaillé avec les chantiers B.T. car nous sommes engagés dans plusieurs projets (Guerre et Paix, Un village du Sahet Le sexisme) ; troisièmement, pro- jeté de participer aux rencontres nationales (Paris, avant Pâques 86) et internationales (F.I.M.E.M. en Italie, été 87) sur l'éducation

à

la paix.

B.T. NOUVELLE FORMULE

Abonnement 85-86 : lancement de la BIBLIOTHÈQUE DE TRA- VAIL nouvelle formule. Davantage d'espace grâce au format

,

(2)

21 x 21, davantage de pages, donc d'informations, davan- tage de couleurs, davantage de lisibilité grâce à une mise en page plus aérée et des photos plus grandes ; plus d'homo- généité dans les thèmes traités et plus de diversité dans les sujets ·abordés.

C'EST POUR MIEUX TE MANGER, MON ENFANT

Servir les enfants ou se servir d'eux? Il y avait déjà beaucoup d'indécence et de motifs d'irritation dans la manière dont la publicité se servait des enfants à des fins mercantiles. Et bien, un pas de plus a été franchi en cette fin d'été où l'on a vu s'étaler insolemment les affiches de Jacques Chirac uti- lisant des enfants au service de sa soif de pouvoir. Que dire sinon notre écœurement ? En tout cas, il faut le dire, et dé- noncer l'indécence. Servir les enfants, c'est d'abord agir pour leur dignité et lutter contre ce qui y porte atteinte. Oui, face à la marée démagogique, nous serons longtemps encore obli-

gés de parler et d'œuvrer à contre-courant, raison de plus pour investir nos énergies dans les actions qui en valent la peme ...

PÉDAGOGIE FREINET

ET MONDE DU TRAVAIL

Et justement parce que nous voulons réellement servir les en- fants, nous cherchons inlassablement à faire que nos pra- tiques éducatives soient mieux à même de permettre à ces enfants de devenir des citoyens compétents et conscients socialement. L'Université d'été L.E.P. organisée par le secteur L.E.P. de I'I.C.E.M., avait placé cette réflexion au premier rang de ses priorités. l'Éducateur publiera dans son prochain numé- ro les contributions au débat

«

Pédagogie Freinet et monde du travail. »

PÉDAGOGIE FREINET

"'

ET SECOND DEGRE

Du fait de leur spécialisation, les enseignants du second degré ont avantage

à

participer aux travaux de tel ou tel

«

secteur»

de travail de I'I.C.E.M. :

Histoire-Géo; Français; Math; Informatique; Télématique;

Musique ; Documentation ; Audiovisuel ; etc. (liste et adresses sur demande). Ils sont d'ailleurs déjà nombreux et actifs dans

tous ces secteurs.

Cependant ils peuvent avoir besoin de se retrouver pour des problèmes spécifiques à leurs conditions de travail. A cet effet, ont été mis en place :

1. Des réseaux régionaux ou départementaux de co-formation avec, comme pistes de travail, la méthode naturelle dans les apprentissages et l'organisa~ion coopérative de la classe.

2. Des réseaux de correspondance multiples.

Pour des contacts avec des travaiUeurs du second degré de I'I.C.E.M. :

André SPRAUEL, 81, boulevard d'Anvers - 67000 Strasbourg.

Pour la correspondance internationale :

Jacques MASSON, 162, route d'Uzès - 30000 Nîmes.

En réaction à L'Éducateur n

°

7- avri/1985 p. 14.

Article (( Orthographe JJ. Signé : A .R.

Au début de l'article f( Orthographe >>, il est parlé de la simplifi- cation de notre écriture. Mais l'l n'est donné aucune précision sur cette réforme. Il serait bon de faire référence à l'orthographe populaire ( ortografe populère}, projet de /'/.C.E. M. pour présen-

ter des hypothèses sur l'apprentissage de l'orthographe.

Il est fait allusion, après une éventuelle réforme, aux (( écriveurs JJ qui régleront (( au pif ou sans prêter attention J> le sort de tel ou tel mot. L'apprentissage resterait de même nature (( comment obtenir la stab1lité dans l'écriture des mots et l'observation atten- tive d'un code. >>

Ces hypothèses - on ne peut parler que de cela - ne sont pas vraisemblables avec une simplification profonde. Car l'orthographe populaire, si elle maintient un code d'écriture, ne fait appel à aucun code d'orthographe.

De temps à autre, lés déclarations et les arrêtés ministériels relancent les controverses et les polémiques sur l'orthographe et son enseignement. Pour notre mouvement, sans se laisser en- gager dans des polémiques stériles, il importe :

a} D'avoir une acüon persistante pour notre projet de réforme de . l'écriture. Des universitaires d'Aix, de Grenoble, de la Sorbonne ...

et d'ailleurs ne sont pas allergiques à ce sujet.

b) De poursuivre des recherches - en attendant cette réforme indispensable - sur l'enseignement de l'orthographe actuelle.

Il s'agit de substituer aux dictées et exercices traditionnels la correction des erreurs orthographiques à partir - à mon avis - de textes écrits personnels portant sur une phrase.

Le témoignage rapporté dans la suite de l'article est une illus- tration de cette recherche comme divers témoignages déjà parus dans L'Éducateur avec une démarche qui s'apparente à celle du Classeur de français. La voie est ouverte. On peut f( causer >> à l'invitation de l'auteur de l'article.

Informatique à l'école

Aristide BÉRUARD 36, avenue des Barattes 74000 Annecy

Et si on pensait à la santé des élèves ?

Conséquence du développement de l'Informatique, la multipli- cation des postes de travail compOftant un terminal à écran cathodique, dans de nombreuses activités~ a attiré l'attention des spécialistes, notamment du secteur médical - médecine, ophtal- mologie - et de l'ergonomie, sauf à... l'ÉDUCATION NATIONALE!

Je trouve ahurissant, scandaleux même, la façon dont l'informa- tique a été introduite à l'école. Hypnotisé par la magie du micro- ordinateur, personne, pas même la médecine scolaire, ne s'est préoccupé une seconde des répercussions possibles sur la santé des enfants. Or on a observé chez des personnes qui travaillent devant des écrans de visualisation une fatigue oculaire et visuelle se traduisant éventuellement par des troubles qui sont encore plus sensibles lorsque les sujets sont atteints d'anomalies ou d'insuffisances latentes. Je sais bien que les élèves ne passent pas (du moins encore} beaucoup de temps devant le moniteur (écran} mais il ne faut pas oublier l'effet cumulatif avec la télévision et pour certains avec le micro fam!1ial.

Le risque d'apparition de ces troubles est d'autant plus grand que l'aménagement du poste de travail et les conditions d'am- biance sont défectueux. La simple observation montre que dans les établissements scolaires les écrans sont disposés n'importe comment.

Je tiens à attirer spécialement l'attention sur le cas des enfants qui portent des verres correcteurs pour la correction de près. Il faut tenir compte que la distance écran-œil est plus importante que la distance papier-œil. Une visite médicale ophtalmologique est INDISPENSABLE pour ces enfants (et souhaitable pour les autres).

Enfin, je rappelle que les écrans cathodiques émettent des rayons X.

En France des doses maximales admissibles pour les personnes ont été définies, en particulier pour les femmes enceintes. Mais pour les enfants ? Les écrans doivent être contrôlés régulièrement.

Je précise que les informations que j'apporte sont reprises pour la majeure partie de la RECOMMANDATION R 198 de /'/. N. R. S., organisme de la C.N.A.M. (Caisse Nationale d'Assurance Ma- ladie).

J'espère que ces informations contribueront à une prise de conscience urgente.

Élie MARTIN Parent d lèves École primaire Léon Grimault

35000 Rennes

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