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iLogiciels&Services

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N° 316 - Mercredi 6 mars 2013

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LA NEWSLETTER ÉCONOMIQUE DES SSII ET ÉDITEURS BULLETIN D'ABONNEMENT

Rédacteur-en-chef : Roger BUI

Hebdomadaire

BIG

ÉDITORIAL DIVALTO : MOBILITÉ ET

COLLABORATION

Paris, le 27 février 2013 - Divalto, vient de faire l’acquisition de deux logiciels pour renforcer la richesse fonctionnelle de son ERP, mais pas seulement. Il s’agit de DS-mobileo (ex RBS Moby), solution de mobilité, et DS-agileo (ex RBS Agiléo), solution de gestion collaborative.

AU SOMMAIRE

P1451 : Edito; Divalto; SSII cotées (conjoncture).

P1452-P1454 : La saga HP.

P1455 : Le Tableau IT40.

] ] ] ] ] L’acquisition des solutions DS-mobileo et

DS-agileo, précédemment éditées par RBS (Ready Business System) et con- nues sous les noms de RBS Moby et RBS Agiléo, porte sur l’ensemble des actifs des deux solutions, ainsi que sur une équipe de 21 collaborateurs. Ces pro- duits, très demandés par les clients du groupe et, plus globalement, par l’en- semble du marché, viennent élargir son offre produits qui ne s’adresse plus seu- lement aux intégrateurs de ses progiciels de gestion, mais également aux éditeurs qui veulent introduire la dimension mobi- lité et de gestion collaborative dans leurs offres. Ses précédentes acquisitions lui ont permis d’élargir les fonctionnalités de son ERP : rachat de l’activité progiciels du CTDEC en 2008, pour renforcer son offre autour de la GPAO, ou encore celui d’idylis en 2010, qui lui a ouvert la voie du cloud et de l’univers des TPE et des experts-comptables.

Thierry Meynlé, président du directoire, positionne cette acquisition dans la stra- tégie du de la société : « Dans un monde qui évolue rapidement et constamment, l’ERP doit, lui aussi, se faire plus agile pour répondre aux besoins croissants en matière de mobilité et de travail collaboratif. L’impact des réseaux so- ciaux et des nouveaux terminaux modifie les modèles et nous devons anticiper. A travers ces deux acquisitions, Divalto renforce sa dynamique collaborative, un enjeu très stratégique pour les années à venir, ces technologies mobiles intégrées à l’ERP devenant des incontournables pour les entrepreneurs. A très court

terme, ces deux produits seront donc intégrés à nos ERP et commercialisés via notre actuel réseau de vente indirecte. En parallèle, nous avons pour ambition de devenir un acteur de premier ordre dans le domaine de la mobilité.

Pour ce faire, nous allons constituer un nouvel écosystème de partenaires édi- teurs, opérateurs et intégrateurs autour de cette nouvelle offre, qui seront séduits par notre avance en la matière.

L’arrivée de ces offres sur un marché de la mobilité encore peu structuré et le développement de ces nouveaux canaux de distribution ouvrent désormais la voie à un net renforcement du positionnement du groupe Divalto dans la sphère indi- recte du marché IT. »

Divalto a enregistré une hausse de son activité de plus de 5% en 2012, avec un chiffre d’affaires de 13,5 M€ contre 12,9 M€, pour une 11ème année consécutive de croissance. Editeur « pure player », Divalto travaille avec plus de 300 parte- naires qui distribuent et intègrent ses solutions sur l’ensemble du territoire.

L’éditeur investit chaque année plus de 30% de son chiffre d’affaires dans la R&D.

2012 a été marquée par le recrutement de plus de 60 nouveaux partenaires ERP.

L’écosystème Divalto compte désormais plus de 1500 personnes et génère un chiffre d’affaires estimé à 140 M€. Outre les deux nouvelles solutions, l’offre Divalto comprend : Divalto infinity, l’ERP sans limite ; Divalto iZy, l’essentiel de la gestion pour PME-PMI et Divalto idylis, les logiciels de gestion en mode Cloud Computing.

SSII COTÉES : RÉSULTATS EN TROMPE-L’ŒIL

Aigremont, le 3 mars 2013 - Claude Gourlaouen (Connect-IT), a publié la note de conjoncture suivante :

« L’activité d’un trimestre s’inscrivant généralement dans la continuité de celui qui l’a précédé, il est intéressant de rele- ver l’activité communiquée par chaque société au titre du 4ème trimestre 2012:

- Les ETI enregistrent des croissances internes très positives sur le 4ème tri- mestre 2012 (en moyenne 4%), en par-

ticulier les plus petites d’entre elles (seg- ment de 50 à 100 M€ de CA). En revan- che, la croissance des leaders est quasi- nulle et celle des PME est négative.

- Sur neuf SSII en décroissance sur 2012, huit le sont encore au 4ème trimestre.

Cela signifie que le travail de réorganisa- tion a été entrepris de façon trop pous- (suite en dernière page) On a beaucoup

parlé de Big Data ces derniers jours, notam- ment dans le ca- dre du projet Big Data Launchpad que nous avions présenté la se- maine dernière. Charles Pa- rat, directeur Recherche et In- novation, chez Micropole, s’est intéressé à l’impact de cette approche sur les zones de con- fort techniques, méthodologi- ques et stratégiques dans les- quelles la « Business Intelli- gence » stagne depuis vingt ans. Ainsi, au plan technique, le Big Data et ses nouvelles technologies d’analyse ont donc eu pour effet de libérer l’IT de la pensée unique du stockage relationnel « généra- liste ». Ce dernier reste par ailleurs très efficace pour les processus transactionnels, mais s’avère totalement dé- passé pour le stockage ou la restitution de très gros volu- mes structurés et à plus forte raison pour les non-structurés.

Au plan méthodologique, pour- quoi la souplesse envisagée sous forme de DataLab’s pour le Big Data, ne servirait-elle pas de mode normal d’usage BI pour les nouvelles données dans l’entreprise ? Grâce à ces bénéfices sur le plan méthodo- logique, la réflexion autour du Big Data va donc aussi claire- ment permettre à la BI d’entre- prise de devenir vraiment agi- le. La gouvernance des don- nées limitée aux données élues pour figurer dans un dataware- house est périmée depuis longtemps… Le Big Data per- met d’ouvrir des chantiers de « Strategic Data Gouvernance » qui s’inscrivent dans la durée.

Voilà qui est nouveau. Le Big Data remet en cause la BI d’en- treprise en lui ouvrant de nou- veaux horizons. Nous sommes en train de fabriquer les outils qui vont surveiller tous nos faits et geste et bientôt nos pensées également ! RB.

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nous sommes retrouvés numéro 2 du stockage, loin devant le numéro 3.

3PAR Inc. est un constructeur améri- cain de matériel informatique spécia- lisé dans le stockage. Il produit no- tamment une gamme de baies de stockage disque pour les entreprises.

3PAR a été fondé en 1999, et a son siège à Fremont (Californie). En avril 2010, il a été reconnu comme étant la quatrième société de technologie en termes de croissance par le magazine Forbes. 3PAR a été racheté par HP le 2 septembre 2010, après une série de surenchères avec Dell, pour un mon- tant de 2,4 milliards de $ ce qui repré- sente plus de 10 fois son chiffre d’af- faires. Parmi les innovations de 3PAR figurent l’introduction de la notion de

« thin provisioning, » qui simplifie l’al- location d’espace disque et introduit la possibilité de surréservation, ainsi que la virtualisation du stockage.

En télécoms nous avions racheté 3 sociétés dont 3COM qui a ouvert le réseau aux datacenters et clusters.

Aujourd’hui nous sommes numéro 2 dans les réseaux, également de très loin devant le numéro 3. Dans la fou- lées nous avions racheté Peregrine, puis Mercury Interactive qui a une offre globale de supervision non seu- lement des réseaux, mais de l’ensem- ble de l’IT. Nous avions ainsi pu créer le pôle Operation Center.

Nous avons alors créé le concept de Converge Infrastructure que nous avons mis sur le marché il y a environ 4 ans. L’Infrastructure Convergente est une intégration complète d’une infrastructure serveur stockage, ré- seau et softwares de pilotage et de virtualisation, en une logique inté- grée. C’est ce que l’on appelle aujourd’hui une Appliance. Si nous n’étions restés que sur notre R&D interne, nous serions numéro 1 des serveurs, mais pas numéro 1 de l’In-

iL&S ZOOM

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Paris le 14 février 2013 – Dans les années 80-90, les principaux acteurs de l’informatique –on ne parlait pas encore de numérique si ce n’est pour l’opposer à analogique- étaient regroupés en trois pôles. Il y avait les constructeurs (le hardware ou matériel et le logiciel de base), les SSII et éditeurs (les logiciels outils et applicatifs et les services) et les utilisateurs (les DSI des entreprises essentiellement).

Aujourd’hui, les frontières s’estompent et tout le monde veut tout faire pour répondre à la demande des utilisateurs finals (consumers) et professionnels, que ce soit dans le contexte de l’entreprise ou personnel. Par ailleurs, la frontière entre professionnel et personnel s’estompe également. Une seule entreprise au monde peut se targuer de pouvoir répondre à la demande depuis le device personnel aux grands serveurs en passant par les télécoms et le cloud : HP. Toutefois, elle a exclu de son terrain de jeu les solutions applicatives.

Dans ce contexte, nous avons rencon- tré Jean-Paul Alibert, VP Innovation chez HP France, qui nous explicite la personnalité de ce constructeur qui a réussi à détrôner Big Bleu sur son propre terrain, malgré un certain nombre d’errements ces dernières années. Pour bien visualiser la so- ciété, sachez que sur les 120,4 mil- liards de $ (-5,3%) de chiffre d’affai- res en 2012 (exercice au 31 octobre), 29% viennent de la division PC, 28%

des services, 20% des imprimantes, 20% des serveurs, du stockage, des réseaux et des logiciels et 3% des services financiers. Pour cet exercice, HP a annoncé une perte nette de 12,6 milliards, incluant la provision pour Autonomy Software.

A titre de comparaison, IBM a réalisé sur son exercice 2012 un chiffre d’af- faires de 104,5 milliards de $ (-2%), pour un résultat opérationnel positif de 17,6 milliards (+8%). Global Technology Services a contribué pour 38,5%, Global Business Services pour 17,8%, Software pour 24,3%, Systems and Technology pour 16,9%

et Global Financing pour 1,9%.

On voit clairement la différence entre les deux profils. Pour Jean-Paul Alibert, si HP a traversé toutes ces ruptures, technologiques et des usa- ges, sans encombres, c’est grâce à son ADN qui a toujours été la R&D ROGER BUI : Aujourd’hui, HP couvre tout depuis le logiciel les services, les serveurs, le stockage, les réseaux, les PC et tablettes et les imprimantes.

Comment fait-elle pour rester sur le podium mondial pour chacune de ses activités ?

JEAN-PAUL ALIBERT : HP a toujours considéré la R&D comme son ADN, y compris sur les dernières années.

Nous avons pour preuve le fait que nous dépensons autant aujourd’hui en

pure R&D que du temps de Carli Fiorina, soit autour de 3,5 milliards de dollars. Toutefois, de nos jours, nous investissons énormément dans des acquisitions de sociétés qui repré- sentent avant tout des acquisitions de technologies. Si on tient compte des ces acquisitions, le groupe investit aujourd’hui beaucoup plus en R&D qu’auparavant.Ainsi, quand nous avons successivement racheté 3PAR, 3COM, Peregrine, Mercury Interactive ou encore Opsware, nous avions ac- quis des technologies qui avaient déjà trouvé un marché, mais pas forcé- ment un grand marché. En revanche, nous avions acquis de grandes tech- nologies que nous n’avions pas déve- loppée suffisamment tôt. A l’excep- tion de Palm, toutes nos acquisitions ont connu un franc succès.

Nous étions leader des serveurs, lea- der des imprimantes et leader des PC suite au rachat de Compaq, du temps de Carli Fiorina. Nous n’avions pas d’activité réseau et nous avions une grosse faiblesse en stockage. Nous avions commencé par racheter 3PAR qui a été l’une des plus belles intégra- tions sur ces dernières années. Nous Jean-Paul Alibert

LA SAGA HEWLETT-PACKARD (HP)

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frastructure Convergente. Nous n’aurions pas eu derrière nous la ma- jorité des acteurs qui ont repris ce concept et ce marché que nous avions créé.

Ensuite nous avions racheté la société Opsware qui nous a apporté la tech- nologie de provisionning d’infrastruc- ture que nous n’avions pas. Cela nous amène au Cloud Computing. Notre propre R&D et le rachat de Mercury Interactive et d’Opsware ont fait d’HP l’acteur leader des infrastructures de cloud. Nous avons réalisé 1,5 milliards de $ de chiffre d’affaires en 2012 sur le cloud. Il s’agit d’infrastructures pour le cloud, soit pour des cloud privés, soit pour des prestataires qui vendent ensuite de services cloud.

Ainsi le cloud public de SFR Business Team est basé sur une Infrastructures Convergente HP. Cette plateforme est notamment utilisée par Numergy.

Opsware, Inc. était une société américaine spécialisée dans la con- ception de logiciels qui offrait du provisioning, de la gestion de configu- ration et du configuration manage- mentpour les serveurs et les appareils de réseautique utilisés par d’autres sociétés. Son siège social était situé à Sunnyvale, Californie. Elle a été offi- ciellement fondée le 9 septembre 1999 sous le nom de Loudcloud en tant que fournisseur de service (ser- vice provider). Après avoir vendu la division des opérations courantes à EDS (Electronic Data Systems) à l’été 2002, elle s’est renommée Opsware.

Elle a modifié sa mission, décidant d’offrir des systèmes de gestion auto- matisé à distance. Par après, elle a effectué différentes acquisitions pour bonifier ses offres de services. Elle est devenue un important gestionnaire de centres de traitement de données. En juillet 2007, HP a annoncé qu’elle en faisait l’acquisition pour 1,6 milliard USD au comptant. À ce moment, c’était sa quatrième plus grosse ac- quisition après Compaq, EDS et Mercury Interactive.

Le résultat de tout cela se traduit par un maintien d’un important effort de R&D interne et l’acquisition de tech- nologies qui nous manquent. Grâce à cette approche pragmatique, nous sommes devenus leader du Cloud.

RB : En terme d’innovations, quelles sont les grandes avancées

iL&S ZOOM

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HP DE 1999 À 2012

Le 1er janvier 1939, la société Hewlett-Packard est fondée, à Palo Alto, par deux grands amis, ingénieurs en électronique à l’université Stanford promotion 1934, William Hewlett (dit Bill) et David Packard (dit Dave). Leur première entreprise est créée dans un garage à quelques kilomètres de San Francisco, en Californie, dans ce qui ne s’appelle pas encore la Silicon Valley, avec 585 US$. Bill et Dave ont déterminé à pile ou face si leur société allait s’appeler Hewlett- Packard ou Packard-Hewlett et Bill a gagné. La société est connue sous le sigle HP. Nous vous épargons la période 1939-1999 et voyons les principaux événe- ments depuis 1999.

1999-2005

De 1999 à 2005, Carly Fiorina, PDG, est chargée d’acheter et de faire fusionner Compaq avec HP (mai 2002) et de restructurer le groupe en réduisant l’effectif de 15 000 employés (10 % de l’effectif total). Le 9 février 2005, limogée par le conseil d’administration, elle touche près de 42 M$ d’indemnités.

2005-2010

En juillet 2005, le nouveau PDG Mark Hurd poursuit la tâche de restructuration et d’optimisation du groupe par réduction des effectifs en supprimant 10 % des emplois. En 2005, HP fait l’acquisition de Peregrine Software et de Mercury Interactive en 2006. En janvier 2008, HP annonce le rachat de la société Exstream Software, éditeur de la solution éditique Exstream. En mai 2008, HP rachète EDS ce qui représente la plus importante opération de rachat d’une SSII jamais réalisée jusque là avec un montant de 13,9 milliards de dollars. Le 11 novembre 2009, HP annonce l’acquisition de 3COM pour la somme de 2,7 milliards de dollars américain, opération concrétisée le 12 avril 2010. Le 28 avril 2010, HP rachète la société Palm pour 1,2 milliard de dollars. Le 1er juin 2010, HP annonce un licenciement qui s’effectuera sur plusieurs années pour conduire à la suppression de 9000 postes. HP mise sur des centres de données automatisés. Le 6 août 2010, Mark Hurd est contraint de démission- ner. Cathie Lesjak, la directrice financière, assure l’intérim au poste de PDG, jusqu’au 30 septembre.

2010-2011

Le 2 septembre 2010, HP annonce le rachat du constructeur américain de stockage 3PAR, après une bataille avec Dell, pour un montant de 2,4 milliards de dollars. Le 13 septembre 2010, HP annonce l’acquisition de ArcSign, société spécialisée en sécurité, pour 1,3 milliard USD. Léo Apotheker, ex SAP, prend ses fonctions le 30 septembre 2010. Le 18 août 2011, HP annonce le rachat de l’éditeur britannique Autonomy Corporation, spécialisé dans le cloud computing, pour un montant de 10,24

milliards de dollars réévalué en octobre à 12 milliards de dollars. En août 2011, Léo Apotheker annonce la fin de la pro- duction de PC pour la fin de l’année. Le 22 septembre 2011, Léo Apotheker est remplacé par Meg Whitman, ancienne patronne d’eBay. Le 28 octobre 2011, Cette dernière annonce qu’elle conserve la division PC du fait de la valeur ajoutée qu’elle représente. Le 6 décem- bre 2011, HP annonce le rachat de la société allemande Hiflex, spécialisée dans les solutions logicielles de web-to- print et MIS pour les industries graphi- ques.

2012Le 23 mai 2012, HP annonce une plan social touchant 27 000 employés. Le 27 septembre 2012, ce plan social a aug- menté et est touche alors 29 000 per- sonnes. Le 20 novembre 2012, HP an- nonce une perte de 8,8 milliards de $ liée

à l’acquisition de Autonomy Corporation en 2011. Au total HP annonce une perte de 12,6 milliards de $ pour l’année 2012 en incluant la perte lié à Autonomy Corporation, pour un chiffre d’affaires de 120,4 milliards de $.

Meg Whitman

LA SAGA HP (SUITE)

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iL&S ZOOM

dont vous êtes à l’origine, qui vont changer la donne sur le marché ? JEAN-PAUL ALIBERT : Nous som- mes impliqués dans les nanotechnologies. Ainsi dès cette an- née, nous allons sortir un serveur d’entreprise qui aura la taille d’un gros smartphone. Dans le cadre du projet Moonshot, nous allons livrer des racks avec plus de 1000 serveurs à l’inté- rieur. Comme première conséquence, nous allons réduire entre 10 à 20 fois la consommation d’énergie. Nous avons annoncé que dans 2 ans, notre objectif est de mettre un pétabyte dans 2 cm3, soit le volume d’un apéricube !

Au niveau des super calculateurs, nous ne nous positionnons pas sur le marché des plus gros calculateurs.

Nous avons la technologie mais nous ne désirons pas nous comparer dans le Top 20. Mais si on élargit au Top 500, nous sommes les leaders de ce marché.

Ainsi chez Airbus, le POD est le 29ème super calculateur le plus puissant au monde. Ce POD tient dans 2 contai- ners, avec 2007 serveurs. Par ailleurs, entre la commande et la livraison, il s’est passé 3 mois. Cela équivaut à un centre de calcul de 1000 m².

Aujourd’hui dans un EcoPod de 12m, un container standard, nous logeons un calculateur de 7000 serveur et 24000 disques, avec un PUE de 1.05, équivalent à un datacenter classique de 3000 m².

RB : Votre différence se trouve dans votre mix produits/services.

Entre PC, imprimantes, serveurs, stockage, la majorité de votre activité repose sur le matériel ou hardware.

JEAN-PAUL ALIBERT : En effet, le hardware constitue notre cœur de métier. En gros, nous faisons 50% de notre business sur les pôles PC et Printing, 25% sur le service et le software aux entreprises et 25% sur les serveurs, le stockage et les ré- seaux et le cloud.

Sur le volet PC/Printing, c’est une activité auto-porteuse en tant que telle. Toutefois, si on sait fournir à un écosystème d’entreprises du poste de travail, jusqu’au grand datacenter, en passant par tous les outils de supervi- sion et de sécurité, cela nous donne une très grande légitimité sur les très

grands projets de transformation et de modernisation de systèmes d’in- formation, y compris autour du poste de travail et de la virtualisation, c’est à dire autour du VDI (Virtual Desktop Infrastructure).

Par ailleurs, notre CA se répartit à hauteur de 80% pour les entreprises et 20% pour les consumers. HP a une importante activité dans les logiciels entièrement dédiés aux besoins de la DSI.

RB : Justement à propos de cette activité PC, Megg Whitman a pris le contre-pied de Léo Apotheker qui voulait clairement s’en débarrasser ?

JEAN-PAUL ALIBERT : C’est exact.

Léo était un homme du software. Pour lui, la valeur était dans l’IP (Propriété Intellectuelle) et rien d’autre. Or cela ne suffit pas. Par exemple HP a la plus grosse logistique au monde. Nous li- vrons 2 PC par seconde. Avec les PC et les serveurs, nous représentons une importante part de la production d’Intel. Il n’y a pas que le fait que faire ou non du PC qui est intéressant dans le mix d’HP aujourd’hui. Megg Whit- man a considéré à juste raison que non seulement il était bien de déve- lopper ce segment, mais en plus qu’il y avait beaucoup de synergie à trou- ver entre les deux activités PC et printing. Elle a fortement rapproché les deux entités en n’en faisant plus qu’une seule BU (Business Unit).

Pour résumer, nous avons une volonté forte : être un fournisseur de solu- tions de bout en bout, du poste de travail au grand datacenter. Nous y voyons une logique hardware, software, services extrêmement puis- sante.

Il ne s’agit pas pour nous d’un retour aux sources. Je dirais que nous ne sommes jamais sortis de la rivière ou du fleuve de l’innovation chez HP. In fine nous avons réussi à maintenir un effort de R&D quasi stable sur les 10 dernières années, alors que nous sommes en pleine période de crise. En outre si on y inclut les acquisitions de technologies, cet effort a, au moins, doublé de volume. Nous ne sommes jamais sortis de la technologie. La preuve, nous sommes sur le podium pour la totalité de nos activités. Le fait que la presse ait donné un coup de pied à HP l’année dernière nous a encore plus motivé.

LA SAGA HP (SUITE)

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DISTRIB

Paris, le 25 février 2013 –

Numergy a signé avec Sogeti un

accord de distribution de son offre de Cloud public. Sogeti pourra pro- poser à ses clients d’intégrer des capacités de Cloud public héber- gées en France dans ses offres Cloud. Elle renforce ainsi sa gamme dans tous les types de cloud, pour répondre à la diversité des besoins de ses clients.

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NUMERGY SIGNE AVEC SOGETI

Le contrat de distribution pourra s’exercer pour des services commer- cialisés sous la marque Numergy, la marque Sogeti ou en co-branding.

Créée en septembre 2012 par SFR, Bull et la Caisse des Dépôts, Numergy propose des services de Cloud computing en mode IaaS (Infrastruc- ture as a Service) aux entreprises (TPE, PME, ETI et grands comptes) et aux organisations publiques.

« Notre proposition de valeur s’ex- prime au travers des opérateurs, des intégrateurs, des éditeurs » explique Philippe Tavernier, président exé- cutif de Numergy. « Nous leur fournis- sons notre plateforme de calcul et de stockage, déjà opérationnelle, avec des différenciateurs forts sur les plus hauts niveaux de qualité de service et sur la localisation des données sur le territoire national. Nous sommes heu- reux que Sogeti soit parmi les tout premiers à pouvoir diffuser cette énergie numérique au bénéfice de ses clients. »

Avec la signature de ce contrat de distribution, Sogeti renforce son offre de transformation des infrastructures informatiques dans le monde du Cloud. La SSII propose à ses clients un large éventail de solutions, allant du Cloud public (service rendu avec les capacités de ses partenaires) au Cloud privatif (service rendu à partir des datacenters du groupe Capgemini) ou au Cloud privé (service rendu à partir des datacenters de ses propres clients).

« La largeur de gamme de nos servi- ces Cloud est essentielle pour satis- faire nos clients. Tous n’ont pas les mêmes besoins et il faut souvent or- chestrer plusieurs Clouds de nature différente pour un même client », précise Christophe Bonnard, direc- teur général de Sogeti France. « En amont, nous sommes là pour les con- seiller face à cette complexité ; en aval, nous délivrons les services opé- rationnels avec les meilleurs stan- dards. Dans le monde du IaaS, lors- que les données de nos clients doivent être hébergées en France, la plate- forme de Numergy est un de ces stan- dards qui correspond aux besoins de nos clients. »

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De même on note une corrélation entre le dynamisme de l’activité en 2012 et la valeur boursière : 90% des sociétés en décroissance sur 2012 ont une valorisation boursière inférieure ou très inférieure à la moyenne.

A titre de comparaison, la société Proservia (effectif : 500p à l’époque de son rachat) avait été acquise par Manpower en 2011 pour un montant correspondant à 40% de son CA, soit un niveau proche des moyennes observées.

Comparer la valorisation moyenne aux prix auxquels se négocient les sociétés rachetées, permettraient de déter- miner si les sociétés cotées sont sur ou sous-valorisées.

Encore faut-il que les prix d’acquisition soient rendus publics, ce qui est rarement le cas. »

i-L&S, lettre hebdomadaire, comporte 40 numéros par an. La rédaction ne garantit pas l’exactitude absolue, ni le caractère exhaustif des informations publiées. Directeur de la Publication : Roger BUI. Toute reproduction est strictement interdite. 480 791 854 RCS CRETEIL. Dépôt légal 1etrimestre 2013. Envoyez vos communiqués par email uniquement (rbui@ipresse.net).

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FUSACS

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VALO VALO Valo/CA Valo/CA

S12012 S12011 CA2011 CA2010 ROC2011 ROC2010 5/3/13 26/2/13 5/3/13 26/2/13 DASSAULT SYSTEMES 965,30 838,10 1783,00 1563,80 427,90 322,00 11 179,36 10 813,19 3,4% 627,0% 606,5%

CAPGEMINI 5150,00 4756,00 9693,00 8697,00 713,00 587,00 6 096,82 6 078,62 0,3% 62,9% 62,7%

ATOS 4366,00 2476,00 6812,00 5021,00 422,40 337,40 4 910,86 5 007,71 -1,9% 72,1% 73,5%

ALTEN 598,70 530,90 1065,70 916,60 108,30 93,40 1 034,25 1 003,45 3,1% 97,0% 94,2%

ALTRAN TECHNOLOGIES 732,60 712,90 1419,50 1324,40 113,10 72,60 834,34 834,34 0,0% 58,8% 58,8%

SOPRA GROUP 589,60 529,70 1050,30 964,40 92,50 85,70 755,24 733,60 2,9% 71,9% 69,8%

ECONOCOM GROUP 736,90 763,70 1584,30 1021,40 64,60 47,00 577,25 567,58 1,7% 36,4% 35,8%

BULL 616,70 612,40 1300,70 1243,10 43,70 35,50 394,97 390,14 1,2% 30,4% 30,0%

GROUPE STERIA 926,60 865,10 1747,70 1692,70 129,90 120,40 373,95 417,49 -10,4% 21,4% 23,9%

CEGEDIM 452,50 458,60 911,00 926,67 83,90 108,00 340,13 293,66 15,8% 37,3% 32,2%

ASSYSTEM 427,10 374,30 760,60 636,50 58,70 44,30 340,04 343,77 -1,1% 44,7% 45,2%

AXWAY SOFTWARE 98,40 100,00 217,20 208,40 33,30 29,10 328,79 338,35 -2,8% 151,4% 155,8%

AKKA TECHNOLOGIES 374,00 225,10 474,00 400,30 43,00 32,10 309,31 290,36 6,5% 65,3% 61,3%

TESSI 127,20 124,80 235,20 235,20 47,00 41,00 216,81 215,97 0,4% 92,2% 91,8%

NEURONES 155,40 140,10 283,30 239,60 27,10 25,40 212,58 215,19 -1,2% 75,0% 76,0%

GFI INFORMATIQUE 320,90 309,30 683,80 657,90 34,30 29,20 176,42 176,42 0,0% 25,8% 25,8%

CEGID 125,30 126,00 263,80 249,60 29,10 27,00 146,71 143,57 2,2% 55,6% 54,4%

LINEDATA SERVICES 70,30 94,00 137,80 136,20 32,00 29,20 127,78 123,48 3,5% 92,7% 89,6%

OSIATIS 145,60 137,00 280,10 243,60 20,60 16,70 102,96 105,62 -2,5% 36,8% 37,7%

DEVOTEAM 262,30 268,50 528,10 495,00 28,90 29,60 101,32 104,85 -3,4% 19,2% 19,9%

AUSY 159,10 139,30 293,80 197,70 19,00 16,40 89,84 90,64 -0,9% 30,6% 30,9%

SII (31/03) 142,40 121,00 222,10 190,20 14,60 7,90 81,00 80,00 1,3% 36,5% 36,0%

SOLUCOM (31/03) 61,10 54,10 108,00 103,40 12,60 10,10 79,55 83,38 -4,6% 73,7% 77,2%

AUBAY 97,00 90,90 185,50 164,60 15,28 12,69 70,27 70,93 -0,9% 37,9% 38,2%

INFOTEL 68,80 60,00 123,50 107,60 11,00 9,60 69,50 69,49 0,0% 56,3% 56,3%

GROUPE OPEN 123,50 131,80 255,40 260,40 12,60 8,70 52,94 53,21 -0,5% 20,7% 20,8%

PRODWARE 67,70 47,30 105,20 83,50 17,00 10,10 47,11 47,45 -0,7% 44,8% 45,1%

SIDETRADE 6,88 6,57 12,60 11,02 2,41 1,82 32,95 32,08 2,7% 261,5% 254,6%

AVANQUEST (30/06) 48,20 41,70 109,80 88,10 2,20 4,50 32,72 32,53 0,6% 29,8% 29,6%

SQLI 81,30 85,10 164,70 170,10 8,30 2,60 30,46 31,36 -2,9% 18,5% 19,0%

SODIFRANCE 37,13 32,86 68,22 63,05 3,04 2,03 25,40 27,58 -7,9% 37,2% 40,4%

VISION IT (Bruxelles) 57,90 59,40 117,30 106,40 5,10 8,10 25,30 24,66 2,6% 21,6% 21,0%

BUSINESS & DECISION 115,20 125,30 249,00 237,10 12,20 13,80 25,07 25,46 -1,5% 10,1% 10,2%

MICROPOLE 61,30 58,10 120,80 102,50 6,60 6,30 24,14 23,62 2,2% 20,0% 19,6%

GENERIX (31/03) 31,42 33,15 66,20 68,60 -0,10 1,60 22,17 21,91 1,2% 33,5% 33,1%

KEYRUS 76,30 66,20 138,00 119,70 4,30 4,60 19,01 19,01 0,0% 13,8% 13,8%

UMANIS 44,23 42,08 81,14 54,65 6,64 3,81 12,28 13,39 -8,3% 15,1% 16,5%

COHERIS (30/09) 8,39 9,72 20,55 21,43 1,71 1,97 9,99 9,88 1,1% 48,6% 48,1%

AEDIAN (30/06) 19,60 21,00 40,40 40,40 1,60 1,00 5,59 5,70 -1,9% 13,8% 14,1%

OVERLAP GROUPE (31/03) 69,09 89,72 190,10 179,40 0,70 -2,80 4,32 4,32 0,0% 10,0% 2,3%

MOYENNES 18 618 15 758 33 903 29 243 733 724 1,2% 65,2% 64,3%

SOCIETE CA 6 MOIS S1 CHIFFRE D'AFFAIRES SUR 12 MOIS Vn Valo sive ou trop tardivement, et que le 1er semestre 2013 sera

probablement difficile pour ces sociétés.

Une valorisation boursière très corrélée à la taille et au dynamisme de l’activité : les SSII sont valorisées en moyenne à 37% de leur CA 2012 et il existe clairement une corrélation entre la taille et la valeur boursière. Ainsi, la valeur boursière correspond en moyenne :

- à 45% du CA pour les sociétés dont le CA est supérieur à 500 M€ ;

- à 35% pour celles dont le CA est compris entre 500 et 50 M€ ;

- tandis que la valorisation des PME est en moyenne de 23% de leur CA.

SSII COTÉES : RÉSULTATS EN TROMPE-L’ŒIL (SUITE)

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